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Les déjeuners de l'ISH et de l'ENS de Lyon : L’habitat urbain en Europe centrale et orientale
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, ENS de Lyon
/ 24-11-2006
/ Canal-U - OAI Archive
COUDROY de LILLE Lydia
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Quelles dynamiques ?Cette séance des « Déjeuners de l’ISH et de l’ENS LSH » est l’occasion de présenter au public les résultats d’une partie des recherches menées par l’auteur depuis une quinzaine d’années sur les transformations urbaines en Pologne et dans d’autres pays d’Europe centrale et orientale, sous l’angle de l’habitat. Marqueur du niveau de développement économique d’un territoire, des relations entre Etat et société, emprunt de codes et de valeurs individuels et collectifs, l’habitat offre une entrée complexe sur la compréhension des rapports entre espace et société – qui constitue le cœur de la démarche géographique. Au croisement entre réflexion diachronique (le rôle des grandes fractures historiques, la pérennité des héritages territoriaux) et synchronique (la démarche comparative, l’analyse multiscalaire), l’habitat est ici questionné plus particulièrement sous l’angle des modèles d’évolution urbaine en Europe centrale et orientale. Dans une première partie, l’habitat des villes de l’Europe qu’on appelait alors « socialiste » socialiste est présenté dans toute sa diversité. En effet, on a tendance à l’associer spontanément à l’image itérative et monotone du grand ensemble. Pourtant, cette apparence est trompeuse. D’une part, parce que cette forme architecturale et résidentielle s’est développée en Pologne et en Tchécoslovaquie entre les deux guerres, de manière expérimentale, avant que ces deux pays ne soient des pays « socialistes ». D’autre part, la résolution de la crise du logement grâce au recours à des formes architecturales « modernes » est un courant qui traverse toute l’Europe à cette même période, puis surtout après la Seconde Guerre mondiale. La différence fondamentale entre l’Europe dite alors « de l’est » avec l’Europe occidentale est la pérennisation du phénomène à l’est, alors qu’à l’ouest, d’autres solutions de logement furent proposées aux ménages à partir des années 1970 alors que cette alternative ne fut que très rarement autorisée (en Hongrie notamment). Le grand ensemble dans les pays socialistes offrait en définitive la meilleure réponse technique aux présupposés économiques et idéologiques que les Etats s’y étaient fixés. Sa généralisation et le gigantisme paroxysmique avec lequel il s’est diffusé sont responsables de l’indigence paysagère de bien des villes à l’est de l’Europe. Mais paradoxalement, l’habitat dit « de masse » laissait les populations en situation de pénurie structurelle de logements. Ce constat général doit être nuancé par le fait que ces orientations communes ont été mises en œuvre de manière finalement assez contrastée dans les différents Etats. Les populations y étaient toutes globalement mal logées à la fin des années 1980, mais selon des critères distincts : en Pologne, la pénurie quantitative était très marquée, en Roumanie la taille moyenne des logements était très basse, alors que les Bulgares étaient ceux qui devaient le plus souvent vivre dans des appartements communautaires. Autre différence marquante : le rapport à la propriété. La Bulgarie est un pays de propriétaires à plus de 90 % alors que c’est le cas de 40% des Polonais. Traditions historiques, choix politiques et économiques expliquent ces contrastes qui heurtent les idées reçues sur les éventuels choix idéologiques. Enfin, les grands ensembles ne sont pas conçus comme de l’habitat « social » mais doivent loger la majorité de la population, dans toute sa diversité sociale. Cela n’abolit pas les différences de statut des quartiers d’habitat collectif, mais celles-ci sont fines. Depuis les années 1990, les paradigmes politiques et économiques sont renouvelés : l’Etat s’est désengagé de la mission essentielle qu’il s’était fixée de contrôler l’offre de logements, et a reporté sur les communes une partie de ses compétences, comme l’offre de logements sociaux ; l’économie de marché exerce désormais ses lois sur le marché foncier notamment, et de nouveaux opérateurs économiques augmentent la part du privé dans l’offre de logements. Pour autant, 15 ans d’économie de marché n’ont pas du tout résolu le manque quantitatif de logements, ne serait-ce que parce que les investisseurs se sont d’abord intéressés à des secteurs économiques à plus forte rentabilité (immobilier d’affaires, tourisme). D’autre part, les ménages ontété fragilisés économiquement et socialement, ce qui a freiné la demande. Le rattrapage n’est donc pas fait, quantitativement. En revanche, l’amélioration qualitative de la construction est réelle : l’architecture est plus différenciée, et les matériaux de meilleure qualité. Dans les capitales, qui enregistrent le plus fortement les dynamiques et réagissent comme des miroirs grossissants – ou déformants, parfois -, l’habitat évolue là encore selon des logiques très différentes. En Hongrie, en Pologne, elles jouent un rôle de tête de pont des dynamiques économiques et profitent nettement de la situation en concentrant depuis la fin des années 1990 une part sensible des investissements dans l’immobilier résidentiel. Il n’en est rien en Roumanie, ni en Bulgarie. Le marasme s’y perpétue : à Bucarest seuls les populations les plus aisées se font construire des logements - très vastes -, et en Bulgarie, Sofia est délaissée, au profit de l’urbanisation touristique littorale. Spatialement, les dynamiques de l’habitat produisent des situations qui demandent des lectures interprétatives croisées. D’un côté, les dynamiques en cours montrent des traits de convergence avec des trajectoires urbaines « européennes » : le retour vers un certain interventionnisme étatique à la fin des années 1990, des politiques publiques territorialisées vers les quartiers les plus en difficulté en témoignent dans certains Etats. Mais d’autre part, la tendance des élites à s’enfermer dans des quartiers préservés tandis que se forment des poches de pauvreté à base ethnique (rom) dans certains quartiers péricentraux ou dans des grands ensembles (Hongrie, Slovaquie, Bulgarie) évoquent plus des processus d’« américanisation ». En ce sens, les villes d’Europe centrale et orientale indiquent une voie de développement hybride. Mot(s) clés libre(s) : Europe centrale et orientale, habitat urbain
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L’habitat urbain en Europe centrale et orientale - Les déjeuners de l'ISH et de l'ENS de Lyon
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, ENS de Lyon
/ 24-11-2006
/ Canal-u.fr
COUDROY de LILLE Lydia
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Quelles dynamiques ?
Cette séance des « Déjeuners de l’ISH et de l’ENS LSH » est l’occasion de présenter au public les résultats d’une partie des recherches menées par l’auteur depuis une quinzaine d’années sur les transformations urbaines en Pologne et dans d’autres pays d’Europe centrale et orientale, sous l’angle de l’habitat. Marqueur du niveau de développement économique d’un territoire, des relations entre Etat et société, emprunt de codes et de valeurs individuels et collectifs, l’habitat offre une entrée complexe sur la compréhension des rapports entre espace et société – qui constitue le cœur de la démarche géographique. Au croisement entre réflexion diachronique (le rôle des grandes fractures historiques, la pérennité des héritages territoriaux) et synchronique (la démarche comparative, l’analyse multiscalaire), l’habitat est ici questionné plus particulièrement sous l’angle des modèles
d’évolution urbaine en Europe centrale et orientale.
Dans une première partie, l’habitat des villes de l’Europe qu’on appelait alors « socialiste » socialiste est présenté dans toute sa diversité. En effet, on a tendance à l’associer spontanément à l’image itérative et monotone du grand ensemble. Pourtant, cette apparence est trompeuse. D’une part, parce que cette forme architecturale et résidentielle s’est développée en Pologne et en Tchécoslovaquie entre les deux guerres, de manière expérimentale, avant que ces deux pays ne soient des pays « socialistes ». D’autre part, la résolution de la crise du logement grâce au recours à des formes architecturales « modernes » est un courant qui traverse toute l’Europe à cette même période, puis surtout après la Seconde Guerre mondiale.
La différence fondamentale entre l’Europe dite alors « de l’est » avec l’Europe occidentale est la pérennisation du phénomène à l’est, alors qu’à l’ouest, d’autres solutions de logement furent proposées aux ménages à partir des années 1970 alors que cette alternative ne fut que très rarement autorisée (en Hongrie notamment). Le grand ensemble dans les pays socialistes offrait en définitive la meilleure réponse technique aux présupposés économiques
et idéologiques que les Etats s’y étaient fixés. Sa généralisation et le gigantisme paroxysmique avec lequel il s’est diffusé sont responsables de l’indigence paysagère de bien des villes à l’est de l’Europe. Mais paradoxalement, l’habitat dit « de masse » laissait les populations en situation de pénurie structurelle de logements.
Ce constat général doit être nuancé par le fait que ces orientations communes ont été mises en œuvre de manière finalement assez contrastée dans les différents Etats. Les populations y étaient toutes globalement mal logées à la fin des années 1980, mais selon des
critères distincts : en Pologne, la pénurie quantitative était très marquée, en Roumanie la taille moyenne des logements était très basse, alors que les Bulgares étaient ceux qui devaient le plus souvent vivre dans des appartements communautaires. Autre différence marquante : le rapport à la propriété. La Bulgarie est un pays de propriétaires à plus de 90 % alors que c’est le cas de 40% des Polonais. Traditions historiques, choix politiques et économiques expliquent ces contrastes qui heurtent les idées reçues sur les éventuels choix idéologiques.
Enfin, les grands ensembles ne sont pas conçus comme de l’habitat « social » mais doivent loger la majorité de la population, dans toute sa diversité sociale. Cela n’abolit pas les différences de statut des quartiers d’habitat collectif, mais celles-ci sont fines.
Depuis les années 1990, les paradigmes politiques et économiques sont renouvelés : l’Etat s’est désengagé de la mission essentielle qu’il s’était fixée de contrôler l’offre de logements, et a reporté sur les communes une partie de ses compétences, comme l’offre de logements sociaux ; l’économie de marché exerce désormais ses lois sur le marché foncier
notamment, et de nouveaux opérateurs économiques augmentent la part du privé dans l’offre de logements. Pour autant, 15 ans d’économie de marché n’ont pas du tout résolu le manque quantitatif de logements, ne serait-ce que parce que les investisseurs se sont d’abord intéressés à des secteurs économiques à plus forte rentabilité (immobilier d’affaires, tourisme). D’autre part, les ménages ont
été fragilisés économiquement et socialement, ce qui a freiné la demande. Le rattrapage n’est donc pas fait, quantitativement. En revanche, l’amélioration qualitative de la construction est réelle : l’architecture est plus différenciée, et les matériaux de meilleure qualité. Dans les capitales, qui enregistrent le plus fortement les dynamiques et réagissent comme des miroirs grossissants – ou déformants, parfois -, l’habitat évolue là encore selon des logiques très différentes. En Hongrie, en Pologne, elles jouent un rôle de tête
de pont des dynamiques économiques et profitent nettement de la situation en concentrant depuis la fin des années 1990 une part sensible des investissements dans l’immobilier résidentiel. Il n’en est rien en Roumanie, ni en Bulgarie. Le marasme s’y perpétue : à Bucarest seuls les populations les plus aisées se font construire des logements - très vastes -, et en Bulgarie, Sofia est délaissée, au profit de l’urbanisation touristique littorale.
Spatialement, les dynamiques de l’habitat produisent des situations qui demandent des lectures interprétatives croisées. D’un côté, les dynamiques en cours montrent des traits de convergence avec des trajectoires urbaines « européennes » : le retour vers un certain interventionnisme étatique à la fin des années 1990, des politiques publiques territorialisées
vers les quartiers les plus en difficulté en témoignent dans certains Etats. Mais d’autre part, la tendance des élites à s’enfermer dans des quartiers préservés tandis que se forment des poches de pauvreté à base ethnique (rom) dans certains quartiers péricentraux ou dans des grands ensembles (Hongrie, Slovaquie, Bulgarie) évoquent plus des processus d’« américanisation ». En ce sens, les villes d’Europe centrale et orientale indiquent une voie de développement hybride. Mot(s) clés libre(s) : Europe centrale et orientale, habitat urbain
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Expériences de réhabilitation dans des réalisations de l'agence Candilis en PACA / Sylvie Denante
/ Claire SARAZIN, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 09-04-2010
/ Canal-U - OAI Archive
DENANTE Sylvie
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Deux expériences en cours de "connaissance-réhabilitation patrimoniale" dans des réalisations de l'agence Candilis en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Sylvie DENANTE. In colloque "Conservation, restauration de l'architecture du Mouvement Moderne : l'exemple de l'Université de Toulouse-Le Mirail de Georges Candilis" organisé par l'Université de Toulouse II-Le Mirail en partenariat avec les universités de Rennes 2 et Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Université Toulouse II-Le Mirail / Musée Les Abattoirs, 8-10 avril 2010.Sylvie Denante présente deux expériences de conservation du patrimoine architectural moderne, deux réalisations "sœurs" labellisées "Patrimoine du XXe siècle" : le lotissement "Les Muriers" à Manosque et la résidence "le Petit Nice" à Aix-en-Provence, conçus en 1962-1963 par les architectes Georges Candilis, Alexis Josic et Shadrach Wodds.Ces deux chantiers de réhabilitation sont représentatifs de la difficulté d'intervenir pour protéger les réalisations du XXe siècle hors d'un cadre règlementaire car il ne résulte aucune protection particulière de l'obtention du label. Dans les deux cas, l'intervention a consisté tout d'abord à "documenter" les bâtiments (étude historique, expertise architecturale...), à poser un partenariat avec les copropriétaires pour les aider à l'entretien de l'édifice, à les sensibiliser sur l'esprit architectural d'origine... Mot(s) clés libre(s) : Aix-en-Provence (Bouche-du-Rhône), architecture moderne, logement (réhabilitation), Manosque (Alpes-de-Haute-Provence), politique de rénovation urbaine
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La rénovation du site Niemeyer : enjeux et défis, avec Dominique Deshoulières
/ 09-02-2015
/ Canal-u.fr
DESHOULIÈRES Dominique
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Oscar Niemeyer a livré en 1982 un important équipement culturel en plein centre du Havre, accueillant la Maison de la Culture créée par André Malraux, aujourd’hui Scène nationale. Moins de trente ans après, les habitants ne se sont toujours pas approprié ce site, en mauvais état, mal vécu par ceux qui y travaillent ou le fréquentent pour sa programmation culturelle. Dans le même temps, le classement Unesco et le tramway réconcilient les Havrais avec la ville Perret.S’impose alors un nouveau défi : redonner au bâtiment Niemeyer la place qui lui revient dans l’organisation urbaine. Cette conférence donne la parole à Dominique Deshoulières, en charge de ce vaste projet de rénovation. Il en présente la genèse et explicite les choix architecturaux et urbains du "nouveau" Volcan Niemeyer : des enjeux à la forme que prend la commande, comment l’équipe d’architectes aborde-t-elle ce sujet ? Sur quelles lignes de force appuie-t-elle son travail, dans quel rapport avec l’oeuvre du « maître » ? Mot(s) clés libre(s) : rénovation, site Niemeyer, Le Havre, organisation urbaine
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Les transformations récentes de Moscou
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, UOH - Université Ouverte des Humanités
/ 01-08-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ECKERT Denis, LE CORRE Sébastien
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Moscou est aujourd'hui la première agglomération Européenne avec près de douze millions d'habitants. Comment Moscou a-t-elle atteint ce rang ? Quels sont ses visages, son organisation spatiale et ses fonctions au sein de la Russie. Après l'effondrement du bloc soviétique, cette ville est aujourd'hui en mesure de rayonner sur le plan international et se retrouve en compétition avec d'autres capitales. Quels sont ses atouts et ses faiblesses pour y parvenir ? (entretien enregistré le 7 juin 2006)GénériqueInterview : Sébastien Le Corre - Réalisation et montage : Bruno Bastard - Cadreurs : Nathalie Michaud et Claire Sarazin - production et moyens techniques : CAM, Université de Toulouse-Le Mirail, 5 allées Antonio Machado, 31058 Toulouse CEDEX 09 Mot(s) clés libre(s) : aménagement du territoire, commerce (Russie), croissance urbaine, économie urbaine, Moscou (conditions économiques), Moscou (géographie économique), Moscou (Russie), politique publique, politique urbaine
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019 - Villes coloniales du Maghreb, entre histoire urbaine et histoire sociale
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Anna Bozzo (Université de Rome)Sociétés : scènes et acteurs : session thématique (prés. Jean-Pierre Frey)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Constantine est une ville unique, en raison de son site, de son histoire et de la tradition millénaire de son centre historique, qui en a fait de tout temps un pôle d’attraction pour son hinterland, et une capitale régionale. De surcroît, cette ville a connu un destin à part pendant la période coloniale, en raison des circonstances de sa conquête d’abord et des stratégies de domination qu’ont exercées, de manière concurrentielle, et souvent conflictuelle, les autorités coloniales civiles et militaires. Mais c’est à travers la définition de sa spécificité que l’on parviendra à jeter des éclairages sur l’impact qu’a eu en général la colonisation sur d’autres villes d’Algérie et du Maghreb. Ce qui fera l’objet de cette communication est moins la consistance de ce patrimoine urbain, marqué profondément et de manière irréversible par l’urbanisme colonial, tel qu’on l’a hérité à l’heure actuelle, avec tous les problèmes que pose son impérative sauvegarde et réhabilitation, que l’épaisseur historique du vécu millénaire de cette ville, avec ses populations, ses notabilités traditionnelles, une histoire sociale strictement dépendante de ce cadre urbain tout à fait extraordinaire. Cette dimension sociale et humaine, comme partie constitutive et incontournable de la condition urbaine, est au cœur de notre regard sociohistorique sur Constantine comme phénomène urbain que ses derniers conquérants ont marqué et violé en profondeur, sans le détruire pour autant. Quoi qu’il en soit, le Rocher, en tant que cœur battant de la ville, n’a pas connu la décadence d’autres médinas, que le colonisateur a marginalisées, tout en les gardant sous contrôle policier, les vidant de leurs prérogatives économiques administratives et directionnelles pour transférer ces dernières dans des nouveaux quartiers modernes destinés aux Européens (les villeneuves) ; au contraire, le Rocher a gardé sa position centrale, confirmée par son développement radial ; quant à ses populations autochtones, elles ont été entraînées dans une progressive modernisation du tissu urbain. Celle-ci n’a pas été le fruit du hasard, mais l’effet de mesures adoptées par les autorités civiles, souvent contrecarrées par les militaires, pour répondre aux exigences d’installation des nouveaux occupants, qui se sont rajoutés, ce qui a favorisé l’émergence de l’individu-citoyen, et l’apprentissage d’une nouvelle sociabilité ; la société dans son ensemble a connu des transformations profondes, mais moins traumatiques qu’ailleurs, et s’est organisée par le bas, en empruntant de manière surprenante la vie associative dans le cadre de l’espace public refaçonné par le colonisateur, pour faire revivre l’ancienne tradition citadine. Et ce n’est pas un hasard si Constantine a été le centre d’un renouveau culturel et religieux qui a jeté les bases de l’élaboration d’une nouvelle identité algérienne s’inscrivant dans la modernité, mais n’ayant pas la France comme référent majeur. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : colonies (administration), colonisation, constantine (algérie), histoire sociale, maghreb, politique urbaine, urbanisme, villes coloniales
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Entre ferveur et douleur : le peuple parisien au temps des lumières
/ UTLS - la suite
/ 24-10-2003
/ Canal-U - OAI Archive
FARGE Arlette
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Une conférence de l'UTLS Avec Arlette Farge (docteur en histoire moderne) Mot(s) clés libre(s) : espace urbain, moeurs et coutumes, Paris, vie urbaine
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Mixité, an urban and housing issue: ouverture du colloque [VF] / P. Boelhouwer, F. Ménard et al.
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 05-07-2011
/ Canal-U - OAI Archive
FILÂTRE Daniel, BOELHOUWER Peter, JAILLET Marie-Christine, MÉNARD François
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Mixité, an urban and housing issue : ouverture du colloque / Daniel Filâtre, Peter Boelhouwer, François Ménard, Marie-Christine Jaillet. In "Mixité : an urban and housing issue? Mixing people, housing and activities as urban challenge of the future", 23ème colloque international de l'European Network for Housing Research (ENHR), organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) à l'Université Toulouse II-Le Mirail, 5-8 juillet 2011. [Version avec communications en français ou en anglais, avec traduction consécutive ou simultanée].Si les chercheurs expriment bien des réserves sur une sorte d'idéal de la mixité qui serait censé porter remède aux maux qui frappent les sociétés contemporaines (ségrégation, ghettoïsation, rupture du lien social), ils s'interrogent également sur la dimension normative ou prescriptive de l'injonction à la mixité sociale qui inspire un certain nombre de dispositions des politiques publiques.Mobiliser les réflexions de chercheurs venant de plus de 50 pays différents et les mettre en débat n'est pas sans intérêt tant il existe des conceptions différenciées du vivre ensemble et du statut à donner ou reconnaître à la diversité.> La traduction des discours d'ouverture est assurée par Mme Solange Hibbs (directrice du Département Centre de Traduction, d'Interprétation et de Médiation linguistique (CETIM) de l'université Toulouse II-Le Mirail, membre de l'Association Internationale des Interprètes de Conférence-AIIC). Mot(s) clés libre(s) : cohésion sociale, collectivités durables, développement urbain durable, droit au logement, logement abordable, logement social, marché de l'immobilier, mixité sociale, pauvres en milieu urbain, politique du logement, ségrégation urbaine, socio-économie du
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Mixité, an urban and housing issue: ouverture du colloque [VO] / P. Boelhouwer, F. Ménard et al.
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 05-07-2011
/ Canal-U - OAI Archive
FILÂTRE Daniel, BOELHOUWER Peter, JAILLET Marie-Christine, MÉNARD François
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Mixité, an urban and housing issue : ouverture du colloque [version originale] / Daniel Filâtre, Peter Boelhouwer, François Ménard, Marie-Christine Jaillet.In "Mixité : an urban and housing issue? Mixing people, housing and activities as urban challenge of the future", 23ème colloque international de l'European Network for Housing Research (ENHR), organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) à l'Université Toulouse II-Le Mirail, 5-8 juillet 2011. [Version originale, avec traduction consécutive en anglais pour les communications en français].Si les chercheurs expriment bien des réserves sur une sorte d'idéal de la mixité qui serait censé porter remède aux maux qui frappent les sociétés contemporaines (ségrégation, ghettoïsation, rupture du lien social), ils s'interrogent également sur la dimension normative ou prescriptive de l'injonction à la mixité sociale qui inspire un certain nombre de dispositions des politiques publiques.Mobiliser les réflexions de chercheurs venant de plus de 50 pays différents et les mettre en débat n'est pas sans intérêt tant il existe des conceptions différenciées du vivre ensemble et du statut à donner ou reconnaître à la diversité.> La traduction consécutive des discours d'ouverture, du français à l'anglais, est assurée par Mme Solange Hibbs (directrice du Département Centre de Traduction, d'Interprétation et de Médiation linguistique (CETIM) de l'université Toulouse II-Le Mirail et membre de l'Association Internationale des Interprètes de Conférence-AIIC). Mot(s) clés libre(s) : cohésion sociale, collectivités durables, développement urbain durable, droit au logement, logement abordable, logement social, marché de l'immobilier, mixité sociale, pauvres en milieu urbain, politique du logement, ségrégation urbaine, socio-économie du
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Exploration scientifique et pédagogique de la maquette interactive de la Rome antique / Philippe Fleury, Sophie Madeleine
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 12-11-2014
/ Canal-u.fr
FLEURY Philippe, MADELEINE Sophie
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Exploration scientifique et pédagogique de la maquette interactive de la Rome antique / Philippe Fleury, Sophie Madeleine, in "Antiquité et nouvelles technologies", première partie du séminaire "Le passé au présent : les passeurs du patrimoine. 1 : Conservation, transmission"" animée par Corinne Bonnet et organisée par le laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire (PLH) de l'Université Toulouse-Jean Jaurès, 12 novembre.
Le mariage entre Antiquité et
nouvelles technologies permet aujourd’hui de questionner les documents et d’en tirer des résultats inédits, qui apportent au passé un surcroît d’intelligibilité. Il pose aussi, en raison de l’état fragmentaire de la documentation antique, des questions spécifiques sur le plan
méthodologique. Philippe Fleury, Sophie Madeleine les abordent dans cette communication en s’intéressant à un cas de nouvelles technologies appliquées à l’urbanisme de Rome. Grâce aux techniques de réalité virtuelle qui permettent de s'immerger un environnement donné, ils présentent une restitution interactive de la Rome ancienne de l'époque de l'empereur Constantin (IVe siècle après J.-C.) réalisée d'après une maquette en platre de l'architecte Paul Bigot qui fut léguée à l'Université de Caen. Mot(s) clés libre(s) : Rome antique, espace urbain, recherches scientifiques et innovations technologiques, réalité virtuelle en histoire
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