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Université de Franche-Comté
/ 21-12-2006
Roche Virginie
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Le but de cette étude est de déterminer la représentation en France et en Allemagne de deux genres musicaux, le rap et la techno, et de mettre en évidence les procédés de légitimation et de dénégation de ces musiques. L analyse se base sur différentes sources : le discours interne, produit par les acteurs d un genre et ceux qui l écoutent, et les discours externes, constitués d une dizaine de supports de presse sur la période 1991-2001, partagée en deux synchronies de manière à travailler sur des ensembles homogènes et à mesurer les évolutions. Les deux corpus sont réduits par la méthode d analyse du discours définie par Zellig S. Harris. Le discours interne est vu comme la matrice analytique définitoire - au sens de A. H. Ibrahim - du genre, réduite à un ensemble de propositions qui rendent compte de ses caractéristiques et enjeux. Son fonctionnement est régi par une proposition de base, à laquelle l ensemble des énoncés peut être ramené et qui constitue la forme la plus contrainte de la matrice. Le discours externe consiste en une reformulation - au sens de C. Martinot - plus ou moins partielle de la matrice, dans laquelle il s agit de mesurer les variations syntaxiques, lexicales et énonciatives, par rapport à la matrice de référence et de déterminer ainsi un positionnement propre à chaque locuteur. Au fil de l analyse, on peut suivre la circulation des énoncés à l intérieur des discours externes et entre les champs internes et externes, afin de saisir la configuration particulière qui donne naissance au langage totalitaire. L analyse menée sur les deux genres en Allemagne permet de dégager un modèle de fonctionnement du discours sur la musique, qui peut être appliqué à chaque genre mais également au discours sur la musique en France.
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Université de Franche-Comté
/ 21-12-2006
Curti Sandrine
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Composant à la fois marginal et essentiel de la presse écrite, genre pluricodé à la confluence de l’humour et de l’humeur, fenêtre sur l’événement et manifestation du sujet, le dessin d’actualité politique constitue un "arrêt sur image", une synthèse sur le vif qui dit et figure ce que le journal développe. Avatar de l’information et produit de communication courante et quotidienne, comment est-il compris, lu, mis en relation avec le monde environnant et avec l’univers de signes dont il fait partie ? À quels principes d’écriture répond-il, selon quels mécanismes fait-il sens ? Les objectifs de cette thèse sont multiples : répertorier les différents types de signes inscrits dans et autour du dessin d’actualité ; étudier son organisation icono-discursive ; comprendre comment cet objet sémiotique complexe s’élabore en tant que communication médiatique et médiation politique ; considérer comment il mobilise une mémoire icono-discursive et des savoirs socio-culturels collectivement partagés ; observer comment il donne à voir et à lire une représentation de l’imaginaire politique. Notre corpus de recherche est constitué par les dessins parus dans les quotidiens nationaux (Le Monde, Libération, Le Figaro) et régionaux (Le Progrès, L’Est Républicain) ainsi que dans l’hebdomadaire Courrier International, qui couvre une période du 6 avril 2002 au 18 mai 2002, soit 15 jours avant le premier tour et 15 jours après le second tour des élections présidentielles françaises. Afin d’analyser les fonctionnements sémantiques et pragmatiques, les conventions socioculturelles, esthétiques et idéologiques de l’aire d’une communication plurimodale, nous adoptons une approche sémio-rhétorique qui permet de faire le lien entre la spécificité des dessins, la construction du sens par l’image et la réception qu’ils visent.
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Université de Franche-Comté
/ 12-12-2006
Cadot Martine
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Cette thèse concerne la fouille de données en sciences humaines. Cette branche récente de l'intelligence artificielle consiste en un ensemble de méthodes visant à extraire de la connaissance à partir de données stockées sur des supports informatiques. Parmi celles-ci, l'extraction de motifs et de règles d'association est une méthode de traitement des données qui permet de représenter de façon symbolique la structure des données, comme le font les méthodes statistiques classiques, mais qui, contrairement à celles-ci, reste opérationnelle en cas de données complexes, volumineuses. Toutefois ce modèle informatique des données, construit à partir de comptages de cooccurrences, n'est pas directement utilisable par les chercheurs en sciences humaines : il est essentiellement dédié aux données dichotomiques (vrai/faux), ses résultats directs, très morcelés, sont difficiles à interpréter, et sa validité peut paraître douteuse aux chercheurs habitués à la démarche statistique. Nous proposons trois techniques que nous avons construites puis expérimentées sur des données réelles dans le but de réduire les difficultés d’utilisation que nous venons de décrire : 1) un test de randomisation à base d’échanges en cascade dans la matrice sujets x propriétés permet d’obtenir les liaisons entre deux propriétés statistiquement significatives 2) une extension floue de la méthode d’extraction classique des motifs, ce qui donne des règles d’association floues généralisant les règles binaires et proches des règles floues définies par les chercheurs poursuivant les travaux de Zadeh 3) MIDOVA, un algorithme extrayant les seules interactions et des méta-règles pour nettoyer le jeu de règles d'association de ses principales contradictions et redondances
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Université de Franche-Comté
/ 24-11-2006
Ndawouo Fandio Martine
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Analysant le discours de formation au Cameroun de 1982 à 2002, l’étude s’intéresse au corpus des méthodes et textes qui ont servi de support à l’enseignement du français et de l’anglais, langues officielles et langues d’enseignement dans les cycles maternel, primaire et secondaire. Bien qu’elle s’inscrive globalement dans la perspective pragmatique, la démarche n’est pas moins pluridisciplinaire : elle s’intéresse à comment le langage se met en action, comment ce dernier puise dans les ressources d’un système de signes et surtout, quelle est sa place dans l’univers des relations sociales qui lient les hommes entre eux et au monde. L’étude rend ainsi compte des possibles interprétatifs du discours de formation, lesquels à leur tour, génèrent des représentations qui surgissent et se cristallisent au point de rencontre des processus de production et d’interprétation et qui sont susceptibles d’influencer notablement la personnalité individuelle et collective des sujets apprenants. L’analyse constate que, par les représentations androcentristes qu’il charrie, le discours de formation du corpus semble préparer les sujets apprenants, futurs acteurs sociaux, à une socialisation différentielle, en fonction des sexes. Bien qu’elle ne propose pas des solutions immédiates, l’étude montre l’urgence de la prise en compte du paradigme « genre » dans le choix des images, des graphismes, des textes littéraires et autres documents authentiques auxquels a recours l’enseignement des langues officielles, afin que le discours de formation ne soit plus en porte-à-faux avec le discours politique dominant et même la réalité sociologique.
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Université de Franche-Comté
/ 02-10-2006
Gonzalez Liliana
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Les échanges linguistiques entre étudiants non-natifs colombiens et natifs français, au moyen du courrier électronique : effets sur l’appropriation de la langue étrangère par le non-natif. Cette recherche se fonde sur une expérience des tandems linguistiques courriel effectuée dans la Licence en langues modernes de l’Université Javeriana de Bogota (Colombie). Il s’agit de la mise en relation des étudiants colombiens avec des étudiants français pour permettre à chacun, tout en communiquant, de construire avec un partenaire natif son propre apprentissage. Le but de cette recherche est d’étudier les effets sur l’appropriation de la langue étrangère d’un engagement à long terme. Engagement qui pourrait être favorisé par l’établissement d’une relation interpersonnelle. Notre travail se situe dans le cadre de la communication exolingue courriel : les scripteurs sont conscients de l’existence d’une asymétrie linguistique et culturelle et du besoin d’un ajustement réciproque pour mener à bien l’échange. Cette recherche intègre également une dimension bilingue : chacun connaît la langue de l’autre (espagnol - français). Nous avons mené une analyse conversationnelle à partir des messages échangés entre toutes les dyades du corpus, en centrant notre attention sur la dimension interactionnelle de l’échange et sur l’emploi des stratégies de communication et d’apprentissage utilisées par les scripteurs pour arriver à l’intercompréhension et à l’appropriation des éléments de la langue étrangère. Les résultats montrent que les facteurs affectifs : l’établissement d’une relation personnelle proche et l’engagement des correspondants dynamisent l’échange. L’étude des stratégies a montré, sur un échantillon très réduit d’apprenants, que les opérations de transmission et de construction des savoirs peuvent avoir lieu. En effet, la relation asymétrique régie par un contrat didactique a permis le positionnement de certains natifs en tant qu’experts linguistiques et culturels et de certains non-natifs en tant qu’apprenants, pour réaliser mutuellement un travail sur la langue étrangère. Cela nous encourage à approfondir l’étude de l’appropriation d’une langue étrangère à travers l’interactivité avec un natif car ce dispositif de tandems linguistiques permet à l’apprenant colombien d’être en contact avec une langue vivante, éloignée de celle présentée dans les méthodes de F.L.E.
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Université de Franche-Comté
/ 05-07-2006
Tijani Mufutau Adebowale
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Notre thèse se situe dans le courant des recherches portant sur les stratégies de communication en langue étrangère (PORQUIER, 1979, FAERCH & KASPER, 1980 ; RILEY, 1985 ; BANGE, 1992) et celles menées sur la communication exolingue, entendue comme interaction verbale « caractérisée par des divergences particulièrement significatives entre les répertoires linguistiques respectifs des participants » (PY & ALBER, 1986). Nous avons enquêtés sur les principales difficultés de production et de compréhension orales des apprenants universitaires nigérians de français en interaction avec un locuteur francophone et leurs efforts pour surmonter ces difficultés. Trois différentes méthodes de recueil de données ont été adoptées : le questionnaire, l’enregistrement audiovisuel des interactions exolingues et l’organisation des entretiens rétrospectifs individuels avec les apprenants sur leur expérience avec le locuteur francophone. Pour l’analyse des conduites communicatives des apprenants nous avons porté une attention particulière sur les stratégies dites de « compensation » (RILEY, 1985) ou de « réalisation des buts de communication » (BANGE, 1992) à savoir : le recours à l’alternance codique, la reformulation, l’autocorrection, la création lexicale ainsi que les demandes d’aide explicites et implicites. Nous avons proposé, à la fin, des réajustements pédagogiques nécessaires pour l’amélioration de la compétence de communication orale des étudiants au cours de leur programme d’immersion linguistique au centre inter-universitaire nigérian d’études françaises appelé « Village Français du Nigeria ».
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Université de Franche-Comté
/ 03-07-2006
Kamdem Pierre Eugène
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La Linguistique énonciative pense que dire, c’est inscrire, outre ses propres marques, celles qui guideront l’interprétation du dit. Le langage cesse ainsi d’être un être de signes pour être pensé comme un être de valeurs. Cette Linguistique qui cherche à montrer comment les énonciatèmes conditionnent la signification s’appuie sur ce que Benveniste a appelé l’Appareil formel de l’énonciation et que Kerbrat-Orecchioni a habilement circonscrit. Il s’agit d’unités linguistiques qui fonctionnent comme indices d’inscription au sein de l’énoncé des actants de l’énonciation et de la situation de communication. De toutes ces unités, je me suis intéressé à celles qui inscrivent le locuteur-auteur dans l’énoncé-roman ; et pour cause, emboîtant le pas à Kerbrat-Orecchioni, nombre de linguistes les traquent dans le seul discours du narrateur. De plus, ils nomment ces interventions d’auteur qu’ils ne voient que dans le dédoublement du narrateur des autobiographèmes. Il me semble important de bien distinguer entre les traces de la vie de l’écrivain qui apparaissent dans le texte et celles de l’auteur tel qu’il se construit dans et par le texte : une immixtion d’auteur peut être un autobiographème mais tout indice par lequel il intervient dans le texte n’en est pas forcément un. Ma thèse montre donc qu’outre les éléments habituellement tenus pour des intrusions d’auteur, d’autres existent qui ne sont pas souvent pris en compte par les praticiens de l’énonciation. De là est né le besoin d’une réécriture de la composante locutive de l’appareil énonciatif. Je m’y suis essayé, en tentant une systématisation que j’ai baptisée grammaire de l’interventionnisme auctoriel en territoire fictionnel…
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