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Ressource documentaire

Famille et héritage (en Français)


URL d'accès : http://www.canal-u.tv/?redirectVideo=1431...

Droits : Creative Commons (BY NC)

Auteur(s) : MASSON André, UTLS - la suite
Éditeur(s) : UTLS - la suite
15-01-2005

Description : "Toucher à l'héritage, c'est comme toucher à la famille". Il semble que ce vieil adage soit encore d'actualité alors que la famille a connu des évolutions radicales avec la reconnaissance des familles monoparentales, la multiplication des familles recomposées, les débats entourant les familles homoparentales, la diversité des formes de couple admises, etc. Dans ce contexte de libéralisation et d'émancipation des individus, un droit apparaît pourtant quasi exclu : celui d'une certaine liberté de tester, qui permettrait de donner davantage à un enfant qu'un autre (celui qui s'est occupé de vous sur vos vieux jours, qui a moins bien réussi que les autres…) ou, surtout, de léguer une partie substantielle de ses biens hors de la famille (à des fondations caritatives, des oeuvres de bienfaisance…). L'objectif de la conférence n'est pas de promouvoir un nouveau slogan libertaire "pour la liberté de tester" mais de s'interroger, du point de vue de l'économiste, sur les raisons qui font qu'une telle liberté de transmettre paraît aujourd'hui constituer un sujet tabou. Le droit (égal) à l'héritage des enfants semble intangible, y compris dans les cas qu'il ne couvre pas : familles recomposées, personnes ou couples sans enfants (le taux d'imposition pour un neveu est de 55 %, de 60 % pour un "étranger"). L'analyse nous conduira à replacer l'héritage proprement dit au sein de l'ensemble des transferts aux enfants adultes (aides, donations…), à étudier les motifs de transmission des parents, à évaluer les effets inégalitaires des transferts patrimoniaux, et enfin à observer les comportements dans les pays (anglo-saxons) où règne la liberté de tester : cette dernière est tout à fait compatible avec un impôt successoral important, qui se justifie beaucoup plus - du point de vue de la théorie économique - qu'un impôt sur la fortune, pourtant plus populaire.
Mots-clés libres : famille,succession
TECHNIQUE

Type : image en mouvement
Format : video/x-flv


Source(s) : 
rtmpt://fms2.cerimes.fr:80/vod/utls/famille.et.h.ritage_1431/famille_et_heritage.sd.mp4


Entrepôt d'origine : Canal-u.fr
Identifiant : oai:canal-u.fr:1431
Type de ressource : Ressource documentaire
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Ressource pédagogique

Famille et héritage (en Français)


URL d'accès : http://www.canal-u.tv/video/universite_de_tous_les...
rtmpt://fms2.cerimes.fr:80/vod/utls/famille.et.h.r...

Identifiant de la fiche : 1431
Schéma de la métadonnée : LOMv1.0, LOMFRv1.0

Droits : libre de droits, gratuit
Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs. Creative Commons (BY NC)

Auteur(s) : MASSON ANDRÉ
Éditeur(s) : UTLS - la suite, UTLS - la suite
15-01-2005

Description : "Toucher à l'héritage, c'est comme toucher à la famille". Il semble que ce vieil adage soit encore d'actualité alors que la famille a connu des évolutions radicales avec la reconnaissance des familles monoparentales, la multiplication des familles recomposées, les débats entourant les familles homoparentales, la diversité des formes de couple admises, etc. Dans ce contexte de libéralisation et d'émancipation des individus, un droit apparaît pourtant quasi exclu : celui d'une certaine liberté de tester, qui permettrait de donner davantage à un enfant qu'un autre (celui qui s'est occupé de vous sur vos vieux jours, qui a moins bien réussi que les autres…) ou, surtout, de léguer une partie substantielle de ses biens hors de la famille (à des fondations caritatives, des oeuvres de bienfaisance…). L'objectif de la conférence n'est pas de promouvoir un nouveau slogan libertaire "pour la liberté de tester" mais de s'interroger, du point de vue de l'économiste, sur les raisons qui font qu'une telle liberté de transmettre paraît aujourd'hui constituer un sujet tabou. Le droit (égal) à l'héritage des enfants semble intangible, y compris dans les cas qu'il ne couvre pas : familles recomposées, personnes ou couples sans enfants (le taux d'imposition pour un neveu est de 55 %, de 60 % pour un "étranger"). L'analyse nous conduira à replacer l'héritage proprement dit au sein de l'ensemble des transferts aux enfants adultes (aides, donations…), à étudier les motifs de transmission des parents, à évaluer les effets inégalitaires des transferts patrimoniaux, et enfin à observer les comportements dans les pays (anglo-saxons) où règne la liberté de tester : cette dernière est tout à fait compatible avec un impôt successoral important, qui se justifie beaucoup plus - du point de vue de la théorie économique - qu'un impôt sur la fortune, pourtant plus populaire.
Mots-clés libres : famille, succession

Classification UNIT : Sciences humaines et sociales pour l'ingénieur > Ressources humaines
Classification : Sciences sociales > Sociologie
Indice(s) Dewey: Sociologie de la famille (306.85)


PEDAGOGIQUE

Type pédagogique : cours / présentation

Niveau : enseignement supérieur, licence, master, formation continue



TECHNIQUE


Type de contenu : image en mouvement
Format : video/x-flv
Taille : 192.61 Mo
Durée d'exécution : 1 heure 1 minute 48 secondes



RELATIONS


Cette ressource fait partie de :
  • La Famille aujourd'hui



Entrepôt d'origine : Canal-u.fr
Identifiant : oai:canal-u.fr:1431
Type de ressource : Ressource pédagogique
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