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"The frontier interface : Geography, transport, and the limits of trade" Patrick Booz
Territories, communities, and exchange in Kham Sino - Tibetan Borderlands
25 juin 2013
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"The frontier interface : Geography, transport, and the limits of trade" Patrick Booz
Workshop: "Territories, communities, and exchange in Kham Sino - Tibetan Borderlands
25 juin 2013"
25 juin 2013 Mot(s) clés libre(s) : frontières
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"Que les meilleur-e-s gagnent ? Performances et naturalisation des corps sportifs", semi-plénière avec la participation d'Anaïs Bohuon et Manuel Schotté
/ Canal-u.fr
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Que les meilleur-e-s gagnent ? Performances et naturalisationdes corps sportifs
Coordination : Gabrielle Schütz (Printemps, UVSQ/CNRS) et Christine Hamelin (Printemps,UVSQ/CNRS)
Intervenant-e-s
- Anaïs Bohuon, Maître de conférences à l'UFR STAPS de Paris Sud, membre du laboratoire SPOTS (Sport, Politiques et Transformations Sociales) : "Genre, couleur et exigence de la performance sportive: l'exemple des tests de féminité"
- Manuel Schotté, Maître de conférences en Staps, Université de Lille 2. Laboratoire CERAPS (Centred'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales : « Comment penser le 'talent'? Ce que le sport fait à la sociologie”
Le corps est le lieu par excellence de la naturalisation des inégalités et des hiérarchies sociales. Parmi les recherches sociologiques récentes qui s’attachent à le « dénaturaliser », en déconstruisant les représentations qui l’entourent et en identifiant l’ensemble des processus sociaux et historiques qui participent à son modelage, celles menées autour des pratiques sportives de haut niveau apparaissent particulièrement stimulantes.
Le sport de compétition est en effet un domaine dans lequel la corporalité est omniprésente, à travers la valorisation de la performance physique qu’entraîne ce niveau de pratique sportive. Cette centralité du corps performant – de ses capacités métaboliques, physiologiques ou encore morphologiques – s’accompagne d’une naturalisation récurrente des exploits sportifs et des corps qui les accomplissent. Cette naturalisation des performances et des corps passe notamment par leur racialisation, comme dans le cas des coureurs marocains analysé par Manuel Schotté. Elle résulte également de leur appréhension au prisme du genre, qui fixe des formes et des limites à l’excellence féminine, comme dans le cas des athlètes étudiées par Anaïs Bohuon.
Ces visions racialistes et genrées des corps et des performances ont plusieurs effets. Elles tendent tout d’abord à masquer l’ensemble des logiques sociales et historiques à l’oeuvre dans la « construction du "talent" », interdisant de le penser sociologiquement. En associant les performances à des attributs corporels « naturels », ensuite, elles les minimisent, voire les dénient, comme dans le cas des sprinteuses jugées trop virilisées et dont les records sont vus comme « contre-nature ». Dans les deux cas étudiés – deshommes marocains, parfois immigrés en Europe, et des femmes, le plus souvent non-blanches – la naturalisation des corps et des performances ne tombe pas au hasard et engage donc à une analyse en termes de rapports de domination. Cette analyse doit non seulement permettre de penser les modalités différenciées de la célébration des performances, mais surtout, la manière dont les rapports de domination sont entretenus et reconstruits à travers le sport, qui les inscrit dans les corps, contribue à faire de la« race », de la « culture » ou du genre des essences, mais aussi de la bicatégorisation des sexes une évidence. Mot(s) clés libre(s) : compétition, performance, naturalisation, sport, corps sportifs
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"L’école entre domination et justice sociale", semi-plénière avec la participation d'Olivier Cousin, Fabrice Dhume, Ugo Palheta et Elise Tenret
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L’école entre domination et justice sociale
Organisée conjointement par : RT4 Sociologie de l'éducation et de la formation et le GT 44 Justice sociale et sentiments d’injustice
Modérateurs : Régis Cortesero et Yves Dutercq
- Olivier Cousin (Centre Emile Durkheim, Bordeaux 2)
- Fabrice Dhume (Responsable de l'Institut social et coopératif de recherche appliquée (région Est) - Membre du comité d'orientation de la revue Diversité-Ville-Ecole-Intégration.
- Ugo Palheta (Lille 3)
- Elise Tenret (IRISSO-CNRS, Paris-Dauphine)
Cette vidéo a été réalisée par les services de la WebTV de l'Université de Nantes. L'UFR de Sociologie et le Centre Nantais de Sociologie (CENS) de l’Université de Nantes accueillaient du 2 au 5 septembre 2013 le 5e congrès international de l'association française de sociologie. Mot(s) clés libre(s) : sociologie de l'éducation, école, justice sociale, domination
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"Les alternatives à la domination capitaliste : l’utopie en pratiques", semi-plénière avec la participation de Michel Lallement, Isabelle Fremeaux et John Jordan
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Les alternatives à la domination capitaliste : l’utopie en pratiques
Organisée conjointement par les RT 18, 25 et 35
Table ronde : Michel Lallement et Isabelle Fremeaux / John Jordan
Modérateurs : Hervé Champin (ENS Cachan-IDHE), Gaëtan Flocco (Université d’Evry-Val-d’Essone) et Matthieu Hély (Universite Paris-Ouest Nanterre)
Cette vidéo a été réalisée par les services de la WebTV de l'Université de Nantes. L'UFR de Sociologie et le Centre Nantais de Sociologie (CENS) de l’Université de Nantes accueillaient du 2 au 5 septembre 2013 le 5e congrès international de l'association française de sociologie. Mot(s) clés libre(s) : capitalisme, utopie, domination, aternatives
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"La vulnérabilité, une nouvelle perspective ?" (Green15-16)
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Séminaire du
Master de sociologie
« Changements institutionnels, risques et
vulnérabilités sociales »
« Gouvernance des risques et de l’Environnement
» (GREEN) Toujours en Salle du Conseil du Bâtiment
Lettres à 14h15 (sauf le 08/03) Programme 2015-2016
26 janvier 2016, Philippe
CORCUFF, sociologue, Maître de conférences HDR de science politique à l’IEP
de Lyon : « Etat, technocratisme et
politique : entre anarchisme méthodologique et anarchisme institutionnaliste ».
9 février, Sandrine GARCIA, sociologue,
Professeur de sciences de l’éducation à l’Université de
Bourgogne Franche-Comté :
« La dyslexie, un cas de
‘biologisation’ du social ».
8 mars, Baptiste COULMONT, Maître de
conférences HDR à l'Université
Paris VIII : « Changer de prénom. Devenir soi-même?
».
Attention, autre salle : Salle
B du Belvédère (dernier étage du bât. Droit).
22, mars, Elisabeth ANSTETT (Chargée de recherche
CNRS) &
Nathalie
ORTAR (anthropologue, chargée de
recherche au Laboratoire d'Économie des Transports à l'ENTPE) : « La deuxième vie des objets ».
12
avril, Danilo MARTUCELLI, Professeur
de sociologie à Université de Paris Descartes : « La vulnérabilité, une nouvelle perspective ? ».
Entrée libre (et gratuite) à toutes les séances Mot(s) clés libre(s) : risques, changements institutionnels, vulnérabilité sociale, travail, gouvernance des risques, green1516
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"La domination "rapprochée" : une approche heuristique ?", semi-plénière avec la participation de Dominique Memmi, Boris Gobille et Nicolas Mariot
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La domination "rapprochée" :Une approche heuristique ?
Organisée conjointement par les RT 17 : Gestion politique du corps et des populations et 27 Sociologie des intellectuels et de l'expertise
Modérateurs : Gilles Raveneau (Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (LESC) - Université Paris Ouest Nanterre La Défense (UMR 7186) et Emmanuel Taieb (IEP- Grenoble)
- Dominique Memmi (CSU-CNRS) La relation maître/domestique « Du personnel couchant à la ‘ femme de ménage ‘ : extinction d’une figure historique et d’une domination rapprochée »
- Boris Gobille (ENS Lyon) La relation scolaire. « Du journal intime comme ressource contre l’internat féminin au tournant des années 1950-1960 »
- Nicolas Mariot (CURAPP) La relation entre les intellectuels et le peuple. « Les intellectuels longuement confrontés au « peuple » dans les tranchées de 14-18 : une domination inversée »
Cette vidéo a été réalisée par les services de la WebTV de l'Université de Nantes. L'UFR de Sociologie et le Centre Nantais de Sociologie (CENS) de l’Université de Nantes accueillaient du 2 au 5 septembre 2013 le 5e congrès international de l'association française de sociologie. Mot(s) clés libre(s) : domination, domination rapprochée
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"La dénaturalisation par la comparaison internationale et historique", semi-plénière avec la participation d'Alessandro Stanziani, Anne-Marie Guillemard et Jean Claude Barbier
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La dénaturalisation par la comparaison internationale et historique
Coordination : Patrick Hassenteufel (Printemps, UVSQ/CNRS) et Odile Join-Lambert (Printemps,UVSQ/CNRS)
Intervenants :
- Alessandro Stanziani (Centre de recherches historiques de l'EHESS) : "Travail forcé, travail libre en Europe et dans le monde colonial (XIXe-XXe siècles)"
- Anne-Marie Guillemard (Paris-Descartes Sorbonne) : "Les politiques d'âge en Europe et au Japon"
- Jean Claude Barbier (Centre d'économie de la Sorbonne) : "La précarité en Europe : une comparaison impossible ?"
Un des apports épistémologiques majeurs de la comparaison internationale est le regard décentré qu’elle permet de porter sur les objets sociologiques analysés le plus souvent dans leur propre environnement national ou local. Les vertus de ce « détour », pour reprendre l’expression de G. Balandier, sont renforcées lorsque la comparaison est à la fois spatiale et temporelle. Le croisement de ces deux démarches est au coeur de cette semi-plénière dont l’objectif est de montrer en quoi elles permettent de déconstruire plusieurs type d’objets d’analyse.
Tout d’abord, nous mettrons en avant la dénaturalisation des « trajectoires historiques nationales », souvent construites comme le produit « naturel » de contextes nationaux spécifiques, ancrés dans l’histoire et une culture nationale, grâce à l’adoption d’une perspective historique transnationale centrée sur l'Empire, la colonisation et la décolonisation. Dans le cas du travail, qui fera l’objet de la première intervention, les comparaisons dans l'espace et dans le temps montrent que celui-ci est au XXe plus proche du XVIIIe que du XIXe, et que l'Etat social pose une problème pour l’analyse du travail non français et non européen.
Ensuite, on s’intéressera à la dénaturalisation des « modèles nationaux » de politique publique en adoptant une perspective croisée pour les déconstruire et montrer en quoi ils peuvent masquer des similitudes et des échanges entre eux. Le cas des politiques et culture d’âge en Europe et au Japon fera l’objet de la deuxième intervention.
Enfin, nous porterons l'attention sur la dénaturalisation des catégories statistiques et langagières en mettant l’accent sur les opérations de traduction que nécessitent les comparaisons européennes. Il s'agira de montrer, à travers le cas du concept de "précarité", que la comparaison statistique terme à terme mène à des impasses si elle ne prend pas en compte les normes sociales établies dans chaque langue. Mot(s) clés libre(s) : dénaturalisation, comparaison, comparaison internationale, comparaison historique
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"Incorporations, dominations, subversions", semi-plénière avec la participation de Charles Suaud et Christine Mennesson
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Incorporations, dominations, subversions
Organisée par CENS – UFR de sociologie de l’Université de Nantes
- Charles Suaud (Université de Nantes, CENS)
- Christine Mennesson (en collaboration avec Martine Court et Julien Bertrand) (Université Paul Sabatier à Toulouse, PRISSMH)
Cette vidéo a été réalisée par les services de la WebTV de l'Université de Nantes. L'UFR de Sociologie et le Centre Nantais de Sociologie (CENS) de l’Université de Nantes accueillaient du 2 au 5 septembre 2013 le 5e congrès international de l'association française de sociologie. Mot(s) clés libre(s) : domination, incorporation, subversion
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"Domination et émancipation dans « le social »", semi-plénière avec la participation de Jean-Claude Barbier, Chantal Nicole-Drancourt et Jean-Philippe Viriot-Durandal
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Domination et émancipation dans « le social »
Organisée conjointement par les RT 1, 6, 7 et le GT 48 / La séance est présidée par Charles Gadéa (Université Versailles Saint-Quentin)
- Jean-Claude Barbier (Paris 1 Panthéon Sorbonne) « Le concept de domination dans les politiques sociales : avantages et inconvénients de la polysémie »
- Chantal Nicole-Drancourt (CNRS, LISE-CNAM) « La double journée de travail, une affaire de famille, de domination ou de relations de pouvoir ? »
- Jean-Philippe Viriot-Durandal (Université de Franche-Comté ; GEPECS Paris Descartes) « Domination et relations de pouvoir, le vieillissement en questions à partir de la notion d’empowerment »
Cette vidéo a été réalisée par les services de la WebTV de l'Université de Nantes. L'UFR de Sociologie et le Centre Nantais de Sociologie (CENS) de l’Université de Nantes accueillaient du 2 au 5 septembre 2013 le 5e congrès international de l'association française de sociologie. Mot(s) clés libre(s) : émancipation, domination
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"Dénaturaliser les sciences de la nature et du vivant ?", semi-plénière avec la participation de Jacqueline Candau, Valérie Deldrève, Michel Dubois, Marie Jacqué et Pierre-Benoit Joly
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Dénaturaliser les sciences de la nature et du vivant ?
Coordination : RT29, Sciences et techniques en société et RT38, Sociologie de l’environnement etdes risques. Session animée par Ashveen Peerbaye (LISIS, Université Paris Est)
Intervenants :
- Jacqueline Candau (IRSTEA Bordeaux) et Valérie Deldrève (IRSTEA Bordeaux) : "La sociologie critique de l’environnement"
- Michel Dubois (DR CNRS, GEMASS) : "Regénérer les sciences du vivant : cellules souches et stratégies scientifiques de (dé)naturalisation"
- Marie Jacqué (MCF, Aix-Marseille Université) : "La nature des modélisations"
- Pierre-Benoît Joly (DR INRA, LISIS) : "OGM et STS – La sociologie des controverses à l’épreuve"
La sociologie des sciences et des techniques, de l’environnement, de l’innovation et des risques sont des spécialités particulièrement confrontées à la question de la naturalisation des objets, des savoirs et des pratiques. Cette question recouvre toutefois des enjeux et prend des formes qui sont loin d’être univoques. D’une part, la diversité des postures sociologiques – en termes de questions privilégiées, de méthodes d’enquête et de procédures analytiques – renvoie à des conceptions différentes de ce que « naturalisation » et « dénaturaliser » veulent dire, et du rôle assigné aux sciences sociales par rapport à ce sujet. D’autre part, la dénaturalisation, loin de constituer un privilège ou une vocation propres à la sociologie, peut être vue comme pratique constitutive de toute activité scientifique. Le laboratoire, de par le travail expérimental qui s’y déroule, constitue à cet égard un site emblématique de « mise à la question » de la nature, mais aussi de production et de circulation d’artefacts.
Cette session vise à rendre compte de la manière dont la sociologie s’empare aujourd’hui de ces questions, qui touchent aux sciences du vivant, à la biodiversité, aux biotechnologies, aux nanotechnologies, à la biomédecine, aux risques environnementaux et sanitaires. Le déploiement d’une analyse critique des formes de naturalisation des techniques et savoirs scientifiques vise aussi à un questionnement des fondements de la production de ces techniques et savoirs. Le recours de plus en plus systématique à la modélisation comme méthode modifie par exemple tout à la fois l’activité scientifique et la nature des connaissances produites. Quels effets la place prise par la modélisation et les outils règlementaires a-t-elle sur les débats à propos du risque lui-même et des choix technologiques qui lui sont associés ? De ce point de vue, la construction scientifique sous la forme de risque des enjeux environnementaux fait écho aux formes de prises en charge gestionnaire de l’environnement caractérisée par un recours généralisé à des technologies environnementales ou « propres ». La technologie semble dans ce cadre pouvoir se substituer aux formes sociales de gestion de l’environnement et des ressources naturelles. À partir d’exemples issus de recherches sur les cellules souches, les OGM, la biologie de synthèse, l’introduction de technologies génomiques en biologie et en médecine, mais aussi dans le domaine de la gestion des enjeux environnementaux comme la biodiversité, les politiques de développement durable, les questions suivantes seront abordées
- Comment ont évolué les enjeux scientifiques, politico-institutionnels et sociaux dans ces différents domaines, et les manières de les aborder en sociologie ?
- Quelles formes de « naturalisation » et de « dénaturalisation » les sociologues rencontrent-ils sur le terrain, et comment y font-ils face ?
- Quelles stratégies de recueil de données, d’analyse et d’interprétation mettent-ils en place ? En quoi consiste par exemple aujourd’hui de « suivre » en sociologue les acteurs (scientifiques, médecins, technologues, industriels, etc.) ?
- Quelles formes prennent concrètement les collaborations entre sciences sociales et les autres sciences et techniques, avec quelles difficultés (qu’on pense par exemple aux questions d’accès et de compétences nécessaires pour comprendre avec pertinence le travail scientifique contemporain), mais aussi avec quels succès ?
- Quels effets le discours et le regard sociologiques induisent-ils en retour sur les terrains investigués ? Mot(s) clés libre(s) : sociologie des sciences, sciences du vivant, dénaturalisation, sciences de la nature, sociologie de l'environnement
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