Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
Le politique va-t-il mourir ?
/ UTLS - la suite
/ 05-07-2003
/ Canal-U - OAI Archive
LAïDI Zaki
Voir le résumé
Voir le résumé
Ce que l'« avènement » de la mondialisation suggère, c'est l'impossibilité de penser l'organisation et la stabilité du monde sur la base d'un simple système interétatique. La mondialisation nous fait passer d'une logique de boules de billard qui s'entrechoquent à une logique de flux qui se mélangent. D'où, d'ailleurs, l'idée de gouvernance mondiale qui sous-tend que la régulation mondiale n'est précisément plus réductible à la régulation exclusive des Etats. On parle de gouvernance parce que l'on ne peut plus parler uniquement des gouvernements. La gouvernance renvoie fondamentalement à l'idée que les choix et les décisions passent de plus en plus par des jeux de transactions entre acteurs de nature différente (Etats, entreprises privées et organisations non étatiques), plutôt que par une logique hiérarchique où un acteur en l'occurrence l'Etat dicterait sa conduite aux autres. C'est la raison pour laquelle l'idée de gouvernance exclut la perspective d'un super-Etat macro-régional ou mondial, car les problèmes qu'affronte l'Etat ne sont pas seulement affaire de taille ou de poids. Parler de super-Etat pour répondre à la crise de l'Etat, c'est donc prendre tout simplement le risque d'amplifier, au niveau d'une macro-région ou du monde, la crise de l'Etat. Ce qui vaut pour l'Etat vaut naturellement pour la démocratie. Combattre la dévitalisation de la démocratie par une sorte de translation à l'échelle macro-régionale ou mondiale est tout aussi illusoire. La gouvernance ne saurait donc être une simple affaire de translation institutionnelle vers un niveau plus élevé. Elle est plutôt un processus de réduction de l'indétermination historique qui pèse sur l'avenir de l'Etat à travers la construction d'arrangements entre acteurs hétérogènes du système mondial. Elle est une manière de penser le politique en dehors et au-delà de la question de la souveraineté, question à laquelle a été historiquement liée la réflexion sur l'Etat. La gouvernance sanctionne par là même la fin des visions téléologiques qui assigneraient à un sujet historique l'Etat par exemple une responsabilité particulière. C'est la raison pour laquelle toute tentative destinée à assigner à un nouvel acteur par exemple la société civile une sorte de nouvelle responsabilité historique qui succéderait à celle jouée par les Etats paraît peu crédible. (Zaki Laïdi, Extrait de « Etat, politique et mondialisation », préface à Un monde privé de sens, Hachette, coll. Pluriel, 2001) Mot(s) clés libre(s) : capitalisme, etat, mondialisation
|
Accéder à la ressource
|
|
Le pouvoir
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 30-05-2000
/ Canal-U - OAI Archive
LEFORT Claude
Voir le résumé
Voir le résumé
"Dans cette Université de tous les savoirs, il semble que vienne naturellement prendre place une étude du pouvoir. Je suis conscient de ce qu'il y avait de téméraire à la prendre en charge. Il n'est pas, en effet, de discipline scientifique dont l'objet spécifique soit la nature, l'origine et l'exercice du pouvoir, bien que ce phénomène ait suscité depuis longtemps la réflexion de grands esprits. Je doute d'ailleurs qu'une telle discipline ait quelque chance de se former, pour des raisons qui apparaîtront au cours de cet exposé. Rien, en tout cas, ne permet de croire que nous puissions bénéficier des acquis d'un savoir cumulatif. Qu'appelle-t-on pouvoir ? Question préalable, semble-t-il. Mais, pour répondre, il faudrait énoncer un critère qui permette aussitôt de trancher un noeud de représentations dont chacune porte la marque d'une expérience collective. Si l'on veut bien admettre que le pouvoir ne peut se réduire à la domination, à la puissance, au commandement ou à l'autorité, ce n'est pas toutefois sans raison qu'on en reconnaît le signe, soit à la capacité de décider des affaires publiques, soit à celle de disposer des moyens de coercition, soit à celle de commander, soit à celle d'incarner ou de représenter quelque puissance au-dessus des hommes ou bien d'en participer, soit à celle de posséder un savoir-faire qui échappe à l'intelligence commune. Bref, il peut être associé à l'image du prince, du gouvernant, du guerrier, du prêtre ou du magicien. Dans tous les cas, le caractère du pouvoir est lié à celui de l'obéissance, et l'obéissance elle-même implique un certain mode de croyance. D'une domination établie par la force on peut même se demander, comme nous y invitait La Boétie, si elle a jamais pu s'entretenir durablement sans bénéficier d'une "" servitude volontaire "". " Mot(s) clés libre(s) : despotisme chinois, état, politique, pouvoir
|
Accéder à la ressource
|
|
LE PRINCIPE DE PRECAUTION
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
Titre: LE PRINCIPE DE PRECAUTION, De la précaution à la responsibilité
Intervenants: Luc FERRY, Philosophe, ancien ministre
Guy VALLANCIEN, Président CHAMPierrick HAAN, Président SEFAMClaude d’HARCOURT, Directeur général, ARS LorraineHervé VESPIGNANI, Commission EuropéenneJacques BACHMANN, Président NorematAndré ROSSINOT, Grand NancyThomas FOURNIER d’HENNEZEL, Covéa Santé & PrévoyanceMarie-Catherine TALLOT, Adjointe, Mairie de Nancy
Résumé: Le principe de la précaution, De la précaution à la responsibilitéConférence Inaugurale du 19 Novembre 2014 à 18h30, dans le cadre de la Semaine Médicale de Lorraine 2014, au Grand Salon de l'Hôtel de Ville Place Stanislas. Avec Monsieur Luc FERRY, Ancien ministre de la Jeunesse, de l'Education Nationale et de la Recherche, conférence suivie d'une Table Ronde animée par le Professeur Guy Vallancien, Président de la Convention Health Analysis and Management (C.H.A.M.).Sous le patronage de Laurent Hénart, Maire de Nancy, Ancien Ministre.Partenaires: Faculté de médecine de Nancy, GMF, CHAM, Université de Lorraine, Grand Nancy, Ville de Nancy. Mot(s) clés libre(s) : responsabilité, principe de précaution, etat, ferry, sml 2014
|
Accéder à la ressource
|
|
Le rôle historique des institutions dans le progrès des sciences / Jacques Blamont
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 03-05-1999
/ Canal-U - OAI Archive
BLAMONT Jacques Émile
Voir le résumé
Voir le résumé
Le rôle historique des institutions dans le progrès des sciences / Jacques Émile Blamont. Conférence donnée dans le cadre de L'Institut des Études Doctorales (IED) et présentée par Michel Eliard, directeur de l'URF de Sociologie de l'université du Mirail. Université Toulouse II-Le Mirail, 3 mai 1999. Mot(s) clés libre(s) : bibliothèque d'Alexandrie, centres publics de recherche, compétitivité (économie politique), histoire des sciences et techniques (20e siècle), politique scientifique (Etats-Unis), politique scientifique (France), politique scientifique (URSS), progrès sci
|
Accéder à la ressource
|
|
Le sens de la laïcité
/ Mission 2000 en France
/ 14-06-2000
/ Canal-U - OAI Archive
CHAMPION Françoise
Voir le résumé
Voir le résumé
"La laïcité n'a cessé d'être en débat. Les conflits des interprétations ont porté et portent encore très principalement sur la question de la " séparation ". Séparation des religions et de l'État, séparation du public et du privé, séparations qui feraient de la France, parmi les pays européens, le seul pays à être laïque. Il est vrai que les termes laïcité et laïcisation sont intraduisibles en anglais, la langue internationale d'aujourd'hui. Le " sens " de la laïcité sera abordé dans la double perspective du temps et de l'espace européen. L'histoire de la laïcité française fut sous-tendue par l'opposition entre deux conceptions, celle d'une laïcisation-combat opposée à une séparation-neutralité. S'imposera de fait un " pacte laïque ", signifiant au fond une orientation juridico-politique libérale. Si la " séparation " à la française est bien sûr une singularité française, toutes les sociétés ouest-européennes (ou presque) se sont émancipées de la tutelle de la religion.Mais cette émancipation s'est effectuée selon des logiques différentes dans les divers pays, fonction notamment de leur tradition religieuse : selon une logique de " laïcisation " dans les pays de tradition catholique, selon une logique de " sécularisation " dans les pays de tradition protestante. Aujourd'hui ce processus d'émancipation est accompli ; est désormais à l'ordre du jour une autre histoire, celle du pluralisme identitaire-égalitaire. " Mot(s) clés libre(s) : église, état, laïcisation, laïcité, religion
|
Accéder à la ressource
|
|
Le Serment du Jeu de Paume et sa postérité - Michel Vovelle
/ UTLS - la suite
/ 18-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
UTLS - la suite, VOVELLE Michel
Voir le résumé
Voir le résumé
L'Université de tous les savoirs et Le Château de Versailles présententles Premiers entretiens du Jeu de PaumeLa démocr@tie d?opinionDu siècle des lumières à la démocratie des courts circuitsVendredi 18, samedi 19 et dimanche 20 juin 2010Informations pratiques :15h en ouverture : Le Serment du Jeu de Paume et sa postéritéMichel Vovelle, historien de la Révolution française. Mot(s) clés libre(s) : démocratie, état
|
Accéder à la ressource
|
|
Le Temps de la nation noire ? Amiri Baraka et la Convention politique nationale noire de Gary (1972) / Lisa Veroni-Paccher
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
VERONI-PACCHER Lisa
Voir le résumé
Voir le résumé
Le Temps de la nation noire ? Amiri Baraka et la Convention politique nationale noire de Gary (1972) / Lisa Veroni-Paccher, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations",
organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 4 : Récits identitaires.Le poète, activiste et leader afro-américain Amiri Baraka fut, avec Richard Hatcher et Charles Diggs, un des organisateurs de la Convention politique nationale noire de Gary, dans l'Indiana, en mars 1972. Cet événement est souvent dépeint par les historiens et les chercheurs en sciences politiques comme marquant la fin des Mouvements des Droits civiques et du Black Power ou représentant une voie sans issue dans un contexte politique américain de plus en plus conservateur. Cette communication analyse le rôle d'Amiri Baraka et sa tentative de réunir sous le même toit intégrationnistes, nationalistes et radicaux noirs, dans l'espoir que la convention aiderait à promouvoir un sentiment d'unité et de solidarité parmi les Afro-américains transcendant les clivages idéologiques. Au grand désespoir de Baraka cependant, les délégués de la convention de Gary ne purent se mettre d'accord sur ce qui permettrait de garantir l'indépendance politique noire et l'unité raciale : fallait-il œuvrer en dehors ou au sein des institutions politiques en place ? Malgré ses faiblesses et ses paradoxes apparents, la Convention de Gary, par son envergure et son entreprise de création d'un programme politique spécifiquement noir, fut une expérience stimulante qui permit un instant aux partisans des stratégies de contestation et à ceux qui préféraient les stratégies électorales, de réfléchir ensemble aux alternatives offertes aux Afro-américains pour augmenter leur pouvoir politique. L'héritage d'Amiri Baraka se retrace donc dans les tentatives d'articulation et d'affirmation d'un pouvoir politique indépendant noir dans l'Amérique des années 70 et au-delà. Mot(s) clés libre(s) : Mouvement des droits civiques (Etats-Unis), Amiri Baraka (1934-2014), noirs américains (identité collective)
|
Accéder à la ressource
|
|
Les condensats de Bose-Einstein
/ UTLS - la suite
/ 22-06-2005
/ Canal-U - OAI Archive
DALIBARD Jean
Voir le résumé
Voir le résumé
Le laser, outil privilégié du chirurgien et du soudeur, est souvent associé à l'idée de chaleur. Depuis une vingtaine d'années, on sait pourtant l'utiliser pour refroidir les atomes d'un gaz à une température extrêmement basse, de l'ordre du microkelvin. A cette température, la vitesse d'agitation thermique des atomes devient très faible, de l'ordre du centimètre par seconde, à comparer aux centaines de mètres par seconde des molécules de l'air qui nous entoure. Selon la relation découverte par Louis de Broglie, la longueur d'onde associée aux particules augmente lors du refroidissement, et peut même atteindre la distance moyenne entre atomes voisins. Les atomes perdent alors leur individualité, s'accumulent dans un même niveau quantique, et le gaz bascule vers un état aux propriétés spectaculaires, état prédit en 1925 par Einstein à partir des travaux de Bose, mais qui n'a pu être observé qu'à partir de 1995. L'exposé présentera les principes physiques à la base de la manipulation et du refroidissement des atomes. Il décrira également quelques expériences mettant en évidence les propriétés de cohérences très spéciales de ces condensats de Bose-Einstein, pour conclure sur les perspectives ouvertes par ces systèmes, aussi bien dans le domaine des mesures de haute précision qu'en physique statistique Mot(s) clés libre(s) : basse température, boson, condensation de Bose-Einstein, échelle macroscopique, état de la matière, fermion, longueur d’onde, mécanique quantique, refroidissement laser, refroidissement par évaporation, superfluidité, supraconductivité
|
Accéder à la ressource
|
|
Les configurations internationales de l'expertise et de la critique
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
Table ronde introduite par Yohann Aucante (CESPRA)
Avec
Daniel Béland (Université de Saskatchewan),
Klaus Petersen (Université d’Odense),
Diane Stone (Murdoch University),
Kent Weaver (Georgetown University) Mot(s) clés libre(s) : sciences sociales, expertise scientifique, États-Unis, Royaume-Uni, think tank
|
Accéder à la ressource
|
|
Les groupes
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 05-05-2000
/ Canal-U - OAI Archive
MAFFESOLI Michel
Voir le résumé
Voir le résumé
"A l'opposé d'un monde moderne dominé par une grande homogénéisation et ce dans l'ordre du social, de l'économie ou du politique , ce dont rend bien compte les grandes institutions qui se sont constituées au siècle dernier, nombreux sont les indices actuels qui soulignent une, non moins importante, hétérogénéisation. L'émergence, dans tous les domaines, des ""tribus"" postmodernes, en témoigne. Reposant sur une sorte ""d'affinité élective"", celles-ci mettent l'accent sur le sentiment d'appartenance. Une telle fragmentation des sociétés mérite attention en ce qu'elle est, peut-être, l'annonce d'un idéal en gestation : celui d'un nouvel ""idéal communautaire"". " Mot(s) clés libre(s) : crise, Descartes, épistémé, état nation, groupe, individualisme, institution, Luther, Rousseau
|
Accéder à la ressource
|
|