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ACCOUCHER SANS RISQUE - DES SAGES-FEMMES TRADITIONNELLES AU LIBERIA
/ FILMED, Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport
/ 01-01-2010
/ Canal-U - OAI Archive
COWLEY B.
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A l'heure où le Libéria se relève de la guerre civile, le pays fait face à une pénurie de personnel médical et de sages-femmes.Dans les villages, quand une femme accouche, elle est généralement assistée par une sage-femme traditionnelle de sa communauté. Ce film illustre la réalisation d'un programme de formation élaboré par le Ministère libérien de la Santé et le CICR dans le but de renforcer les compétences des accoucheuses traditionnelles. Au terme de leur formation, elles connaissent les gestes à faire en cas d'accouchement normal et savent à quel moment une parturiente présentant des complications doit être évacuée vers le centre de santé le plus proche. Mot(s) clés libre(s) : Cowley, EDUCATION DE LA SANTE, GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE, Libéria, sages-femmes
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Aicha Belarbi : "L'évolution du statut de la femme marocaine à partir de 1956: du combat pour l’éducation et la santé au combat pour l’égalité et la parité"
/ Dimitri BASTARD, Quentin ROQUES
/ Canal-u.fr
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Dans le cadre du cycle de conférence de la fondation Institut
d'Etudes Avancées de Nantes, Aicha Belarbi, sociologue et
Professeur chercheur à l’Université Mohamed V de Rabat, Maroc, a donné une conférence intitulée : "L’évolution du statut de la femme marocaine à partir de 1956: du combat pour l’éducation et la santé au combat pour l’égalité et la parité". Mot(s) clés libre(s) : Maroc, parité, conférence, IEA NANTES, Aicha Belarbi, femme marocaine
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Allocutions d'ouverture
/ Laurence FLEURY
/ Canal-u.fr
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Ouverture du colloque, Armelle Andro, Université de Paris-1 Panthéon Sorbonne
Allocution Mr Philippe Boutry, Président de l’Université Paris-1 Panthéon Sorbonne
Allocution Mr Phillipe Bataille, Dir. Cadis, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
Allocution Mme Marion Schaefer, Présidente d’Excision-Parlons-en!
Allocution Mme Michèle Barzach, Présidente UNICEF France
Allocution Mme Pascale Boistard, Secrétaire d’Etat chargée des Droits des femmes Mot(s) clés libre(s) : excision, protocole de soins, droits des femmes, sexualités, Santé, médicalisation, médecine
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America at Large : grands espaces, peintures murales et recherche de l'utopie. (Matthieu Orléan)
/ La Cinémathèque française
/ 13-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
La Cinémathèque française, Orléan Matthieu
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Dans le cinéma américain des années 70, dont Easy Rider est un emblème, la reconquête physique de l'espace (territoires vierges ou frontaliers, en bordure des mégalopoles) s'accompagne d'une recherche spirituelle. Une recherche qui croise ou rencontre bien des expériences plastiques des artistes de la même époque (Ed Ruscha, Jasper Johns, Allan Kaprow, Roy Lichtenstein). Trois femmes de Robert Altman, réalisé en 1977, est un film hanté par cette question du territoire, et s'y mêlent, dans un débordement chromatique inédit, la folie (version schizophrénie), l'onirisme (version dédoublement), et la création artistique (version peinture murale at large). Mot(s) clés libre(s) : art et cinéma, cinéma (1970-….), cinema (thèmes et motifs), dennis hopper (1936-….), easy rider (1969), espace au cinéma, esthétique, états-unis, robert altman (1925-2006), trois femmes (1977)
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Au-delà de la prévention, le soin aux femmes excisées un enjeu des mobilisations associatives ?
/ Laurence FLEURY
/ Canal-u.fr
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Interventions de :
Albertine Pabingui, GAMS Rhône-Alpes, Lyon, France
Faiza Mohamed, Equality Now, Nairobi, Kenya Mot(s) clés libre(s) : excision, protocole de soins, droits des femmes, sexualités, Santé, médicalisation, médecine
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Au-delà de la prévention, le soin aux femmes excisées un enjeu des mobilisations associatives ? (suite)
/ Laurence FLEURY
/ Canal-u.fr
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Discussion et clôture du colloque Mot(s) clés libre(s) : excision, protocole de soins, droits des femmes, sexualités, Santé, médicalisation, médecine
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Biljana la femme-guérisseuse, Budisava, Serbie
/ 19-02-2000
/ Canal-u.fr
VIVOD Maria
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Biljana la femme-guérisseuse, Budisava, Serbieun film de Maria Vivodfilm et montage : Maria Vivodassistance technique : SCAVtraduction francaise Vladimir Fisera et Maria Vivod
musique choeur des moines de Chevetogne, Chants de la liturgie slavonne
son Maria Vivod Ambre Muller & Astrid Marchioli
SCAV, Université Marc Bloch de Strasbourg1ère partie tournage en 2000interview avec commentaire et traduction en français sur les activités de cette guérisseuse
thérapie sur une vieille femme - feu - oreillethérapie plomb
thérapie jeunes femmes par la mère de Biljana - courge calebasse massage graisse Le film a été enregistré en hiver 2000, en Serbie Monténégro actuelle, c’est à dire, ce qui reste de l’ancienne fédération yougoslave. Plus précisément, il s’agit de la province au nord de ce pays, dans la région de la Voïvodine, à 150 km au sud de la frontière hongroise.
Le village où j’ai filmé s’appelle Budisava, à 15km de la capitale de la Voïvodine, Novi Sad. Le tournage s’est fait en février, soit presque un an après le commencement des bombardements de l’OTAN. Uniquement sur la ville de Novi Sad une quantité extraordinaire de 60 000 tonnes du matériel explosif sont tombés. C’est juste pour dessiner un croquis rapide de l’état d’esprit des gens qui étaient filmés pendant ces deux semaines…
Le sujet de mon film est Biljana, une femme serbe qui a quitté son poste de secrétaire de l’école primaire de son village pour se consacrer, comme elle le dit, à son métier de « guérisseuse populaire ». Elle devient très connue dans la région : les gens en cherchant une aide à leurs problèmes et à leurs maladies viennent la voir de loin.
Biljana n’est pas l’unique guérisseuse : depuis le début des années 90, quand les guerres civiles ont éclatées l’une après l’autre, les guérisseurs, les herboristes, les rebouteux et les voyants ont ressurgi après 40 ans de joug communiste qui interdisait et réprimait toute pratique de médecine dite « alternative ». La publicité par la télévision ou la radio est un moyen que ces guérisseurs utilisent pour se faire connaître. Dans la société serbe contemporaine il est devenu acceptable, voir « normal » de s’adresser aux médecins populaires, plus souvent appelés « traditionnels ».
Biljana est rebouteuse et pratique des massages. Elle prêche également le retour à la foi orthodoxe serbe. Mais sa réputation vient surtout d’un procédé qu’on appelle en langue serbe « salivanje strave », « olomöntés » en hongrois, soit dans une traduction libre (littérale ?) « faire fondre la peur ».
Dans les Balkans, et une partie de l’Europe Centrale, la fonte du plomb, presque toujours pratiquée par des femmes, est célèbre.
Elle permet notamment de guérir certains désordres psychiques et particulièrement la « maladie de la peur » : le « fras » en serbe ou « fràsz » en hongrois, une entité nosographique populaire qui se manifeste – le plus souvent chez les enfants en bas âge, mais aussi chez les adultes –, par un état d’anxiété aiguë et de nervosité, accompagné de cauchemars .
Mais les femmes qui fondent le plomb utilisent aussi cette technique pour établir un diagnostic et prédire l’état de santé des personnes venues consulter.
Biljana par exemple fait fondre le plomb pour presque chaque patient dans un but diagnostique. La forme du plomb fondu lui permet ainsi de voir ce dont souffre le consultant, ses maladies chroniques ou encore celles du passé. Par exemple, des petites cavités régulières évoquent des kystes ovariens chez les femmes, une forme du cœur – des maladies cardiovasculaires- etc.
Mais en répétant ce procédé (trois) plusieurs fois, elle peut non seulement traiter la maladie diagnostiquée mais aussi prévoir l’état de santé futur de la personne . Le succès du traitement est attesté lorsqu’elle obtient l’éclatement du plomb brûlant plongé dans l’eau, qui s’exprime par un bruit caractéristique et par la forme explosée qu’acquiert le métal fondu lors de sa solidification brutale.
Mais c’est principalement de la fonction divinatoire de cette méthode qu’il sera question dans le film présenté aujourd’hui, bien que cette dimension ne soit pas essentielle dans la pratique courante de Biljana. Elle affirme en effet qu’elle évite de dire aux patients ce qu’elle voit dans le plomb concernant l’avenir. Néanmoins, quelquefois, elle fait des exceptions et la forme du plomb permet alors de dévoiler des évènements futurs, les points faibles de l’individu, le développement probable de maladies, le délai dans lequel ces manifestations sont susceptibles de survenir. Mais pour parfaire ses prévisions, Biljana cherche à connaître le comportement religieux du consultant, en particulier le respect des principes et des règles prescrits et valorisés par l’église orthodoxe : le jeûne, les dimanches ou encore la façon dont la personne célèbre sa « slava », la fête du saint protecteur.
L’énoncé divinatoire est alors toujours acompagnée de recommandations relatives à la foi et la pratique religieuse : un zèle de la foi à laquelle il appartient (uniquement pour les personnes chrétiennes !), le respect des tabous (ne pas laver ses cheveux et son linge les dimanches, fréquenter l’église, se confesser régulièrement). Sous réserve que ces prescriptions soient respectées, la probabilité de survenue des maladies prédites devient minime.
Biljana peut également pratiquer la technique du plomb fondu en l’absence de la personne concernée. Elle utilise dans ce cas , comme nous allons le voir dans le film, un substitut nommé « zamena » - « échange » dans la langue serbe : un morceau de vêtement ou la photo de la personne absente. (M.V.)2ème partie tournage en 2005Consultation d’une femme par une femme guérisseuse dans son cabinet de consultation. Thérapie par incantation - Conjuration.
L’attention est portée à l’acte de l’incantation que Biljana appelle ‘prière’
Le plomb fondu est à la fois un objet divinatoire et thérapeutique Mot(s) clés libre(s) : feu, incantation, graisse, pain, fille, thérapie, mère, interaction enfant, ventouse, bocal, bougie, mal, Vostrog, icône religieuse, Budisava, Voïvodine, saint, sel, christianisme, peur, maladie, guerre, religion, femme, vidéo, massage, Serbie, orthodoxie, film ethnographique, divination, guérisseur, guérissage, Balkans, Europe
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Chronique aka 1993, Motonga : Gbédéle, femme, fille et mère
/ 20-06-1994
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Chronique pygmée, juin, décembre 1994, Mongoumba, Lobaye, RCA
Filmé dans un campement de pygmées aka, sous-préfecture de Mongoumba,
Gbédélé : femme, fille et mère Lobaye, R.C.A.
Image et son
Alain Epelboin
Dans le campement pygmée aka de Woto, en République centrafricaine, suivi au cours de deux journées ordinaires des interactions entre un bébé (âgé de 3-4 mois puis 9-10 mois), de sa mère adolescente, Gbédélé , de Mowo, sa grand-mère et des membres du campement, sans compter les tantes et les cousins, cousines.
Gbédélé donne à téter à sa fille, la berce en chantant, rieuse. A ses côtés, sa mère la regarde, la conseille, l’éduque. Elle prend aussi soin du bébé, qu'elle berce pendant que Gbédélé vaque à ses activités ménagères.
Six mois plus tard : un petit groupe s'est formé pour faire de la musique avec des arcs musicaux, des percussions, la frappe des mains, des chants... Gbédélé joue de l'arc à deux cordes. Le bébé est présent parmi eux.
Les stimulations sonores et corporelles imprimées sur le corps de l’enfant lors de ses pleurs sont systématiquement en rapport avec les rythmes fondamentaux de la musique traditionnelle aka. Mot(s) clés libre(s) : ethnologie, Afrique, ethnomusicologie, bercement, pygmée, aka, Lobaye, chanvre, grand-mère, grand-père, sango, pilage, Mongoumba, relation mère /enfant, péparation repas, arc musical, marche, petite enfance, toilette, lait, danse, musique, Vie quotidienne, apprentissage, psychologie, alimentation, genre, santé publique, femme, vidéo, maternage, allaitement, chant, jeu, film ethnographique, République Centrafricaine, eau
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Chronique aka 1993, Motonga : Préparation de la poudre de bois rouge par Mowo
/ 10-12-1993
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Préparation de la poudre de bois rouge par MowoMotonga décembre 1993, Mongoumba RCA© 2007 A. Epelboin, SMM CNRS/MNHN Paris
Mowo prépare de la poudre de bois rouge "ngole" (utilisée come peinture ou comme ingrédient de remèdes).
Elle entonne un chant ngole relatif à cette poudre rouge repris par ses compagnes parentes, qui rythme son travail. Mot(s) clés libre(s) : musique, technique, ngole, bois rouge, Mongouba, Motonga, Lobaye, aka, pygmée, remède, Afrique, République Centrafricaine, film ethnographique, ethnomédecine, chant, vidéo, femme, peinture, ethnomedecine
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Chronique des Pygmées Babongo 2007 : deux bébés et la petite fille dont la mère est enceinte
/ 21-02-2007
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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"Corps de garde" babongo, 21 février 2007, Midouma (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon)
Sylvie Lebomin, ethnomusicologue et ethnolinguiste, mène une séance de travail avec un groupe d'informateurs babongo réunis dans le corps de garde, hangar à usages collectifs, profanes et sacrés, du quartier babongo du village de Midouma : d'abord, sur les danses et les musiques spécifiques (avec fabrication et essais de flûte beka), puis ethnolinguistique, notamment sur les nominations en ibongo des fluides et des déchets corporels.
C'est l'attraction du jour : aussi, de nombreux habitants du quartier, de tous âges, sont présents dans cet espace collectif, certains participant directement à l'enquête, d'autres en spectateurs plus ou moins actifs, parmi ceux-ci quelques nourrissons et très jeunes enfants.
La caméra suit tout particulièrement deux nourissons et une petite fille de deux/trois ans dont la mère est enceinte, tantôt avec leurs mères, puis lorsque deux d'entre elles se sont absentées, avec les personnes (hommes, femmes, jeunes filles, enfants) qui prennent en charge l'enfant et tentent de maîtriser ses pleurs, par la voix, le regard, le chant, le toucher, les bercements rythmiques.
Au cours de ce document tout l'arsenal des techniques de baisers, bercements, paroles et chants adressés à un nourrisson, aussi bien propre et replet que sali et affamé sont spontanément présentées : le corps de l'enfant en pleurs devenant un instrument sur lequel sont appliqués les rythmes et les sons du répertoire musical local.
Quant à la petite fille dont la mère est enceinte, bien nourrie, mais très peu souriante, l'observateur suit ses rapports avec sa mère, étrangement distante. Mot(s) clés libre(s) : afrique, petite enfance, Afrique, ethnomusicologie, pleurs, propreté, bercement, pygmée, Babongo, Midouma, baiser, interdits alimentaire des femmes, film ethnographique, Gabon, danse, musique, Vie quotidienne, forêt, alimentation, vidéo, grossesse, jeux, sevrage, ethnolinguistique, chant, fluides et déchets corporels
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