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Université de Franche-Comté
/ 28-11-2009
Hamid Mohamed Ahmed
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Cette recherche vise à étudier deux procédés textuels : la reprise anaphorique et la progression thématique, dans des écrits en français langue étrangère (FLE), produits par des étudiants universitaires soudanais. La problématique générale s inscrit dans le cadre de la didactique du texte écrit, relevant d une linguistique textuelle qui permet de mieux comprendre la qualité du texte. Il s agit à la fois des caractéristiques observables à la surface du texte et des choix opérés pour construire et organiser la matière textuelle. La question fondamentale que nous nous sommes posée est de savoir comment aider les apprenants en FLE à se rendre compte de l importance de l articulation des deux niveaux local et global de l organisation du texte, de sorte qu ils arrivent à comprendre où se situent les dysfonctionnements dans leurs textes, de quels types de dysfonctionnement il s agit et de quelle manière ils peuvent y remédier. La méthodologie de recherche est basée sur une expérimentation auprès du public visé, conjuguant des facteurs textuels et extratextuels. L analyse des textes d apprenants a pour objectif de repérer, classer et interpréter les difficultés non seulement en fonction d un cadre théorique d analyse de textes mais aussi en fonction d une démarche comparative entre écrits en français, en anglais et en arabe langue maternelle. Les résultats atteints montrent que la sensibilisation des apprenants et le travail de réflexion avec eux, sur des facteurs extratextuels, peuvent les aider à améliorer la qualité de leur production écrite. Il est aussi démontré qu’en matière de connaissances textuelles, tout ce qui est intériorisé et maîtrisé en arabe ne pourrait être ipso facto exploitable de façon positive en français. Mais le français et l anglais, deux langues étrangères, ne peuvent pas non plus être mises sur pied d égalité, en ce qui concerne les difficultés rencontrées par les apprenants soudanais, du simple fait de leur étrangeté. Les propositions didactiques que nous avons suggérées s inspirent de notre méthode d analyse et reposent sur le souci d améliorer la qualité de la production écrite en français chez des étudiants étrangers.
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Université de Franche-Comté
/ 13-11-2009
Kuupole Alfredina
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Cette thèse s'inscrit dans le cadre des travaux portant sur l'évaluation ( voir : G. De Landsheere, 1979 et 1980 ; G. Scallon, 2000 ; Lussier, 1992 ; D. Lussier et C. Turner, 1995 ; L. Allal, 1989 ...), sur la compétence de communication en français (voir : S. Moirand, 1990 ; H.G. Widdowson, 1981 ; M. Canale et M. Swain, 1980...) et l'interaction (voir : C. Kerbrat-Orecchioni, 1998). Elle a pour objectifs d'étudier les problèmes associés aux pratiques d'enseignement / apprentissage, d'évaluation et de communication orale dans les écoles normales au Ghana. Elle vise précisément à examiner les modalités mises en oeuvre pour évaluer la compétence de communication orale dans un contexte d'évaluation officielle. Elle étudie également les modalités d'évaluation, la conduite évaluative des enseignants-évaluateurs et les comportements communicatifs des apprenants-candidats en interaction de face-à-face. Elle identifie et analyse les difficultés de communication, l'origine de ces difficultés et les stratégies déployées par les sujets pour les surmonter. Une enquête par questionnaire sur les pratiques pré-normalienne et normalienne de l'enseignement/ apprentissage et de l'évaluation de l'oral a été effectuée auprès des apprenants et des enseignants. Cette enquête tient compte de la communication orale, des sujets de l'épreuve orale et de l'enregistrement des interactions entre jury et candidat. Les résultats alimentent une réflexion sur divers aspects de l'évaluation, à savoir : les consignes, les critères, la nature des sujets d'épreuve ou encore la conduite évaluative. L'étude propose la mise en oeuvre d'une approche interactive d'enseignement / apprentissage, d'une évaluation constante et d'une pratique assidue de la communication orale en classe et en dehors de la classe.
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Université de Franche-Comté
/ 13-11-2009
Ferreira da Silva Brigida ticiane
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Notre thèse s articule autour de la problématique interculturelle lors de l enseignement de la langue-culture française en Amapá, état situé à l extrême Nord du Brésil, région partageant une longue frontière avec la Guyane française. En raison du contact intense avec une culture française autre que celle de l Hexagone, nous avons cherché à savoir si l enseignement exercé était susceptible d éveiller les apprenants à la diversité des cultures françaises en présence. Nous avons posé que la France et la Guyane représentaient deux entités distinctes pour les enseignants de français et que cela desservirait le contexte d enseignement/apprentissage en Amapá. À partir de l étude des représentations socioculturelles des enseignants brésiliens sur la Guyane, les Guyanais et leur culture par le biais d une enquête par entretien, nous avons mis en lumière certaines de leurs représentations, fortement partagées et stéréotypées telles que : la Guyane ne se confond pas avec la France, ce qui valide notre hypothèse de départ ; les représentations des enseignants dégagent une certaine valorisation de l objet France, culture française alors que la Guyane et les Guyanais ne bénéficient pas de la même valorisation ; les stéréotypes ethniques construits sur la société guyanaise la défavorise par rapport à ceux évoqués à propos des Français de France, entre autres. Compte tenu des résultats auxquels nous sommes parvenue, nous avons proposé, à la fin de notre travail, des réajustements pédagogiques nécessaires pour la mise en place d une pédagogie différenciée. Celle-ci prendrait en compte la distance accrue entre les identités culturelles françaises en question celle de la Guyane et celle de la France comme une des modalités possibles de traitement de la diversité culturelle dans un contexte frontalier tel que celui de l Amapá, marqué par la proximité d un département français.
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Université de Franche-Comté
/ 02-10-2009
Were Vincent Otaba
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Cette thèse se situe dans le courant des recherches qui portent sur les représentations (Moscovici, 1961 ; de Lauwe, 1969 ; Doise, 1979 ; Jodelet, 1989 ; Abric, 1989 ; Boyer, 1991) et les réseaux sociaux (Barnes, 1954 ; Boissevain, 1968 ; Milroy, 1980 ; Elkaïm, 1987 ; Colonomos, 1995). Elle a pour objectifs d enquêter sur les représentations et le statut des langues afin de dresser une typologie de la situation de contact de langues dans la ville frontalière de Busia (Kenya/Ouganda). Elle étudie également ce que les populations entendent par le mot frontière et tente de déterminer les types de réseaux transfrontaliers existants. Les méthodes utilisées pour recueillir les données (questionnaires et entretiens) empruntent à la sociologie (Caplow, 1970), car les méthodes sociologiques sont aussi des outils fondamentaux pour l analyse sociolinguistique - dans notre cas, le multilinguisme. L Afrique s est intégrée en CER (Communautés Economiques Régionales) sans tenir compte des questions de gestions des langues dans les zones frontalières. Cette ville frontalière a été choisie comme une étude de cas parce qu elle est une zone d échanges économiques, de communication et de contacts multiples entre différentes couches populaires frontalières de l Afrique de l Est. En raison de cette mobilité, elle est au coeur des pratiques langagières, des politiques linguistiques et donne ainsi à comprendre la façon dont les langues en cours d utilisation sont psychologiquement représentées, leur influence sociale et sociologique. Savoir, par exemple, de quelle manière les langues se complètent ou s affrontent dans la pratique de tous les jours, permet de suggérer aux décideurs politiques des mesures appropriées en vue de permettre un meilleur développement du pays et des populations.
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Université de Franche-Comté
/ 11-06-2009
Bordet Yves
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De nombreux textes de la grande littérature française sont accessibles à des enfants de 7 à 13 ans. Un enseignement du français crédible et performant est possible : auprès de francophones et de non-francophones, près de jeunes et de moins jeunes, dans un temps d'enseignement limité. Pour cela on utilisera des textes classiques accessibles aux enfants de moins de 13 ans en utilisant un vocabulaire littéraire fondamental de 1500 mots. Ière partie : définitions : Français littéraire : connu dans toute la francophonie, traduit dans plusieurs langues internationales, mentionné dans les instructions officielles, présent dans des manuels et anthologies scolaires. Français Fondamental : enquête menée en France dans les années 1950, ses listes et résultats. IIe partie : étude lexicale : Étude basée sur le français fondamental et un corpus littéraire montrant que le français littéraire est formé à 90% d une liste de 1500 mots. À partir de cette liste, constitution d un logiciel permettant de mesurer la complexité lexicale d un texte. Démonstration : de nombreux textes littéraires sont accessibles à des élèves de moins de 13 ans. IIIe partie : Proposition d'une approche pédagogique et méthodologique de l'enseignement du français utilisant logiciels, DVD multi-média. Production d un DVD présentant un texte de J.-J. Rousseau. Présentation du texte (avec ou sans DVD) dans quatre classes d'élèves de moins de 13 ans et dans deux classes d'adultes de Français Langue Etrangère Test de compréhension du texte. Conclusion : la littérature est accessible et doit rester le fondement de l éducation comme elle l a été depuis l Antiquité.
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Université de Franche-Comté
/ 18-12-2008
Girard Frédérique
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Cette thèse a pour objet l’étude des processus de traitement engendrés par la présence d’un accent régional dans la parole continue. Chez l’adulte, sept expériences de décision lexicale manipulant la durée des énoncés et les conditions de présentation d un discours accentué indiquent que la normalisation d’un accent régional engendre un mécanisme d’ajustement à court terme, qui se développe lorsqu’une certaine quantité de signal accentué est disponible, provoquant une perturbation temporaire dans la reconnaissance des mots. Ces résultats sont discutés en rapport avec les modèles récents d’accès lexical. Chez l enfant de 5-6 ans, nous avons examiné l’émergence de la conscience métaphonologique pour un accent régional ou étranger. Quatre expériences de catégorisation et de discrimination ont montré que les enfants sont moins sensibles aux caractéristiques d’un accent régional non familier plutôt qu’à celles d’un accent étranger. Nous discutons des liens entre cette asymétrie et le degré d exposition des enfants aux accents, ou leur apprenabilité.
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Université de Franche-Comté
/ 15-12-2008
Saoussany Amina
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Quelles sont les principales difficultés en argumentation écrite rencontrées par les étudiants de l Ecole Nationale de Commerce et de Gestion d Agadir lors de leur production des lettres commerciales à visée persuasive et comment réussir l amélioration de leur compétence argumentative en français sur objectifs spécifiques dans cette institution ? Telle est la question centrale de cette étude. Ce travail présente d abord un état des lieux de la situation sociolinguistique du Maroc, pays multilingue et présente l institution de formation qui est notre cadre de recherche. A partir de deux méthodes différentes de recueil de données: le questionnaire et les productions écrites effectives des étudiants, l étude a abordé les questions fondamentales relatives à l enseignement de la communication spécialisée en milieu institutionnel. Le cadre théorique porte essentiellement sur les concepts de base de la linguistique textuelle (ADAM, 2005, 1999, 1998, 1990, 1985 ; BRONCKART, 1996 ; RASTIER, 1989 .) et expose les caractéristiques du français sur objectifs spécifiques avec une attention particulière pour la communication épistolaire (ADAM, 1998, GRASSI, 1998 ). Il développe également les différentes théories de l argumentation qui servent de base à la détermination des critères entrant dans la construction de notre grille d analyse (ANSCOMBRE & DUCROT, 1980 ; GRIZE, 1996 ; PERELMAN & OLBRECHTS-TYTECA, 1970, AMOSSY, 2000 ; MAINGUENEAU & CHARAUDEAU, 2005 ). Les conclusions tirées de l analyse des données suggèrent des réajustements pédagogiques pour améliorer l enseignement du français sur objectifs spécifiques à l ENCG d Agadir.
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Université de Franche-Comté
/ 01-12-2008
Al Imam Nahed Hamza
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L’Abjad en tant que système d’écriture du monde arabe, qui s’étend de l’océan atlantique à l’océan pacifique. L Abjad n’est pas un alphabet au sens européen du terme. Issue de calligraphies et rencontres culturelles variées, comment ce système d’écriture est-il devenu celui des arabes ? Il n est pas l’œuvre de Mahomet, il est plus ancien que le prophète. Mais le Coran demeure le livre sacré des arabes et l’Abjad, une écriture sacrée, intouchable, inviolable. La langue arabe a une morphologie particulière fondée sur des racines et des schèmes. Aussi, un mot peut être écrit sous un grand nombre de formes, sans compter les différentes orthographes dépendant de la prononciation car il existe de nombreux dialectes et un état de diglossie qui complique les règles d usage dans le monde musulman, malgré un arabe classique, système présent dans le coran, et que tout homme éduqué doit savoir écrire et lire. L’Abjad n’est pas seulement un problème culturel, mais aussi un problème informatique. Unicode fut une révolution dans ce domaine, en permettant de traiter la totalité de l’Abjad avec ses 943 caractères environ, sur son unique page de code. Mais Unicode demande un encodage. Trois solutions alors sont proposées : utf-8, utf-16, utf-32. Nous avons retenu utf-32 malgré des inconvénients indiscutables. En somme, l’Abjad empêche les arabes de développer à grande échelle la diffusion de texte dans leur langue. Il devrait donc, être possible de normaliser l’Abjad, mais pour des raisons religieuses, on ne peut retenir cette solution. Car, le monde arabe ne supporterait pas qu en quelconque façon il soit porté atteinte à l'Abjad dans lequel le Coran est écrit. Mais cela même condamne l’Abjad à rester une écriture religieuse et non un outil de communication moderne pour les affaires, la banque et le commerce.
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Université de Franche-Comté
/ 20-11-2008
Madelon Véronique
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Les médias font l objet de nombreux discours médiatisés. Ce phénomène n est certes pas nouveau mais il s est accentué ces dernières années. Après avoir été discutés de l extérieur, les médias s attachent à se critiquer eux-mêmes. La critique des médias par les médias devrait permettre à son destinataire de prendre de la distance pour lui donner la capacité de devenir critique à son tour. Nous posons l hypothèse que les médias ne s autocritiquent pas. Ils ne font que construire une image critique. Nous nous sommes donc intéressée au métadiscours produit par l émission télévisuelle Arrêt sur Images. Cette dernière promet une didacticité dont nous ne retrouvons que les prémices et la critique qu'elle propose est partielle, partiale et normée. Son énonciation joue sur une représentation de ce que la critique doit être et conforte son objet d'étude, la télévision, dans sa légitimité en jouant le rôle de soupape de sécurité. Nous nous sommes ensuite concentrée sur trois discours supportés par d autres médias de masse : Big Bang Blog, (Internet), J ai mes Sources (France Inter) et La Lettre à Zélie (Télérama). Outre leur objet d'étude et malgré les divergences relatives à la nature de leur support, la médiacritique est reconnaissable à son écriture spécifique. L'énonciateur joue sur la connivence avec l énonciataire, il lui fait croire . Ce jeu sur la connivence enclenche un débrayage qui pousse l énonciataire à s impliquer dans l énonciation. Celui-ci passe du statut de spectateur à celui d assistant-participant , actant de l énonciation. La médiacritique de masse ne favorise donc pas la prise de distance mais fait croire à la légitimité de son énonciataire.
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Université de Franche-Comté
/ 17-10-2008
Baudouin Joseph-Gabriel
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Ce travail est une méthodologie de levée d’ambiguïtés ; il comprend ainsi une typologie des ambiguïtés (de la langue arabe) et propose les bases d une théorie lexicale, qui à partir d’une syntaxe lexicale, propre à chaque lexie, crée des modèles syntaxiques, qui seront validés grammaticalement puis sémantiquement. Il aborde ainsi, les ambiguïtés, les inventorie, les analyse, les définit et propose des solutions. Nous définissons ainsi différents types d’ambiguïtés : Graphique, morphologique, segmentale, syntaxique, grammaticale et paradigmatique. La définition de telles ambiguïtés vise un objectif cher à tout arabisant, la voyellation , qui une fois attribuée aux phrases leur donne leur sens. Toutes les catégories lexicales : Nom, verbe, préposition sont analysées et pour toutes leurs affixations. Toutes les lexies et leurs affixes sont identifiés syntaxiquement et grammaticalement. Cette identification mène à la création de modèles syntaxiques et grammaticaux. La réalisation d’un dictionnaire, qui aborde les aspects syntaxiques et grammaticaux de toutes les lexies serait un pas de géant pour lever un certain nombre d’ambiguïtés
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