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Furigraphier le vide : art et poésie touareg pour le IIIe millénaire / Hélène Claudot-Hawad
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Université Toulouse II-Le Mirail, Portique nomade (Agadez)
/ 01-06-2009
/ Canal-u.fr
CLAUDOT-HAWAD Hélène
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Comment exister hors des modèles hégémoniques imposés par la mondialisation ? Comment être touareg aujourd'hui ? Comment poursuivre la marche nomade qui multiplie les horizons ? Comment occuper le vide ? Ces questions douloureuses se posent avec une violence accrue dans les espaces arides du Sahara et du Sahel à l'économie asphyxiée, à la population criminalisée et aux territoires âprement convoités pour leurs richesses minières.Pour résister au chaos et au non-sens, pour lutter contre l'ultime dépossession de soi : celle de l'imaginaire, quarante-quatre poètes touareg de l'Aïr, de la Tagama, de la Téshilé et de l'Azawagh, se sont réunis à Agadez pendant trois nuits et trois jours en novembre 2006. Dessinant des parcours sonores libérés des entraves qui immobilisent aujourd'hui leur société, ils réinventent à leur manière les trames du présent.A travers un langage esthétique de l'intime, au plus près des visages, des corps, des regards, des gestes, des voix, ce film s'attache à saisir les émotions et la logique des acteurs en action. Il présente une facette ignorée du monde touareg, celle qui provient de l'intérieur de la société et fait découvrir la richesse insoupçonnée des productions poétiques et artistiques de cette culture originale et de ses cheminements esthétiques et éthiques dans la modernité. [Poésies et entretiens en tamajaght (touareg, langue amazighe), sous-titrés en français].
> Visionner la version anglaise : Furigraphing the Void: Touareg Art and Poetry for the IIIrd Millennium. Mot(s) clés libre(s) : Arlit (Niger), littérature touareg, art touareg, nomadisme (Sahel), poésie touareg, tamajaght (langue), civilisation amazighe (touareg), entreprises multinationales de production d'énergie, nomadisme (Sahara), résistance politique, dépossession territoriale, Agadès (Niger), politique et littérature, uranium (mines et extractions), littérature amazighe (tamajaght)
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I take good things from wherever I can find them... Abundantly and shamelessly.
/ Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Basse-Normandie
/ Canal-u.fr
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Amruta Patil talks about her work
Voix
originale et cosmopolite de la création artistique contemporaine,
Amruta Patil nous invite à réfléchir aux mutations littéraires
d’aujourd’hui. Sa venue à l'ESPE de l'Université de Caen Basse-Normandie, organisée par l'équipe de recherche ERIBIA fut également l’occasion de nous interroger sur le corpus littéraire utilisé en classe d’anglais.Amruta Patil est l’auteure de deux romans graphiques, Kari (2008) et Adi Parva (2012).Les échanges ont eu lieu en anglais et en français. Mot(s) clés libre(s) : création, dessin, imaginaire, Arts, Ecrivains
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Identité & tatouages ? - Anne et Julien
/ Canal-u.fr
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La pratique du tatouage vit un temps crucial de son horloge interne. Longtemps, tatoueurs et tatoués occidentaux n'affichèrent pas une préoccupation du « beau » tel qu'entendu par l’art savant. Relié aux dites “basses couches populaires”, l'acte était brut, sa vertu se lisait dans l'audace du fait. Au XIXème et XXème siècles, en France, tandis que le sujet est déjà depuis 3 siècles exploré par les anthropologues et les ethnologues, c’est le milieu judiciaire qui constitue son plus grand « rapporteur ». De la grande école française du tatouage à l’affirmation de son évolution artistique dans la marge, le tatouage reste constitué en une communauté codée face à son actuelle médiatisation.Anne & Julien, commissaires de l’exposition Tatoueurs, Tatoués, journalistes, rédacteurs en chef de la revue HEY !, créateurs de la compagnie de théâtre HEY ! Mot(s) clés libre(s) : identité, criminel, graphisme, fiche d'identité, fatalitas, tatoué, voyou, dimension artistique, art du tatouage, Biribi, Sutherland, dessin, Arts, tatouages, Jean Baptiste Cabri, exhibition, piqueur public, identité relligieuse, Alexandre Lacassagne, Jacques Delarue
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Illusion d’ondes
/ Université de Nice Sophia Antipolis
/ 30-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
COULLET Pierre
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Lundi 30/11/2009, Pierre Coullet : « Illusion d’ondes » dans le cadre des Lundis de la Connaissance et de l’exposition « Le Monde singulier d’Edmond Vernassa ». Mot(s) clés libre(s) : art concret, art plastique, chiralité, déformation de la matière, Edmond Vernassa, élasticité, flexion, hélice, impression de mouvement, points de tension, résistance des matériaux, spirale, torsion
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Illusion d’optique
/ Université de Nice Sophia Antipolis
/ 07-12-2009
/ Canal-U - OAI Archive
COULLET Pierre
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Lundi 07/12/2009, Pierre Coullet : « Illusion d’optique» Mot(s) clés libre(s) : art concret, art plastique, Edmond Vernassa, focalisation de la lumière, onde, optique, rayon lumineux, réfraction, représentation du réel
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Images de la mort dans la B.D. et la peinture
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 02-02-2005
/ Canal-U - OAI Archive
CHRISTIN Pierre
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A une époque où la mort est devenue une « valeur marchande » pour les médias et où l’intérêt pour le fait divers se fait toujours plus vif, Pierre Christin nous donne un aperçu de la représentation visuelle de la mort dans l’art pictural et photographique et dans la bande dessinée. Occultée parfois, crainte le plus souvent, la mort est un thème récurrent dans l’art et sa représentation évolue en même temps que les croyances et les sociétés. Tantôt prise sur le vif comme le permet l’instantané de la photographie, tantôt suggérée par une tonalité, un objet, un sentiment, les procédés narratifs pour représenter le mystère de la mort sont très nombreux : académique (la crucifixion, le cadavre), grotesque, surréaliste. En suscitant des sentiments de peur, de terreur, d’inquiétude chaque représentation permet de pousser la réflexion, d’éduquer, de ramener au souvenir. Cette réalité de la mort disparait dans la bande dessinée où elle prend l’aspect d’un leurre et est très souvent associée à la disparition ou à la chute d’un personnage. Cette distinction est due principalement comme l’explique Pierre Christin au caractère continu de la bande dessinée. Il est en effet délicat de faire passer dans l’au-delà le personnage d’une série en cours, la disparation permet donc si nécessaire de le « ressusciter ».La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2004-2005 sur le thème "La mort : Regards croisés". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : anamorphose (art), art (thèmes et motifs), art chrétien, bandes dessinées, mort dans l’art, peinture, photographie
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Images et mirages, nanosciences : ouverture du colloque / Anne Sauvageot, Xavier Marie, Xavier Bouju
/ Jean JIMENEZ, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 09-12-2010
/ Canal-U - OAI Archive
SAUVAGEOT Anne, MARIE Xavier, BOUJU Xavier
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Images & mirages @ nanosciences : ouverture du colloque / Marie-Christine Jaillet, Anne Sauvageot, Xavier Marie, Xavier Bouju. Colloque international organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, le Centre d'Élaboration de Matériaux et d'Études Structurales (CEMES) rattaché à l'Institut de Physique du CNRS et le Laboratoire de Physique et Chimie de Nano-Objets (LPCNO) de l'INSA Toulouse. Université Toulouse II-Le Mirail / La Fabrique Culturelle, 9-10 décembre 2010.Présentation générale du colloqueCe colloque invite artistes, scientifiques, philosophes et sociologues, à croiser leurs regards, leurs connaissances et leurs savoir-faire sur les images produites par et pour les nanosciences et les nanotechnologies. En permettant en effet de concevoir, d’observer et de fabriquer des objets à l’échelle nanométrique, de nouveaux outils scientifiques offrent désormais au regard les images d’un « visible invisible » relevant en particulier de la physique quantique. Ces images qui donnent accès au nanomètre (un milliardième de mètre) et dont la présence dans le domaine de la vulgarisation scientifique se fait de plus en plus intense, ne peuvent que renouveler le questionnement sur le régime du voir comme sur les relations que celui-ci entretient avec le savoir et les imaginaires. Le colloque analyse les impacts de ces outils, la dynamique de la représentation et de la simulation, les rapports entre le perçu et le réel, les modalités de la réception et de l’interprétation de ce nouveau monde des formes mais aussi les dérives cognitives voire commerciales. En s’appropriant ou en détournant les images et les artefacts scientifiques, quel est l’ordre des significations que leur apportent les artistes, que conservent-ils du contenu d’origine, quelles dimensions originales leur confèrent-ils et de quels messages les chargent-ils ? Mot(s) clés libre(s) : art contemporain et esthétique, art et sciences (21e siècle), art et technologie, arts visuels, création artistique (21e siècle), imagerie scientifique (influence), imagerie scientifique (représentation), nanotechnologies (réception), perception spatiale
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Innovation et interfaces multisensorielles: intelligence ambiante, intelligence sensible/ T. Delhome
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 10-12-2010
/ Canal-U - OAI Archive
DELHOME Tiana
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Innovation et interfaces multisensorielles : de l'intelligence ambiante à l'intelligence sensible / Tiana Delhome. In "Images & mirages @ nanosciences", colloque international organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, le Centre d'Élaboration de Matériaux et d'Études Structurales (CEMES) rattaché à l'Institut de Physique du CNRS et le Laboratoire de Physique et Chimie de Nano-Objets (LPCNO) de l'INSA Toulouse. Université Toulouse II-Le Mirail / La Fabrique Culturelle, 9-10 décembre 2010. Thématique 7 : Du réel et de l'artificiel. Questionnement ontologiques : nouveaux concepts, nouvelles ruptures?, 10 décembre 2010. Depuis quatre ans, le Laboratoire d’Innovation technologique Centrée Utilisateurs (LITUS) du CEA/LETI mène des projets de R&D impliquant des micro et nano technologiques (MNT) en porosité avec des acteurs variés, notamment du milieu artistique. Dans cette intervention, Tiana Delhomme présente l’exemple des projets et des expérimentations en cours, comment le vivant ressurgit ici et là : tant au cœur des processus qu’au niveau des productions. Sont ensuite évoquées les questions suivantes, notamment : la prise en compte du sensible dans les développements intégrant des MNT, pourquoi les sens sont convoqués dans les recherches menées et comment les logiques d'interaction induites conduisent à des expériences sensibles pour les utilisateurs… laissant l’horizon ouvert à de nouveaux concepts. Mot(s) clés libre(s) : art contemporain (21e siècle), art et sciences, création artistique et nanotechnologies, imagerie scientifique, microélectronique (représentation), nanotechnologies (réception et influence)
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Interpréter dans les sciences et les arts : points communs et différences / Catherine Allamel-Raffin
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 10-12-2010
/ Canal-U - OAI Archive
ALLAMEL-RAFFIN Catherine
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Interpréter dans les sciences et les arts : points communs et différences / Catherine Allamel-Raffin. In "Images & mirages @ nanosciences", colloque international organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, le Centre d'Élaboration de Matériaux et d'Études Structurales (CEMES) rattaché à l'Institut de Physique du CNRS et le Laboratoire de Physique et Chimie de Nano-Objets (LPCNO) de l'INSA Toulouse. Université Toulouse II-Le Mirail / La Fabrique Culturelle, 9-10 décembre 2010. Thématique 5 : Transpositions et interprétations. Du macro au nano et inversement : quelles transpositions et interprétations pour le scientifique, l'artiste et le public ?, 10 décembre 2010. Nous employons le même terme "d'interprétation" pour qualifier l'activité à laquelle se livrent les chercheurs lorsqu'ils sont amenés, entre autre, à exploiter les images réalisées dans des laboratoires de nanosciences, et l'activité du critique d'art ou de l'amateur éclairé lorsqu'ils sont confrontés à une œuvre plastique. Quelles leçons peut-on tirer d'une analyse du concept d'interprétation, quant aux points communs et aux différences existant entre ces types de réalisation humaine ? Mot(s) clés libre(s) : arts visuels et sciences, imagerie scientifique (interprétation), nanosciences (réception), sémiologie de l'image, sémiotique et arts
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Interpréter l'art : entre voir et savoirs
/ UTLS - la suite
/ 12-07-2001
/ Canal-U - OAI Archive
ARASSE Daniel
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Pour deux raisons au moins, la présence de l'histoire de l'art dans un cycle consacré aux renouvellements de l'observation dans les sciences a de quoi surprendre. La première tient au statut scientifique de l'histoire de l'art : même si elle veut souvent se donner l'aspect d'une discipline scientifique en reprenant les protocoles d'énoncé des sciences dites exactes, l'histoire de l'art n'est pas la science de l'art (traduction imparfaite de l'allemand Kunstwissenschaft) et, si on doit la compter au nombre des sciences humaines (ce que ne fait pas Lévi-Strauss), elle est la science des comportements artistiques humains , une science des pratiques artistiques dont les critères de scientificité sont loin d'être établis. Par ailleurs, le terme d'observation n'est jamais employé par les historiens de l'art pour qualifier leur relation avec les oeuvres : ils parlent d'étude, d'analyse, ils regardent les oeuvres plus qu'ils ne les observent, et la relation du regardant à l'oeuvre est traditionnellement considérée comme une relation de contemplation - et non d'observation. Parler d'observation de l'oeuvre d'art par son historien revient donc à opérer un glissement sémantique significatif. Malgré les réserves qu'il ne manquerait pas de susciter chez les spécialises attachés à préserver l'aura de l'oeuvre d'art, ce glissement est légitime : il enregistre et met en lumière une transformation effective de notre relation de regard avec les oeuvres d'art. L'historien se doit d'en être conscient et le spectateur non professionnel la subit à son insu. Cette transformation est liée au renouvellement des conditions de perception des oeuvres d'art : mise au point de techniques et de dispositifs spécifiques pour l'étude scientifique des oeuvres comme objets matériels ; conditions dans lesquelles les oeuvres sont présentées au regard - exposition muséale et reproduction technique sous forme, entre autres, photographique, radiographie, photographie à l'infrarouge ou l'ultraviolet, microprélèvement de pigments, etc., ces dispositifs et instruments techniques apportent à l'historien, depuis de nombreuses décennies, des informations parfois décisives sur l'histoire matérielle des oeuvres, sur leur authenticité ou leur genèse, dissimulée dans l'oeuvre finale. On abordera rapidement cet aspect du renouvellement de l'observation de l'art pour s'attarder davantage sur les transformations que connaît la perception normale des oeuvres du fait des conditions de présentation qui sont désormais les leurs. Après avoir évoqué le caractère anachronique de ces conditions de présentation par rapport aux modes initiaux, historiques, de réception des oeuvres, après avoir aussi rappelé comment l'historien se doit de percevoir cet anachronisme pour éviter les effets pervers, on insistera, à l'aide de plusieurs exemples, sur les nouvelles problématiques proprement historiques, que ce même anachronisme suscite en confrontant le voir renouvelé de l'historien à ses savoirs établis. Conditions muséales d'exposition et reproduction photographique permettent en particulier d'observer les oeuvres de la distance à laquelle elles ont été réalisées et de percevoir des éléments qui n'ont pas été peints pour être vus, peints pour ne pas être vus. Parmi les enjeux scientifiques de ce renouvellement de l'observation, on insistera en particulier sur la mise au point de nouveaux modèles théoriques permettant de constituer une microhistoire de l'art - dont un des principes pourrait être, précisément, la confrontation dialectique du voir et des savoirs. Tout en suggérant l'existence de modes de diffusion et de connaissance des images dont on ne peut trouver trace ailleurs, cette microhistoire ouvrirait, entre autres, la possibilité d'une histoire de la relation intime de l'artiste à son travail et de ses modes d'expression dans l'oeuvre, relation au travers de laquelle se préfigure et se configure le sujet classique. Mot(s) clés libre(s) : art, art et sciences, art et technologie, critique d'art, expositions artistiques, histoire de l'art
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