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Wilderness et sanctuarisation au regard de l'histoire de l'environnement : de la sacralisation du patrimoine naturel à la révélation du patrimoine culturel / Jean-Paul Métailié
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Jean JIMENEZ, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 27-03-2015
/ Canal-u.fr
MÉTAILIÉ Jean-Paul
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Wilderness et sanctuarisation au regard de l'histoire de l'environnement : de la sacralisation du patrimoine naturel à la révélation du patrimoine culturel / Jean-Paul Métailié, in Journée d'études "Espaces sanctuarisés aux États-Unis - Visions of American Sanctuaries", organisée, sous la responsabilité d'Aurélie Guillain, par le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS, axe "Poéthiques") de l'Université Toulouse Jean Jaurès, 27 mars 2015.
* Illustration : "Jupiter terraces" (Mammoth Hot springs-Yellowstone), peinture de Thomas
Moran, 1893.
Cette
journée d'études se propose d'étudier les zones qui ont pu être désignées comme
des “espaces sanctuarisés” aux Etats-Unis, soit parce qu'elles ont fait l'objet
de certaines mesures de protection les soustrayant à la logique de la propriété
privée et de la libre exploitation des ressources naturelles (dans le cas des
parcs nationaux par exemple), soit parce qu'elles ont été considérées par des
écrivains nord-américains comme le lieu privilégié où peuvent s'exprimer des
valeurs religieuses ou spiritualistes. Le terme “sanctuarisé” connote ici une vision
sinon religieuse, du moins sacralisante, d'un espace où se manifeste une
hétérogénéité fondamentale : d'une part, l'espace profane, de l'autre, l'espace
sacré que des interdits spécifiques viennent protéger de l'espace profane et de
ses logiques propres.
Dans
la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, l'expansion territoriale des
Etats-Unis s'est accompagnée de la création de parcs nationaux qui permettaient
d'empêcher la surexploitation des ressources naturelles du continent, mais
aussi de préserver la possibilité même, pour les citoyens des Etats-Unis, d'être
exposés à un environnement naturel perçu comme un espace peu modifié par l'être
humain – et ainsi de préserver une “relation originelle” avec le monde. Pour
certaines figures fondatrices telles que John Muir, la référence consciente à
la vision émersonienne de la “Surâme” se mêle à une version personnelle du
mysticisme chrétien et de la fonction sacramentelle de la rencontre avec la Nature.
Muir s'inspire également de l'exemple de Thoreau, qui prône non seulement la
création d'espaces protégés de la convoitise privée, mais aussi une certaine
attitude éthique et scripturaire devant le lieu naturel habité. Lorsque les écrivains nord-américains
contemporains décrivent tel lieu sous les espèces d'un espace sanctuarisé, il
n'est pas rare de percevoir des échos intertextuels avec les textes de Thoreau,
et le désir d'inscrire dans le langage l'expérience du numineux.
Cependant,
des débats récents ont mis en avant les diverses limites qui peuvent être
associées aux notions connexes d'“espace sanctuarisé”, de nature sauvage et de
“wilderness”. Certains auteurs ont suggéré que le terme de sanctuaire connotait
une vision européanocentrique des lieux qui tendrait à compartimenter l'espace
aussi bien que l'expérience (Hultkrantz, Hugues & Swan). Dans d'autres
débats récents, qui portent sur les stratégies de protection de la
biodiversité, la notion même d'espace sanctuarisé a pu être critiquée en faveur
d'une conception plus intégrée de la protection des espèces. Mais, avant tout,
c'est l'espace sauvage monumentalisé des parcs nationaux américains qui a pu
faire l'objet de critiques (Cronon) et même de traitements satiriques, dans la mesure
où l'image fabriquée d'une nature intacte peut revêtir une fonction rassurante
et anesthésiante dans le débat écologique et détourner l'attention des
géographies locales au profit de l'image mythifiée d'un paysage national
(Lopez).
L'objectif
de cette journée d'études est donc double : se pencher sur la manière
singulière dont l'expérience du numineux peut continuer de s'inscrire dans les
textes des écrivains nordaméricains, mais proposer également de faire le
point sur les réflexions philosophiques, historiques et géographiques qui
problématisent la notion même d'espace sauvage sacralisé. Mot(s) clés libre(s) : paléoenvironnement, archéologie du paysage, écologie du paysage, paysages agricoles (Amérique du Sud), intégrité écologique
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L'Amérique latine, éveil juridique d'un continent ? / Laure Ortiz
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 14-10-2015
/ Canal-u.fr
ORTIZ Laure
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« L’Amérique latine connaît depuis trois décennies
des innovations juridiques assez remarquables pour faire des droits de l’homme,
notamment, le pivot de la régulation entre État et individus et donner une
consistance à cette notion qui inspire les nouvelles constitutions, la notion d’Etat
de droit démocratique et social, une espèce de modèle transformatif "aspirationnel"
(Santos de Sousa).
Dans quelle mesure les innovations juridiques
peuvent-elles faire avancer la cause d’une répartition plus équitable des
ressources et en quoi peuvent-elles contribuer à une innovation sociale ? ».
Pour Laure Ortiz, « la dynamique d’innovation
repose sur trois ressorts, la mise en place d’un système de droit bâti sur la
primauté des droits de l’homme dans le respect des standards internationaux les
plus favorables à la personne, les constitutions hissant le droit international
des droits de l’homme au-dessus des lois nationales en Argentine, Brésil, Colombie,
Guatemala, au Mexique, Nicaragua, Pérou...) et parfois même
au-dessus de la constitution, comme en Bolivie ou en Équateur. […] Le deuxième ressort est la reconnaissance du
multiculturalisme universaliste passé au crible d’une exigence d’effectivité. Le troisième ressort est l’activisme des
juges, notamment ceux de la Cour américaine des droits de l’homme ». S'appuyant sur le corpus juridique relatif aux
peuples indigènes et tribaux, particulièrement la constitution 169 de l’OIT de 1989, le concept
de vulnérabilité et le contentieux de la spoliation des terres,
« les juges latino-américains ont précisé des droits reconnus
à ces peuples dans la plupart des constitutions sud-américaines. En
traitant la question ethnique par une approche dialogique des droits de l’homme,
les juges latino-américains ont ouvert la voie à une judiciarisation de la
question sociale et ont ouvert la voie à un contrôle démocratique et
juridictionnel des choix de politique publique en matière d’accès et de partage
des ressources ».
L'Amérique latine, éveil juridique d'un continent ? / Laure Ortiz, in "Ressources et innovations dans les Amériques", 13e colloque international de l'Institut des Amériques organisé par l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) de Université Toulouse Jean Jaurès (UT2J), l'Institut d'Études Politiques (IEP) de l'Université Toulouse 1-Capitole et la Maison Universitaire Franco-Mexicaine (MUFM). Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 14-16 octobre 2015. Mot(s) clés libre(s) : droits de l'homme, primauté du droit, institutions juridiques, Amérique latine (20e-21e siècles), droits économiques, sociaux et culturels
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Basta de gusanos !
/ 18-10-2005
/ Canal-u.fr
PAYS Jean-François
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Basta de Gusanos ! est un film de 20 minutes, conçu, écrit et réalisé par Jean-François Pays, à la demande du Pr C.E. Borda, directeur du Centre National de Parasitologie et des Maladies Tropicales de Corrientes, Argentine, pour sensibiliser les enfants des écoles rurales de cette province et de l’ensemble du pays aux infections par les géohelminthes dont la prévalence reste encore élevée dans de nombreuses régions. Le sujet est abordé sous l’angle d’une « tragi-comédie entérique » mettant en scène, sous forme de marionnettes, un ascaris, un ankylostome, une anguillule et un trichocéphale vivant dans le ventre d’un jeune garçon et présentés comme une joyeuse bande de petits malfrats cyniques, fiers d’être des parasites, jaloux de leurs prérogatives et de leur savoir faire, rivaux prêts à s’entretuer pour leur territoire ou une goutte de sang, mais prêts aussi à s’unir pour s’empiffrer et faire les 400 coups. Basta de gusanos ! sera distribué gratuitement sous forme de CD ou de DVD dans les écoles rurales argentines, accompagné d’un petit livret permettant aux enseignants d’expliquer plus complètement aux enfants le mécanisme des infections par les géohelminthes, les moyens de les éviter et la nécessité de se traiter régulièrement. Mise à part la taille des marionnettes, le film s’est efforcé de ne prendre aucune liberté vis à vis des données parasitologiques.Basta de gusanos ! a été réalisé dans le cadre d’une convention inter-universitaire entre l’Université Paris-V René Descartes et l’Université del Nordeste, avec l’appui financier de la faculté de médecine de Corrientes,le concours d’ Alexandro Maurino dit Chaque (dessin des marionnettes) de Carlos Ramos (fabrication des marionnettes), de la Compagnie El Asunto (animation des marionnettes), des membres du Centre National de Parasitologie et des Maladies Tropicales de Corrientes (CENPETROP) (Pr CE Borda (régie générale), Pr Maria Josefa F. Rea, Cristina Mercedes Gené (dessins), Miguel Angel Sandoval, Luis Armando Mosqueda, Osvaldo David Benitez, Sara Maria Quatrocchio (commentaire), des élèves et professeurs des écoles Général Manuel Belgrano de Corrientes et Para Costa Grande de San Luis de Palma.Scénario, dialogues, images, montage et réalisation de Jean-François Pays Mot(s) clés libre(s) : chaleur, nourriture, rural, pédagogie, matières fécales, excrements, vers, ascaris, eau, geohelmynthes, toilettes, bouillir, marionettes, chaussure, pathologie exotique, mesures sanitaires, campagne de prévention, lavage de mains, médecine tropicale, épidémie, bactérie, virus, hygiène, maladie, médicament, Amérique, école, insectes, enfant, vidéo, Parasites, éducation sanitaire, assainissement, contamination, larve, oeufs, Argentine
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La mondialisation en perspective historique : L'Amérique hyperpuissance
/ Mission 2000 en France
/ 28-10-2000
/ Canal-U - OAI Archive
ROTHSCHILD Emma
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" Que reste-t-il, lorsqu'on y songe, d'Athènes et de Rome ? Uniquement des ruines comme vous le savez ". Cette phrase fut prononcée par Richard Nixon, en 1971, alors qu'il méditait sur le période de déclin qu'il pressentait imminente pour les États-Unis. Trente ans plus tard, la donne a considérablement changé. L'hyperpuissance américaine est à présent considérée comme éminemment consolidée. A l'époque où la mondialisation ne semble pas connaître de limite, l'empire américain paraît devoir perdurer lui aussi. Cette conférence portera sur les États-Unis et sur l'histoire de la mondialisation. L'indépendance des États-Unis fut le produit d'une période durant laquelle la politique s'intéressait avec ferveur à l'idée de mondialisation. On s'intéressait pour la première fois au " monde ", au rôle des compagnies et sociétés privées et au changement de goûts en matière de consommation, en particulier alimentaire. Les événements qui précipitèrent la Révolution Américaine sont étroitement reliés aux idées de commerce et d'échanges internationaux. A l'époque du premier boom de la mondialisation, entre 1760 et 1820, l'Angleterre, était considérée comme l'empire des matières premières. La France, elle, comme l'empire des idées. Les États-Unis, pour leur part, étaient voués à devenir un tout nouvel et pur empire commercial : un modèle dans le monde. L'idée selon laquelle l'influence des États-Unis est prééminente perdure : on peut en voir une illustration dans l'histoire des efforts conjugués pour diffuser le régime alimentaire américain dans le reste du monde. Au XXIe siècle, le succès de la mondialisation invite à se demander si la suprématie commerciale des États-Unis ne va pas être fragilisée. Mot(s) clés libre(s) : Amérique, commerce, libre échange, mondialisation, puissance
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La mondialisation en perspective historique : L'Amérique hyperpuissance
/ Mission 2000 en France
/ 28-10-2000
/ Canal-u.fr
ROTHSCHILD Emma
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Que reste-t-il, lorsqu'on y songe, d'Athènes et de Rome ? Uniquement des ruines comme vous le savez ". Cette phrase fut prononcée par Richard Nixon, en 1971, alors qu'il méditait sur le période de déclin qu'il pressentait imminente pour les États-Unis. Trente ans plus tard, la donne a considérablement changé. L'hyperpuissance américaine est à présent considérée comme éminemment consolidée. A l'époque où la mondialisation ne semble pas connaître de limite, l'empire américain paraît devoir perdurer lui aussi. Cette conférence portera sur les États-Unis et sur l'histoire de la mondialisation. L'indépendance des États-Unis fut le produit d'une période durant laquelle la politique s'intéressait avec ferveur à l'idée de mondialisation. On s'intéressait pour la première fois au " monde ", au rôle des compagnies et sociétés privées et au changement de goûts en matière de consommation, en particulier alimentaire. Les événements qui précipitèrent la Révolution Américaine sont étroitement reliés aux idées de commerce et d'échanges internationaux. A l'époque du premier boom de la mondialisation, entre 1760 et 1820, l'Angleterre, était considérée comme l'empire des matières premières. La France, elle, comme l'empire des idées. Les États-Unis, pour leur part, étaient voués à devenir un tout nouvel et pur empire commercial : un modèle dans le monde. L'idée selon laquelle l'influence des États-Unis est prééminente perdure : on peut en voir une illustration dans l'histoire des efforts conjugués pour diffuser le régime alimentaire américain dans le reste du monde. Au XXIe siècle, le succès de la mondialisation invite à se demander si la suprématie commerciale des États-Unis ne va pas être fragilisée. Mot(s) clés libre(s) : mondialisation, commerce, Amérique, libre échange, puissance
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Devenir de l'agriculture et du monde rural en Amérique Latine
/ Bruno BASTARD, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, UOH - Université Ouverte des Humanités, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 12-03-2007
/ Canal-U - OAI Archive
SILI Marcelo, VIDAL Franck
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Entre grandes exploitations agro-industrielles exportatrices de soja et petites exploitations paysannes, le monde agricole et rural latino-américain est au cœur d'un vaste bouleversement entamé depuis les années 1980. En Argentine, en particulier depuis la crise économique du pays en 2001 (dévaluation par trois du péso) de profonds changements s'opèrent non seulement sur le monde rural mais également sur l'ensemble de la société. Le point de vue du professeur Marcelo Sili est doublement intéressant sur cette problématique : c'est un géographe argentin (chercheur et professeur d'université), mais c'est également un conseiller auprès de la Banque Mondiale.GénériqueInterview : Franck Vidal, Réalisation et montage : Bruno Bastard, Cadreurs : Nathalie Michaud et Claire Sarazin, Production et moyens techniques : CAM Université de Toulouse-Le Mirail. Mot(s) clés libre(s) : agriculture, Amérique latine (conditions économiques), Argentine (conditions rurales), Banque mondiale, biocarburants, culture du soja, écologie, géographe (métier), géographie économique, industrie agro-alimentaire, nationalisations, OGM, organismes tran
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Le parcours d'un sociologue : Entretien avec Alain Touraine
/ Pierre GAUGE, Marc FERRO
/ 21-06-2001
/ Canal-u.fr
TOURAINE Alain, WIEVIORKA Michel, KHOSROKHAVAR Farhad, DUBET François, GUILLEMARD Anne-Marie, PERALVA Angelina
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Alain Touraine évoque ses travaux sur la conscience ouvrière et l'action collective. Il montre comment s'est effectué le passage de la société industrielle vers un autre type de société. A ces fins, ses interlocuteurs rappellent la méthode de l'intervention sociologique qu'il a inventée. Par ailleurs, en dehors de son intérêt pour l'Amérique latine, Alain Touraine examine ici la place du sujet dans les sciences sociales et réfléchit aux conditions de la démocratie. Mot(s) clés libre(s) : démocratie, sociologie du travail, Amérique latine, histoire, sciences politiques, Révolutions
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Caféicultures. Venezuela. Le café malgré le pétrole / Jean-Christian Tulet
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 01-12-1998
/ Canal-u.fr
TULET Jean-Christian
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La caféiculture du Venezuela est l'une des plus vieilles de l'Amérique du Sud. Elle a été aussi l'une des plus importantes, ce pays ayant été le deuxième producteur mondial à la fin du XIXème siècle. Depuis cette période, se sont construits une société et un paysage dont les caractéristiques se repèrent encore actuellement : terroirs caféicoles bien identifiés, haciendas aujourd'hui abandonnées, parfois transformées en musées, vieux villages caféicoles, traditions de consommation beaucoup plus élaborées qu'ailleurs. En privilégiant les activités et la consommation urbaine, le pétrole a ruiné la caféiculture comme bien d'autres activités agricoles. Dès lors, la plupart des plantations n'ont fait que végéter. Toutefois, depuis une dizaine d'années, une renaissance se manifeste avec le développement de plus en plus rapide de plantations nouvelles en variétés à haut rendement. Le Venezuela juxtapose ainsi, parfois dans un même terroir, des formes de production très anciennes et des plantations très technicisées. Il apparaît aujourd'hui à la fois comme un conservatoire et comme un champ d'expérimentation de techniques nouvelles.[Version française : commentaire en français, entretiens en espagnol sous-titrés en français]. Mot(s) clés libre(s) : caféiculture (Amérique latine), production agricole, caféiculture (aspect économique), Venezuela
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La caféiculture en Amérique Latine
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 19-03-2007
/ Canal-U - OAI Archive
TULET Jean-Christian, VIDAL Franck
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1 : Le milieu biogéographique du café de Colombie, de Côte-d'Ivoire, du Kénya, du Brésil... le café que nous buvons chaque jour nous vient des tropiques et exclusivement des tropiques. Arbre de moyenne montagne (pour l'arabica), de plaine (pour le robusta) la culture et l'épanouissement du café requièrent des conditions biogéographiques particulières qui, quasi naturellement, génèrent des modes de production adaptés à l'exploitation familiale paysanne. 2 : Histoire du café : probablement originaire d'Ethiopie, le café a d'abord suivi la route de l'Islam, puis celle des comptoirs méditerranéens. Il se répand dans l'Océan Indien, les Antilles et s'implante en Amérique Latine. Au XXe siècle, il redevient africain et s'étend vers l'Asie du sud-est, désormais nouvelle terre de conquête du monde tropical par le café. 3 : Production et exploitation du café : cent mille tonnes produites en 1825, plus de sept millions aujourd'hui, le café est devenu produit de grande consommation dans le monde. Issu des pratiques esclavagistes, il donne naissance au système des « colonas » au Brésil et malgré la mainmise de grands groupes agro-industriels, l'exploitation caféière, de la Colombie au Vietnam, demeure aujourd'hui une pratique typiquement paysanne familiale. 4 : Le café d'aujourd'hui, les cafés de demain : la production de café est désormais confrontée à une double évolution. D'une part de spectaculaires hausses de rendements avec l'arrivée des cafés hybrides et, d'autre part, l'émergence d'une diversification des produits avec l'évolution de la demande : cafés biologiques, cafés « équitables » et même appellations géographiquesGénériqueInterview : Franck Vidal - Réalisation et post production : Bruno Bastard - Cadreurs : Claire Sarazin - Production et moyens techniques : SCAM - Université de Toulouse II-Le Mirail, 5 allées Antonio Machado, 31058 Toulouse CEDEX 09 Mot(s) clés libre(s) : caféiculteurs, caféiculture (Amérique latine), caféiculture (histoire), exploitations agricoles familiales, géographie agricole, industrie agro-alimentaire, systèmes agraires
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La production céréalière en Amérique Latine
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, UOH - Université Ouverte des Humanités
/ 05-03-2007
/ Canal-U - OAI Archive
TULET Jean-Christian, VIDAL Franck
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La croissance de la production agricole en Amérique Latine est la plus forte au monde depuis une vingtaine d'années. La place des céréales (non seulement le maïs " traditionnel " mais également le blé et le riz) est fondamentale dans cette croissance notamment avec une hausse constante de la demande intérieure et une évolution des types d'économie de production. Si les politiques de développement des grandes structures agro-industrielles sont en baisse, on assiste à un maintien et à un renforcement des structures basées sur la paysannerie. La céréaliculture est évoquée pour l'ensemble de l'Amérique Latine et en particulier pour le Brésil et le Mexique.GénériqueInterview : Franck Vidal - Réalisation et post Production : Bruno Bastard : Cadreurs : Claire Sarazin - Production et moyens techniques : SCAM - UNiversité de Toulouse-Le Mirail, 5 allées Antonio Machado, 31058 Toulouse CEDEX 09 Mot(s) clés libre(s) : agriculture biologique, amérique latine, céréaliculture, industrie céréalière, marchés d'exportation, paysannerie, politique agricole, produits agricoles
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