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Pour faire le portrait d'un électron / Joël Chevrier
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 09-12-2010
/ Canal-U - OAI Archive
CHEVRIER Joël
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Pour faire le portrait d'un électron / Joël Chevrier. In "Images & mirages @ nanosciences", colloque international organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, le Centre d'Élaboration de Matériaux et d'Études Structurales (CEMES) rattaché à l'Institut de Physique du CNRS et le Laboratoire de Physique et Chimie de Nano-Objets (LPCNO) de l'INSA Toulouse. Université Toulouse II-Le Mirail / La Fabrique Culturelle, 9-10 décembre 2010. Thématique 1 : Les échelles du visible. Scénographies du visible, de l'invu et de l'invisible, 9 décembre 2010.La pointe du Microscope à Force Atomique (AFM) peut palper une surface à l’échelle nanométrique comme je le fais avec l'extrémité de mon doigt à notre échelle. Quelle différence entre la pointe de l’AFM et le bout de mon doigt lorsqu’ils touchent une surface, c’est à dire un mur ? Pas si grande. La soudaineté du contact, manifestation banale mais centrale de la mécanique quantique, fait que du nanomètre au mètre, les objets inertes ne s'interpénètrent pas mais se touchent brutalement. Alors faire le portrait d’un électron avec un AFM, est ce différent ? Oui. Cet électron attaché à une molécule sur une surface est d’abord une charge électrique. La pointe nanométrique vient interagir avec lui grâce au champ électrique. Un portrait électrique donc. Le mur m’exclut quelques soient mes efforts pour partager son espace. Pour occuper sa place, il me faudra le détruire. Un électron sur une surface. Quelle est sa taille ? Quelle place occupe-t-il ? Mauvaises questions pour un scientifique. Pour le Microscope à Force Atomique, l’image vient tranquillement et sans détour. C’est quasiment automatique. Appuyant fort, la pointe s’approche, on a l’image d’un petit électron. En appuyant faiblement, une nouvelle image le montre énorme. Dans les deux cas, on produit une image de l’électron, toujours basée sur la force électrique d’interaction entre la pointe du palpeur et cet électron. Parmi toutes ces images, quel est le portrait de l’électron ? Au choix du spectateur. Jusqu’où peut aller cette variation de la taille apparente ? Ici, jusqu’aux limites de "l’appareil photo".> Communication suivie d'un débat avec le public. Mot(s) clés libre(s) : arts et sciences, imagerie scientifique (interprétation), nanosciences (réception), nanotechnologies (instrument), perception spatiale
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Autour de littérature et philosophie (1) / Anne Coignard
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 20-06-2014
/ Canal-u.fr
COIGNARD Anne
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Autour de littérature et philosophie (1) / Anne Coignard, in journée d'études "Le lecteurs et ses autres (2)" organisée, sous la responsabilité scientifique de Marie-Josée Fourtanier, par le
laboratoire "Lettres, Langages et Arts : Création, Recherche, Émergence,
en Arts, Textes, Images, Spectacles" (LLA CREATIS) en collaboration avec l'Équipe de Recherche sur les Rationalités Philosophiques et les Savoirs (ERRAPHIS), Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 20 juin 2014. Dans le prolongement des travaux sur la lecture subjective menés autour du "Texte du lecteur" et du séminaire "Réception des oeuvres et créativité des lecteurs-auditeurs-spectateurs", les différents intervenants de la seconde saison ont interrogé, sans souci d'inventaire, les autres du
lecteur. Par ce vocable, dont l'emploi peut sembler énigmatique, nous
entendons, entre autres, les souvenirs enfouis issus de l'histoire
personnelle du lecteur, les scénarios fantasmatiques tissés par son
inconscient et activés par les oeuvres de fiction, le bruissement des
diverses communautés interprétatives auxquelles il participe, le frayage
des langages et des langages qui médiatisent son apport aux autres et
au monde. Mot(s) clés libre(s) : lecture (subjectivité), réception des oeuvres, lecture (appréciation), esthétique de la réception, philosophie et littérature, Marcel Proust (1871-1922), herméneutique littéraire
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Taking Back the Arts: 21st Century Audiences, Participatory Culture and the End of Passive Spectatorship / Lynne Conner
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 14-10-2016
/ Canal-u.fr
CONNER Lynne
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Taking Back the Arts: 21st Century Audiences, Participatory Culture and the End of Passive Spectatorship / Lynne Conner, in "Ressources et innovations dans les Amériques", 13e colloque international de l'Institut des Amériques organisé par l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) de Université Toulouse Jean Jaurès (UT2J), l'Institut d'Études Politiques (IEP) de l'Université Toulouse 1 Capitole et la Maison Universitaire Franco-Mexicaine (MUFM). Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 14-16 octobre 2015.
Au-delà des difficultés rencontrées, l’Amérique latine est également reconnue sur la scène mondiale pour l’amélioration de ses situations économiques, sociales et politiques, et pour ses capacités à expérimenter et à innover, dans des contextes à la fois complexes et stimulants. Afin de donner la mesure de ce que le continent américain peut proposer dans ce qu’il a de positif, de novateur, qui fait source et ressource, qui pousse à l'inventivité et à l’adaptation, qui tend au dépassement de certains problèmes, l’édition 2015 du colloque annuel de l‘IdA se donne pour objectif d’identifier et d’analyser les dynamiques d’innovations et de valorisation des ressources dans les Amériques.
La réflexion s’enracine dans les substrats socio-culturels et historiques du continent, nationaux et régionaux, afin d’apporter des éléments de compréhension des contraintes, des convoitises, des spoliations mais également des avancées, des créations, des expériences inédites, etc. Dans les Amériques, la prise en main de leur destin par un grand nombre d’individus et de sociétés, locales ou nationales, invite donc à (re)visiter les notions (sans opposition systématique
entre elles) de ressources matérielles / symboliques, naturelles / culturelles, historiques / patrimoniales, sociales / territoriales, expressives / artistiques, sous-valorisées / idéalisées, géopolitiques / géoéconomiques. Elle invite aussi à se pencher sur les innovations
techniques, productives, sociales, politiques, organisationnelles, etc.
Elle suppose de s’interroger sur les questions des conflits vs appropriation, épuisement vs préservation, normes vs illicite, développement durable vs développement économique, valorisation vs (co)gestion. Mot(s) clés libre(s) : réception des oeuvres, arts du spectacle (Etats-Unis), arts du spectacle (21e siècle)
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Comment de jeunes élèves apprennent à construire leur parole de lecteur / Sophie David
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DAVID Sophie
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Entre singularité et altérité : comment de jeunes élèves apprennent à construire leur parole de lecteur / Sophie David. L’acte de lecture se pose en réception, ce qui suppose pour le sujet repli vers une intériorité qui ne se laisse pas forcément dévoiler. Mais ce serait un leurre de s’en tenir à cette conception car la lecture est aussi projection (de soi dans le texte) et distanciation (de soi face aux effets du texte), autant de signes de la singularité du lecteur.À l’inverse, le cadre de l’école impose, dans un processus d’élaboration collective des compétences, la présence et l’écoute de l’autre dans sa différence et sa diversité.Comment concilier ces deux mouvements dans la mise en œuvre scolaire d’une lecture littéraire ? Comment les poser de manière dialectique plutôt qu’antagoniste ? Pour quelles visées ? Pour aboutir à quel texte ?Nous analyserons dans ce sens la mise en œuvre d’un travail mené en classe de sixième où il s’agira, à la fois, de considérer la parole subjective de l’élève et sa mise en relation au sein d’une communauté d’interprétation, dans un jeu de constructions interactives.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : lecture (aspect psychologique), lecture (pédagogie), lecture (subjectivité), lecture littéraire, livres et lecture, réception des oeuvres
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Innovation et interfaces multisensorielles: intelligence ambiante, intelligence sensible/ T. Delhome
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 10-12-2010
/ Canal-U - OAI Archive
DELHOME Tiana
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Innovation et interfaces multisensorielles : de l'intelligence ambiante à l'intelligence sensible / Tiana Delhome. In "Images & mirages @ nanosciences", colloque international organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, le Centre d'Élaboration de Matériaux et d'Études Structurales (CEMES) rattaché à l'Institut de Physique du CNRS et le Laboratoire de Physique et Chimie de Nano-Objets (LPCNO) de l'INSA Toulouse. Université Toulouse II-Le Mirail / La Fabrique Culturelle, 9-10 décembre 2010. Thématique 7 : Du réel et de l'artificiel. Questionnement ontologiques : nouveaux concepts, nouvelles ruptures?, 10 décembre 2010. Depuis quatre ans, le Laboratoire d’Innovation technologique Centrée Utilisateurs (LITUS) du CEA/LETI mène des projets de R&D impliquant des micro et nano technologiques (MNT) en porosité avec des acteurs variés, notamment du milieu artistique. Dans cette intervention, Tiana Delhomme présente l’exemple des projets et des expérimentations en cours, comment le vivant ressurgit ici et là : tant au cœur des processus qu’au niveau des productions. Sont ensuite évoquées les questions suivantes, notamment : la prise en compte du sensible dans les développements intégrant des MNT, pourquoi les sens sont convoqués dans les recherches menées et comment les logiques d'interaction induites conduisent à des expériences sensibles pour les utilisateurs… laissant l’horizon ouvert à de nouveaux concepts. Mot(s) clés libre(s) : art contemporain (21e siècle), art et sciences, création artistique et nanotechnologies, imagerie scientifique, microélectronique (représentation), nanotechnologies (réception et influence)
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La prise en compte didactique du texte du lecteur / Françoise Demougin
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DEMOUGIN Françoise
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La prise en compte didactique du texte du lecteur /Françoise Demougin. Lire, on le sait, c’est à la fois comprendre et interpréter. La didactique sait à peu près comment travailler avec les élèves ce passage à l’espace de négociation du sens, à l’espace de la parole. Des activités existent, des textes officiels aussi. Mais lire relève aussi, dans une autre perspective, d’un maillage d’intertextualités d’une part et de fictionalisations singulières d’autre part. Il y a nécessité, pour l’intervention éducative, de prendre en compte cette réalité d’un texte second, celui du lecteur singulier, irréductible au texte premier, celui de l’auteur. Mais comment ? et pourquoi ? Comment, d’abord, faire émerger dans l’espace de la classe un texte du lecteur, c’est-à-dire des résonances à la fois collectives et individuelles, institutionnalisées ou non ? on le voit la question du choix du corpus et celle du dispositif se dessinent très vite. Comment, aussi, s’appuyer sur ce texte du lecteur, texte « fantôme » ? quelles activités, normées ou non normées peuvent-elles lui donner corps ? Et enfin, pourquoi, pour quels apprentissages prendre en compte ce texte du lecteur ? N’y a-t-il pas là un lieu de dépassement des bornes distanciation-participation entre lesquelles s’inclut et peut-être se perd la lecture littéraire ? un lieu d’appropriation de la langue-culture ? un lieu d’action pour ce que nous appellerons une didactique intégrée, à l’instar des recherches en FLE ? Nous appuierons notre réflexion sur trois situations didactiques différentes mettant en jeu des lecteurs différents : très jeunes « lecteurs » en maternelle, lecteurs « précaires » en SEGPA, lecteurs « confirmés » en classe de Première ES et en L1 de Lettres modernes.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : intertextualité, lecture (pédagogie), lecture littéraire, livres et lecture, réception des oeuvres
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La lecture des adolescents : comment avoir "bon genre" ? / Christine Detrez
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DETREZ Christine
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La lecture des adolescents : comment avoir « bon genre » ? / Christine Detrez Les études statistiques permettent de classer les lectures par genres, au double sens du terme, et de déterminer les « lectures de filles et lectures de garçons ». Néanmoins, la répétition de ces mêmes catégories entraîne parfois un risque d’essentialisation. La mise en perspective historique des statistiques recueillies permet déjà de montrer la construction sociale de ces « lectures genrées ». Par ailleurs, le détour par les entretiens, et l’intérêt porté aux réceptions de ces lectures complètent les recueils statistiques : les entretiens montrent ainsi qu’un relevé de titres ne dit rien de la façon dont ces livres sont lus, et interprétés par les lecteurs. Si l’influence du genre, au moment de l’adolescence, est primordiale dans la construction de son identité, elle n’en est pas moins forte comme stratégie de distinction, et se combine alors avec l’origine sociale. Nous verrons ainsi, à la fois par des recueils de titres préférés et par des entretiens menés avec des adolescent-es, comment le genre façonne de façon complexe les lectures.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : adolescents (livres et lecture), choix de lecture, étude sur le genre (identité), lecture (appréciation), littérature pour la jeunesse, réception des oeuvres
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Le genre épistolaire : une voie d'entrée dans le texte du lecteur / Olivier Dezutter
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DEZUTTER Olivier
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Le genre épistolaire : une voie d'entrée dans le texte du lecteur / Olivier Dezutter. Aux origines de l’écriture et peut-être même, selon Comte-Sponville, au cœur du secret de la littérature, le genre épistolaire est par essence une littérature adressée, entièrement dépendante de l’existence réelle ou imaginaire d’un lecteur distant. Le fait de cette distance -subie ou voulue- amène le scripteur à multiplier les stratégies pour tenter de s’assurer que son message soit reçu comme il l’entend. L’une d’elles consiste à anticiper la lecture de l’autre et dans un certain nombre de cas à la programmer en la mettant en scène au sein de la lettre. Dans le cas d’échanges de correspondances, l’épistolier témoigne aussi très souvent de son activité de lecture et de son mode de réception des messages de l’autre.Pour ces raisons, le genre épistolaire nous apparaît comme une excellente occasion de travailler avec des élèves sur la question de la lecture et de l’écriture. Nous présenterons un ensemble d’activités conçues au départ d’un corpus de lettres réelles et fictives permettant d’entrer de diverses manières dans le texte du lecteur.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : écriture (pédagogie), lecture (pédagogie), lettres (genre littéraire), réception des oeuvres, roman épistolaire
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Les textes du lecteur en situation scolaire / Jean-Louis Dufays
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 20-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DUFAYS Jean-Louis
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Les textes du lecteur en situation scolaire / Jean-Louis Dufays. Notes critiques, fiche de lecture, journaux de lecture, parodies, pastiches… Quand on considère les supports et les modalités d’écriture dont dispose aujourd’hui un élève lecteur, on ne peut manquer d’être saisi par la multiplicité des "textes du lecteur" qui en résulte. Cette inflation des formes de production scolaire, qui témoigne de l’importance accordée depuis deux décennies à l’activité effective du récepteur, mérite d’être examinée en tant que telle. Le propos de Jean-Louis Dufays esquissent une typologie des textualisations de la lecture pratiquées en contexte scolaire, en s’interrogeant sur les enjeux et les limites de ces différentes productions, et en commentant brièvement quelques cas retenus comme emblématiques au sein d’un corpus recueilli dans cinq classes du secondaire. Jean-Louis Dufays s'appuie pour ce faire sur les propositions théoriques de Michel Otten (1987) et d’Alain Trouvé (2004) ainsi que sur les travaux déjà réalisés par son équipe (Dufays, Gemenne, Ledur, 2005).Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : écrits de jeunes, écriture (contexte pédagogique), lecture (didactique), lecture littéraire, réception des oeuvres
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Du texte du lecteur élève, de celui du maître... /Jean-Louis Dumortier, Micheline Dispy
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 20-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DUMORTIER Jean-Louis, DISPY Micheline
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Du texte du lecteur élève, de celui du lecteur maître et de quelques problèmes qu’ils posent au didacticien /Jean-Louis Dumortier, Micheline Dispy. Soit une œuvre littéraire, un maître et des élèves. Le « texte du lecteur maître », c’est le modèle mental que le professeur a élaboré, à partir du texte de cette œuvre, en vue d’enseigner quelque chose, ou, plus fréquemment, c’est le modèle mental qu’il a élaboré à partir du texte en question et de divers discours (du commentaire savant au questionnaire pédagogique) s’y rapportant. Le « texte du lecteur élève » est un modèle mental moins lourd de sédiment métatexuel que le « texte du lecteur maître ». S’ouvre alors, pour l’enseignant, une alternative. Soit il prend des initiatives visant à réduire l’écart entre l’œuvre telle qu’il la comprend et l’œuvre telle qu’il pense que peuvent la comprendre la plupart de ses élèves : dans ce cas, il s’expose au danger de coucher la compréhension des élèves sur le lit de Procuste de sa propre production de sens. Soit, conscient de ce danger-là, doutant que, dans l’entreprise d’imposer d’entrée de jeu une démarche de lecteur expert, les chances de gain soient supérieures aux risques de perte, il s’accommode du fait que les élèves et lui-même n’ont pas lu (tout à fait) la même œuvre. Dans ce cas, il prête attention au « texte du lecteur élève » -de chaque lecteur élève- et il s’expose au danger du babélisme ou à celui de l’enfermement dans un discours « premier » qui limite les occasions de progrès et laisse sceptique quant aux bénéfices de la scolarisation. L’alternative est donc un dilemme : ce que l’on peut gagner d’un côté est indissociable de ce que l’on s’expose à perdre de l’autre. Envisageons cette branche du dilemme où le maître met sous le boisseau son « texte » personnel pour prêter attention au « texte du lecteur élève ». Surgit un double problème. Comment faire pour rendre communicable le modèle mental élaboré par chaque individu à partir de la chaîne des mots forgée par l’auteur. Comment faire pour organiser des échanges fructueux autour des « textes des lecteurs élèves » ? Nous émettons l’hypothèse que toutes les procédures ne se valent pas. Nous en expérimenterons donc plusieurs et feront part des résultats. Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008.>> Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque.> Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : lecture (didactique), lecture (méthode pédagogique), lecture littéraire, littérature (appréciation), littérature et enseignement, livres et lecture, réception des oeuvres
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