Ressource documentaire
056 - Radioscopie du Front de libération nationale à Oran durant la Guerre de libération (en Français) | |||
Droits : Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs Auteur(s) : ENS-LSH/SCAM, ENS-LSH/SCAM 21-06-2006 Description : par Miloud Karim Rouina (Université d'Oran)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Il s’agit de saisir la dynamique du Front de libération nationale - FLN - à Oran durant la Guerre de libération : méthodes, organisation, composition du Front dans son évolution au cours de la guerre.1. Méthodes d’actionLes méthodes des fida’iyyn sont, d’un bout à l’autre de la guerre, radicales. Au début, le FLN compte, par le sang et la peur, secouer la léthargie des masses. De novembre 1954 à l’été 1956, trois types d’actions sont surtout menées : sabotages, manifestations puis prohibitions diverses. Ensuite, l’action est surtout dirigée contre les personnes, soit par intimidation, rançonnement, exécution, soit par collaboration ou enrôlement. Le FLN abattra tour à tour les traîtres, les élus, les Européens liés au colonialisme, les membres des corps militaires et paramilitaires. Le FLN visera également les lieux publics. Les exécutions de traîtres ne cesseront jamais durant la guerre.2. OrganisationElle est horizontale - géographique - et verticale - de fonction. La structuration du terrorisme est antérieure au congrès de la Soummam (août 1956). Celui-ci lui donne une forme définitive. À la veille du cessez-le-feu, à l’instar d’Alger, la ville est érigée en zone autonome - ZAO - divisée en neuf secteurs. Le chef de la zone autonome d’Oran sera Djelloul Nemmiche, dit « capitaine Bakhti ». Ce schéma est purement théorique. La réalité est fort différente : Oran est l’objet d’âpres disputes entre factions opposées. Les collectes de fonds donnent lieu à des remises de bons d’aide dits « bayân » à ceux qui paient. Rares seront ceux qui refuseront de payer. Ils seront abattus.3. CompositionPour cerner le personnage du fida’iyy, souvent d’origine modeste, il est utile de définir sa fonction. « Le fidaï est soldat. Mais c’est un soldat installé au cœur même du dispositif ennemi [...]. Le fidaï fixe et immobilise de grandes unités dans les centres [...]. L’importance du fidaï réside surtout dans le climat d’insécurité que son action fait régner dans les centres urbains [...]. Le fidaï, [est] toujours volontaire lorsqu’il est choisi pour abattre un ennemi. » C’est un croyant, patriote fervent, pénétré de la justesse de sa cause. À de très rares exceptions près, il n’a aucune formation politique.La communication s’achèvera par une évaluation de l’importance numérique du FLN d’Oran. En retenant le chiffre de 1 350 fidayïn engagés à Oran de novembre 1954 à juin 1961 , il apparaît que seulement 0,79 % de la population algérienne oranaise a directement participé à un attentat terroriste. L’action violente n’a pas créé de dynamique de masse. Elle est restée une forme de guérilla limitée.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mots-clés libres : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, FLN (oran - algérie), front de libération nationale (algérie), histoire | TECHNIQUE Type : image en mouvement Format : video/x-flv Source(s) : rtmp://streamer2.cerimes.fr/vod/canalu/videos/groupe_ens_lsh/radioscopie_du_front_de_lib%E9ration | ||
Entrepôt d'origine : Canal-U - OAI Archive Identifiant : oai:canal-u.fr:171136 Type de ressource : Ressource documentaire |
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056 - Radioscopie du Front de libération nationale à Oran durant la Guerre de libération (en Français) | |||||||
Identifiant de la fiche : 171136 Schéma de la métadonnée : LOMv1.0, LOMFRv1.0 Droits : libre de droits, gratuit Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs Auteur(s) : ENS-LSH/SCAM Éditeur(s) : ENS-LSH/SCAM 21-06-2006 Description : par Miloud Karim Rouina (Université d'Oran)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Il s’agit de saisir la dynamique du Front de libération nationale - FLN - à Oran durant la Guerre de libération : méthodes, organisation, composition du Front dans son évolution au cours de la guerre.1. Méthodes d’actionLes méthodes des fida’iyyn sont, d’un bout à l’autre de la guerre, radicales. Au début, le FLN compte, par le sang et la peur, secouer la léthargie des masses. De novembre 1954 à l’été 1956, trois types d’actions sont surtout menées : sabotages, manifestations puis prohibitions diverses. Ensuite, l’action est surtout dirigée contre les personnes, soit par intimidation, rançonnement, exécution, soit par collaboration ou enrôlement. Le FLN abattra tour à tour les traîtres, les élus, les Européens liés au colonialisme, les membres des corps militaires et paramilitaires. Le FLN visera également les lieux publics. Les exécutions de traîtres ne cesseront jamais durant la guerre.2. OrganisationElle est horizontale - géographique - et verticale - de fonction. La structuration du terrorisme est antérieure au congrès de la Soummam (août 1956). Celui-ci lui donne une forme définitive. À la veille du cessez-le-feu, à l’instar d’Alger, la ville est érigée en zone autonome - ZAO - divisée en neuf secteurs. Le chef de la zone autonome d’Oran sera Djelloul Nemmiche, dit « capitaine Bakhti ». Ce schéma est purement théorique. La réalité est fort différente : Oran est l’objet d’âpres disputes entre factions opposées. Les collectes de fonds donnent lieu à des remises de bons d’aide dits « bayân » à ceux qui paient. Rares seront ceux qui refuseront de payer. Ils seront abattus.3. CompositionPour cerner le personnage du fida’iyy, souvent d’origine modeste, il est utile de définir sa fonction. « Le fidaï est soldat. Mais c’est un soldat installé au cœur même du dispositif ennemi [...]. Le fidaï fixe et immobilise de grandes unités dans les centres [...]. L’importance du fidaï réside surtout dans le climat d’insécurité que son action fait régner dans les centres urbains [...]. Le fidaï, [est] toujours volontaire lorsqu’il est choisi pour abattre un ennemi. » C’est un croyant, patriote fervent, pénétré de la justesse de sa cause. À de très rares exceptions près, il n’a aucune formation politique.La communication s’achèvera par une évaluation de l’importance numérique du FLN d’Oran. En retenant le chiffre de 1 350 fidayïn engagés à Oran de novembre 1954 à juin 1961 , il apparaît que seulement 0,79 % de la population algérienne oranaise a directement participé à un attentat terroriste. L’action violente n’a pas créé de dynamique de masse. Elle est restée une forme de guérilla limitée.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mots-clés libres : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, FLN (oran - algérie), front de libération nationale (algérie), histoire
| PEDAGOGIQUE Type pédagogique : cours / présentation Niveau : enseignement supérieur, autres TECHNIQUE Type de contenu : image en mouvement Format : video/x-flv Taille : 0 octets Durée d'exécution : 19 minutes 59 secondes RELATIONS Cette ressource fait partie de : | ||||||
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