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Les déjeuners de l'ISH et de l'ENS de Lyon : L’habitat urbain en Europe centrale et orientale
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, ENS de Lyon
/ 24-11-2006
/ Canal-U - OAI Archive
COUDROY de LILLE Lydia
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Quelles dynamiques ?Cette séance des « Déjeuners de l’ISH et de l’ENS LSH » est l’occasion de présenter au public les résultats d’une partie des recherches menées par l’auteur depuis une quinzaine d’années sur les transformations urbaines en Pologne et dans d’autres pays d’Europe centrale et orientale, sous l’angle de l’habitat. Marqueur du niveau de développement économique d’un territoire, des relations entre Etat et société, emprunt de codes et de valeurs individuels et collectifs, l’habitat offre une entrée complexe sur la compréhension des rapports entre espace et société – qui constitue le cœur de la démarche géographique. Au croisement entre réflexion diachronique (le rôle des grandes fractures historiques, la pérennité des héritages territoriaux) et synchronique (la démarche comparative, l’analyse multiscalaire), l’habitat est ici questionné plus particulièrement sous l’angle des modèles d’évolution urbaine en Europe centrale et orientale. Dans une première partie, l’habitat des villes de l’Europe qu’on appelait alors « socialiste » socialiste est présenté dans toute sa diversité. En effet, on a tendance à l’associer spontanément à l’image itérative et monotone du grand ensemble. Pourtant, cette apparence est trompeuse. D’une part, parce que cette forme architecturale et résidentielle s’est développée en Pologne et en Tchécoslovaquie entre les deux guerres, de manière expérimentale, avant que ces deux pays ne soient des pays « socialistes ». D’autre part, la résolution de la crise du logement grâce au recours à des formes architecturales « modernes » est un courant qui traverse toute l’Europe à cette même période, puis surtout après la Seconde Guerre mondiale. La différence fondamentale entre l’Europe dite alors « de l’est » avec l’Europe occidentale est la pérennisation du phénomène à l’est, alors qu’à l’ouest, d’autres solutions de logement furent proposées aux ménages à partir des années 1970 alors que cette alternative ne fut que très rarement autorisée (en Hongrie notamment). Le grand ensemble dans les pays socialistes offrait en définitive la meilleure réponse technique aux présupposés économiques et idéologiques que les Etats s’y étaient fixés. Sa généralisation et le gigantisme paroxysmique avec lequel il s’est diffusé sont responsables de l’indigence paysagère de bien des villes à l’est de l’Europe. Mais paradoxalement, l’habitat dit « de masse » laissait les populations en situation de pénurie structurelle de logements. Ce constat général doit être nuancé par le fait que ces orientations communes ont été mises en œuvre de manière finalement assez contrastée dans les différents Etats. Les populations y étaient toutes globalement mal logées à la fin des années 1980, mais selon des critères distincts : en Pologne, la pénurie quantitative était très marquée, en Roumanie la taille moyenne des logements était très basse, alors que les Bulgares étaient ceux qui devaient le plus souvent vivre dans des appartements communautaires. Autre différence marquante : le rapport à la propriété. La Bulgarie est un pays de propriétaires à plus de 90 % alors que c’est le cas de 40% des Polonais. Traditions historiques, choix politiques et économiques expliquent ces contrastes qui heurtent les idées reçues sur les éventuels choix idéologiques. Enfin, les grands ensembles ne sont pas conçus comme de l’habitat « social » mais doivent loger la majorité de la population, dans toute sa diversité sociale. Cela n’abolit pas les différences de statut des quartiers d’habitat collectif, mais celles-ci sont fines. Depuis les années 1990, les paradigmes politiques et économiques sont renouvelés : l’Etat s’est désengagé de la mission essentielle qu’il s’était fixée de contrôler l’offre de logements, et a reporté sur les communes une partie de ses compétences, comme l’offre de logements sociaux ; l’économie de marché exerce désormais ses lois sur le marché foncier notamment, et de nouveaux opérateurs économiques augmentent la part du privé dans l’offre de logements. Pour autant, 15 ans d’économie de marché n’ont pas du tout résolu le manque quantitatif de logements, ne serait-ce que parce que les investisseurs se sont d’abord intéressés à des secteurs économiques à plus forte rentabilité (immobilier d’affaires, tourisme). D’autre part, les ménages ontété fragilisés économiquement et socialement, ce qui a freiné la demande. Le rattrapage n’est donc pas fait, quantitativement. En revanche, l’amélioration qualitative de la construction est réelle : l’architecture est plus différenciée, et les matériaux de meilleure qualité. Dans les capitales, qui enregistrent le plus fortement les dynamiques et réagissent comme des miroirs grossissants – ou déformants, parfois -, l’habitat évolue là encore selon des logiques très différentes. En Hongrie, en Pologne, elles jouent un rôle de tête de pont des dynamiques économiques et profitent nettement de la situation en concentrant depuis la fin des années 1990 une part sensible des investissements dans l’immobilier résidentiel. Il n’en est rien en Roumanie, ni en Bulgarie. Le marasme s’y perpétue : à Bucarest seuls les populations les plus aisées se font construire des logements - très vastes -, et en Bulgarie, Sofia est délaissée, au profit de l’urbanisation touristique littorale. Spatialement, les dynamiques de l’habitat produisent des situations qui demandent des lectures interprétatives croisées. D’un côté, les dynamiques en cours montrent des traits de convergence avec des trajectoires urbaines « européennes » : le retour vers un certain interventionnisme étatique à la fin des années 1990, des politiques publiques territorialisées vers les quartiers les plus en difficulté en témoignent dans certains Etats. Mais d’autre part, la tendance des élites à s’enfermer dans des quartiers préservés tandis que se forment des poches de pauvreté à base ethnique (rom) dans certains quartiers péricentraux ou dans des grands ensembles (Hongrie, Slovaquie, Bulgarie) évoquent plus des processus d’« américanisation ». En ce sens, les villes d’Europe centrale et orientale indiquent une voie de développement hybride. Mot(s) clés libre(s) : Europe centrale et orientale, habitat urbain
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L’habitat urbain en Europe centrale et orientale - Les déjeuners de l'ISH et de l'ENS de Lyon
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, ENS de Lyon
/ 24-11-2006
/ Canal-u.fr
COUDROY de LILLE Lydia
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Quelles dynamiques ?
Cette séance des « Déjeuners de l’ISH et de l’ENS LSH » est l’occasion de présenter au public les résultats d’une partie des recherches menées par l’auteur depuis une quinzaine d’années sur les transformations urbaines en Pologne et dans d’autres pays d’Europe centrale et orientale, sous l’angle de l’habitat. Marqueur du niveau de développement économique d’un territoire, des relations entre Etat et société, emprunt de codes et de valeurs individuels et collectifs, l’habitat offre une entrée complexe sur la compréhension des rapports entre espace et société – qui constitue le cœur de la démarche géographique. Au croisement entre réflexion diachronique (le rôle des grandes fractures historiques, la pérennité des héritages territoriaux) et synchronique (la démarche comparative, l’analyse multiscalaire), l’habitat est ici questionné plus particulièrement sous l’angle des modèles
d’évolution urbaine en Europe centrale et orientale.
Dans une première partie, l’habitat des villes de l’Europe qu’on appelait alors « socialiste » socialiste est présenté dans toute sa diversité. En effet, on a tendance à l’associer spontanément à l’image itérative et monotone du grand ensemble. Pourtant, cette apparence est trompeuse. D’une part, parce que cette forme architecturale et résidentielle s’est développée en Pologne et en Tchécoslovaquie entre les deux guerres, de manière expérimentale, avant que ces deux pays ne soient des pays « socialistes ». D’autre part, la résolution de la crise du logement grâce au recours à des formes architecturales « modernes » est un courant qui traverse toute l’Europe à cette même période, puis surtout après la Seconde Guerre mondiale.
La différence fondamentale entre l’Europe dite alors « de l’est » avec l’Europe occidentale est la pérennisation du phénomène à l’est, alors qu’à l’ouest, d’autres solutions de logement furent proposées aux ménages à partir des années 1970 alors que cette alternative ne fut que très rarement autorisée (en Hongrie notamment). Le grand ensemble dans les pays socialistes offrait en définitive la meilleure réponse technique aux présupposés économiques
et idéologiques que les Etats s’y étaient fixés. Sa généralisation et le gigantisme paroxysmique avec lequel il s’est diffusé sont responsables de l’indigence paysagère de bien des villes à l’est de l’Europe. Mais paradoxalement, l’habitat dit « de masse » laissait les populations en situation de pénurie structurelle de logements.
Ce constat général doit être nuancé par le fait que ces orientations communes ont été mises en œuvre de manière finalement assez contrastée dans les différents Etats. Les populations y étaient toutes globalement mal logées à la fin des années 1980, mais selon des
critères distincts : en Pologne, la pénurie quantitative était très marquée, en Roumanie la taille moyenne des logements était très basse, alors que les Bulgares étaient ceux qui devaient le plus souvent vivre dans des appartements communautaires. Autre différence marquante : le rapport à la propriété. La Bulgarie est un pays de propriétaires à plus de 90 % alors que c’est le cas de 40% des Polonais. Traditions historiques, choix politiques et économiques expliquent ces contrastes qui heurtent les idées reçues sur les éventuels choix idéologiques.
Enfin, les grands ensembles ne sont pas conçus comme de l’habitat « social » mais doivent loger la majorité de la population, dans toute sa diversité sociale. Cela n’abolit pas les différences de statut des quartiers d’habitat collectif, mais celles-ci sont fines.
Depuis les années 1990, les paradigmes politiques et économiques sont renouvelés : l’Etat s’est désengagé de la mission essentielle qu’il s’était fixée de contrôler l’offre de logements, et a reporté sur les communes une partie de ses compétences, comme l’offre de logements sociaux ; l’économie de marché exerce désormais ses lois sur le marché foncier
notamment, et de nouveaux opérateurs économiques augmentent la part du privé dans l’offre de logements. Pour autant, 15 ans d’économie de marché n’ont pas du tout résolu le manque quantitatif de logements, ne serait-ce que parce que les investisseurs se sont d’abord intéressés à des secteurs économiques à plus forte rentabilité (immobilier d’affaires, tourisme). D’autre part, les ménages ont
été fragilisés économiquement et socialement, ce qui a freiné la demande. Le rattrapage n’est donc pas fait, quantitativement. En revanche, l’amélioration qualitative de la construction est réelle : l’architecture est plus différenciée, et les matériaux de meilleure qualité. Dans les capitales, qui enregistrent le plus fortement les dynamiques et réagissent comme des miroirs grossissants – ou déformants, parfois -, l’habitat évolue là encore selon des logiques très différentes. En Hongrie, en Pologne, elles jouent un rôle de tête
de pont des dynamiques économiques et profitent nettement de la situation en concentrant depuis la fin des années 1990 une part sensible des investissements dans l’immobilier résidentiel. Il n’en est rien en Roumanie, ni en Bulgarie. Le marasme s’y perpétue : à Bucarest seuls les populations les plus aisées se font construire des logements - très vastes -, et en Bulgarie, Sofia est délaissée, au profit de l’urbanisation touristique littorale.
Spatialement, les dynamiques de l’habitat produisent des situations qui demandent des lectures interprétatives croisées. D’un côté, les dynamiques en cours montrent des traits de convergence avec des trajectoires urbaines « européennes » : le retour vers un certain interventionnisme étatique à la fin des années 1990, des politiques publiques territorialisées
vers les quartiers les plus en difficulté en témoignent dans certains Etats. Mais d’autre part, la tendance des élites à s’enfermer dans des quartiers préservés tandis que se forment des poches de pauvreté à base ethnique (rom) dans certains quartiers péricentraux ou dans des grands ensembles (Hongrie, Slovaquie, Bulgarie) évoquent plus des processus d’« américanisation ». En ce sens, les villes d’Europe centrale et orientale indiquent une voie de développement hybride. Mot(s) clés libre(s) : Europe centrale et orientale, habitat urbain
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Mixité, an urban and housing issue: introduction au colloque [VO]/ M.-C. Jaillet, Jean-Claude Driant
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 05-07-2011
/ Canal-U - OAI Archive
JAILLET Marie-Christine, DRIANT Jean-Claude
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Mixité, an urban and housing issue : introduction au colloque [version originale] / Marie-Christine Jaillet, Jean-Claude Driant. In "Mixité : an urban and housing issue? Mixing people, housing and activities as urban challenge of the future", 23ème colloque international de l'European Network for Housing Research (ENHR), organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) à l'Université Toulouse II-Le Mirail, 5-8 juillet 2011. 1. Debating around ‘Mixité’ in Toulouse: An appropriate place to speak of it / Marie-Christine Jaillet The term 'Mixité', most often qualified by either 'functional' or 'social', has taken on a prominent position in the field of public policies on housing. It has come to represent the antidote to social or ethnic segregation as well as the trend in urban zoning that has separated housing, work places, and shops and services. Though researchers are very hesitant on a form of ideal 'mixité', one that is supposed to remedy the ills of contemporary society (segregation, ghettoisation, the dislocation of social ties, matching with its peers), they are even more dubitative on the normative or prescriptive dimension of social mixity’s injunction, one that inspires a certain number of public policy’s dispositions. Nevertheless, in the name of mixity, myriad efforts are currently undertaken in urban contexts: for example, within urban renovation or regeneration policies, or in the framework of the redistribution of social housing. Though we can question the very pertinence of the notion of mixity and its ideological foundations, it is also interesting to consider what its implementation produces. Beyond its mobilizing effect, does it render the manner in which housing is organized more efficient and effective? What does it produce, 'side by side' situations or social interactions? Mobilizing in Toulouse academic debate from various European countries is all the more interesting Young metropolis, barely a millionaire city, with one of the highest rates of population growth in France, its urbain development is characterised by a more and more visible social space division. Toulouse embodies the paradox of metropolitan societies where the greater social diversity, a form of cosmopolitanism, generates distancing or avoidance attitudes or strategies rather than producing "friction" or interaction. In such a world, what could constitute a physical and metaphorical "common space"? It would have to be a space that allows cities to carry out their integrative functions, not through "fusion" or by overcoming differences, but rather through the emergence of a common identity and the capacity to live together. Metropolitan, social strategies of aggregation by affinity, whether territorial or reticular, do not necessarily oppose this process; but they do not really contribute to developing it either. How can public action help reestablish "convivienca" in our metropolitan era? By fighting against processes of self-segregation by imposing a "diversity" that is less and less accepted? Toulouse is attempting to address this question by struggling in the social housing neighborhoods against the processus of ghettoization and by developping solidarity policies that attempt to distribute social housing more evenly. The challenge for Toulouse is then to try to reduce the clubbization trends of the urban spaces and to produce, on a daily basis, if not a “mix” city at least a city that is socially "sustainable". 2. The housing situation in France: The main issues / Jean-Claude Driant The object of this opening presentation is the housing situation in France and the main issues of the current housing debate in France. With less than a year to go before the next presidential election, France is entering into an important political period and, judging from what party leaders have been saying so far, the housing crisis looks to be one of the main items on the agenda for this election year. We are going to try to understand why and pinpoint the principal subjects of the current housing debate. This presentation is in three parts: why has the issue of housing reemerged in the political debate?, why is the housing situation in France widely referred to as a crisis?, what are the most important issues to address in present and future housing policies? Those housing policy choices, in turn, involve answering four key questions: To what extent should efforts be made to promote owner-occupied housing? Is the French social housing model jeopardized by the pauperization of the population and by the right to housing now enshrined in French law? What policies might help regulate real estate prices and rents? To what extent should housing policies be decentralized in order to satisfy a very wide range of housing needs? Mot(s) clés libre(s) : accession à la propriété (France), économie du logement, habitations à loyer modéré, logement social, marché immobilier, mixité sociale, offices publics de l'habitat, pauvres (logement), politique du logement, ségrégation urbaine
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Mixité, diversity: pertinent notions ? : présentation de la plénière [VF] / George Galster
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 06-07-2011
/ Canal-U - OAI Archive
GALSTER George
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Mixité, diversity: pertinent notions ? : présentation de la plénière [version avec traduction simultanée en français] / George Galster. In "Mixité : an urban and housing issue? Mixing people, housing and activities as urban challenge of the future", 23ème colloque international de l'European Network for Housing Research (ENHR), organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) à l'Université Toulouse II-Le Mirail, 5-8 juillet 2011.The first plenary session will go on to question the foundations of the concept of diversity. What are the possible definitions ? How can we come to terms with the fact that currently, diversity so forcibly structures public discourse and action in the field of housing and habitat ? What does diversity encompass ? How can we measure it? What is its goal ? Leaving aside the fact that one can question the very substance of the notion of diversity, we must shed light on its ideological underpinnings in order to better understand the controversy it elicits in academic circles. The relevance of diversity in terms of the problems it is meant to address seems indeed to be scrutinized in regards to the values and political models of the societies that choose to use this concept.> La traduction en simultané de la communication est assurée par Mme Solange Hibbs (directrice du Département Centre de Traduction, d'Interprétation et de Médiation linguistique (CETIM) de l'université Toulouse II-Le Mirail, membre de l'Association Internationale des Interprètes de Conférence-AIIC). Mot(s) clés libre(s) : diversité sociale, mixité sociale, politique du logement, ségrégation urbaine, sociologie de l'habitat, sociologie de la ville, sociologie urbaine
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Perspectives on social enterprise and hybridity in housing organisations [VF] / D. Mullins
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 07-07-2011
/ Canal-U - OAI Archive
MULLINS David
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International perspectives on social enterprise and hybridity in housing organisations: présentation de la plénière [version française] / David Mullins. In "Mixité : an urban and housing issue? Mixing people, housing and activities as urban challenge of the future", 23ème colloque international de l'European Network for Housing Research (ENHR), organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) à l'Université Toulouse II-Le Mirail, 5-8 juillet 2011.This session draws on work for a Special Issue of Housing Studies to stimulate debate on the implications (theoretical and practical) of the growth of social enterprise and hybrid models of housing provision. Three of the authors of papers produced for the special issue (abstracts for which are included in this brochure) will review the increasing emphasis on social enterprise and hybrid models in housing organisations and the delivery of social and affordable housing in Europe, the United States and Australia. Social enterprise models have been widely promoted in recent years by both state policies and civil society interests in many countries. Social enterprises are often characterised by hybrid formal institutional characteristics, motivations and activities since they intertwine state, market and society influences within single organisations. Understanding current trends in the adoption of social enterprise and hybrid concepts and approaches by (social) housing organisations, the reasons for these trends and their implications for organisations which frequently ‘face several ways’ (to state, market and society) are important tasks for researchers in housing studies. Such work is necessary both to improve our theoretical understanding of these trends and their meaning and also enable us to engage with contemporary policy and practice. Yet to date there has been very little systematic analysis within this field.Following an introduction by the Chair, each speaker will draw on their research on social housing organisations in parts of Europe, the United States and Australia to illuminate the following plenary panel questions:- How and to what extent do housing organisations engage with debates about social enterprise and hybridity?- How do they position themselves vis-à-vis the state, the market and society?- How do they reconcile conflicting logics of ‘common good’, financial return and government policy?- How do these conflicting logics play out in housing policy and implementation in different national and local contexts?The plenary will conclude with a panel discussion of similarities and differences in conceputalisation and practice of social enterprise and hybridity in Europe, North America and Australia. This will help us to address the final questions:- How useful are models of social enterprise and hybridity in analysis of organisational behaviour in the housing sector in these different contexts?- What are the policy implications of the growth in social enterprise and hybridity?> La communication est traduite en français par Mme Solange Hibbs (directrice du Département Centre de Traduction, d'Interprétation et de Médiation linguistique (CETIM) de l'université Toulouse II-Le Mirail, membre de l'Association Internationale des Interprètes de Conférence-AIIC). Mot(s) clés libre(s) : logement social (financement), mixité sociale, offices publics d'habitation, politique de l'habitat, politique du logement, politique sociale, sociologie du logement
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/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 07-07-2011
/ Canal-U - OAI Archive
MULLINS David
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Mot(s) clés libre(s) : logement social, mixité sociale, offices publics d'habitation, politique de l'habitat, politique du logement, politique sociale, sociologie du logement
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Planning social mix. A critical review of programs [VF] / Jürgen Friedrichs
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 06-07-2011
/ Canal-U - OAI Archive
FRIEDRICHS Jürgen
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Planning social mix. A critical review of programs [version française] / Jürgen Friedrichs. In "Mixité : an urban and housing issue? Mixing people, housing and activities as urban challenge of the future", 23ème colloque international de l'European Network for Housing Research (ENHR), organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) à l'Université Toulouse II-Le Mirail, 5-8 juillet 2011.Plénière 1: Mixité, diversity: pertinent notions?, 6 juillet 2011.Social mix has been a goal of urban planning since long time, from the the Cadbury (Bournville) estate at the end of the 19th century up to programs in the early 21st century. These programs aim at improving or establishing neighbourhood opportunity structures by modifying the social composition of residents. In order to achieve this goal, the structure is supposed to change from state A to a desired state A’ by implementing specific measures. In terms of social science methodology, this measure is an application of an empirical law. The measure ”If more homes to buy are offered, this will attract upper middle class households to the neighbourhood” rest upon the empirical evidence of a high propensity of middle class households to become homeowners. More generally speaking, programs aim at planning social behavior. Based upon this methodological reasoning, the paper assesses social mix programs in several countries, among them Australia, The Netherlands, and the United Kingdom. The analyses pertain to a) the type of social mix to be achieved, b) the measure suggested to achieve this goal, c) the empirical evidence for the implicit propositions. The major conclusions derived from the inspection of social mix programs are: social mix is not specified precisely (dimensions? share of which groups?), and many propositions on household behaviour rest upon shaky empirical evidence. Thus, the feasibility of planning social mix is overestimated.> La traduction en français est assurée par Mme Solange Hibbs (directrice du Département Centre de Traduction, d'Interprétation et de Médiation linguistique (CETIM) de l'université Toulouse II-Le Mirail, membre de l'Association Internationale des Interprètes de Conférence-AIIC). Mot(s) clés libre(s) : mixité sociale, politique du logement (Australie), poltique du logement (Europe), questions urbaines, sociologie de l'habitat
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/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 06-07-2011
/ Canal-U - OAI Archive
FRIEDRICHS Jürgen
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Mot(s) clés libre(s) : logement social et urbanisme, mixité sociale, politique du logement (Australie), poltique du logement (Europe), questions urbaines, sociologie de l'habitat
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/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 09-10-2009
/ Canal-U - OAI Archive
FRANKLIN Jay
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Mot(s) clés libre(s) : Appalaches (plateau des Cumberland ; États-Unis), archéologie du paysage, économie préhistorique, habitat préhistorique
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Sciences et environnement - Didier Roux
/ UTLS au lycée
/ 05-12-2008
/ Canal-U - OAI Archive
ROUX Didier
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Un conférence de L'UTLS au lycéepar Didier Roux ( Directeur de recherches et du développement à Saint Gobain)Lycée Etienne Restat (47 Stes Livrade/lot) Mot(s) clés libre(s) : développement durable, écologie, économie d'énergie, énergie, habitat
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