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L'EHESS se mobilise en soutien aux universitaires turcs
/ Serge BLERALD, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 13-04-2016
/ Canal-u.fr
DUCLERT Vincent, BOZARSLAN Hamit, BALIBAR Etienne, CALAME Claude, ESKIIZMIRLILER Sélim, FASSIN Eric, SAINT-SAENS Isabelle, TAYLAN Ferhat, ESCADAFAL Alain, ZARAKOLU Ragıp, ÖZKORAY Erol
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L’EHESS s’est mobilisée en organisant une réunion d’information le 18
janvier 2016 et une conférence, le 13 avril 2016 sur la répression des
universitaires de Turquie dans leur action pour la paix.
Depuis plusieurs années, la Turquie lutte pour la liberté de
recherche et d’enseignement, un combat qui s’est accentué depuis 2010.
La répression s’est traduite par l’emploi de la loi « anti-terreur »
débouchant sur des procès et des mises en détention pour « terrorisme »
ou pour « complicité de terrorisme ». C’est à la suite de ces événements
que le Groupe International de travail « Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie » a été créé.
Les intervenants, enseignants-chercheurs ou militants des droits de
l’homme, ont donné des informations détaillées permettant de juger de
l’ampleur de la répression du gouvernement turc, invitant à créer un
Comité international de soutien aux Universitaires pour la paix.
Parmi les actions citées, certaines relèvent du domaine judiciaire.
Des enseignants ont par exemple été envoyés en prison durant dix jours ;
des signataires de pétition et organisateurs d’une conférence de presse
ont été arrêtés suite à l’accusation de « propagande pour une
organisation terroriste ». D’autres actions s’apparentent à une forme de
harcèlement institutionnel : licenciements, exclusions de jury et de
direction des départements, annulations de bourses pour les étrangers,
procédures disciplinaires pour « propagande terroriste » ou « insulte
aux institutions et à la République turque ». A celles-ci s’ajoutent des
actions d’intimidation, telles que les menaces adressées aux proches,
le marquage des portes par une croix (parfois accompagnée d’un message
de menace dans certaines universités comme celle de Gazi) et une
pression pour quitter la ville d’enseignement.
Après avoir exposé la situation, des enseignants-chercheurs de
Suisse, d’Istanbul, d’Allemagne et des Etats-Unis ont pu témoigner par
visioconférence des faits dénoncés et montrer leur soutien à la Turquie.
Une chercheuse a par exemple lancé le hashtag #Raiseyourpenforfreedom,
qui invite les internautes à se prendre en photo avec un stylo levé à la
main et de le « poster » sur Twitter en signe de solidarité, afin de ne
pas laisser cette répression inconnue du grand public.
Dans l’ensemble, cette conférence a permis de dresser le constat,
terrible, de l’ampleur des injustices subies par les universitaires
turcs et de susciter l’espoir d’une mobilisation durable par la création
du Comité international de soutien aux Universitaires pour la paix.
Intervenants : Cagla Aykac, Etienne Balibar, Hamit Bozarslan,
Claude Calame, Yves Deloye, Vincent Duclert, Selim Eskiizmirliler, Eric
Fassin, Elise Massicard, Isabelle Saint-Saens, Engin Sustam. Mot(s) clés libre(s) : démocratie, Turquie, libertés publiques, activités d'enseignement et de recherche, Erdogan
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032 - Messali Hadj : de la sanctification militante à l’exclusion officielle
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Benjamin Stora (Institut national des langues et civilisations orientales) présenté par Omar Carlier De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (1) Résistances anticoloniales et nationalisme : l’avant 1954 : session thématique (prés. Omar Carlier)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Longtemps mis au secret par les différents pouvoirs qui se sont succédés après l’indépendance de l’Algérie, le nom de Messali Hadj a fait sa réapparition publique après octobre 1988, moment de l’effondrement du système du parti unique (FLN). Cette communication traitera des circonstances de l’éclipse de celui qui fut le pionnier des premières organisations indépendantistes algériennes (Etoile nord africaine en 1926, Parti du Peuple algérien en 1937, Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques en 1946) au moment de la guerre d’Algérie, puis des modes de résurgences de sa personnalité au moment de la guerre civile algérienne des années 1990. L’auteur, Benjamin Stora, qui a soutenu la première thèse universitaire sur Messali Hadj dès 1978, dira comment les historiographies française et algérienne ont parlé de cet homme si important pour comprendre l’Algérie d’aujourd’hui.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : ahmed messali hadj (1898-1974), algérie, autonomie et mouvements indépendantistes, colonisation, étoile nord-africaine, histoire, mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (algérie), nationalisme, parti du peuple algérien, partis politiques (a
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037 - Le nationalisme algérien vu par les services de renseignements français (1947-1954)
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Du statut de l’Algérie à la veille de la guerre de libération (1947-1954) par Jean-Charles Jauffret (Institut d’études politiques, Aix-en-Provence)De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (1)La guerre d’indépendance algérienne : prémisses et débuts (1945-1955) : session thématique (prés. Jim House)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne À partir de deux services de renseignement dont le Service historique de l’armée de terre a conservé les synthèses mensuelles sur le long terme, et qui ont déjà fait l’objet, sous notre direction, d’une publication de documents d’archives, le Service de liaisons nord-africaines - SNLA - du colonel Schoen, et le Deuxième Bureau, il s’agit de s’interroger sur ce que savaient les responsables militaires et politiques à propos de la nation en devenir algérienne, encore qu’il ne faille point faire d’anachronisme puisque, à l’époque, on ne parlait encore que de nationalisme.Or, il ressort que si bien des particularités des partis nationalistes algériens restent ignorées, les différentes sensibilités, les modes d’action, les revendications, les menaces supposées ou réelles - le Comité révolutionnaire d’unité et d’action (CRUA) -, sont nettement perçus. Il conviendra plus particulièrement de s’interroger sur l’Organisation spéciale - OS -, son démantèlement et la survivance des « lourds », et enfin d’examiner les mois qui ont précédé le déclenchement de la guerre d’indépendance. Le tout en tenant compte qu’il s’agit alors, côté français, de vrais services de renseignement et non d’officines préfigurant les sinistres Détachements opérationnels de protection - DOP.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, comité révolutionnaire d'unité et d'action (algérie), détachements opérationnels de protection - DOP, histoire, mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (algérie
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055 - La wilâya 2 : organisation, orientations politiques et conflits internes.
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Approche d’une région en guerre de libération par Daho Djerbal (Université d'Alger)De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (2)La guerre d’indépendance algérienne (1954-1962) : session thématique (prés. Khaoula Taleb-Ibrahimi)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Des circonstances historiques et politiques particulières ont fait que la plupart des éléments qui sont passés à l’action armée en novembre 1954 étaient des militants anonymes sans visibilité particulière dans la structure du parti MTLD. Ce dernier, en pleine crise de direction, n’était pas prêt à leur servir de réserve en hommes ni même de cadre organisationnel. Ils ont donc été acculés à se lancer dans l’aventure d’une guerre révolutionnaire sans l’appui logistique et politique de leur propre parti et sans que leur acte soit compris par la majorité des militants nationalistes.Cet événement éclaire le fait que ce groupe du 1er novembre 1954 a dû créer ex nihilo les conditions de son propre combat. Dès les premières escarmouches, il a découvert les dures contraintes de la guerre de guérilla et appris à composer avec la diversité sociologique d’une société rurale, celle de populations montagnardes avec leurs systèmes de notabilités, de clientèles et leurs ordres claniques, leurs assemblées traditionnelles, leurs mœurs et leurs coutumes locales. Par la force des choses, c’est sur cette diversité que les maquis vont bâtir leurs premières bases d’appui. Mais c’est aussi cette diversité qui va constituer la base des conflits internes et des luttes intestines tout au long de la guerre de libération.Nous tenterons donc d’inscrire notre intervention dans un cadre plus large qui permettrait de prendre en compte les aspects inhérents à l’organisation communautaire, aux ordres claniques, aux systèmes de chefferie, aux modes de fonctionnement des réseaux - confrériques entre autres -, mais aussi d’étudier le système de l’échange des biens matériels et symboliques dans une économie rurale dominée par l’arboriculture de montagne, l’agro-pastoralisme et l’autosubsistance. Il nous semble intéressant d’inscrire l’organisation des forces de la campagne par une autorité - politique - centrale autochtone, dans une perspective qui couvrirait au moins la période qui va de la fin du XIXe siècle à l’indépendance du pays.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation: Pascal Grzywacz, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web: Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, guérillas, histoire, mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (algérie), MTLD, wilayas
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Consentement, autonomie, égalité des sexes
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, ENS-LSH, Conseil de Développement du Grand Lyon
/ 13-12-2008
/ Canal-u.fr
FRAISSE Geneviève, WORMSER Gérard
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La construction de la pensée de l’émancipation n’est pas seulement un acte de résistance et de subversion, mais aussi un raisonnement, une logique, une stratégie discursive. Les termes d’« autonomie », de « consentement » et d’« égalité » permettent d’éclairer la forme du débat actuel sur la controverse des sexes.
L’autonomie (être source de sa propre loi) est l'aboutissement du « devenir sujet » des femmes à la fin du XXe siècle. Pourtant, ce devenir sujet dans l'autonomie économique et civique, par la maîtrise de la fécondité, le droit à l’avortement... ne supprime pas les relations qui font des femmes autant d'objets (d’échange, de communication, etc.). Le paradigme sujet/objet est aujourd’hui le plus heuristique. Dans ce contexte, il nous faut réfléchir à l’articulation de l’égalité et de la liberté, et ce à partir du mot « consentement ». Mot(s) clés libre(s) : liberté, autonomie, égalité des sexes, consentement, ENS Lyon, Gérard Wormser, Les conférences du Grand Lyon 2006-2007, Geneviève Fraisse, philosophie de l’égalité
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ENS Lyon - Consentement, autonomie, égalité des sexes (Geneviève Fraisse)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, ENS-LSH, Conseil de Développement du Grand Lyon
/ 13-12-2008
/ Canal-U - OAI Archive
FRAISSE Geneviève, WORMSER Gérard
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La construction de la pensée de l’émancipation n’est pas seulement un acte de résistance et de subversion, mais aussi un raisonnement, une logique, une stratégie discursive. Les termes d’« autonomie », de « consentement » et d’« égalité » permettent d’éclairer la forme du débat actuel sur la controverse des sexes.L’autonomie (être source de sa propre loi) est l'aboutissement du « devenir sujet » des femmes à la fin du XXe siècle. Pourtant, ce devenir sujet dans l'autonomie économique et civique, par la maîtrise de la fécondité, le droit à l’avortement... ne supprime pas les relations qui font des femmes autant d'objets (d’échange, de communication, etc.). Le paradigme sujet/objet est aujourd’hui le plus heuristique. Dans ce contexte, il nous faut réfléchir à l’articulation de l’égalité et de la liberté, et ce à partir du mot « consentement ». Mot(s) clés libre(s) : autonomie, consentement, égalité des sexes, ENS Lyon, Geneviève Fraisse, Gérard Wormser, Les conférences du Grand Lyon 2006-2007, liberté, philosophie de l’égalité
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Où mettre le curseur ?
/ FMSH Production
/ 16-02-2016
/ Canal-u.fr
FRYDMAN René
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Les progrès de la biomédecine
ont connu une importante accélération au cours des trente dernières
années. De nouvelles technologies sont apparues et ont apporté des
réponses bénéfiques à de nombreux problèmes de santé qui jusqu'alors
restaient sans solution.
Dans des domaines comme la génétique, le clonage thérapeutique,
l'utilisation des cellules souches, la procréation médicalement
assistée, les greffes d’organe et de tissus ou la stimulation du
cerveau, la médecine connaît une véritable révolution. De nouvelles
approches modifient radicalement la manière d’envisager la reproduction
humaine, le traitement de certaines maladies chroniques, le remplacement
d'organes et de membres défaillants ou encore le traitement de maladies
mentales.
Des changements considérables qui posent des questions vertigineuses
sur la définition et les limites de la vie, le rôle futur des prothèses
permettant de prolonger l'existence, les nouvelles possibilités de
contrôle chimique, électronique ou subconsciente du cerveau ou encore
l'utilisation du corps des autres pour l'amélioration de sa santé. Les
majors de l'économie numérique l'ont bien compris en investissant des
sommes considérables dans la robotique et le "transhumanisme".
Mais alors que devient l'être humain si sa vie, ses capacités de
reproduction, le fonctionnement de ses membres, ses émotions, sa mémoire
sont remplacés par des robots ? Ne sommes-nous pas en train d'entrer
dans le Meilleur des Mondes ? L'homme maîtrise-t-il encore la
technologie ou comme le disait Albert Einstein : « la technologie a
maintenant dépassé notre humanité »?
Invité : Pr. René Frydman, producteur de l'émission "Révolutions médicales", France Culture.
Séminaire organisé en partenariat avec :
Equipe
Alexandra Ivanovitch, Centre de Recherches Interdisciplinaires (CRI)
Jean-Daniel Rainhorn, Collège d'études mondiales
Imma Tubella, Collège d'études mondiales
Mots-clés associés :
technologies biomédicales, reproduction humaine, biotechnologies Mot(s) clés libre(s) : biotechnologie, nouvelles technologies, liberté individuelle, dystopie
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Turquie : les intellectuels dans l'espace public
/ 26-01-2016
/ Canal-u.fr
GOLE Nilüfer
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Nilüfer
Göle est sociologue, directrice d'études à l'EHESS. Ses recherches
portent sur l'espace public, et plus particulièrement sur les
controverses liées à la visibilité de l'Islam dans l'espace public
européen (alimentation halal, port du voile, rapport au sacré, etc.). De
2009 à 2013, elle a conduit l'étude EUROPUBLICISLAM autour des dynamiques d'européanisation de l'Islam.
Actuellement,
elle axe ses recherches sur la démocratie de l'espace public avec
l'émergence d'une nouvelle forme de protestation comme les mouvements de
Gezi Park (Turquie) et Maïdan (Ukraine). Elle développe la notion de citoyenneté performative.
Pour en savoir plus :
Nilüfer Göle, Musulmans au Quotidien. Une enquête européenne sur les controverses autour de l’islam, La Découverte, Paris, 2015.
Nilüfer Göle, Musulmanes et modernes : voile et civilisation en Turquie, Paris, la Découverte, 2003. Mot(s) clés libre(s) : liberté d'expression, globalisation, nationalisme, médias, intellectuels (activité politique), répression politique, espace public
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Le numérique, la biotechnologie et la littérature dystopique - A.Ivanovitch
/ FMSH Production
/ 15-12-2015
/ Canal-u.fr
IVANOVITCH Alexandra
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La lecture des romans d'anticipation sociale nous renvoie à des événements qui font souvent les gros titres de l'actualité: surveillance du courrier électronique et des conversations téléphoniques; identification des comportements grâce aux ordinateurs, aux téléphones portables ou aux cartes de crédit; connaissance intime des individus par le recueil des données sur leur santé; utilisation de drogues ou d'implants pour modifier le fonctionnement du cerveau; nouvelles formes de reproduction humaine; remplacement des organes défaillants; etc. La technologie d'aujourd'hui n'est-elle pas en train de rejoindre les intuitions de la littérature dystopique? Une séance introductive qui posera les grandes questions qui seront débattues au cours du séminaire. Mot(s) clés libre(s) : nouvelles technologies de l'information et de la communication, sociologie, liberté, utopie, dystopie
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Conjuguer bien commun, aspiration à l'autonomie et refus des contraintes
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, ENS-LSH, Conseil de Développement du Grand Lyon
/ 17-11-2007
/ Canal-u.fr
JAILLET Marie-Christine, WORMSER Gérard
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L'individu a été longtemps encadré par des systèmes de valeurs qui donnaient du sens à sa vie. Il était inséré dans des groupes organisés : la famille, l’usine, le syndicat, le parti... Il était établi dans des lieux : le quartier, la commune, le village... Cela produisait un individu relativement sécurisé, disposant d’une place (pas toujours choisie) dans la société.
Aujourd’hui, ce système s'est désagrégé. Les relations doivent obéir au principe de la satisfaction et du libre choix. Mais l'individu y a gagné en liberté et en autonomie. Mot(s) clés libre(s) : sécurité, ségrégation urbaine, mixité, Marie-Christine Jaillet, libre choix, groupes organisés, diversité sociale, Les conférences du Grand Lyon 2006-2007, Gérard Wormser, ENS Lyon, ville, insécurité, autonomie, liberté, individu, système de valeurs
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