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Ressource documentaire
04 Incidemment l’apocalypse – pour un portrait-robot de l’Homme-Catastrophique (en Français) | |||
Droits : Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs 18-09-2014 Description : Gérard Larnac Philosophe, écrivain, essayiste et journaliste, Gérard Larnac est l'auteur de Après la Shoah - raison instrumentale et barbarie (Ellipses, 1997). Membre fondateur des Cahiers de Géopoétique dirigés par Kenneth White (1989), Gérard Larnac a publié ses premiers récits dans les pages de la Nouvelle Revue Française (Gallimard). Il a grandi à Caen, dans la ville reconstruite sur les ruines de la destruction. A l’écart des institutions, son travail porte essentiellement sur la philosophie de la perception, la critique de l’âge techniciste et l’art d’habiter le monde, ici maintenant et ensemble. Incidemment l’apocalypse – pour un portrait-robot de l’Homme-Catastrophique Autrefois la catastrophe était l’expression de la colère des dieux. En se laïcisant, le monde de la catastrophe est devenu une affaire d’hommes. Du coup la question qu’il pose relève moins d’une fatalité que d’une responsabilité. C’est pourquoi grande est la tentation des potentats de la réduire à de simples dommages collatéraux. Et si au contraire la question de la catastrophe était centrale, le centre impensé de ce temps ? Vivant ici et maintenant dans une époque coincée entre les catastrophes mémorielles (Auschwitz, Hiroshima, Cambodge, Rwanda, Tchernobyl, 11-Septembre, Fukushima…) et les catastrophes annoncées (pénuries des ressources et changement climatique, dont la convergence prochaine nous promet le chaos civilisationnel et la fin de la biosphère), l’Homme-Catastrophique se définit à la fois comme victime et comme coupable. Comme le rappelle Günther Anders, ce n’est plus seulement que l’homme est mortel : c’est l’humanité toute entière qui peut être détruite. En esquissant le portrait-robot de cet Homme-Catastrophique que nous sommes devenus, nous tenterons de saisir ce qui, dans l’événement même de la catastrophe contemporaine, relève du moment de vérité : du recommencement. Mots-clés libres : catastrophe,Destruction,mémoire | TECHNIQUE Type : image en mouvement Format : video/x-flv Source(s) : rtmpt://fms2.cerimes.fr:80/vod/centre_d_enseignement_multimedia_universitaire_c_e_m_u_universit/04.incidemment.la.apocalypse.a.pour.un.portrait.robot.de.la.homme.catastrophique_19265/destruction_2014_gerard_larnac_sd.mp4 | ||
Entrepôt d'origine : Canal-u.fr Identifiant : oai:canal-u.fr:19265 Type de ressource : Ressource documentaire |
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Ressource pédagogique
04 Incidemment l’apocalypse – pour un portrait-robot de l’Homme-Catastrophique (en ) | |||||||
Identifiant de la fiche : 19265 Schéma de la métadonnée : LOMv1.0, LOMFRv1.0 Droits : libre de droits, gratuit Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs. Description : Gérard Larnac Philosophe, écrivain, essayiste et journaliste, Gérard Larnac est l'auteur de Après la Shoah - raison instrumentale et barbarie (Ellipses, 1997). Membre fondateur des Cahiers de Géopoétique dirigés par Kenneth White (1989), Gérard Larnac a publié ses premiers récits dans les pages de la Nouvelle Revue Française (Gallimard). Il a grandi à Caen, dans la ville reconstruite sur les ruines de la destruction. A l’écart des institutions, son travail porte essentiellement sur la philosophie de la perception, la critique de l’âge techniciste et l’art d’habiter le monde, ici maintenant et ensemble. Incidemment l’apocalypse – pour un portrait-robot de l’Homme-Catastrophique Autrefois la catastrophe était l’expression de la colère des dieux. En se laïcisant, le monde de la catastrophe est devenu une affaire d’hommes. Du coup la question qu’il pose relève moins d’une fatalité que d’une responsabilité. C’est pourquoi grande est la tentation des potentats de la réduire à de simples dommages collatéraux. Et si au contraire la question de la catastrophe était centrale ; le centre impensé de ce temps ? Vivant ici et maintenant dans une époque coincée entre les catastrophes mémorielles (Auschwitz, Hiroshima, Cambodge, Rwanda, Tchernobyl, 11-Septembre, Fukushima…) et les catastrophes annoncées (pénuries des ressources et changement climatique, dont la convergence prochaine nous promet le chaos civilisationnel et la fin de la biosphère), l’Homme-Catastrophique se définit à la fois comme victime et comme coupable. Comme le rappelle Günther Anders, ce n’est plus seulement que l’homme est mortel : c’est l’humanité toute entière qui peut être détruite. En esquissant le portrait-robot de cet Homme-Catastrophique que nous sommes devenus, nous tenterons de saisir ce qui, dans l’événement même de la catastrophe contemporaine, relève du moment de vérité : du recommencement. Mots-clés libres : catastrophe, Destruction, mémoire
| PEDAGOGIQUE Type pédagogique : cours / présentation Niveau : enseignement supérieur TECHNIQUE Type de contenu : image en mouvement Format : video/x-flv Taille : 202.73 Mo Durée d'exécution : 47 minutes 1 seconde RELATIONS Cette ressource fait partie de : | ||||||
Entrepôt d'origine : Canal-u.fr Identifiant : oai:canal-u.fr:19265 Type de ressource : Ressource pédagogique |
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