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Pensée politique et histoire: Entretien avec Claude Lefort
/ Pierre GAUGE, Marc FERRO
/ 12-04-1996
/ Canal-u.fr
LEFORT Claude, MANENT Pierre, HABIB Claude, PACHET Pierre, MOUCHEL Jean-Marie, MOUCHARD Claude
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Dans cet entretien, Claude Lefort est interpellé par des amis - Claude Habib, Pierre Manent, Claude Mouchard et Pierre Pachet - dont l'enseignement et les travaux se situent dans le champs de la philosophie, de la pensée politique. Mot(s) clés libre(s) : démocratie, Machiavel, totalitarisme, socialisme
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Le pouvoir
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 30-05-2000
/ Canal-U - OAI Archive
LEFORT Claude
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"Dans cette Université de tous les savoirs, il semble que vienne naturellement prendre place une étude du pouvoir. Je suis conscient de ce qu'il y avait de téméraire à la prendre en charge. Il n'est pas, en effet, de discipline scientifique dont l'objet spécifique soit la nature, l'origine et l'exercice du pouvoir, bien que ce phénomène ait suscité depuis longtemps la réflexion de grands esprits. Je doute d'ailleurs qu'une telle discipline ait quelque chance de se former, pour des raisons qui apparaîtront au cours de cet exposé. Rien, en tout cas, ne permet de croire que nous puissions bénéficier des acquis d'un savoir cumulatif. Qu'appelle-t-on pouvoir ? Question préalable, semble-t-il. Mais, pour répondre, il faudrait énoncer un critère qui permette aussitôt de trancher un noeud de représentations dont chacune porte la marque d'une expérience collective. Si l'on veut bien admettre que le pouvoir ne peut se réduire à la domination, à la puissance, au commandement ou à l'autorité, ce n'est pas toutefois sans raison qu'on en reconnaît le signe, soit à la capacité de décider des affaires publiques, soit à celle de disposer des moyens de coercition, soit à celle de commander, soit à celle d'incarner ou de représenter quelque puissance au-dessus des hommes ou bien d'en participer, soit à celle de posséder un savoir-faire qui échappe à l'intelligence commune. Bref, il peut être associé à l'image du prince, du gouvernant, du guerrier, du prêtre ou du magicien. Dans tous les cas, le caractère du pouvoir est lié à celui de l'obéissance, et l'obéissance elle-même implique un certain mode de croyance. D'une domination établie par la force on peut même se demander, comme nous y invitait La Boétie, si elle a jamais pu s'entretenir durablement sans bénéficier d'une "" servitude volontaire "". " Mot(s) clés libre(s) : despotisme chinois, état, politique, pouvoir
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7. Géopolitique des énergies renouvelables
/ Université Perpignan Via Domitia, UVED
/ 04-03-2015
/ Canal-u.fr
LEFEVRE Marie-Anne
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Dans cette vidéo, Marie-Anne Lefèvre revient sur les risques de conflits et de rivalités liés au développement des énergies renouvelables, du local au global. Mot(s) clés libre(s) : transition de phase, relations internationales, conflits
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Carl Schmitt, le meilleur ennemi du libéralisme
/ ENS-LSH/SCAM
/ 14-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
LECA Jean
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Les discours du politique : Ecole thématique Violence, consensus, sécuritéJean Leca s'intéresse ici à la pensée de Carl Schmitt et au rapport de celui-ci à la philosophie politique. Il note que Carl Schmitt est une référence importante pour les philosophes continentaux, notamment Hayek, et pour les philosophes politiques alors même que selon Carl Schmitt il ne peut y avoir de philosophie politique. De même, il n'y a pas de normativité morale : au fondement de la normativité, il y a la juridicité et non la moralité. Si l'on se met à agir pour des raisons morales, en politique, c'est le meilleur moyen de susciter une violence incontrôlable. La guerre, inscrite dans la politique comme le mal dans la création, ne saurait avoir de justification morale ou rationnelle. Elle n'a qu'une valeur existentielle, particulière. Parce que l'identité personnelle est d'abord polémique (l'être humain se définit par opposition, par inimitié), un monde sans guerre serait un monde sans être humain. Jean Leca analyse ensuite la critique schmittienne de la non-théorie politique du libéralisme : il n' y a pas de politique libérale sui generis, il n'y a qu'une critique libérale de la politique.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia / Captation vidéo : Sebastien Boudin, Julien Lopez, Mathias Chassagneux, Son: Samuel Bazin, Montage-Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Carl Schmitt, philosophie politique
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Le 18 avril 1940 — L’adoption du droit de vote des femmes : le résultat d’un long combat
/ Yves Deling, Michel Tousignant
/ 21-02-2013
/ Canal-u.fr
Lavigne Marie
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Le 18 avril 1940, est un grand jour pour la démocratie. Celles qu’on appelle alors les suffragettes, retiennent leur souffle. Le projet de loi visant à accorder le droit de vote à la moitié de la population est adopté. Enfin ! Depuis 1927, année après année, ce projet de loi était rejeté et donnait lieu à des déclarations misogynes à l’égard des femmes. Depuis près d’un demi-siècle les organisations féministes demandaient pour les femmes un statut de citoyennes à part entière. Mais le clergé et les élites conservatrices s’y opposaient avec acharnement. L’épisode de la conquête des droits par et pour les femmes illustre la difficile redéfinition des rapports entre les femmes et les hommes qui façonnera le Québec moderne. Durant la première moitié du 20e siècle, bien que la vie des femmes ait changé, les institutions, les lois et les structures peinent à s’ajuster aux nouvelles réalités.Texte de la conférence :http://www.fondationlionelgroulx.org/Le-18-avril-1940-L-adoption-du.html Mot(s) clés libre(s) : Québec, Canada, histoire des femmes, Histoire du suffrage
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L'exemple de la Grande-Bretagne au vu des différentes strates migratoires à Bristol / Vincent Latour
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 13-10-2009
/ Canal-U - OAI Archive
LATOUR Vincent
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L'exemple de la Grande-Bretagne au vu des différentes strates migratoires à Bristol. Vincent LATOUR (Université Toulouse II-Le Mirail). In "Quartiers et mémoires de migrations", journée d'étude organisée par le laboratoire France méridionale et Espagne, Histoire des sociétés du moyen Age à l'époque contemporaine (FRAMESPA, CNRS) en collaboration avec la Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration et avec le soutien de la MSHS de Toulouse, dans le cadre de "La Novela" le festival des savoirs de la ville de Toulouse. Université Toulouse II-Le Mirail, Maison de la Recherche, 13-14 octobre 2009. Mot(s) clés libre(s) : Bristol (Grande-Bretagne), histoire sociale, immigrés
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Les ambiguïtés des politiques de développement durable
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 19-10-2000
/ Canal-U - OAI Archive
LASCOUMES Pierre
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Les ambiguïtés des politiques de développement durable par Pierre Lascoumes L'unanimité est toujours suspecte car elle dissimule la complexité du réel, la multiplicité des perceptions, les affrontements d'intérêts et l'hétérogénéité des stratégies des acteurs concernés. La belle unanimité qui accompagne de "puis dix ans les politiques dites " de développement durable " mérite d'être sérieusement interrogée. En effet qui oserait aujourd'hui être contre des choix d'action collective qui prétendent " assurer les besoins du présent sans compromettre la possibilité pour les générations futures de satisfaire les leurs " (rapport Brundtland, 1987). Ce principe concilie en effet un souci pragmatique pour le présent (il y a des besoins à satisfaire) avec un souci de solidarité inter-générationnelle (les besoins des générations futures). Une formulation plus concrète considère que " le développement est durable si les générations futures héritent d'un environnement d'une qualité au moins égale à celui qu'ont reçu les générations antérieures " (I. Ramonet, 2000). La notion de "développement durable" recouvre deux dimensions essentielles: la limitation des phénomènes d'irréversibilité (épuisement de ressources non renouvelables, destruction irrémédiable d'espèces ou de milieux) et l'incitation à des conduites de prudence, aussi bien dans les diverses utilisations des ressources écologiques (milieux, espèces, matières premières) que dans l'innovation scientifique et technique (OGM, nucléaire, chimie, etc.. Cependant le D.D. est, à tort, présenté comme une "solution" aux innombrables problèmes actuels de choix technologiques, économiques et politiques. C'est, au contraire un problème qui est à résoudre, enjeu par enjeu, territoire par territoire. Il n'existe pas de définition stabilisée de la notion, pas plus des objectifs précis qu'elle recèle que des moyens de les réaliser. Le D.D. est un critère de jugement en forme de standard, c'est à dire que son contenu est à élaborer chaque fois qu'on s'y réfère." Mot(s) clés libre(s) : couche d'ozone, déforestation, écologie, économie, environnement, pollution, responsabilité, ressources naturelles, solidarité
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Les conflits et les guerres de demain - Jacques LANXADE
/ Mission 2000 en France
/ 21-09-2000
/ Canal-U - OAI Archive
LANXADE Jacques
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La conférence débutera par une présentation de l'évolution de la situation stratégique du Monde après le bouleversement introduit par la fin de la guerre froide. Il s'agira de montrer comment nous vivons une période de transition de l'ordre international bipolaire vers un nouvel ordre. Une deuxième partie proposera une typologie des crises et des conflits qui devraient marquer les années à venir. Elle précisera les cadres dans lesquels ces conflits pourraient être gérés. La troisième partie exposera les caractéristiques des armées de demain. Elle montrera l'évolution d'armées nombreuses, reposant sur la conscription, vers des forces professionnalisées utilisant le progrès technologique. Mot(s) clés libre(s) : armée, conflit, crise, guerre, missile, nucléaire, renseignement, satellite, terrorisme
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L'empire dans l'enseignement de l'histoire en France : de la promesse au fardeau
/ INRP Institut National de Recherche Pedagogique
/ 03-12-2010
/ Canal-U - OAI Archive
LANTHEAUME Françoise
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Contrat et solidarité sociale - 1
/ UTLS - la suite
/ 03-02-2002
/ Canal-U - OAI Archive
LANG Jack
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Ouverture par Jack Lang, ministre de l'éducation nationale Alors que les solidarités sociales passaient autrefois par la culture, l'éducation, le nationalisme et la tradition républicaine ou démocratique, de plus en plus les relations entre les individus et même entre eux et les institutions sont de l'ordre de l'engagement contractuel bilatéral. Tel est le triomphe de l'individualisme et de l'utilitarisme contemporain. Qu'est-ce cette contractualisation de la société laisse subsister de solidarité et sous quelles formes ? Adresse plénière : Jean-Fabien Spitz, Université Paris 1 Modérateur : Didier Pillet, Ouest France Robert Castel, EHESS Geneviève Fraisse, CNRS / députée Européenne Claudine Haroche, CNRS Mot(s) clés libre(s) : 2002, collège, démocratie, france
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