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Ressource documentaire
Un problème de sécurité publique ? La gestion du loup de l’Antiquité au XXIe siècle (en Français) | |||
Droits : Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs Auteur(s) : Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Basse-Normandie 19-04-2016 Description : Jean Marc Moriceau est professeur d’histoire moderne à l’université de Caen et président de l’Association d’histoire des sociétés rurales. Directeur-fondateur depuis 1994 de la revue Histoire et Sociétés Rurales, il dirige la collection "Bibliothèque d'Histoire Rurale" à la Maison de la recherche en sciences humaines de l’université de Caen. Il anime avec le géographe Philippe Madeline le séminaire du Pôle rural de la MRSH. En 2010 il devient membre senior de l'Institut Universitaire de France où il dirige un projet de recherche sur le Loup , : « , Un problème d’histoire de l’environnement , : la conflictualité entre l¹homme et le loup de la fin du Moyen Âge aux années 1930 , ». Jean-Marc Moriceau est membre d'honneur de la Societa di Storia della Fauna «Giuseppe Altobello» (société pour l'encouragement des études dans le domaine de l'histoire de l'environnement, en particulier de la relation entre l'homme et le monde des animaux). En 2015, il reçoit le Prix Émile Guillaumin pour son ouvrage Secrets de Campagnes. Figures et familles paysannes au XXe siècle, Paris, Perrin, 2014. En 2011, il avait déjà reçu le Prix François Sommer de la Maison de la Chasse et de la Nature pour L'Homme contre le loup. Une guerre de 2000 ans. Longtemps la lutte contre le loup a été vécue comme un baromètre du progrès de la civilisation. Le loup a été le seul animal sauvage à susciter chez l’homme autant d’énergie pour le réguler. Depuis les lois de Solon au vie siècle avant J-C, les sociétés ont forgé une réglementation spécifique pour le contenir, le pourchasser, puis l’exterminer. Pour s’en protéger les pouvoirs publics ont mis en place un arsenal répressif sans équivalent. Ils lui ont même dédié une institution, qui prétend remonter à Charlemagne, et qui subsiste toujours , : la louveterie. Alors que la chasse était l’attribut des privilégiés, le danger causé par le canidé a occasionné des exceptions à l’interdiction du port d’armes. Il a suscité des réquisitions à des battues collectives encouragées même par les autorités à l’échelon national depuis 1583. Et surtout il a suscité une politique de primes de destruction dont on peut mesurer les modulations et la généralisation selon de multiples facteurs , : le degré de vulnérabilité ressenti à l’égard du loup , l’état de la sécurité publique , les capacités financières des autorités compétentes , l’importance de la centralisation administrative , les choix des dirigeants. Autour du loup se sont cristallisées des rancœurs sociales et des conflits de compétence, résultant des antagonismes dans les styles de vie, les modes d’occupation de l’espace et les singularités de gestion administrative. Passé la loi de 1882, la IIIe République a mis en place une politique d’éradication qui, de point de vue des sociétés humaines, a réussi dans l’Entre-deux-guerres. Après un combat mené depuis , plus de deux mille ans, l’homme a eu raison du canidé sauvage jusqu’à une inversion des options idéologiques qui ont été les siennes et du statut de l’animal dans la seconde moitié du XXe siècle.  , Mots-clés libres : environnement,conflit,animal | TECHNIQUE Type : image en mouvement Format : video/x-flv Source(s) : rtmpt://fms2.cerimes.fr:80/vod/forge/un.probl.me.de.securite.publique.la.gestion.du.loup.de.l.antiquite.au.xxie.si.cle_21473/loups01_sd.mp4 | ||
Entrepôt d'origine : Canal-u.fr Identifiant : oai:canal-u.fr:21473 Type de ressource : Ressource documentaire |
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Ressource pédagogique
Un problème de sécurité publique ? La gestion du loup de l’Antiquité au XXIe siècle (en Français) | |||||||||
Identifiant de la fiche : 21473 Schéma de la métadonnée : LOMv1.0, LOMFRv1.0 Droits : libre de droits, gratuit Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs. Éditeur(s) : Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Basse-Normandie Description : Jean Marc Moriceau est professeur d’histoire moderne à l’université de Caen et président de l’Association d’histoire des sociétés rurales. Directeur-fondateur depuis 1994 de la revue Histoire et Sociétés Rurales, il dirige la collection "Bibliothèque d'Histoire Rurale" à la Maison de la recherche en sciences humaines de l’université de Caen. Il anime avec le géographe Philippe Madeline le séminaire du Pôle rural de la MRSH. En 2010 il devient membre senior de l'Institut Universitaire de France où il dirige un projet de recherche sur le Loup : « Un problème d’histoire de l’environnement : la conflictualité entre l¹homme et le loup de la fin du Moyen Âge aux années 1930 ». Jean-Marc Moriceau est membre d'honneur de la Societa di Storia della Fauna «Giuseppe Altobello» (société pour l'encouragement des études dans le domaine de l'histoire de l'environnement, en particulier de la relation entre l'homme et le monde des animaux). En 2015, il reçoit le Prix Émile Guillaumin pour son ouvrage Secrets de Campagnes. Figures et familles paysannes au XXe siècle, Paris, Perrin, 2014. En 2011, il avait déjà reçu le Prix François Sommer de la Maison de la Chasse et de la Nature pour L'Homme contre le loup. Une guerre de 2000 ans. Longtemps la lutte contre le loup a été vécue comme un baromètre du progrès de la civilisation. Le loup a été le seul animal sauvage à susciter chez l’homme autant d’énergie pour le réguler. Depuis les lois de Solon au vie siècle avant J-C, les sociétés ont forgé une réglementation spécifique pour le contenir, le pourchasser, puis l’exterminer. Pour s’en protéger les pouvoirs publics ont mis en place un arsenal répressif sans équivalent. Ils lui ont même dédié une institution, qui prétend remonter à Charlemagne, et qui subsiste toujours : la louveterie. Alors que la chasse était l’attribut des privilégiés, le danger causé par le canidé a occasionné des exceptions à l’interdiction du port d’armes. Il a suscité des réquisitions à des battues collectives encouragées même par les autorités à l’échelon national depuis 1583. Et surtout il a suscité une politique de primes de destruction dont on peut mesurer les modulations et la généralisation selon de multiples facteurs : le degré de vulnérabilité ressenti à l’égard du loup ; l’état de la sécurité publique ; les capacités financières des autorités compétentes ; l’importance de la centralisation administrative ; les choix des dirigeants. Autour du loup se sont cristallisées des rancœurs sociales et des conflits de compétence, résultant des antagonismes dans les styles de vie, les modes d’occupation de l’espace et les singularités de gestion administrative. Passé la loi de 1882, la IIIe République a mis en place une politique d’éradication qui, de point de vue des sociétés humaines, a réussi dans l’Entre-deux-guerres. Après un combat mené depuis plus de deux mille ans, l’homme a eu raison du canidé sauvage jusqu’à une inversion des options idéologiques qui ont été les siennes et du statut de l’animal dans la seconde moitié du XXe siècle. Mots-clés libres : environnement, conflit, animal
| PEDAGOGIQUE Type pédagogique : cours / présentation Niveau : enseignement supérieur TECHNIQUE Type de contenu : image en mouvement Format : video/x-flv Taille : 304.87 Mo Durée d'exécution : 54 minutes 4 secondes RELATIONS Cette ressource fait partie de : | ||||||||
Entrepôt d'origine : Canal-u.fr Identifiant : oai:canal-u.fr:21473 Type de ressource : Ressource pédagogique |
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