Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
Réseaux d'automates: trente ans de recherche
/ VSP - Vidéo Sud Production, Région PACA, INRIA, Université de Nice Sophia Antipolis, CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique
/ 20-10-2011
/ Canal-U - OAI Archive
GOLES CHACC Eric Antonio
Voir le résumé
Voir le résumé
Ma complicité avec ce sujet date de longtemps, pas tout à fait assez pour dire que j’y étais depuis le début, mais quand même.... Ainsi, je vais vous raconter comment on a obtenu, aux alentours de l'année 1979, les premiers résultats mathématiques sur la dynamique de ce qui s’appelle aujourd'hui les réseaux de neurones artificiels et qui font aujourd’hui partie du cursus classique de toute école d’ingénieurs. Puis, le succès de ces résultats m’a amené, à partir d’une étrange lettre que j’ai reçue au début de vacances à Grenoble, à me passionner pour les fourmis. Je suis quand même arrivé à tirer de certains modèles formels de ces séduisants insectes quelques résultats de complexité .... Et, s’il s'agit des fourmis, pourquoi pas les tas de sable? Beaucoup d’individus interagissant de façon simple, mais, avec des résultats globaux étonnants ? Et voilà que, à partir d'une suggestion que m’a faite le mathématicien L. Lovasz à un congrès à Sao Paulo vers la fin des années 1980 et les conversations que j’ai eues à Santiago et à Paris avec le cher feu Schutz (Marco Schützenberger), je me suis attaqué a ce sujet avec un tel succès que je peux dire sans trop me tromper que c’est moi qui ai inoculé cette maladie ou ce virus à un grand nombre de collègues français. Pour finir, si j’ai le temps, je voudrais vous faire rigoler un peu. Etant donné que je vous ai déjà parlé des fourmis je me permettrai de vous raconter mon histoire personnelle de cigale : je vous dirai pourquoi il y a des espèces qui ne chantent que tout les 17 ans et ... si jamais j’ai encore un petit brin de temps, je vous raconterai également comment des informaticiens et un physicien peuvent interpréter les phénomènes de ségrégation. Toute autre chose que je n’ai pas dite ici pourra être évoquée dans la conférence ou bien elle était inscrite dans la marge de ce cahier. Mot(s) clés libre(s) : colonie de fourmis, mathématiques discrètes, réseau neurones artificiel, réseaux neuronaux
|
Accéder à la ressource
|
|
MOOC L'Intelligence Artificielle… avec intelligence !
/ INRIA, UNIT
/ 06-04-2020
/
ALEXANDRE Frédéric, VIEVILLE Thierry, DE QUATREBARBES Sophie
Voir le résumé
Voir le résumé
L’IA vous fait peur ? Vous en entendez parler à toutes les sauces ? Les humains seraient bons pour la casse ? Mais c’est quoi l’intelligence (artificielle) au fait ? Class’Code IAI est un Mooc citoyen accessible à toutes et à tous de 7 à 107 ans pour se questionner, expérimenter et comprendre ce qu’est l’Intelligence Artificielle… avec intelligence !
Ce cours a pour but de : décrypter le discours autour de l'IA pour passer des idées reçues à des questions sur lesquelles s'appuyer pour comprendre, manipuler des programmes d'IA pour se faire une opinion par soi-même, partager une culture minimale sur le sujet, pour se familiariser avec le sujet au-delà des idées reçues, être en mesure de discuter le sujet, ses applications, son cadre avec des interlocuteurs variés pour contribuer à la construction des applications de l’IA Mot(s) clés libre(s) : intelligence artificielle, programmation objetIA, programmation informatique, apprentissage machine, polymorphisme, jeux de données, développement durable
|
Accéder à la ressource
|
|
Les relations difficiles entre l’Intelligence Artificielle et les Neurosciences
/ Inria / Interstices
/ 26-08-2020
/
Alexandre Frédéric
Voir le résumé
Voir le résumé
L’Intelligence Artificielle (IA) s’est construite sur une opposition forte entre connaissances et données. Les neurosciences ont tout d’abord fourni des éléments confortant cette vision avec la description de deux formes de mémoire, traitant respectivement de connaissances et de données. Les neurosciences ont ensuite décrit des interactions fortes entre ces deux formes de mémoire et ont suggéré que ces interactions permettent une cognition plus robuste et plus performante. De son coté, l’IA a pâti des limitations résultant de la dualité stricte entre connaissances et données. Pour autant, les chercheurs en IA restent trop souvent bloqués sur ces conceptions initiales et peinent à intégrer les mécanismes suggérés par les neurosciences. Ils se privent ainsi de pistes d’évolution prometteuses et d’un dialogue fertile avec ce domaine... Mot(s) clés libre(s) : neurosciences, intelligence artificielle, modèle computationnel, mémoire
|
Accéder à la ressource
|
|
Réduction de modèles de voies de signalisation intracellulaire
/ INRIA (Institut national de recherche en informatique et automatique)
/ 02-04-2015
/ Canal-u.fr
FERET Jérôme
Voir le résumé
Voir le résumé
Les voies de signalisation intracellulaire sont des
cascades d'interaction entre protéines, qui permettent à la cellule de
recevoir des signaux, de les propager jusqu'à son noyau, puis de les
intégrer, ce qui, in fine, influe sur le comportement global de la
cellule. Les protéines s'associent entre elles sur des sites de
liaisons, puis modifient la structure spatiale de leurs voisines, ce qui
a pour effet de cacher ou de découvrir leurs autres sites de liaisons,
et donc d'empêcher ou de faciliter d'autres interactions. De vastes
bases de données ont été conçues pour répertorier les différentes
interactions connues entre les sites des protéines. Cependant, nous ne
savons toujours pas clairement comment les propriétés physiologiques de
la cellule émergent de ces interactions.
La difficulté principale est la grande combinatoire de ces modèles.
En effet, chaque protéine a beaucoup de sites de liaisons. Ainsi, un
très grand nombre de complexes biomoléculaires différents peut se
former. Pour décrire ces modèles, nous proposons d'utiliser des graphes
pour la représentation des complexes biomoléculaires et des règles de
réécritures pour la spécification des interactions entre les protéines.
En particulier, ces règles sont contextuelles : elles décrivent
non seulement les transformations sur les complexes biomoléculaires,
mais aussi les conditions nécessaires à ces transformations. Ceci offre
une représentation très compacte et pratique d'un modèle. Par ailleurs
ces règles permettent de formaliser le comportement des modèles à
différents niveaux d'abstraction (qualitatifs ou quantitatifs).
Malheureusement, l'écueil de la complexité combinatoire refait surface
lorsque l'on cherche à calculer de manière effective ce comportement.
Nous proposons une méthode pour réduire la taille des
systèmes différentiels qui décrivent le comportement de ces modèles.
Nous utilisons une analyse du flot d'information entre les différents
sites des complexes biomoléculaires. Ainsi, pour chaque site de liaison
d'un complexe biomoléculaire, nous détectons quelles sont les parties de
ce complexe qui peuvent influencer la capacité de lier ou de délier ce
site. Nous en déduisons des paires de sites dont on peut abstraire la
relation entre l'état de liaison, car les ensembles de sites qu'ils
peuvent influencer sont disjoints. Cela nous permet de découper les
espèces biomoléculaires en plus petits morceaux (en séparant de telles
paires de sites). Nous obtenons ainsi un système différentiel portant
sur la concentration de ces morceaux de complexes biomoléculaires, qui
sont beaucoup moins nombreux que les complexes biomoléculaires du
système différentiel du modèle initial, et ce sans jamais avoir
écrit explicitement ce système initial. Pourtant, notre méthode de
réduction est exacte : nous avons la preuve que la solution du système
obtenu, est la projection exacte de la solution du système initial. Mot(s) clés libre(s) : modèle, réduction, signalisation, intracellulaire
|
Accéder à la ressource
|
|
Linguistique et informatique : la traduction automatique
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 16-02-2000
/ Canal-U - OAI Archive
DANLOS Laurence
Voir le résumé
Voir le résumé
Conférence du 16 février 2000 par Laurence Danlos. La linguistique informatique est un domaine scientifique neuf, né du développement conjoint des modèles mathématiques et informatiques (théorie des langages formels) et de la formalisation des descriptions linguistiques. Il a pour objectif le traitement automatique du langage naturel et il se situe au carrefour de la linguistique et de l'intelligence artificielle ou des sciences cognitives dans leurs recherches sur le langage naturel.Les recherches en linguistiques informatiques débouchent sur des applications qui relèvent des Industries de la Langue. L'application la plus connue et la plus ancienne est la Traduction Automatique. Nous exposerons les principales difficultés rencontrées en Traduction Automatique et nous dresserons un bilan sur les systèmes existants et sur les perspectives. Nous présenterons ensuite un panorama des autres applications, en particulier celles issues de l'émergence du Web (La Toile) dans lesquelles les calculs statistiques se combinent avec les calculs linguistiques. Mot(s) clés libre(s) : ambiguité lexicale, intelligence artificielle, langage naturel, lemmatisation, linguistique informatique, modèle mathématique, sciences cognitives, sémantique, traduction assistée par ordinateur, traduction automatique
|
Accéder à la ressource
|
|
Optimisation et apprentissage
/ Région PACA, UNS, CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique, INRIA (Institut national de recherche en informatique et automatique)
/ 17-04-2014
/ Canal-u.fr
d'Aspremont Alexandre
Voir le résumé
Voir le résumé
L'apprentissage est un domaine émergent à l'interface de l'informatique
et des statistiques, porté par la croissance exponentielle du flot de
données générées par des applications aussi variées que la biologie, le
commerce en ligne, l'imagerie, la vidéo, le traitement du langage, etc.
Ce domaine a la particularité d'offrir à la fois un vaste champs
d'expérimentation pour les mathématiques appliquées modernes, et des
perspectives industrielles dont nous n'avons pour l'instant qu'ébauché
la portée. Cet exposé couvrira quelques exemples importants
d'algorithmes et de résultats statistiques dans cette ligne, en les
illustrant sur un ensemble d'applications récentes et parfois
inattendues. Mot(s) clés libre(s) : mathématiques appliquées, apprentissage automatique
|
Accéder à la ressource
|
|
L'image, entre vie et intelligence artificielles
/ UTLS - la suite
/ 09-07-2004
/ Canal-U - OAI Archive
COUCHOT Edmond
Voir le résumé
Voir le résumé
pas de résumé disponible Mot(s) clés libre(s) : cybernétique, image numérique, intelligence artificielle, objet virtuel, perspective, production d'image, représentation du réel, simulation numérique, technique figurative
|
Accéder à la ressource
|
|
Le web : du texte à la connaissance
/ Mission 2000 en France
/ 13-09-2000
/ Canal-U - OAI Archive
CLUET Sophie
Voir le résumé
Voir le résumé
Le Web est une banque de données universelle, accessible gratuitement à toute personne ayant un ordinateur et une connexion Internet. Sa taille est estimée aujourd'hui à 1 milliard de pages et devrait être multipliée par 100 d'ici deux ans. On y trouve des informations de toutes natures : annuaires, dictionnaires, catalogues de produits, descriptions de personnes et d'entreprises, etc. Cependant, alors que l'information nécessaire est à portée de main, il est encore difficile, voire impossible, d'obtenir la réponse à des questions simples telles que : " à quelle vitesse court un puma ? " ou " quels sont les éditeurs espagnols de bandes dessinées ? ". Cette déficience est principalement due au mode actuel de représentation des données sur le Web : il n'offre aux logiciels aucune clé permettant une analyse rapide du contenu d'un document. C'est pourquoi le World Wide Web consortium (W3C) propose un nouveau standard, XML, qui, s'il réussit à s'imposer, devrait créer une révolution. Verra-t-on demain, comme dans les livres de science-fiction, un ordinateur omniscient répondre à toutes nos questions ? Mot(s) clés libre(s) : crawler, hachage, HTML, indexation, moteur de recherche, recherche sur Internet, représentation des données, World Wide Web, XML, Xylème
|
Accéder à la ressource
|
|
Histoire d'ISTAR ou SPOT en relief
/ Jean-François Dars (CNRS Images), Anne Papillault (CNRS Images), C.N.R.S Images
/ 03-01-1990
/ Canal-U - OAI Archive
CLARKE Robert
Voir le résumé
Voir le résumé
Un logiciel de mise en relief des images de la Terre prises par satellite est à l'origine de la création d'Istar, une jeune société française fondée par des chercheurs de l'Institut de Géodynamique du CNRS et des informaticiens de l'INRIA. L'entreprise travaille sur des clichés des satellites Spot. L'un de ses fondateurs, Pierre Leymarie, géologue, rappelle le cadre dans lequel se sont développées les recherches et la part prise par un jeune boursier, Laurent Renouard. Il explique le principe du logiciel Spot 3D, le produit commercialisé : les décalages existant dans les couples d'images stéréographiques Spot sont traduits en altitudes. P. Leymarie évoque aussi les applications du logiciel dans d'autres domaines que les sciences de la terre.GénériqueConception : CLARKE Robert Réalisateurs : DARS Jean-François et PAPILLAULT Anne (CNRS AV) Production : CNRS AV Diffuseur : CNRS Images, http://videotheque.cnrs.fr/ Mot(s) clés libre(s) : image stéréographique, imagerie satellite, ISTAR, logiciel, modélisation 3D, SPOT, Terre, vision par ordinateur
|
Accéder à la ressource
|
|
La vie artificielle
/ Mission 2000 en France
/ 18-09-2000
/ Canal-U - OAI Archive
BERSINI Hughes
Voir le résumé
Voir le résumé
La vie artificielle recouvre un ensemble de réalisations principalement informatiques et robotiques tentant d'incarner dans un matériel non biochimique les processus inhérents au vivant. Parmi ces processus on retrouve des fonctionnalités dites " émergentes ", des processus d'interactions sensori-moteurs avec l'environnement, et des mécanismes évolutifs soit " d'apprentissage " soit " néo-Darwinien ". Sa finalité est triple, d'abord offrir aux biologistes ou chimistes des environnements informatiques qu'ils pourraient facilement paramétrer de manière à simuler les processus naturels qu'ils étudient. Ensuite découvrir de nouvelles lois comportementales propres à ces systèmes à un niveau d'abstraction tel que ces lois s'appliqueraient à un ensemble de systèmes biologiques, par exemple le nombre d'attracteurs comme une fonction du nombre d'unités composant ces systèmes, la tendance intrinsèque à faire émerger des sous-systèmes auto-maintenus ou finalement l'incroyable complexité qui peut apparaître à un certain niveau d'observation de ces systèmes alors qu'au niveau juste en-dessous les mécanismes décrits sont élémentaires. Finalement la nature ayant toujours inspiré l'ingénieur, la dernière motivation est l'apprentissage de nouvelles méthodologies pour la conception d'artefacts de type robotique ou informatique. Généralement, là encore, l'idée est d'utiliser l'informatique pour sa force brute et sa capacité intrinsèque à essayer en un minimum de temps des combinaisons quasi infinies de possibles solutions à un problème, jusqu'à trouver malgré la simplicité de la procédure une solution complexe et inattendue à ce problème. Quelques exemples d'applications comme des robots autonomes, des systèmes de routage sur Internet (inspiré des fourmis), des protections informatiques (inspiré du système immunitaire) seront illustrés. Mot(s) clés libre(s) : apprentissage, émergence, interaction avec l'environnement, mécanisme biologique, modélisation, réseaux neuronaux, robotique, simulation, systèmes complexes, vie artificielle
|
Accéder à la ressource
|
|