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057 - La guerre d'indépendance algérienne, 1954-1957 : débat et questions
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Khaoula Taleb-IbrahimColloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (2)La guerre d’indépendance algérienne (1954-1962) : session thématique (prés. Khaoula Taleb-Ibrahimi)Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation: Pascal Grzywacz, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web: Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, guerre d'indépendance, histoire, nationalisme
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058 - Présentation de la session thématique : Une guerre de reconquête coloniale
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Franck RenkenDe la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (2)Une guerre de reconquête coloniale : session thématique (prés. Franck Renken)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), colonies (france), histoire
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062 - Quelle prise en compte de l’histoire par la théorie postcoloniale
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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dans son approche des textes littéraires algériens francophones ?par Charles Bonn (Université Lyon 2)De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (2)Les traces de la guerre : session thématique (prés. Ahmed Henni)La théorie postcoloniale, devenue le parcours obligé aux États-Unis pour aborder les littératures francophones, elles-mêmes souvent devenues la porte d’entrée unique pour l’étude de la littérature française classique, réclame une meilleure prise en compte de l’histoire, coloniale ou postcoloniale, dans l’approche des textes littéraires issus de ce que Pierre Bourdieu appelle la « périphérie » et leur rapport au « centre ».Cette revendication est assurément justifiée, comme on le montrera. Mais précisément cette prise en compte de l’histoire dans le fonctionnement littéraire réserve des surprises, car le face-à-face n’est pas là où on l’attend, et, de plus, le postmodernisme dans lequel nous vivons actuellement relativise grandement le raisonnement binaire sur lequel repose cette approche, grandement tributaire de l’apport de théoriciens comme Frantz Fanon qui, s’il prenait sens dans les années 1960, est aujourd’hui pour le moins relayé par des réflexions plus récentes. Dès lors cette théorie postcoloniale, si elle réclame à juste titre la prise en compte de l’histoire dans l’approche littéraire, n’en oublie-t-elle pas quelque peu sa propre insertion historique ?Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation: Pascal Grzywacz, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web: Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), histoire (dans la littérature), littérature algérienne de langue française, littérature et histoire
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064 - De la construction d'une identité nationale à la guerre d'indépendance algérienne (2)
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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Restitution des sessionsColloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, guerre d'indépendance, histoire, nationalisme, opinion publique
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070 - Histoire officielle et pressions officielles françaises dans les textes
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Thierry Le Bars (Université de Caen Basse-Normandie)Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensHistoire officielle : session thématique (prés. Mohammed Harbi)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne L’historien considère naturellement les phénomènes auxquels il est confronté, avec les instruments intellectuels qui sont les siens. Cependant, lorsque son analyse a pour objet les lois relatives à l’histoire, sa réflexion s’oriente vers des questions qui relèvent en partie de la discipline juridique. Dès lors, il ne peut ignorer totalement les grilles de lecture du juriste, lesquelles peuvent lui permettre de bénéficier d’un angle d’observation supplémentaire. Il convient donc d’appréhender quelques éléments fondamentaux de la taxinomie et de la méthodologie juridiques. En particulier, la valeur et la portée d’un texte varient selon que l’on est en présence d’une disposition normative ou non normative ou, encore, d’un texte législatif ou réglementaire. L’analyse des lois peut aussi passer par le recours aux principes classiques d’interprétation du droit, tels que le principe d’interprétation stricte des exceptions. Cette présentation rapide des instruments dont disposent les juristes peut être suivie de leur mise en application, à l’occasion d’un examen de quelques textes contemporains, tels que la loi du 13 juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe, la loi du 29 janvier 2001 portant reconnaissance du génocide arménien, celle du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité ou celle du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : droit (interprétation), droit (législation), droit et histoire, histoire (méthodologie), historiographie
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071 - L'historien et l'histoire officielle algérienne
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensHistoire officielle : session thématique (prés. Mohammed Harbi)par Fouad Soufi (Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne L’objet de cette communication est d’essayer de comprendre la pratique historiographique en Algérie. Comment l’histoire du pays est-elle prise en charge à la fois par les institutions de l’État et par les groupes politiques et sociaux porteurs de mémoire ? N’y aurait-il pas comme une sorte de répartition des tâches ? Mais face à une histoire nationale, encore à définir et à faire, que peut bien signifier histoire officielle dans notre pays ? Comment s’exprime-t-elle ? Par quels canaux, en dehors de l’école, arrive-t-elle au public le plus large ? Quels en sont les acteurs et les thèmes de prédilection ? Quelle part les historiens universitaires ont-ils dans la construction d’une histoire officielle ? Les universitaires sont-ils les seuls intervenants ?L’examen critique de l’opération historique permet de mettre en évidence quatre phénomènes : 1) La période 1954-1962 fait écran. D’une part elle plonge les autres périodes de l’histoire de l’Algérie au moins dans une semi-obscurité et d’autre part, elle bloque l’horizon historien. L’histoire prend fin en 1962. 2) Le recours aux sources en général et aux archives n’est pas réglé. Tout se passe comme s’il y avait par rapport à l’archive, un double problème : un problème de définition et un problème de croyance quasi religieuse par rapport à tout document écrit, archive de première main ou compilation. La conséquence immédiate est de considérer que tout a été dit, ne reste à proposer qu’une nouvelle interprétation. Il reste à réécrire l’histoire. Faute de renouveler les questionnements, faute de nouvelles perspectives, l’archive perd son statut. 3) La mémoire de l’acteur et/ou du groupe, qui revendique le statut de dépositaire de la mémoire nationale, essaie d’imposer sa loi à l’historien. 4) Peut-on affirmer que la rupture avec l’historiographie coloniale a été consommée ?Enfin et en filigrane, la question peut être posée de savoir si nos historiens se sentent concernés par l’internationalisation de la recherche historique et/ou s’ils ont développé - comment, par qui, à partir de quels outils conceptuels ? - un style national qui prendrait appui sur leur culture - qu’il faudrait tout de même définir -, sur leurs conditions de travail - accès aux archives et publications - et de vie. Les outils de l’historien sont-ils universels ?Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, histoire, histoire (méthodologie), histoire (recherche), histoire (sources), historiens, historiographie
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076-L'Algérie en France : histoire, mémoire et transmission
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Seloua Luste Boulbina (Collège international de philosophie)Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensQuels savoirs transmettre ? session thématique (prés. Benoït Falaise)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Les débats, polémiques et autres discussions actuelles montrent moins l’importance des mémoires - et de ce que l’on nomme « groupes de mémoire » sur le modèle des « groupes de parole » - que la force de la transmission. Celle-ci repose largement sur un impensé commun, notamment politique quand celle-là se fonde sur l’illusion du souvenir : l’illusion que, du passé, on se souvient. Autrement dit, la mémoire serait davantage affaire de discours - en parler ou pas ? - que de langage - comment en parler ? Les représentations, qu’elles soient visuelles, qu’elles soient langagières, qu’elles soient savantes, se transmettent à l’insu de ceux qui les transmettent. Il suffit, pour cela, de « répéter ». C’est l’impensé des représentations qui accueille les « mémoires ». On l’oublie trop souvent. Le républicanisme a sa part de naïveté, c’est-à-dire d’ignorance, y compris quand il se place du côté du colonisé ou, plus généralement, de ce que l’école indienne appelle depuis vingt ans le subalterne. Il a sa part de responsabilité quand, du subalterne, il ne veut, c’est-à-dire il ne peut, rien entendre.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Colloque pour une histoire critique et citoyenne, L'Algérie en France, le cas de l'histoire franco-algérienne
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077 - Le passé franco-algérien dans les manuels algériens d'histoire
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensQuels savoirs transmettre ? session thématique (prés. Benoït Falaise)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne par Lydia Aït Saadi (Institut national des langues et civilisations orientales)Quand on parle de mémoire « nationale », ce qui vient à l’esprit relève le plus souvent de la grandeur, de la beauté, de l’héroïsme, de la gloire et de l’élan de certaines aspirations ou mouvements collectifs. Cependant, c’est aussi la mémoire des crimes et des violations des Droits de l’Homme de la part de dirigeants ou de tels groupes qu’il conviendrait de ne pas camoufler par un discours béat ou enflammé. C’est pourquoi l’écriture de l’histoire d’une manière générale et sa transmission par la voie officielle que constitue l’école, avec pour principal outil le manuel scolaire d’histoire, représentent un enjeu important dans l’élaboration de la mémoire nationale ou institutionnelle. C’est ainsi que la sensibilisation des enfants aux questions de leur temps passe par l’apprentissage des bases de leur histoire nationale de manière simple, attrayante, mais rigoureuse. Car il est certain qu’un peuple à qui l’on refuse les connaissances nécessaires pour être un citoyen peut devenir un peuple esclave prêt à s’incliner devant une tyrannie. C’est un procédé bien connu que de vouloir régner sur les esprits par l’obscurantisme. L’absence de référence à un héritage patriotique mène à l’hégémonie totalitaire.En Algérie, l’étude de l’insurrection de 1954 qui constitue l’élément de référence essentiel du point de vue de l’identité nationale et qui occupe une place privilégiée dans le programme scolaire algérien, semble hésiter entre trois approches, plus ou moins menées à terme. La première présente la guerre de libération comme un fait singulier et fondateur, la deuxième préfère l’insérer aux côtés de l’étude de la période coloniale dans la longue durée - arabo-islamique notamment -, et la troisième, enfin, aborde la guerre de libération comme un fait contemporain qui porte en lui la marque globale de l’histoire du XXe siècle.Il est important de garder à l’esprit que le manuel est avant tout un instrument de socialisation ; il sert à faire accepter l’ordre en place, à le légitimer à l’occasion, à reproduire la société. Il prépare des citoyens conformes, alignés et intègres. Il développe le respect des institutions, le sentiment d’appartenance ; il moule les consciences et détermine les comportements sociaux, et cela par le biais du récit « vrai » des faits « vrais » qu’il faut savoir et que véhicule le manuel à l’école... Et tout cela au profit de l’idéologie dominante et du pouvoir dominant - au profit de « l’équipe gagnante » du moment. Le manuel d’histoire défend ainsi les intérêts du pouvoir, des gestionnaires du système et la pensée dominante.Aussi il apparaît qu’en Algérie comme ailleurs les différents régimes qui se sont succédé au pouvoir depuis l’indépendance n’ont eu de cesse de puiser une légitimité dans la guerre de libération nationale en tant que fait fondateur de la nation algérienne moderne. S’il paraît évident que l’État algérien puise dans l’histoire nationale afin de se légitimer, la société algérienne en crise a elle aussi besoin de cette histoire car elle est en quête de normes et de modèles d’identification et cherche à puiser dans son passé sa propre identité. En effet, ce n’est qu’après 132 ans de colonisation et sept ans de guerre d’indépendance que naîtra l’Algérie actuelle. Mais qu’est ce que l’Algérie et d’où vient-elle ? Quels en sont les fondements historiques ? Comment se situe-t-elle dans l’ensemble international ? Et qu’en est-il de la conscience identitaire et du rapport à l’universel ?C’est à l’histoire comme discipline sociale qu’il appartient d’essayer de répondre à ces questions ; et c’est à l’école de prendre le relais en transmettant ces connaissances historiques qui constituent la mémoire « institutionnelle ». Or, que dit l’école à propos de l’Algérie et de ses rapports avec le monde ? Comment procède-t-elle à cette transmission de mémoire ? Arrive-t-elle à élucider le passé algérien ou alors ne fait-elle qu’imposer un semblant de savoir ou de fausses connaissances ? Finalement quelle histoire est réellement enseignée dans les écoles algériennes ?Ce travail a pour objet de tenter de répondre à ce type d’interrogations, et cela sur la base de l’outil de transmission de mémoire par excellence, à savoir le manuel scolaire d’histoire. C’est lui qui dispense « le savoir » officiel auquel se réfèrent élèves et enseignants. Les manuels d’histoire, comme en fait ceux de géographie, de littérature, voire ceux de philosophie, d’instruction civique et religieuse, pèsent lourdement - en droit tout au moins - sur la conscience des générations qui passent par le système scolaire.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, histoire, histoire (aspect social), histoire (étude et enseignement), historiographie, identité nationale, manuels d'enseignement, mémoire collective
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078 - Quels savoirs transmettre ? débat et questions
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
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Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensQuels savoirs transmettre ? session thématique (prés. Benoït Falaise)Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), histoire (étude et enseignement), historiographie
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079 - Les difficultés de la transmission scolaire
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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Le lien Algérie-France dans les programmes d'histoire, les manuels et l'enseignement en France par Françoise Lantheaume (Institut national de recherche pédagogique) Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensQuels savoirs transmettre ? session thématique (prés. Benoït Falaise)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne L’enseignement de l’histoire en France a eu, depuis le XIXe siècle, un but de socialisation politique des nouvelles générations, orientée par une forme politique, la République, et un espace de référence, l’État-nation, agrandi à l’échelle de l’Empire tant que celui-ci a existé. C’est une socialisation politique prenant appui sur l’inculcation d’un certain nombre de valeurs politiques liées à celles de la démocratie parlementaire. Par le récit qu’il présentait, l’enseignement de l’histoire, présent tout au long de la scolarité, a aidé les générations successives à forger un sentiment d’appartenance à une collectivité définie par sa forme politique, par son espace, par un certain nombre de valeurs, il a été constitutif de ce qu’on peut appeler l’être français. Jusqu’aux années 1950-1960, le bien commun proposé aux jeunes Français allait de soi.La décolonisation a joué un rôle essentiel dans la remise en cause du montage faisant tenir ensemble un projet politique, un état de la science historique et l’enseignement de l’histoire. En témoignent, l’évolution des programmes d’histoire et des manuels scolaires. Dans les deux cas, entre la période coloniale et la période récente, on ne parle plus de la même façon ni de la même chose.L’analyse du passage d’un discours de légitimation de la colonisation ne mettant pas en doute la vertu civilisatrice de la colonisation, à une vision plus critique et plus complexe de cette période fait l’objet de la communication. Celle-ci présentera l’évolution des programmes et des manuels scolaires en relation avec l’évolution du contexte de leur production et s’interrogera sur la réalité, les limites, les modalités, et les effets de la « bascule » d’un enseignement collant au projet colonial lié à la construction de l’identité nationale française, à un enseignement capable de distance critique. L’étude de la façon dont l’enseignement de l’histoire en France a construit le traitement d’une question controversée renseigne à la fois sur la nature du lien entre la France et l’Algérie, sur la place de l’enseignement de l’histoire en France, et sur le processus de définition d’un curriculum et des objets qui le supportent. Les pratiques enseignantes sont quant à elles prises dans des contraintes contradictoires, ce qui conduit généralement les enseignants à une attitude de prudence, voire de relativisation, dont les effets seront envisagés.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), histoire (aspect social), histoire (étude et enseignement), historiographie (aspect politique), identité, manuels d'enseignement, mémoire collective
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