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Ressource documentaire
Visions des châteaux des Dardanelles (en FRA) | |||
Droits : IFEA 27-05-2015 Description : Avec le Bosphore, les Dardanelles sont l’un des deux détroits qui mettent en communication la Méditerranée et la mer Noire via la mer Égée et l’antique Propontide, aujourd’hui mer de Marmara. Elles constituent donc l’un des points stratégiques majeurs sur une route commerciale nord-sud fréquentée de tout temps. On sait peu de chose sur l’aspect des constructions qui en protégèrent l’accès avant que le souverain ottoman Mehmed II fasse édifier de part et d’autre du détroit deux forteresses qui, lors du siège de Constantinople en 1453, complétèrent le dispositif d’isolement systématique de cette ville : Kilidülbahir (« la clé de la mer », l’antique Sestos) du côté européen et Seddülbahir (« le mur de la mer », l’antique Abydos) du côté asiatique. Aucune menace navale n’ayant affecté la capitale ottomane au cours des trois cents années qui suivirent, ce n’est qu’au milieu du XVIIe siècle que des travaux de remaniement s’imposèrent, la guerre de Crète contre les Vénitiens ayant pris un moment une tournure favorable à ces derniers. À quelques réfections près, ce sont ces mêmes forteresses que l’escadre des Alliés découvrit en face d’elle en 1915. Nous présenterons quelques textes peu connus en français qui contribuent à préciser la topographie et l’aspect des lieux à l’époque ottomane. L’un d’eux est dû à Pîrî Re’îs, ancien corsaire devenu amiral ottoman et auteur d’une remarquable description nautique des côtes et des îles de la Méditerranée au début du XVIe siècle. Un autre est celui qu’on peut trouver dans l’énorme manuscrit inédit de la relation de voyage du Périgourdin Julien Bordier qui les vit plusieurs fois à partir de 1605. Enfin nous examinerons ce qu’en dit un quart de siècle plus tard Evliyâ Çelebî, voyageur ottoman qui parcourut infatigablement pendant plus de quarante années les terres de l’Empire et quelques autres plus ou moins lointaines. Mots-clés libres : cartographie,Turquie,Empire ottoman | TECHNIQUE Type : image en mouvement Format : video/x-flv Source(s) : rtmpt://fms2.cerimes.fr:80/vod/ifea/visions.des.ch.teaux.des.dardanelles_19785/visions_des_chateaux_des_dardanelles_19785.sd.mp4 | ||
Entrepôt d'origine : Canal-u.fr Identifiant : oai:canal-u.fr:19785 Type de ressource : Ressource documentaire |
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Ressource pédagogique
Visions des châteaux des Dardanelles (en ) | |||||||||
Identifiant de la fiche : 19785 Schéma de la métadonnée : LOMv1.0, LOMFRv1.0 Droits : libre de droits, gratuit Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs. IFEA Description : Avec le Bosphore, les Dardanelles sont l’un des deux détroits qui mettent en communication la Méditerranée et la mer Noire via la mer Égée et l’antique Propontide, aujourd’hui mer de Marmara. Elles constituent donc l’un des points stratégiques majeurs sur une route commerciale nord-sud fréquentée de tout temps. On sait peu de chose sur l’aspect des constructions qui en protégèrent l’accès avant que le souverain ottoman Mehmed II fasse édifier de part et d’autre du détroit deux forteresses qui, lors du siège de Constantinople en 1453, complétèrent le dispositif d’isolement systématique de cette ville : Kilidülbahir (« la clé de la mer », l’antique Sestos) du côté européen et Seddülbahir (« le mur de la mer », l’antique Abydos) du côté asiatique. Aucune menace navale n’ayant affecté la capitale ottomane au cours des trois cents années qui suivirent, ce n’est qu’au milieu du XVIIe siècle que des travaux de remaniement s’imposèrent, la guerre de Crète contre les Vénitiens ayant pris un moment une tournure favorable à ces derniers. À quelques réfections près, ce sont ces mêmes forteresses que l’escadre des Alliés découvrit en face d’elle en 1915. Nous présenterons quelques textes peu connus en français qui contribuent à préciser la topographie et l’aspect des lieux à l’époque ottomane. L’un d’eux est dû à Pîrî Re’îs, ancien corsaire devenu amiral ottoman et auteur d’une remarquable description nautique des côtes et des îles de la Méditerranée au début du XVIe siècle. Un autre est celui qu’on peut trouver dans l’énorme manuscrit inédit de la relation de voyage du Périgourdin Julien Bordier qui les vit plusieurs fois à partir de 1605. Enfin nous examinerons ce qu’en dit un quart de siècle plus tard Evliyâ Çelebî, voyageur ottoman qui parcourut infatigablement pendant plus de quarante années les terres de l’Empire et quelques autres plus ou moins lointaines. Mots-clés libres : cartographie, Turquie, Empire ottoman
| PEDAGOGIQUE Type pédagogique : cours / présentation Niveau : master, doctorat TECHNIQUE Type de contenu : image en mouvement Format : video/x-flv Taille : 224.06 Mo Durée d'exécution : 44 minutes 46 secondes RELATIONS Cette ressource fait partie de : | ||||||||
Entrepôt d'origine : Canal-u.fr Identifiant : oai:canal-u.fr:19785 Type de ressource : Ressource pédagogique |
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