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(CERSE) - 11 - Table ronde 2 : Sommes-nous tous des sujets scolarisés et scolarisables ?
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Journées scientifiques du CERSE organisées par l’équipe Enfances, Jeunesses et Cultures, CERSE EA 965(Centre d’études et de Recherche en Sciences de l’éducation)Pôle Formation Éducation Travail Emploi
Pôle pluridisciplinaire de la MRSH de CaenPartager les responsabilités de l’éducation des enfants et des jeunesDe modèles pour penser à des propositions pour agirUniversité de Caen Basse-Normandie
amphithéâtre Jacquet SE 113 – bâtiment L (Sciences) – Campus 1
Jeudi 13 février 2013Table ronde 2 :
Confrontation des valeurs et partage des responsabilités entre individus et institutions
Présidée par Julie DelalandeLéandro De Lajonquière CERSE, Université de CaenSommes-nous tous des sujets scolarisés et scolarisables ?Aller à l’école et réussir son parcours d’élève n’est pas seulement une chose souhaitable pour tous aujourd’hui, mais surtout une chose sensée être en effet possible pour tous les enfants. Que cette idée soit hégémonique ne retire pas le fait qu’elle a dû s’imposer à nous progressivement depuis un peu plus d’un siècle. Par ailleurs, une telle attente à l’égard de nos enfants a fini par les mettre effectivement au travail à l’école. Mais pour qu’ils puissent répondre positivement à la demande des adultes, il faut que certaines conditions soient remplies. D’une part, il y a la façon dont le monde scolaire a d’adresser une demande de travail à l’enfant. D’autre part, il faut tenir compte des possibilités – que l’on peut nommer psychiques – de l’enfant d’y répondre, de « faire avec » cette demande adulte. Ces possibilités – contrairement à ce qu’on a tendance à croire – ne sont pas données « naturellement » à l’enfant, elles se construisent à l’intérieur du lien social où l’enfant doit faire son émergence en tant que sujet. Alors, sont-ils tous scolarisables ? Oui et non, tout va dépendre d’une synergie toujours fragile des conditions de possibilité que j’essaierai justement de déployer dans mon intervention. Mot(s) clés libre(s) : modèle, acteurs, responsabilité, jeune, éducation, proposition, projet éducatif, scolarisé, scolarisable
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(CERSE) - 12 - Table ronde 2 : L’école face au handicap : les enfants doivent-ils montrer qu’ils sont « scolarisables » ?
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Journées scientifiques du CERSE organisées par l’équipe Enfances, Jeunesses et Cultures, CERSE EA 965(Centre d’études et de Recherche en Sciences de l’éducation)Pôle Formation Éducation Travail Emploi
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Jeudi 13 février 2013Table ronde 2 :
Confrontation des valeurs et partage des responsabilités entre individus et institutions
Présidée par Julie Delalande
Philippe MazereauCERSE, Université de CaenL’école face au handicap : les enfants doivent-ils montrer qu’ils sont « scolarisables » ?Nous basculons progressivement vers une anthropologie qui met l’accent sur l’être capable, compétent et en devenir, que l’on ne peut donc pas cerner à partir de normes sociales définies a priori. L’école tend dès lors à perdre son autorité dans le rôle de façonnage des individualités que lui conférait le modèle de l’intégration. Celui-ci reposait sur une normalité moyenne qui servait d’étalon à la répartition des personnes dans des catégories de publics nécessitant des aides ou des régimes particuliers : inadaptation, handicap, échec scolaire… La promotion du nouveau régime de l’inclusion sociale se déduit d’un changement de conception de la société. Il s’agit d’éviter que trop de personnes ou de groupes ne s’écartent du fonctionnement ordinaire des institutions, ce qui représenterait une menace pour la cohésion sociale. Le passage de la lutte contre les difficultés scolaires à la prévention du décrochage illustre bien ce mouvement. Les individus ne sont plus sommés de s’adapter au fonctionnement ordinaire de l’école, c’est aujourd’hui l’institution scolaire qui doit s’adapter et admettre les compensations techniques ou humaines dont ont besoin les personnes handicapées par exemple pour participer à la vie scolaire et faire des apprentissages. La responsabilité se situe désormais, en principe, du côté des institutions. Nous tenterons de mettre en perspective les enjeux idéologiques, professionnels et institutionnels que recouvre cette mutation. Mot(s) clés libre(s) : modèle, projet éducatif, proposition, éducation, inclusion, jeune, institution, handicap, responsabilité, acteurs, scolarisable
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(CERSE) - 13 - Table ronde 2 : Echanges entre participants et public
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Jeudi 13 février 2013Table ronde 2 :
Confrontation des valeurs et partage des responsabilités entre individus et institutions
Présidée par Julie Delalande Mot(s) clés libre(s) : modèle, confrontation, projet éducatif, proposition, éducation, jeune, individu, valeur, responsabilité, acteurs, partage
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(CERSE) - 14 - Une régulation incertaine des politiques publiques dans la socialisation des enfants et des jeunes
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Jeudi 13 février 2013Gérard Neyrand PRISSMH, Université P. Sabatier Toulouse 3Une régulation incertaine des politiques publiques dans la socialisation des enfants et des jeunesConfrontées à la complexification de la socialisation enfantine avec la diversification des situations familiales et l’importance nouvelle prise par les médias et l’accueil de la petite enfance, les politiques publiques tentent d’encadrer tant bien que mal la mutation en cours tout en déléguant à la société civile et aux associations un certain nombre de fonctions d’accompagnement. Si cette affirmation d’une logique néolibérale se déroule conjointement à la professionnalisation des métiers de la petite enfance et de l’animation et à un contrôle accru des discours des médias en direction de l’enfance, elle a pour caractéristique de porter essentiellement sur la parentalité et de promouvoir ainsi les parents à la place de principaux acteurs éducatifs, alors même qu’ils sont dépossédés d’un certain nombre de leurs prérogatives antérieures. L’injonction qui leur est faite au contrôle éducatif et à la régulation des interactions entre les instances de socialisation a tendance à occulter le poids des rapports sociaux dans la définition de leurs situations et à psychologiser ainsi le rapport éducatif. Le risque inhérent à cette logique néolibérale de responsabilisation individuelle consiste à produire une sur-responsabilité parentale tendant à faire porter aux individus tout le poids de leur situation sociale, tout en discriminant les discours au regard de l’appartenance à un milieu social et à un genre. Nous essaierons de pointer quelques-unes des contradictions à l’oeuvre dans ce positionnement ambigu de l’action publique envers les familles. Mot(s) clés libre(s) : modèle, projet éducatif, proposition, éducation, socialisation, politiques publiques, jeune, responsabilité, acteurs, divergences
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(CERSE) - 15 - Discussion avec Gérard Neyrand
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Pôle pluridisciplinaire de la MRSH de CaenPartager les responsabilités de l’éducation des enfants et des jeunesDe modèles pour penser à des propositions pour agirUniversité de Caen Basse-Normandieamphithéâtre Jacquet SE 113 – bâtiment L (Sciences) – Campus 1
Jeudi 13 février 2013Discussion avec Gérard Neyrand
PRISSMH, Université P. Sabatier Toulouse 3 Mot(s) clés libre(s) : modèle, proposition, éducation, socialisation, politiques publiques, jeune, régulation, responsabilité, acteurs, projet éducatif
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1- Régulation et recherche
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Être jeune chercheur ou chercheure aujourd’hui : quelles réalités ?Ouverture- Engagement et distanciation: à propos de l'expérience des chercheur(e)s. Bernard Fusulier (FNRS-U. de Louvain)Symposium 1 – Régulation et recherche- Qualité de l’emploi et perception d’écart entre les besoins individuels et les caractéristiques de l’emploi chez les doctorants : impact sur l’intention de quitter – Fabrice Travaglianti (U. de Liège)- Les jeunes chercheur(e)s aux prises des mutationsde nos sociétés - Thomas Pierre (U. de Lorraine)- Être jeune chercheur en SHS et boursier CIFRE : quelles motivations, quelle satisfaction, quelle insertion ? – Dagmara Gut (U. de Lille-3)- Précarité à l’université en Allemagne aujourd’hui – Clara Pacquet (U. de Paris-1)Journée d’études - 10-11 mars 2015 / Paris - École des hautes études en sciences sociales
Ce colloque propose de réfléchir à ce que l’université, en tant qu’institution et lieu de carrières scientifiques, fait à celles et ceux qu’elle forme et qui en font un horizon professionnel désiré. Cette réflexion participe d’une analyse de la place et du rôle de la recherche et de l’université dans notre société. Mais elle porte moins le regard sur la « Science » que sur celles et ceux qui la produisent au quotidien. Elle s’impose aujourd’hui car l’université est traversée depuis plusieurs années par diverses transformations touchant son fonctionnement, son rôle, mais aussi ses membres : démocratisation de l’accès à l’université, augmentation du nombre de doctorants et de doctorantes, concurrence élevée dans l’accès à un poste scientifique et/ou universitaire stable, précarisation des emplois scientifiques, nouvelles régulations des politiques scientifiques (financements par appels d’offre, principe d’accountability dans l’allocation des fonds, mesures de la productivité, etc.), internationalisation des activités scientifiques, etc.
L’objectif de ce colloque est d’offrir un espace d’échange et de cumul des savoirs sur l’expérience contemporaine de l’engagement dans la carrière de chercheur ou chercheure, c’est-à-dire l’expérience de jeunes scientifiques en début de socialisation (doctorat), en attente d’une stabilisation (en post-doctorat) ou récemment stabilisés. Cette expérience de l’engagement dans une carrière scientifique sera étudiée dans une perspective pluri-disciplinaire.
Axes du colloque
Les contributions pourront explorer diverses dimensions de la situation des « jeunes » chercheurs et chercheures, quel que soit leur champ disciplinaire. Elles pourront porter sur différents niveaux d’analyse – institutionnel, organisationnel, expérientiel (le vécu) – et sous des angles disciplinaires variés (psychologie, médecine, sociologie, histoire, droit, économie, etc.). Quelles sont les transformations des politiques scientifiques ? Quels effets ont-elles sur le travail, l’emploi et les carrières scientifiques ? Comment l’expérience de la recherche (ses contraintes matérielles, ses gratifications, ses pénibilités) sont-elles vécues et impactent-elles la santé (physique et mentale) des chercheurs et chercheures ? Inversement, comment des problèmes de santé affectent-ils le rapport au travail et à la carrière ? Quels sont les effets de l’organisation universitaire sur les trajectoires et expériences ordinaires ainsi que sur les relations entre l’activité professionnelle et la vie privée ? En quoi l’interférence travail/famille intervient-elle dans le déploiement des carrières ? Quels sont les effets du genre, mais aussi d’autres types de propriétés sociales, dans l’expérience du travail scientifique et dans la dynamique des carrières professionnelles ? Dans une perspective socio-historique, que nous apprend la comparaison entre la socialisation des jeunes chercheur et chercheures d’hier et d’aujourd’hui ? etc.
Les questions explorées pourront s’inscrire dans les thématiques suivantes (liste non exhaustive) :
la régulation des universités et du champ scientifique ;
la santé physique et mentale (bien-être et mal-être) des jeunes scientifiques ;
les facteurs sociaux (genre, origine sociale, ethnicité, âge, etc.) qui influencent l’expérience professionnelle et les carrières des jeunes chercheurs et chercheures ;
l’analyse de l’activité scientifique (conditions de travail et d’emploi, socialisation professionnelle, stress, relations hiérarchiques, etc.) ;
l’interférence entre la vie professionnelle et la vie privée. Mot(s) clés libre(s) : jeunes chercheurs, démarches scientifiques des sciences sociales
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2 – Interférences entre vie privée et vie professionnelle
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Être jeune chercheur ou chercheure aujourd’hui : quelles réalités ?- Parentalité et recherche : quelques éléments à partir d’une enquête auprès de jeunes chercheurs en Belgique – Pascal Barbier (U. de Paris-1).- Espace privé, espace caché. Constituer l’environnement privé des chercheur-es en questionnement épistémologique – Paul Cormier (U. de Lausanne/IEP Bordeaux).Journée d’études - 10-11 mars 2015 / Paris - École des hautes études en sciences sociales
Ce colloque propose de réfléchir à ce que l’université, en tant qu’institution et lieu de carrières scientifiques, fait à celles et ceux qu’elle forme et qui en font un horizon professionnel désiré. Cette réflexion participe d’une analyse de la place et du rôle de la recherche et de l’université dans notre société. Mais elle porte moins le regard sur la « Science » que sur celles et ceux qui la produisent au quotidien. Elle s’impose aujourd’hui car l’université est traversée depuis plusieurs années par diverses transformations touchant son fonctionnement, son rôle, mais aussi ses membres : démocratisation de l’accès à l’université, augmentation du nombre de doctorants et de doctorantes, concurrence élevée dans l’accès à un poste scientifique et/ou universitaire stable, précarisation des emplois scientifiques, nouvelles régulations des politiques scientifiques (financements par appels d’offre, principe d’accountability dans l’allocation des fonds, mesures de la productivité, etc.), internationalisation des activités scientifiques, etc.
L’objectif de ce colloque est d’offrir un espace d’échange et de cumul des savoirs sur l’expérience contemporaine de l’engagement dans la carrière de chercheur ou chercheure, c’est-à-dire l’expérience de jeunes scientifiques en début de socialisation (doctorat), en attente d’une stabilisation (en post-doctorat) ou récemment stabilisés. Cette expérience de l’engagement dans une carrière scientifique sera étudiée dans une perspective pluri-disciplinaire.
Axes du colloque
Les contributions pourront explorer diverses dimensions de la situation des « jeunes » chercheurs et chercheures, quel que soit leur champ disciplinaire. Elles pourront porter sur différents niveaux d’analyse – institutionnel, organisationnel, expérientiel (le vécu) – et sous des angles disciplinaires variés (psychologie, médecine, sociologie, histoire, droit, économie, etc.). Quelles sont les transformations des politiques scientifiques ? Quels effets ont-elles sur le travail, l’emploi et les carrières scientifiques ? Comment l’expérience de la recherche (ses contraintes matérielles, ses gratifications, ses pénibilités) sont-elles vécues et impactent-elles la santé (physique et mentale) des chercheurs et chercheures ? Inversement, comment des problèmes de santé affectent-ils le rapport au travail et à la carrière ? Quels sont les effets de l’organisation universitaire sur les trajectoires et expériences ordinaires ainsi que sur les relations entre l’activité professionnelle et la vie privée ? En quoi l’interférence travail/famille intervient-elle dans le déploiement des carrières ? Quels sont les effets du genre, mais aussi d’autres types de propriétés sociales, dans l’expérience du travail scientifique et dans la dynamique des carrières professionnelles ? Dans une perspective socio-historique, que nous apprend la comparaison entre la socialisation des jeunes chercheur et chercheures d’hier et d’aujourd’hui ? etc.
Les questions explorées pourront s’inscrire dans les thématiques suivantes (liste non exhaustive) :
la régulation des universités et du champ scientifique ;
la santé physique et mentale (bien-être et mal-être) des jeunes scientifiques ;
les facteurs sociaux (genre, origine sociale, ethnicité, âge, etc.) qui influencent l’expérience professionnelle et les carrières des jeunes chercheurs et chercheures ;
l’analyse de l’activité scientifique (conditions de travail et d’emploi, socialisation professionnelle, stress, relations hiérarchiques, etc.) ;
l’interférence entre la vie professionnelle et la vie privée. Mot(s) clés libre(s) : jeunes chercheurs, démarches scientifiques des sciences sociales
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3 – L’expérience doctorale
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Être jeune chercheur ou chercheure aujourd’hui : quelles réalités ?Symposium 3 – L’expérience doctorale- L’initiation à la recherche – Annick Louis (U. de Reims).- Networking in the digital age?! Le parcours doctoral vu par deux jeunes chercheurs en histoire du droit et des institutions – Nicolas Simon et Quentin Verreycken (U. Saint-Louis, Bruxelles).- Le discours universitaire-scientifique et le malaise subjectif : ce qui ne va pas de soi – Marluza Da Rosa (U. de Campinas, Brésil).
- Déconstruction de l’activité scientifique du doctorant : la construction d’un éthos d’enseignant-chercheur en devenir – Marion Rollandin (U. de Paris 4)
Être jeune chercheur ou chercheure aujourd’hui : quelles réalités ?
Journée d’études - 10-11 mars 2015 / Paris - École des hautes études en sciences sociales
Ce colloque propose de réfléchir à ce que l’université, en tant qu’institution et lieu de carrières scientifiques, fait à celles et ceux qu’elle forme et qui en font un horizon professionnel désiré. Cette réflexion participe d’une analyse de la place et du rôle de la recherche et de l’université dans notre société. Mais elle porte moins le regard sur la « Science » que sur celles et ceux qui la produisent au quotidien. Elle s’impose aujourd’hui car l’université est traversée depuis plusieurs années par diverses transformations touchant son fonctionnement, son rôle, mais aussi ses membres : démocratisation de l’accès à l’université, augmentation du nombre de doctorants et de doctorantes, concurrence élevée dans l’accès à un poste scientifique et/ou universitaire stable, précarisation des emplois scientifiques, nouvelles régulations des politiques scientifiques (financements par appels d’offre, principe d’accountability dans l’allocation des fonds, mesures de la productivité, etc.), internationalisation des activités scientifiques, etc.
L’objectif de ce colloque est d’offrir un espace d’échange et de cumul des savoirs sur l’expérience contemporaine de l’engagement dans la carrière de chercheur ou chercheure, c’est-à-dire l’expérience de jeunes scientifiques en début de socialisation (doctorat), en attente d’une stabilisation (en post-doctorat) ou récemment stabilisés. Cette expérience de l’engagement dans une carrière scientifique sera étudiée dans une perspective pluri-disciplinaire.
Axes du colloque
Les contributions pourront explorer diverses dimensions de la situation des « jeunes » chercheurs et chercheures, quel que soit leur champ disciplinaire. Elles pourront porter sur différents niveaux d’analyse – institutionnel, organisationnel, expérientiel (le vécu) – et sous des angles disciplinaires variés (psychologie, médecine, sociologie, histoire, droit, économie, etc.). Quelles sont les transformations des politiques scientifiques ? Quels effets ont-elles sur le travail, l’emploi et les carrières scientifiques ? Comment l’expérience de la recherche (ses contraintes matérielles, ses gratifications, ses pénibilités) sont-elles vécues et impactent-elles la santé (physique et mentale) des chercheurs et chercheures ? Inversement, comment des problèmes de santé affectent-ils le rapport au travail et à la carrière ? Quels sont les effets de l’organisation universitaire sur les trajectoires et expériences ordinaires ainsi que sur les relations entre l’activité professionnelle et la vie privée ? En quoi l’interférence travail/famille intervient-elle dans le déploiement des carrières ? Quels sont les effets du genre, mais aussi d’autres types de propriétés sociales, dans l’expérience du travail scientifique et dans la dynamique des carrières professionnelles ? Dans une perspective socio-historique, que nous apprend la comparaison entre la socialisation des jeunes chercheur et chercheures d’hier et d’aujourd’hui ? etc.
Les questions explorées pourront s’inscrire dans les thématiques suivantes (liste non exhaustive) :
la régulation des universités et du champ scientifique ;
la santé physique et mentale (bien-être et mal-être) des jeunes scientifiques ;
les facteurs sociaux (genre, origine sociale, ethnicité, âge, etc.) qui influencent l’expérience professionnelle et les carrières des jeunes chercheurs et chercheures ;
l’analyse de l’activité scientifique (conditions de travail et d’emploi, socialisation professionnelle, stress, relations hiérarchiques, etc.) ;
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"Vers une renaturalisation des inégalités sociales à l’école ? Les jeunes face aux pathologies scolaires", semi-plénière avec la participation de Romuald Bodin et Stanislas Morel
/ 02-07-2015
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BODIN Romuald, MOREL Stanislas
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Vers une renaturalisation des inégalités sociales à l’école ? Les jeunes face aux pathologies scolaires
Coordination : RT4 « Éducation et Formation », RT15 « Jeunesse, âges de la vie, générations »
Intervenants :
- Romuald Bodin, enseignant-chercheur à l’EPSE / Université de Poitiers (Laboratoire GRESCO) : « Épidémie de handicap ou montée des inégalités ? La naturalisation des différences et des difficultés »
- Stanislas Morel, enseignant-chercheur à l’Université de Saint-Etienne (Laboratoire ECP) : « La "galaxie des dys" : une renaturalisation du problème de l'échec scolaire ? »
Depuis quelques années, les difficultés scolaires sont soumises à une forme de « re-naturalisation », à travers l’apparition et le développement de pathologies scolaires, telles que la dyslexie, la dyspraxie, ou encore la précocité intellectuelle. Ces phénomènes ont inspiré un certain nombre de travaux sociologiques récents (Garcia, 2013 ; Lignier, 2012 ; Morel, 2014), qui contribuent à montrer que ces pathologies demeurent socialement déterminées et que leur nombre croissant correspond moins à leur nouveauté qu’à un étiquetage médical ou psychologique plus fréquent. Ainsi, la dyslexie, les « surdoués », la dyspraxie etc., seraient de nouvelles manières de transformer en troubles médicaux des difficultés auparavant considérés comme produites par les caractéristiques sociales. Cet étiquetage médical n’est pas sans poser des questions, à la fois sur les enjeux politiques et sociaux de cette renaturalisation - l’échec scolaire devenant un problème individuel, en tout cas extérieur à l’institution scolaire - et sur la transformation de l’expérience scolaire et sociale des jeunes – le stigmate lié à la pathologie a-t-il des incidences sur la socialisation scolaire et familiale des jeunes ?
Au-delà de l’école, des conceptions proches se retrouvent dans la perception des populations ciblées par le travail social. Sous l’emprise grandissante des conceptions médico-sociales, se sont en effet développées des perceptions de la difficulté contribuant à naturaliser les « handicaps », y compris pour les populations victimes du chômage et de la précarité, et tout particulièrement les jeunes (Bodin, 2012).
Croisant les analyses issues de la sociologie de l’éducation et de la sociologie de la jeunesse, la semi-plénière visera à faire parler et discuter les intervenants sur les raisons de la montée en puissance du diagnostic médical et psychologique à l’école contre le diagnostic sociologique, sur les acteurs de la médicalisation de l’échec et de la réussite scolaire, et sur les conséquences politiques et sociales de ces évolutions. Cette semi-plénière vise à éclairer les processus de dénaturalisation opérés par la sociologie dans les champs de l’éducation et de la jeunesse. Mot(s) clés libre(s) : sociologie de l'éducation, école, jeunes, inégalités sociales, renaturalisation, pathologies scolaires
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Les textes du lecteur en situation scolaire / Jean-Louis Dufays
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 20-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DUFAYS Jean-Louis
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Les textes du lecteur en situation scolaire / Jean-Louis Dufays. Notes critiques, fiche de lecture, journaux de lecture, parodies, pastiches… Quand on considère les supports et les modalités d’écriture dont dispose aujourd’hui un élève lecteur, on ne peut manquer d’être saisi par la multiplicité des "textes du lecteur" qui en résulte. Cette inflation des formes de production scolaire, qui témoigne de l’importance accordée depuis deux décennies à l’activité effective du récepteur, mérite d’être examinée en tant que telle. Le propos de Jean-Louis Dufays esquissent une typologie des textualisations de la lecture pratiquées en contexte scolaire, en s’interrogeant sur les enjeux et les limites de ces différentes productions, et en commentant brièvement quelques cas retenus comme emblématiques au sein d’un corpus recueilli dans cinq classes du secondaire. Jean-Louis Dufays s'appuie pour ce faire sur les propositions théoriques de Michel Otten (1987) et d’Alain Trouvé (2004) ainsi que sur les travaux déjà réalisés par son équipe (Dufays, Gemenne, Ledur, 2005).Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : écrits de jeunes, écriture (contexte pédagogique), lecture (didactique), lecture littéraire, réception des oeuvres
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