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La Turquie
/ Mission 2000 en France
/ 13-11-2000
/ Canal-u.fr
AKTAR Cengiz
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L'intervention sera centrée sur le thème du "défi" qui me semble découler de la récente décision des 15 à accepter la candidature de la Turquie à devenir membre de l' Union Européenne en temps utile. Le titre en serait donc "La Turquie en Europe, le double défi". A travers ce thème central, les étapes et la signification du long processus d'occidentalisation de l' Empire ottoman et de la Turquie républicaine seront traitées afin de mieux cerner le défi devant lequel se trouve la Turquie candidate. Ainsi dans un deuxième temps, les "grands travaux" qui attendent la Turquie seront abordés : le contenu du critère politique de Copenhague, la réforme du secteur agricole, la décentralisation administrative et plus que tout l'indispensable transformation de la mentalité d'assiégé, du peuple mal aimé. Cependant le défi qui attend la Turquie ne peut être relevé que dans un environnement de confiance mutuelle. Et c'est là où réside l'autre défi, celui qui est lancé aux partenaires européens de la Turquie et qui consistera à "digérer" ce pays qui fut pendant longtemps la figure par excellence de l' Autre. Les blocages et les a priori qui existent d'un côté comme de l'autre demanderont un maximum d'imagination, de tact et de patience pour être supplantés par de nouvelles formes de coopération inexistantes ou à peine effleurées à l'heure actuelle. Mot(s) clés libre(s) : Europe, économie, droits de l'homme, identité, Turquie
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Le "chant du cygne" : de la prostitution réglementée durant l'entre-deux-guerres / Hélène Duffuler-Vialle
/ Franck DELPECH, SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 19-11-2014
/ Canal-u.fr
DUFFULER-VIALLE Hélène
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Le "chant du cygne" : de la prostitution réglementée durant l'entre-deux-guerres / Hélène Duffuler-Vialle. In journée d'étude "La prostitution urbaine en Europe du Moyen Âge à nos jours" organisée par le laboratoire France Méridionale et Espagne (FRAMESPA) à l'Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, 19 novembre 2014.A partir notamment des archives départementales du Nord et du
Pas-de-Calais, des archives municipales de Lille, Douai, Boulogne, Dunkerque,
Roubaix et des thèses juridiques d’époque, Hélène Duffuler-Vialle étudie
l'évolution des maisons de tolérance durant l'Entre-deux-guerres entre abolitionnisme
et réglementarisme, un régime juridique spécial qui encadre la prostitution et
dont la mise en œuvre et l'application ont été déléguées -du Consulat jusqu’en
1946- à l’autorité municipale. Au cours du XIXe siècle la plupart des maires
adoptent des logiques réglementaristes communes sur l’ensemble du territoire,
il s’agit de l’ « âge d’or » des maisons de tolérance. A la fin du XIXe siècle, le nombre de maisons décline en raison, notamment, de l’extension de la
prostitution clandestine qui s’exerce dans les bars à femmes, de nouvelles
conduites prostitutionnelles et de la critique abolitionniste contre la
prostitution réglementée. Après la Première Guerre mondiale, les maisons de
tolérance semblent trouver un nouveau souffle sur l’ensemble du territoire, du fait de l'afflux d’hommes dans les zones à
reconstruire ou dans les zones militarisées. Le Nord-Pas-de-Calais fait figure
de bastion du réglementarisme. Dans le département du Nord, en 1921, Dunkerque
est, après Paris, la deuxième ville par le nombre de maisons closes. Dans le
Pas-de-Calais, le recours à de la main d'œuvre étrangère dans les usines et les
mines explique la réorganisation et la multiplication des maisons de tolérance. Au niveau national, face
aux critiques abolitionnistes et aux positions du Comité de la traite des
femmes et des enfants de la Société des Nations, une remise en question du
réglementarisme se dégage et une tendance prohibitionniste semble poindre. Les
projets et propositions de loi, soit abolitionnistes, soit réglementaristes, tentent
d'instaurer le délit de contamination, le délit de racolage et des mesures
sanitaires coercitives, sans prévoir toutefois le délit de prostitution des
femmes majeures consentantes. Ne parvenant pas à se positionner entre
abolitionnisme et réglementarisme, le législateur reste silencieux. Les
circulaires ministérielles sont également ambivalentes car certaines créent des
standards afin que les règlements municipaux puissent parer les critiques
abolitionnistes et d’autres interdisent l’ouverture de nouvelles maisons. Mot(s) clés libre(s) : France (1919-1939), prostitution (droit), maison de tolérance
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Le besoin de justice
/ UTLS - la suite
/ 25-04-2002
/ Canal-U - OAI Archive
AUDARD Catherine
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Le blocus de Naboo au coeur du complot contre la République
/ Canal-u.fr
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M. Nicolas Ereseo
Quel rapport entre Star Wars et le droit ? A priori, aucun. Et pourtant, les membres de l’association MédiaDroit font le pari de prendre Luke Skywalker, Han Solo, maître Yoda et autre R2-D2 comme objets d’étude sous un prisme juridique. Le projet a bénéficié du soutien des IdEx dans le cadre du programme d’Investissements d’avenir. Mot(s) clés libre(s) : droit, fiction
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Le choix du terrain procédural par les patients
/ CERIMES, Canal U/Tice Médecine Santé
/ 05-07-2007
/ Canal-U - OAI Archive
DEVERS Gilles
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Dans le cadre du XIème séminaire de Droit médical, qui s'est tenu à Toulouse les 5 et 06 juillet 2007, Gilles DEVERS nous présente le sujet suivant : le choix du terrain procédural par les patients. Mot(s) clés libre(s) : procédure, responsablité médicale, XIème séminaire de Droit médical
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Le cinéma à l'épreuve de la mondialisation
/ Mission 2000 en France
/ 24-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
BONNELL René
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La politique cinématographique n'a jamais été objet de consensus international. Traité comme une marchandise ordinaire par une majorité d'Etats adeptes du libre échange, le film est considéré par une poignée d'autres, sous la pression d'une partie de leurs opinions, comme une oeuvre d'art dont il faut protéger l'élaboration et la circulation. La France, championne de l'exception culturelle, a convaincu ses partenaires de mettre le cinéma et l'audiovisuel à l'abri de la libre concurrence. En même temps, au nom du principe de non discrimination, elle a dû étendre les bénéfices de son système d'aide aux ressortissants de l'Union européenne tout en valorisant les oeuvres d'expression originale française. Ces réformes ont accru la complexité du dispositif de soutien et le rendent inexportable. Cantonné dans une ligne défensive, les tenants de l'exception culturelle n'ont pas réussi à imaginer une politique qui garantit à terme la sauvegarde, voire le rayonnement de la création cinématographique européenne. Le développement technologique fragilise le droit des auteurs et facilite une pénétration déjà écrasante des produits américains. Les Européens, animés sur le sujet de convictions très variables, mènent la bataille en ordre dispersé. On parle déjà d'abandonner la règle de l'unanimité pour traiter de ces questions. L'Europe et la France sont à la croisée des chemins pour tenter de définir une stratégie qui protège l'autonomie culturelle de l'Europe c'est à dire son identité. Mot(s) clés libre(s) : cinéma et état, culture (droit européen), culture et mondialisation, droit d'auteur, économie de la culture, europe, exception culturelle, france, identité culturelle, industrie cinématographique, politique culturelle, subventions
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Le co branding
/ 20-04-2013
/ Canal-u.fr
DRECQ Véronique
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Le co branding est une pratique marketing qui vise à promouvoir
simultanément les marques ou produits de deux entreprises distinctes. La
réunion des deux marques peut se faire sous la forme 1) d’une création
d’un produit co brandé ou 2) d’une publicité associant deux marques.
Co-branding is a marketing practice which aims at simultaneously
promoting the brands or yields of two distinct companies. The meeting of
the two brands can be done under 1) a creation of a yield co-branding
or 2) a publicity associating two brands.
Pour aller plus loin :
Georges Lewi , Caroline Rogliano, Mémento pratique du branding
Pearson, 2008
Kevin Keller, Nathalie Fleck, Isabelle Fontaine, Management stratégique de la marque
Pearson, 2013
Georges Lewi, Jérôme Lacoeuilhe, Branding Management: La marque, de l’idée à l’action
Pearson, 2012
Retrouvez plus de vidéos sur TVDMA.org Mot(s) clés libre(s) : droit, entreprise, publicité, marketing, tvdma, gestion, marque, cobranding, alliance
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Le conflit des créateurs : fictions juridiques et réalités biologiques
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 15-01-2003
/ Canal-U - OAI Archive
HAUSER Jean
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Science et droit doivent-ils agir de concert ? Les réalités biologiques sont-elles compatibles à un bon usage du droit ? La tension dialectique entre les sciences, plus particulièrement biologiques, et le droit, pose de réelles interrogations. Pour apporter une réponse à ces questionnements, Jean Hauser revient sur les problèmes juridiques qu’ont posés dans les années 70 la nécessité de redéfinir la filiation ainsi que la question du transsexualisme. Il démontre, par l’exemple, que droit et vérité scientifique ne sont pas toujours compatibles. Trop souvent, les réponses apportées par la biologie aux questions de droit déstabilisent davantage la situation qu’elles ne la pacifient, or le rôle des juristes est avant tout d’assurer la paix sociale. De ce fait, les réponses apportées par ces derniers à travers les lois qu’ils édictent sont parfois très éloignées, voire en contradiction absolue, avec les données biologiques. Ainsi, tout juriste possède et use d’un véritable pouvoir de création lui permettant d’assurer le maintien de l’ordre social.Colloque organisé par les services culturels des universités de Bordeaux dans le cadre de l'exposition du capcMusée d'art contemporain: "Les années '70: l'art en cause" (2003) Mot(s) clés libre(s) : droit, droit et biologie, filiation, preuve biologique, procréation médicalement assistée, sciences et droit, tourisme procréatif, transsexuels
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Le droit au miroir de la littérature
/ UTLS - la suite
/ 01-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
OST François
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Le courant "droit et littérature", très développé aux Etats-Unis, est encore embryonnaire dans les pays de langue française. Fruit de la collaboration de juristes, de philosophes et de littéraires, ce courant entend moins étudier le droit comme littérature, que chercher, dans les grandes oeuvres de fiction, des réponses aux questions les plus fondamentales que posent la loi, la justice et le pouvoir. L'entreprise n'est cependant pas sans risques. Entre la plume et le glaive, les liaisons ne sont-elles pas nécessairement dangereuses ? Aussi, entre le droit qui codifie la réalité, et la littérature qui libère des possibles, il convient, dans un premier temps, de mesurer les écarts. Alors que le droit hiérarchise et tranche, attribue des rôles convenus et postule la généralité et l'abstraction de ses règles, la littérature , en revanche, opère comme laboratoire expérimental de l'humain, ne reculant pas devant les passages à la limite les plus vertigineux; cultivant l'ambiguïté de son verbe et l'ambivalence de ses personnages, elle creuse la singularité de l'individuel. Mais s'il est vrai que le droit est du côté des formes instituées, et la littérature du côté des forces instituantes, c'est à une dialectique des deux pôles que l'on est conduit. Entre le "tout est possible" de la création littéraire, et le "tu ne dois pas" de l'impératif juridique, il y a, en effet, au moins autant interaction que confrontation. Alors se découvre un droit pétri d'imaginaire et traversé de failles multiples, tandis que, au travers du particulier et de la fiction dont elle réclame, la littérature pourrait bien reconduire aux sources de l'universel et du normatif. Des tragiques grecs à Kafka, de la Bible à Shakespeare, de Faust à Robinson Crusoë, on se propose de faire un parcours buissonnier, sans prétention d'exhaustivité. Mais quel que soit l'auteur ou l'oeuvre choisi, les propos convergent : il s'agit, entre droit et littérature, de multiplier les jeux de miroir en vue de dégager, au plus profond de leurs discours, quelque chose de leurs puissances respectives. Tantôt complices et tantôt rivaux, droit et littérature tentent, chacun à sa manière, d'instituer un monde. Mot(s) clés libre(s) : Culture juridique et culture littéraire, Droit -- Dans la littérature, Droit et littérature, Langage juridique, Littérature -- Esthétique
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Le droit chez Kant
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat - Jean Zay - Internat d'excellence
/ 12-01-2012
/ Canal-U - OAI Archive
KERVÉGAN Jean-François
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La Révolution française, commence Jean-François Kervégan, a eu un impact considérable sur la philosophie allemande. Cette révolution s'est faite au nom de principes et au nom du droit. C'est une révolution philosophique. Les débats qui l'ont précédée sont nourris de philosophie. De l'autre côté du Rhin, une autre révolution a eu lieu, celle du kantisme. Mais c'est une révolution philosophique. Si bien que Hegel a pu dire des Allemands qu'ils avaient fait en théorie ce que les Français avaient réalisé en pratique.La philosophie juridique et politique de Kant constitue un commentaire spéculatif de la Révolution française. Celui-ci commence par une refonte de la problématique du contrat social.À la différence de ses prédécesseurs, Kant rejette l'hypothèse d'un état de nature ou d'un contrat social primitif. Ni l'un ni l'autre ne sont un objet d'expérience, ils ne peuvent donc être connus. Le contrat social doit être conçu comme la norme rationnelle de toute communauté politique effective. Il représente une idéalité, la condition normative de légitimité de l'autorité politique. Tout doit donc se passer comme si le pouvoir légitime était fondé sur un contrat originaire de chacun avec chacun. La société politique est normativement fondée sur le contrat social. Elle se distingue de toutes les formes d'associations qui ne présupposent pas l'idéalité normative du contrat social. La société politique est une construction normative. L'état de nature s'en distingue car il ne repose pas sur une norme. Cet état de nature n'est d'ailleurs pas exclusif de toute vie sociale.La constitution de la société politique repose sur des principes de droit public. Ces principes sont au nombre de trois : la liberté, l'égalité et l'indépendance. Le premier de ces trois droits et le plus important. Le principe de liberté s'applique à l'homme. C'est un droit antérieur à la société politique mais qui ne prend sens qu'à l'intérieur de celle-ci. Le principe d'égalité juridique des sujets du pouvoir signifie que ceux-ci ont un pouvoir de contrainte mutuelle. Il n'y a pas d'inégalité juridiquement valable. Les privilèges doivent être abolis. Le principe d'indépendance concerne l'indépendance économique des citoyens. Elle est, selon Kant, la condition de leur indépendance politique.Antoine de La TailleProfesseur de CPGE - Philosophie - Lycée d'Etat Jean Zay Internat d'excellence Mot(s) clés libre(s) : contrat social, droit, Kant, Kervégan, philosophie, politique
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