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Ressource documentaire

Les coûts de l'éducation, un dilemme équité/efficacité (en Français)


URL d'accès : http://www.canal-u.tv/canalu/producteurs/universit...

Droits : Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs

Auteur(s) : ORIVEL François, UTLS - la suite
Éditeur(s) : Mission 2000 en France
30-08-2000

Description : L'évolution mondiale des dépenses d'éducation n'a pas suivi, comme c'est souvent le cas, les projections des économistes. Après avoir connu une hausse spectaculaire entre 1950 et 1975, on assiste depuis à une relative stagnation. L'éducation n'est ni un secteur bénéficiant d'une quelconque priorité des agents économiques, qu'ils soient publics ou privés, ni un secteur défavorisé. Il évolue tout simplement comme la moyenne des emplois des ressources dans la majorité des économies nationales. Or certains économistes avaient anticipé des hausses spectaculaires, liées à la fois au fait qu'il s'agit d'un secteur à faible croissance de la productivité, et d'un service dont la demande relative ne cesserait de croître (allongement de scolarités initiales, formation tout au long de la vie, avènement d'une société postindustrielle fondée sur la connaissance). Le caractère principalement public du financement de l'éducation s'est un peu partout généralisé, à partir d'arguments divers, dont l'équité fait évidemment partie. Cependant, les premières études empiriques portant sur le phénomène de redistribution engendré par la gratuité des services éducatifs ont plutôt montré que les bénéficiaires effectifs n'étaient pas les individus des groupes sociaux modestes, mais ceux des groupes favorisés. La sélection au mérite, les avantages de fait, et les formations longues et coûteuses, mais financées par les contribuables, bénéficient d'abord aux individus socialement aisés. Toutefois l'allongement récent des scolarités pour tous, l'idée qu'une discrimination positive (donner plus aux individus de milieux exclus) n'est pas incompatible avec l'égalitarisme républicain et a sensiblement réduit l'impact régressif du financement public de l'éducation dans les sociétés les plus développées. Mais si le problème de l'équité (ou des écarts d'accès entre groupes sociaux) s'atténue au sein des sociétés riches, on ne peut que s'inquiéter devant l'accroissement continu des inégalités en matière d'éducation entre le groupe des pays les plus avancés et celui des pays les plus pauvres.
Mots-clés libres : coût, éducation, équité, financement, politique éducative
TECHNIQUE

Type : image en mouvement
Format : video/x-flv


Source(s) : 
rtmp://streamer2.cerimes.fr/vod/canalu/videos/utls/243


Entrepôt d'origine : Canal-U - OAI Archive
Identifiant : oai:canal-u.fr:103628
Type de ressource : Ressource documentaire
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Ressource pédagogique

Les coûts de l'éducation, un dilemme équité/efficacité (en Français)


URL d'accès : http://www.canal-u.tv/canalu/producteurs/universit...
rtmp://streamer2.cerimes.fr/vod/canalu/videos/utls...

Identifiant de la fiche : 103628
Schéma de la métadonnée : LOMv1.0, LOMFRv1.0

Droits : libre de droits, gratuit
Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs

Auteur(s) : ORIVEL FRANÇOIS
Éditeur(s) : Mission 2000 en France, UTLS - la suite
30-08-2000

Description :  L'évolution mondiale des dépenses d'éducation n'a pas suivi, comme c'est souvent le cas, les projections des économistes. Après avoir connu une hausse spectaculaire entre 1950 et 1975, on assiste depuis à une relative stagnation. L'éducation n'est ni un secteur bénéficiant d'une quelconque priorité des agents économiques, qu'ils soient publics ou privés, ni un secteur défavorisé. Il évolue tout simplement comme la moyenne des emplois des ressources dans la majorité des économies nationales. Or certains économistes avaient anticipé des hausses spectaculaires, liées à la fois au fait qu'il s'agit d'un secteur à faible croissance de la productivité, et d'un service dont la demande relative ne cesserait de croître (allongement de scolarités initiales, formation tout au long de la vie, avènement d'une société postindustrielle fondée sur la connaissance). Le caractère principalement public du financement de l'éducation s'est un peu partout généralisé, à partir d'arguments divers, dont l'équité fait évidemment partie. Cependant, les premières études empiriques portant sur le phénomène de redistribution engendré par la gratuité des services éducatifs ont plutôt montré que les bénéficiaires effectifs n'étaient pas les individus des groupes sociaux modestes, mais ceux des groupes favorisés. La sélection au mérite, les avantages de fait, et les formations longues et coûteuses, mais financées par les contribuables, bénéficient d'abord aux individus socialement aisés. Toutefois l'allongement récent des scolarités pour tous, l'idée qu'une discrimination positive (donner plus aux individus de milieux exclus) n'est pas incompatible avec l'égalitarisme républicain et a sensiblement réduit l'impact régressif du financement public de l'éducation dans les sociétés les plus développées. Mais si le problème de l'équité (ou des écarts d'accès entre groupes sociaux) s'atténue au sein des sociétés riches, on ne peut que s'inquiéter devant l'accroissement continu des inégalités en matière d'éducation entre le groupe des pays les plus avancés et celui des pays les plus pauvres.
Mots-clés libres : coût, éducation, équité, financement, politique éducative

Classification : Sciences sociales > Éducation
Indice(s) Dewey: Éducation (370)
L'enseignement et l'Etat. Politique éducative (379)


PEDAGOGIQUE

Type pédagogique : cours / présentation

Niveau : enseignement supérieur, autres



TECHNIQUE


Type de contenu : image en mouvement
Format : video/x-flv
Taille : 183.10 Mo
Durée d'exécution : 1 heure 12 minutes 29 secondes



RELATIONS


Cette ressource fait partie de :
  • Enjeux de l'Education et formations de demain



Entrepôt d'origine : Canal-U - OAI Archive
Identifiant : oai:canal-u.fr:103628
Type de ressource : Ressource pédagogique
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