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Ressource documentaire

La propriété de son corps et la prostitution (en Français)


URL d'accès : http://www.canal-u.tv/canalu/producteurs/universit...

Droits : Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs

Auteur(s) : HENNETTE-VAUCHEZ Stéphanie, IACUB, MARCELA/HENNETTE-VAUCHEZ, STéPHANIE -, IACUB Marcela, UTLS - la suite
Éditeur(s) : UTLS - la suite
14-10-2006

Description : Intervention de Marcela Iacub On aurait pu croire qu'avec la révolution sexuelle tous les stigmates frappant la sexualité multiple et hors mariage des femmes disparaissant, la prostituée aurait connu la même promotion morale que la « fille mère », que son activité serait reconnue comme un véritable métier, ni plus honorable ni plus infamant que celui de postière ou d'écrivain. N'est ce pas une conséquence logique du principe selon lequel en matière sexuelle c'est le consentement qui départage les actes admis des actes réprouvés ? Et la prostitution n'est elle pas une activité sexuelle où le consentement éclairé s'exerce à son état le plus pur ? Si éclairé qu'on négocie les tarifs, qu'on choisit ses clients, qu'on fixe d'avance ce qu'on fera ensemble, toutes choses que les gens éperdus de passion amoureuse ne sauraient faire. Pourtant rien de cela n'arriva en France, tout comme dans bien d'autres pays occidentaux. Au contraire, la société française condamne de nos jours la prostitution plus que jamais en faisant appel à des arguments anciens et modernes. Les ligues de vertu considèrent les prostituées comme des dégénérées qui affichent leur commerce devant des passants innocents et pudiques et les courants féministes majoritaires comme des victimes de la misogynie, de la domination masculine, de la mondialisation et du capitalisme. Je vais examiner ce deuxième groupe d'arguments afin de montrer leur faiblesse et leur incohérence tout en essayant de comprendre le type de morale sexuelle implicite qu'ils véhiculent. Le pari de cet exercice étant que l'analyse des arguments avancés à l'encontre de cette question marginale de la prostitution nous aidera à dégager les véritables principes moraux qui structurent aujourd'hui les comportements sexuels. Intervention de Stéphanie Hennette Vauchez non disponoble pour le moment
Mots-clés libres : morale sexuelle, prostitution
TECHNIQUE

Type : image en mouvement
Format : video/x-flv


Source(s) : 
rtmp://streamer2.cerimes.fr/vod/canalu/videos/utls/1003237599


Entrepôt d'origine : Canal-U - OAI Archive
Identifiant : oai:canal-u.fr:105950
Type de ressource : Ressource documentaire
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Ressource pédagogique

La propriété de son corps et la prostitution (en Français)


URL d'accès : http://www.canal-u.tv/canalu/producteurs/universit...
rtmp://streamer2.cerimes.fr/vod/canalu/videos/utls...

Identifiant de la fiche : 105950
Schéma de la métadonnée : LOMv1.0, LOMFRv1.0

Droits : libre de droits, gratuit
Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs

Auteur(s) : HENNETTE-VAUCHEZ STÉPHANIE, IACUB -, IACUB MARCELA
Éditeur(s) : UTLS - la suite, UTLS - la suite
14-10-2006, 14-10-2006, 14-10-2006

Description :  Intervention de Marcela Iacub On aurait pu croire qu'avec la révolution sexuelle tous les stigmates frappant la sexualité multiple et hors mariage des femmes disparaissant, la prostituée aurait connu la même promotion morale que la « fille mère », que son activité serait reconnue comme un véritable métier, ni plus honorable ni plus infamant que celui de postière ou d'écrivain. N'est ce pas une conséquence logique du principe selon lequel en matière sexuelle c'est le consentement qui départage les actes admis des actes réprouvés ? Et la prostitution n'est elle pas une activité sexuelle où le consentement éclairé s'exerce à son état le plus pur ? Si éclairé qu'on négocie les tarifs, qu'on choisit ses clients, qu'on fixe d'avance ce qu'on fera ensemble, toutes choses que les gens éperdus de passion amoureuse ne sauraient faire. Pourtant rien de cela n'arriva en France, tout comme dans bien d'autres pays occidentaux. Au contraire, la société française condamne de nos jours la prostitution plus que jamais en faisant appel à des arguments anciens et modernes. Les ligues de vertu considèrent les prostituées comme des dégénérées qui affichent leur commerce devant des passants innocents et pudiques et les courants féministes majoritaires comme des victimes de la misogynie, de la domination masculine, de la mondialisation et du capitalisme. Je vais examiner ce deuxième groupe d'arguments afin de montrer leur faiblesse et leur incohérence tout en essayant de comprendre le type de morale sexuelle implicite qu'ils véhiculent. Le pari de cet exercice étant que l'analyse des arguments avancés à l'encontre de cette question marginale de la prostitution nous aidera à dégager les véritables principes moraux qui structurent aujourd'hui les comportements sexuels. Intervention de Stéphanie Hennette Vauchez non disponoble pour le moment
Mots-clés libres : morale sexuelle, prostitution

Classification UNIT : Sciences humaines et sociales pour l'ingénieur > Droit
Classification : Sciences sociales > Droit
Indice(s) Dewey: Droit (340)


PEDAGOGIQUE

Type pédagogique : cours / présentation

Niveau : enseignement supérieur, licence



TECHNIQUE


Type de contenu : image en mouvement
Format : video/x-flv
Taille : 200.510 Mo
Durée d'exécution : 1 heure 19 minutes 8 secondes



RELATIONS


Cette ressource fait partie de :
  • Les disputes (octobre 2006)



Entrepôt d'origine : Canal-U - OAI Archive
Identifiant : oai:canal-u.fr:105950
Type de ressource : Ressource pédagogique
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