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Université de Franche-Comté
/ 02-10-2006
Gonzalez Liliana
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Les échanges linguistiques entre étudiants non-natifs colombiens et natifs français, au moyen du courrier électronique : effets sur l’appropriation de la langue étrangère par le non-natif. Cette recherche se fonde sur une expérience des tandems linguistiques courriel effectuée dans la Licence en langues modernes de l’Université Javeriana de Bogota (Colombie). Il s’agit de la mise en relation des étudiants colombiens avec des étudiants français pour permettre à chacun, tout en communiquant, de construire avec un partenaire natif son propre apprentissage. Le but de cette recherche est d’étudier les effets sur l’appropriation de la langue étrangère d’un engagement à long terme. Engagement qui pourrait être favorisé par l’établissement d’une relation interpersonnelle. Notre travail se situe dans le cadre de la communication exolingue courriel : les scripteurs sont conscients de l’existence d’une asymétrie linguistique et culturelle et du besoin d’un ajustement réciproque pour mener à bien l’échange. Cette recherche intègre également une dimension bilingue : chacun connaît la langue de l’autre (espagnol - français). Nous avons mené une analyse conversationnelle à partir des messages échangés entre toutes les dyades du corpus, en centrant notre attention sur la dimension interactionnelle de l’échange et sur l’emploi des stratégies de communication et d’apprentissage utilisées par les scripteurs pour arriver à l’intercompréhension et à l’appropriation des éléments de la langue étrangère. Les résultats montrent que les facteurs affectifs : l’établissement d’une relation personnelle proche et l’engagement des correspondants dynamisent l’échange. L’étude des stratégies a montré, sur un échantillon très réduit d’apprenants, que les opérations de transmission et de construction des savoirs peuvent avoir lieu. En effet, la relation asymétrique régie par un contrat didactique a permis le positionnement de certains natifs en tant qu’experts linguistiques et culturels et de certains non-natifs en tant qu’apprenants, pour réaliser mutuellement un travail sur la langue étrangère. Cela nous encourage à approfondir l’étude de l’appropriation d’une langue étrangère à travers l’interactivité avec un natif car ce dispositif de tandems linguistiques permet à l’apprenant colombien d’être en contact avec une langue vivante, éloignée de celle présentée dans les méthodes de F.L.E.
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Université de Franche-Comté
/ 05-07-2006
Tijani Mufutau Adebowale
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Notre thèse se situe dans le courant des recherches portant sur les stratégies de communication en langue étrangère (PORQUIER, 1979, FAERCH & KASPER, 1980 ; RILEY, 1985 ; BANGE, 1992) et celles menées sur la communication exolingue, entendue comme interaction verbale « caractérisée par des divergences particulièrement significatives entre les répertoires linguistiques respectifs des participants » (PY & ALBER, 1986). Nous avons enquêtés sur les principales difficultés de production et de compréhension orales des apprenants universitaires nigérians de français en interaction avec un locuteur francophone et leurs efforts pour surmonter ces difficultés. Trois différentes méthodes de recueil de données ont été adoptées : le questionnaire, l’enregistrement audiovisuel des interactions exolingues et l’organisation des entretiens rétrospectifs individuels avec les apprenants sur leur expérience avec le locuteur francophone. Pour l’analyse des conduites communicatives des apprenants nous avons porté une attention particulière sur les stratégies dites de « compensation » (RILEY, 1985) ou de « réalisation des buts de communication » (BANGE, 1992) à savoir : le recours à l’alternance codique, la reformulation, l’autocorrection, la création lexicale ainsi que les demandes d’aide explicites et implicites. Nous avons proposé, à la fin, des réajustements pédagogiques nécessaires pour l’amélioration de la compétence de communication orale des étudiants au cours de leur programme d’immersion linguistique au centre inter-universitaire nigérian d’études françaises appelé « Village Français du Nigeria ».
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Université de Franche-Comté
/ 03-07-2006
Kamdem Pierre Eugène
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La Linguistique énonciative pense que dire, c’est inscrire, outre ses propres marques, celles qui guideront l’interprétation du dit. Le langage cesse ainsi d’être un être de signes pour être pensé comme un être de valeurs. Cette Linguistique qui cherche à montrer comment les énonciatèmes conditionnent la signification s’appuie sur ce que Benveniste a appelé l’Appareil formel de l’énonciation et que Kerbrat-Orecchioni a habilement circonscrit. Il s’agit d’unités linguistiques qui fonctionnent comme indices d’inscription au sein de l’énoncé des actants de l’énonciation et de la situation de communication. De toutes ces unités, je me suis intéressé à celles qui inscrivent le locuteur-auteur dans l’énoncé-roman ; et pour cause, emboîtant le pas à Kerbrat-Orecchioni, nombre de linguistes les traquent dans le seul discours du narrateur. De plus, ils nomment ces interventions d’auteur qu’ils ne voient que dans le dédoublement du narrateur des autobiographèmes. Il me semble important de bien distinguer entre les traces de la vie de l’écrivain qui apparaissent dans le texte et celles de l’auteur tel qu’il se construit dans et par le texte : une immixtion d’auteur peut être un autobiographème mais tout indice par lequel il intervient dans le texte n’en est pas forcément un. Ma thèse montre donc qu’outre les éléments habituellement tenus pour des intrusions d’auteur, d’autres existent qui ne sont pas souvent pris en compte par les praticiens de l’énonciation. De là est né le besoin d’une réécriture de la composante locutive de l’appareil énonciatif. Je m’y suis essayé, en tentant une systématisation que j’ai baptisée grammaire de l’interventionnisme auctoriel en territoire fictionnel…
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Université de Franche-Comté
/ 30-06-2006
Aita Solimando Mariella
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Nous avons examiné les romans Télumée Miracle (1972) et Ti Jean L'horizon (1979) de Simone Schwarz-Bart pour déterminer comment le merveilleux, le surréel, la magie, la surprise, l'insolite, le mythe qui caractérisent la nature et la pensée latino-américaine et caribéenne y sont présents. Afin de mettre en évidence ces formes du réel merveilleux américain, présentes dans les romans, nous avons choisi de souligner des structures narratives qui nous semblent les représenter le mieux. Ce sont les formes simples de l'oralité-creolité : les proverbes, les chansons et les contes. Dans les structures narratives romanesques nous examinons le style baroque américain et la tonalité épique. Ce sont les formes littéraires qui se prêtent le mieux à traduire la réalité latino-américaine. Nous avons mis en contraste cet ensemble de caractéristiques remarquables dans les textes narratifs avec les caractéristiques les plus notables et distinctives des romans latino-américains depuis la seconde moitié du XXème siècle, telles qu'elles sont décrites par Alejo Carpentier. Nous avons trouvé que notre corpus convient, non seulement, à ces caractéristiques, mais les dépasse en introduisant de nouveaux traits qu’apporte la réalité de petites Antilles francophones. Nous pensons que nous sommes arrivés à la fin de notre recherche en validant notre idée directrice à savoir que les textes sont des apports innovateurs à la littérature qui représente le réel merveilleux américain.
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Université de Franche-Comté
/ 06-04-2006
Couchot Jean-François
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Le prouveur de théorèmes haRVey implante une procédure de décision pour les formules équationnelles non quantifiées dans des théories des tableaux. Ce travail étudie son applicabilité à la vérification, par construction d'invariants, de propriétés de sûreté exprimées sur des systèmes paramétrés. La correction du programme paramétré doit être assurée pour toutes les valeurs des paramètres, interdisant le model-checking. Elle peut s'entreprendre par un calcul de point fixe dont les conditions d'évolution sont déchargées dans un prouveur supportant les formules quantifiées. Graf et Saïdi ont ouvert cette voie en exploitant le prouveur PVS. D'autres ont suivi en exprimant leur système à l'aide de contraintes arithmétiques linéaires obtenues par une abstraction de comptage. Nous proposons un cadre plus basique mais unificateur où les paramètres sont des ensembles finis. Nous montrons que ce cadre convient pour des exemples industriels et des systèmes uniformes distribués. Les spécifications sont écrites dans le langage des machines abstraites B et nous exploitons les calculs de plus faible précondition déjà définis pour cette méthode. Nous introduisons ensuite un calcul de point fixe, obtenu par raffinement d'un calcul de point fixe trivial. Nous proposons ensuite diverses traductions en logique équationnelle des conditions d'évolution, dans l'objectif de faire converger le plus rapidement le prouveur haRVey qui les décharge. Nos expérimentations sur un exemple industriel montrent que la démarche supplante celle du prouveur de l'Atelier B. Théoriquement, nous montrons la décidabilité de certaines obligations de preuve dans le cadre de systèmes uniformes distribués.
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Université de Franche-Comté
/ 14-02-2006
Kuroda Kyoko
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Des phrases obtenues à l’issue de traduction montrent des divergences variées et importantes surtout quand il s’agit de langues éloignées comme le japonais et le français. Le but du présent travail est de mettre en évidence la divergence de traduction de ces langues et d’appliquer ce qui en sera dégagé à un système de transfert. Pour ce faire nous nous intéressons particulièrement à leur disparité qui s’observe au niveau de la structure prédicat-arguments. Nous y avons entre autres recensé des changements de catégorie prédicative, changement de voix, une diversification de la distribution actancielle et différentes formes du prédicat actualisé. Ces disparités sont souvent, d’après nous, corrélées et ont des souches communes. Elles peuvent s’expliquer par ce que Pottier appelle statuts événementiels du prédicat, c’est-à-dire que selon que le procès à exprimer est au statif ou à l’évolutif, la façon de le représenter devient différente. Cette différenciation dépend largement du lexique dont chaque langue dispose et des contraintes syntactico-sémantiques que chaque langue impose à son lexique. Nous avons ainsi essayé de dégager des facteurs qui sont à la fois corrélés entre les faits divergents et communs à nos deux langues. Nous les avons par la suite inscrits dans la description de chaque item lexical, en considérant qu’ils permettent au système de transfert de déclencher des opérations qui neutralisent la disparité. Après avoir présenté la formalisation de ces descriptions lexicales qui sont basées sur la grammaire de l’unification, nous montrons le processus de transfert que le système mène à l’aide des indications des facteurs communs.
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Université de Franche-Comté
/ 14-02-2006
Kuroda Kyoko
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Des phrases obtenues à l’issue de traduction montrent des divergences variées et importantes surtout quand il s’agit de langues éloignées comme le japonais et le français. Le but du présent travail est de mettre en évidence la divergence de traduction de ces langues et d’appliquer ce qui en sera dégagé à un système de transfert. Pour ce faire nous nous intéressons particulièrement à leur disparité qui s’observe au niveau de la structure prédicat-arguments. Nous y avons entre autres recensé des changements de catégorie prédicative, changement de voix, une diversification de la distribution actancielle et différentes formes du prédicat actualisé. Ces disparités sont souvent, d’après nous, corrélées et ont des souches communes. Elles peuvent s’expliquer par ce que Pottier appelle statuts événementiels du prédicat, c’est-à-dire que selon que le procès à exprimer est au statif ou à l’évolutif, la façon de le représenter devient différente. Cette différenciation dépend largement du lexique dont chaque langue dispose et des contraintes syntactico-sémantiques que chaque langue impose à son lexique. Nous avons ainsi essayé de dégager des facteurs qui sont à la fois corrélés entre les faits divergents et communs à nos deux langues. Nous les avons par la suite inscrits dans la description de chaque item lexical, en considérant qu’ils permettent au système de transfert de déclencher des opérations qui neutralisent la disparité. Après avoir présenté la formalisation de ces descriptions lexicales qui sont basées sur la grammaire de l’unification, nous montrons le processus de transfert que le système mène à l’aide des indications des facteurs communs
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