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Les rondes de saint Antoine. Culte, affliction et possession à Puliyampatti (Inde du Sud)
/ 16-06-2004
/ Canal-u.fr
SEBASTIA Brigitte et Christian
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Les rondes de saint Antoine. Culte, affliction et possession à Puliyampatti (Inde du Sud)
auteurs/réalisateurs : Brigitte et Christian Sébastia
Lorsque les patients et leur famille arrivent à Puliyampatti, c’est souvent après un long parcours thérapeutique infructueux auprès des services de biomédecine, des sorciers, des prêtres devins. Les échecs thérapeutiques auxquels s’ajoutent les avis des devins, l’incompréhension des symptômes, le sentiment d’impuissance et le dépouillement financier sont autant de facteurs qui justifient le choix d’un séjour dans ce village dont le saint patron de son église est réputé pour annihiler les effets des maléfices et des esprits possédants. Comme dans de nombreuses sociétés singularisées par des cultes de possession et une forte croyance en la sorcellerie, les Tamouls considèrent que certaines maladies violentes, incurables, incompréhensibles peuvent être infligées par des divinités au tempérament ambivalent ou par des esprits malveillants manipulés par la sorcellerie ou agissant en réaction à des actes transgressifs. C’est notamment le cas des troubles mentaux et psychogènes singularisés par des comportements en inadéquation avec les règles de la vie sociale et familiale. Confrontée à l’émergence de tels troubles, la famille se doit de tout mettre en œuvre pour découvrir rapidement l’origine du mal de manière à rétablir l’ordre social et familial perturbé et à protéger la parentèle. Si l’absence d’amélioration des symptômes après les nombreuses tentatives thérapeutiques corrobore l’origine surnaturelle des troubles, une telle présomption demande à être confirmée de manière à conforter le bon choix du séjour au sanctuaire et à espérer une possible guérison. Cette confirmation est rendue possible par l’orchestration quotidienne de rituels d’exorcisme usant de sévices corporels et d’injonctions dont l’objectif est de conditionner le patient jusqu’à ce qu’il manifeste les signes de possession. Selon la nature des troubles, des patients finissent par répondre au désir de leurs proches en adoptant les gestuelles de possession calquées sur les prouesses des possédés qui les entourent. Dans tous les cas, il s’agit de personnes blessées et traumatisées par un environnement familial et/ou social violent et assujettissant. Et cette première expérience de la possession marque le commencement d’une longue série de manifestations de possession qui tendent à devenir de plus en plus fréquentes et violentes. Même si ces personnes se plaignent des douleurs engendrées par leurs gesticulations et les meurtrissures qu’elles s’infligent, elles considèrent que leurs possessions les soulagent. Le bienfait ainsi ressenti favorise leur adhésion à l’étiologie sorcière prédite par leurs proches.
Doctorat d’Anthropologie de l’EHESS Les rondes de saint Antoine
Cette recherche concerne l’étude d’un sanctuaire catholique fréquenté par des personnes affectées de troubles psychiques interprétés comme résultant d’un acte maléfique ou d’une intervention surnaturelle.
Les thèmes abordés sont:
- L’indigénisation des pratiques religieuses :
Cette étude, déjà au cœur des deux précédents travaux, est complétée par l’observation des pratiques et des rites spécifiques à cet endroit. La singularité des pratiques religieuses est due à la figure du saint qui siège dans ce sanctuaire. Saint Antoine détient la fonction de ‘divinité de famille et de caste’, de ‘divinité de village’ et aussi celles de thaumaturge et d’exorciste.
- Pluralisme médical et psychiatrie :
La médecine occidentale et le système asilaire ont été implantés en Inde par le biais de la colonisation. Leur recevabilité auprès des populations a été très mitigée du fait de craintes engendrées par des pratiques très différentes de celles utilisées par les médecines indiennes savantes et populaires. Malgré ce, le recours en première instance à la psychiatrie apparaît dans plus de la moitié des trajets thérapeutiques des patients rencontrés à Puliyampatti, la thérapie populaire ou religieuse n’étant choisie que par la suite. Quant aux médecines indiennes savantes, elles sont peu sollicitées pour soigner les troubles psychiques, alors même qu’elles possèdent une thérapeutique et une nosographie très élaborée en la matière.
- Les récits de vie et la genèse des troubles
Les récits de vie collectés auprès des patients à Puliyampatti éclairent sur les conceptions des troubles psychiques. Ils font généralement référence au contexte social et aux évènements au sein desquels les troubles sont apparus. Cela invite à s’intéresser aux obstacles auxquelles les individus, notamment les femmes, se sont confrontés durant leur vie sociale : difficulté à respecter les alliances préférentielles qui entraîne des ruptures familiales, violences conjugales physiques et morales, pressions pour obtenir une meilleure dot, une descendance mâle, etc.
- Rituels d’exorcisme et possession
L’observation des rapports entre les patients et leur famille durant les rituels d’exorcisme montre que les premiers signes de possession par des entités malveillantes ne sont pas spontanés mais induits par la pression et les sévices exercés sur les patients. Les patients répondent à cette incitation selon leur pathologie, les personnes déprimées, ayant vécu de nombreux traumatismes, étant plus disposées. Pour ces patients, les manifestations de possession deviennent un exutoire pour évacuer des tensions trop oppressantes, une protection pour échapper à la vie sociale génératrice des troubles, une mise en scène pour attirer les regards, un pouvoir pour inciter la crainte et le respect de l’entourage. Ainsi, définir les intérêts de la possession permet de reconnaître la singularité de la thérapie religieuse par rapport aux systèmes de soin disponibles en Inde.
Pour en savoir plus, consultez : Les rondes de saint Antoine. Culte, affliction et possession en Inde du Sud. Paris, Aux Lieux d’être, ‘Sous prétexte de médecines’.
http://amades.revues.org/396 Mot(s) clés libre(s) : religion, thérapie, divinité, Inde Sud, Puliyampatti, maléfice, Tamoul, sorcellerie, possession, rituel thérapeutique, culte, film ethnographique, maladie mentale, vidéo, Pey
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Lire "Le Capital" de Thomas Piketty
/ L'équipe technique des auditoriums de la BnF, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 08-04-2015
/ Canal-u.fr
ANHEIM Étienne, PIKETTY Thomas, HURET Romain, LECHEVALIER Sébastien, CARU Vanessa, GRENIER Jean-Yves
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« Lire Le capital de Thomas Piketty » : c’est le titre du
dossier que les Annales publient dans
le no 1-2015, en écho au formidable succès rencontré dans le
monde entier par le livre de l’économiste français. À l’occasion de sa
parution, la revue propose un débat qui réunira autour de Thomas Piketty des
chercheurs invités et des membres de la rédaction afin de mettre en perspective
les propositions de l’ouvrage. Dans le prolongement du dossier, il s’agira de
poser la question de la place que tient aujourd’hui l’économie au sein des
sciences sociales, en particulier vis-à-vis d’une tradition historiographique
comme celle des Annales, mais aussi
de s’interroger plus largement sur la réception publique et internationale de
cette démarche intellectuelle, des États-Unis au Japon en passant par l’Inde. Mot(s) clés libre(s) : Japon, capital, Inde, Corée, États-Unis, inégalités
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L’accouchement de Sephali
/ 17-04-2003
/ Canal-u.fr
BHATTACHARYA Sahana
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Sephali, mother of two girl child, this time vehemently expecting a son to prove herself as a successful wife. Sephali going through her final contractions in silence as her cry should not reach to any man of the household. Finally crashing her all hopes she delivers again a girl.
La langue parlée principalement est le santhali, une langue qui existe depuis 1200 ans et dont l'écriture a été inventée vers 1820.
6 million de personnes parlent cette langue en Inde, Bangladesh, Népal, et Bhutan.
La plupart de la population Santal habite en Jharkhand, Assam, Bihar, Orissa, Tripura et Bengale occidental. La langue secondaire est le bengali, une langue directement dérivée du sanskrit après Prakrut Le lieu de tournage est situé sur la colline de AYODHYA, à la frontière entre Bengale occidental et Jharkhand, Bihar. Mot(s) clés libre(s) : huile, guérissage, cordon ombilical, naissance, travail, cordon, Bengale occidental, contraction, sage femme traditionnelle, toilette, film ethnographique, douleur, accouchement, nouveau-né, vidéo, massage, Inde, sage femme, placenta, shantali
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New discoveries in the Buddhist art of South India...
/ EFEO Ecole Française d'Extrême Orient
/ 12-12-2007
/ Canal-U - OAI Archive
Skilling Peter
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New discoveries in the Buddhist art of South India, The life of the Buddha from Phanigiri, Andhra PradeshRecent discoveries and excavations have significantly transformed the map of ancient Buddhist India. One of the most impressive of the new sites is Phanigiri in Andhra Pradesh – a hill-top monastic complex with a large stupa and numerous other structures. The phase presented in this lecture dates from the first to the third centuries CE. Two architraves from a gateway of the stupa were unearthed in 2005. One is carved with scenes from the life of the Buddha. The second architrave is devoted to post-Nirvana scenes, as yet unidentified, featuring monks, relics, and snakes. Other fragments and artefacts include jataka medallions and stone footprints of the Buddha.The lecture is based on a visit made to the site in March, 2005. Mot(s) clés libre(s) : art bouddhique, iconographie, Inde du sud, Phanigiri
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Offrande maternelle et fillette impertinente, temple de Mangleshwar, Mana, village du haut des Rongpa
/ 24-06-2010
/ Canal-u.fr
PASSEPORT Fanny
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Une mère et sa fillette se rendent au temple de Mangleshwar pour effectuer la première prière et offrande à un des dieux de leur village du haut (Mana) suite à la migration depuis leur village du bas (Ghinghran). La fillette profite de l’occasion pour provoquer sa mère en évoquant la malédiction. Sa mère, fâchée, lui enseigne les bonnes paroles... Mot(s) clés libre(s) : vidéo, Chamoli, Mana, Rongpa, semi-nomadisme, prière, offrande, malédiction, autel, hindouisme, petite enfance, film ethnographique, Inde, Uttarakhand
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On the Brahmapoutra riverbanks
/ Emilie Crémin
/ Canal-u.fr
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Au bord du Brahmapoutre
Dans le nord-est de l’Inde, dès que commencent les averses
de la mousson, de mai à octobre, le Brahmapoutre s'engorge d'eau et déborde
dans sa plaine. Les crues rythment depuis toujours la vie des habitants du
fleuve, parmi eux les Mising, une tribu originaire des vallées Himalayennes.
Mais les habitants de la plaine connurent d’importants
changements à partir de 1950 : un séisme majeur bouleversa l'équilibre des
versants himalayens, le gouvernement étendit les digues derrière lesquelles,
les communautés devaient se sédentariser. Alors, quels sont les effets des
politiques publiques (aménagements fluviaux et cadre foncier) sur l'adaptation
des Mising aux aléas hydrologiques ?
Mot(s) clés libre(s) : inondation, Inde, fleuve, Adaptation des populations, inondations
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Providing for the Buddha: monastic centres in Eastern India
/ Thierry GONTAN, EFEO Ecole Française d'Extrême Orient, Musée GUIMET
/ 14-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
Himanshu Prabha Ray
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This paper attempts to address one of the issues of the series, viz. patronage, not just the relationship between Buddhist monastic centres and kings, but more significantly the lay community and its continuing support of monks and nuns and sponsorship of ritual activities, as well as maintenance of monastic structures. Eastern India is here defined as the state of Orissa, but includes contiguous coastal regions. The time period covered ranges from the 4th-3rd centuries BC when the earliest Buddhist sites are in evidence to 12th century AD after which few new constructions are known. My approach to the study of early Buddhist monastic establishments departs from the traditional perspective that viewed these as retreats, away from society, where monks and nuns engaged in meditation and studies. In contrast, I suggest that there was an active engagement between Buddhist clergy and the lay community and this interaction can be understood through the archaeology of space as it was defined with reference to settlement sites and as it was configured and lived in by monks and nuns. Of crucial importance to my work is the social history of the monument, rather than an emphasis on architectural style and form. It is hoped that this contribution will reinvigorate the archaeological study of early Buddhist monuments.Dr. Himanshu Prabha Ray is Professor at the Centre for Historical Studies, Jawaharlal Nehru University, New Delhi. She obtained her MPhil (Archaeology) from the University of Cambridge; her PhD from Jawaharlal Nehru University; and did post-graduate work in Sanskrit at Panjab University. She has held several visiting positions, including Senior Visiting Research Fellow at the Asia Research Institute, Singapore July to September 2007; JNU Visiting Fellow in Arts, University of Sydney, Australia, June 2005; Shivdasani Fellow, Oxford Centre for Hindu Studies, October-December 2005; Visiting Professor: University of Lyon II, France May to July 2001; Fulbright Visiting Lecturer: Department of Anthropology, University of Michigan, January to April, 2000. Her recent publications include Colonial Archaeology in South Asia (1944-1948): The Legacy of Mortimer Wheeler, Oxford University Press, New Delhi, 2007; Monuments, Wisdom Tree, New Delhi, 2007; The Archaeology of Seafaring in Ancient South Asia, Cambridge World Archaeology Series, Cambridge University Press, 2003 and edited volumes titled: Sacred Landscapes in Asia: Shared Traditions, Multiple Histories, IIC - Manohar Publishers, New Delhi, 2007; co-edited with Daniel T. Potts, Memory as History: The Legacy of Alexander in Asia, Aryan Books International, 2007; co-edited with Edward A. Alpers, Cross Currents and Community Networks: The History of the Indian Ocean World, Oxford University Press, New Delhi, 2007; and Coins in India: Power and Communication ,Marg Publications, volume 57, 3, March 2006. Mot(s) clés libre(s) : art bouddhique, bouddhisme, Inde, monastères bouddhiques
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Rencontre avec Dileep Padgaonkar
/ Loïc QUENTIN, Marcel LECAUDEY, Musée du quai Branly, CERIMES
/ 02-04-2011
/ Canal-U - OAI Archive
PADGAONKAR Dileep
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Rencontre animée par Hubert Prolongeau, le samedi 2 avril 2011, dans le cadre de l'Université Populaire du Quai Branly, cycle "Grands Témoins".Journaliste et intellectuel indien, Dileep Padgaonkar a été longtemps rédacteur en chef du Times of India et a travaillé avec Henri Langlois à la Cinémathèque française. Mot(s) clés libre(s) : Cachemire, Inde
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Rituel funéraire d’une femme Brâhmane sur les rives de la Narmada, Omkareshwar, Madhya Pradesh, Inde, Janvier 2005
/ 23-11-2009
/ Canal-u.fr
CREMIN Emilie
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Le rituel funéraire hindou présenté dans cette séquence est réalisé sur les berges de la Narmada (ghâts) dans le site sacré d’Omkareshwar, 200 mètres en aval d’un grand barrage en cours de construction.
La femme défunte est issue de la caste des brâhmanes de la localité. Son fils aîné organise le rituel funéraire et la crémation avec l’assistance d’autres brâhmanes, entouré des proches venus du village de la défunte et de passants se promenant sur les rives du fleuve. Les femmes de l’entourage de la défunte ne sont pas présentes. Le fils ainé a d’abord commencé par raser ses cheveux en laissant une mèche et s’est vêtu d’un dothi blanc puis il purifie son corps en prenant un bain dans les flots du fleuve sacré.
Les brâhmanes et les membres de la famille organisent le bûcher. Ils agencent d’abord la structure de base composée de bûches de bois précieux et ajoutent du petit bois sec. Ils purifient le corps de la défunte dans l’eau du fleuve, transportent le corps entouré d’un sari rose sur un brancard de bambou et déposent son corps sur le bûcher en posant des galettes de bouse de vache (bousas) sous sa tête. Ils enduisent son corps de beurre clarifié (ghee) et déposent des copeaux de bois de santal sur son visage. Puis ils empilent des galettes de bouses de vache sur le corps de la défunte, ajoutent des broussailles et mettent le feu.
Les officiants réalisent des circumambulations autour du bûcher en récitant des mantras (vers sacrés). Enfin ils s’éloignent progressivement.
Le bûcher se consume et quelques heures plus tard, les employés des ghâts éteignent le feu à l’aide des branches de bambou utilisées pour le brancard et confient les derniers fragments d’os aux eaux célestes du fleuve Narmada.
Cette séquence a été réalisée avec l’accord de la famille pratiquant le rituel, dans le cadre d’une enquête de terrain sur la coexistence de l’espace sacré de la ville sainte d’Omkareshwar avec un grand barrage. Mot(s) clés libre(s) : feu, fleuve Narmada, Omkareshwar, Brâhmane, crémation, mort, eau, rite, bûcher, hindou, fleuve, rituel funéraire, film ethnographique, Inde, vidéo, purification, Asie, Madhya Pradesh
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Social business : What does it mean?
/ 12-12-2012
/ Canal-u.fr
YUNUS Muhammad
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Principale différence entre social business et économie conventionnelle:
leur principale mission respective. But de l’économie conventionnelle:
maximisation des profits. Objectif du social business: résoudre les
problèmes sociaux. Profits réinvestis dans l’entreprise et non
distribués aux investisseurs.
Main difference between social and conventionnal business : mission.
Goal of conventionnal business: maximization of profits. Goal of social
business: resolve social issues. Profits are reinvested within the
company and not distributed to shareholders.
Pour aller plus loin:
M. Yunus, Building Social Business: The New Kind of Capitalism That Serves Humanity’s Most Pressing Needs,
Public affair, 2010.
M. Yunus, Vers un monde sans pauvreté,
Lattès, 1997.
S. Darnil et M. Leroul, 80 Hommes pour changer le monde : Entreprendre pour la planète,
Le Livre de Poche, 2006.
Plus de vidéos de Muhammad Yunus sur TVDMA.org Mot(s) clés libre(s) : économie, développement durable, enjeux mondiaux, Inde, enjeux politiques, économie sociale et solidaire, économie sociale
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