Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
L'héritage de l'Espagne des trois cultures : musulmans, juifs et chrétiens. 2 / Juan Goytidolo
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 08-04-2010
/ Canal-U - OAI Archive
GOYTISOLO Juan
Voir le résumé
Voir le résumé
L'héritage de l'Espagne des trois cultures : musulmans, juifs et chrétiens. 2 / Juan Goytidolo. Rencontre-débat organisée par l'Université Toulouse II-Le Mirail, l'Institut Cervantes de Toulouse, en partenariat avec les Presses Universitaires du Mirail et le Centre d'Initiatives Artistiques du Mirail (CIAM) Toulouse : Institut Cervantès, 8 avril 2010. Cette journée fête le 25ème anniversaire de la revue Horizons maghrébins, Le droit à la mémoire avec la sortie de son numéro 61 consacré à cette Espagne des trois cultures. Parallèlement, la bibliothèque universitaire du Mirail présentait une exposition intitulée "L'héritage de l'Espagne des trois cultures, un regard contemporain sur un temps passé" rassemblant des œuvres de l'artiste Cyril Torres créées spécialement pour l'occasion.Juan Goytisolo explore trois sujets exclus de l'analyse officielle de la littérature espagnole -analyse forgée à l'aune des canons culturels du national-catholicisme- et qui font pourtant l'originalité d'une culture espagnole enrichie dès le XIVe siècle par des influences réciproques entre maures, juifs et chrétiens. Premièrement, il affirme le caractère mudejar de la littérature espagnole au travers, notamment, du "Cantar de Mio Cid" et de "El Conde Lucanor" de Ramon Lull, des récits de "Calila et Dimna" et des "Mille et une nuits". Deuxièmement, le tabou de la "pureté du sang", de la conversion des juifs, des nouveaux et des anciens chrétiens, qui est une question fondamentale pour la compréhension des œuvres de Juan Luis Vivès (ami d'Erasme de Rotterdam), de Fray Luis de León, de Mateo Alemán, d'Antón Montaro de Ropero, du "Lazarillo de Tormes", de la "Celestina" de Fernando de Rojas, etc. Le troisième tabou est l'exclusion de l'érotisme pourtant très présent dans la littérature espagnole médiévale, par exemple dans le "Cancionero de Burgos". Pour Goytisolo, l'Espagne, dont la langue castillane est marquée par plus de quatre mille mots d'origine arabe et qui peut s'enorgueillir d'être dans la trajectoire d'un courant rationaliste qui part des traductions juives des écrits d'Averroes jusqu'à Spinoza en passant par Uriel da Costa, est certes un pays occidental, mais d'une "occidentalité nuancée".« En repensant la force critique et créatrice des grandes œuvres du passé, Goytisolo remet en cause les schémas de pensée préétablis ; il éclaire les zones d’ombre et les non-dits présents dans les discours idéologiques qui fixent des rapports déterminés à l’identité collective, à la mémoire historique et autres cultures » (source : Yannick Llored sur Babelmed).** Illustration du générique : peinture-collage de Cyril Torres. Mot(s) clés libre(s) : christianisme et civilisation andalouse (Espagne), culture hispano-mauresque, culture mudejar, identité nationale (Espagne), islam et civilisation (Espagne), judaïsme et civilisation (Espagne), littérature espagnole (14e-16e siècle), multiculturalisme (Es
|
Accéder à la ressource
|
|
014 Débat : La transmission des savoirs du monde arabo-musulman à l’Occident
/ ENS-LSH/SCAM
/ 12-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
GERBIER Laurent, OTTAVIANI Didier, SENELLART Michel
Voir le résumé
Voir le résumé
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : civilisation islamique, civilisation occidentale, échange de savoirs, moyen âge, orient et occident
|
Accéder à la ressource
|
|
011 Lire Aristote dans le texte de Platon.
/ ENS-LSH/SCAM
/ 12-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
GERBIER Laurent
Voir le résumé
Voir le résumé
Averroès et la mutation de la médecine politiqueSession La transmission des savoirs du monde arabo-musulman à l’Occident Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) Lorsqu’il ouvre sa Paraphrase de la République de Platon, Averroès signale qu’il n’a utilisé le texte de Platon que pour pallier l’absence de celui d’Aristote, dont il voulait commenter La Politique. Averroès va donc devoir reconstituer dans sa lecture de Platon un Aristote hypothétique, et cette opération de palimpseste conceptuel le conduit à déplacer délibérément le sens de l’analogie médico-politique qui se trouve effectivement dans la République. Recodant ainsi finement le platonisme de la République pour y loger l’aristotélisme dont il a besoin, Averroès inaugure un usage de l’analogie médico-politique qui jouera un rôle décisif dans la naissance de la science politique moderne.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Averroès, civilisation islamique, civilisation occidentale, échange de savoirs, moyen âge, orient et occident, transmission des textes
|
Accéder à la ressource
|
|
A1 - Introduction de la session par Christian Galan
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 15-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GALAN Christian
Voir le résumé
Voir le résumé
« Le japonais, c’est possible. Etats généraux de l’enseignement du japonais en France ». Colloque organisé à l’occasion du 150e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et le Japon. Université Toulouse II-Le Mirail, 15 novembre 2008. Mot(s) clés libre(s) : enseignants, france, japon (civilisation), japonais (langue), méthodes d'enseignement, pédagogie
|
Accéder à la ressource
|
|
6 - La preuve par l’original. Construction numériques de l’autorité (1)
/ Laure De Scitivaux
/ 16-10-2014
/ Canal-u.fr
FABRE Pierre-Antoine
Voir le résumé
Voir le résumé
Pourquoi un Programme
« Numérique » dans le LabEx Hastec ? Mot(s) clés libre(s) : informatique, Lettres, sciences de l’homme, méthodes et techniques scientifiques, informatique documentaire, traitement de l’information, sciences de l’information, Culture de l’information et de la communication, édition, Arts, outils, Langues et civilisations
|
Accéder à la ressource
|
|
025 - Emergence de la culture moderne de l’image dans l’Algérie musulmane contemporaine
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
Voir le résumé
Voir le résumé
(1880- 1940) par Omar Carlier (Université Paris 7)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Société et culture : session thématique (prés. Benjamin Stora)Les Algériens n’ont pas attendu les Européens pour exprimer un rapport visuel et esthétique au monde, et développer, inventer, renouveler pour ce faire, des pratiques et des œuvres de toute sorte, populaires ou savantes. En revanche, comme leurs voisins marocains et tunisiens, du moins avant 1830, ils n’ont laissé quasiment aucune place à la reproduction iconique du vivant, et singulièrement à celle de la personne humaine, à la différence des lettrés de haute culture dans les empires ottomans, séfévides et mogols, mais aussi au nord-est de l’Euphrate, dès la fin de l’empire abbasside. Aujourd’hui, la cause est entendue. La question n’est pas de savoir si la reproduction visuelle imagée du vivant est présente en Algérie, ou au Maghreb, puisque les « étranges lucarnes » sont dans la plupart des foyers depuis près de trois décennies. Elle est de savoir où, quand, comment, par qui et pour qui l’Algérie, et notamment l’Algérie musulmane, est passée à l’époque coloniale d’un système de signes à un autre, sous des modalités et à des rythmes propres, en relation avec l’irruption d’une production iconique venue d’ailleurs, nouvelle en partie pour les ressortissants de la puissance occupante elle-même. Pendant plus d’un demi-siècle, l’image figurative reste aux yeux des autochtones étrange et étrangère. Toutefois, toujours plus présent en ville, dans certains lieux publics (les rues marchandes, les places, les cafés et les boutiques), associé à de nouvelles pratiques culturelles (le théâtre, la musique et le sport), et de nouvelles méthodes commerciales (la publicité), le visuel pictural est progressivement approprié par une mince avant-garde « musulmane » d’anciens citadins et de nouveaux urbains. Surtout au tournant du siècle, quand triomphe la presse illustrée, la carte postale, l’affiche. À la fin de l’entre-deux-guerres, l’appropriation a changé d’échelle, de registre, de nature. Le cinéma est devenu le grand vecteur de masse. La photographie, non plus seulement collective mais individuelle, tend à se banaliser, avec une intégration du cliché dans la sphère du privé et de l’intime. On passe d’un environnement subi à un rapport construit. Il faut attendre néanmoins la génération de l’indépendance pour que s’opère le passage de l’urbain au rural, et la décennie 1970 pour que la télévision enveloppe la totalité de la société algérienne dans un nouveau rapport à soi et au monde, au présent et au passé, non sans que demeurent des écarts et des tensions très importants dans la gamme des pratiques, des usages et des représentations. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1880- 1940), algérie (civilisation), communication visuelle, illustrations, images, photographie, télévision
|
Accéder à la ressource
|
|
024 - Sportsmen musulmans et nouvelles figures sociales de l’émancipation
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
Voir le résumé
Voir le résumé
par Djamel Boulebier (Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle, Université Mentouri, Constantine)Société et culture : session thématique (prés. Benjamin Stora)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Soumis au code de l’indigénat, pensés comme « sujets » et « non-citoyens », les Algériens ont eu beaucoup de mal à s’approprier les pratiques gymniques et sportives. Les premiers pas, dans ce nouveau monde de la domestication corporelle et des plaisirs sportifs, furent nécessairement difficiles. Dans le rapport colonial le regard de « l’autre » déterminait toutes les relations sociales et disait toute la difficulté du « vivre ensemble ». Pour les Algériens, si les associations gymniques et sportives servirent à la reconstruction du sentiment d’appartenance à une communauté, elles le firent selon des modalités d’émergence et d’évolution telles que définies par les nouveaux espaces de sociabilité produits par la logique coloniale. Le sport, comme fait culturel moderne, se proposait à la fois comme nouveau rapport au corps et nouvelle forme de rassemblement des individus au service d’une nouvelle « liturgie ». Par l’appropriation de cette nouvelle culture, la minorité musulmane citadine allait entamer un double processus d’émancipation. Par rapport à la communauté d’origine, la logique d’accomplissement individuelle, induite par les pratiques sportives modernes, « bousculait » quelque peu la question du statut de l’individu dans le groupe de base. Par rapport au modèle de domination coloniale, les « logiques affiliatives » qu’autorisait ce nouveau mode de rassemblement des Algériens, pouvaient se traduire en fonction des situations et des parcours sociopolitiques propres à chaque animateur associatif, par la conquête d’espaces de liberté même si cette dernière restait in fine sous surveillance. D’où la nécessité de procéder à la reconstruction du processus de pénétration et de diffusion des activités physiques modernes au sein de la communauté musulmane de Constantine. Pour cela deux moments essentiels ont été retenus.Le premier, qui va de 1886 à 1908, sera marqué par ce que nous nommerons le temps de l’adhésion timide de quelques figures musulmanes aux premières sociétés gymniques ou sportives européennes. Quand au second, qui se situerait dans la période 1908-1918, il serait celui des premières expériences d’un associationnisme sportif musulman qui peuvent être lues comme autant de signes d’une société musulmane qui tente de s’organiser, en s’appropriant les nouvelles institutions de socialisation, dans un contexte colonial nécessairement hostile à toute forme d’émancipation de la communauté dominée.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), algérie (civilisation), clubs sportifs, colonisation, émancipation, intégration sociale, musulmans (sports), sportifs, sports
|
Accéder à la ressource
|
|
023 - Religions et statuts personnels : débat et questions
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
Voir le résumé
Voir le résumé
Religions et statuts personnels: session thématique (prés. Souad Soufi) Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), algérie (civilisation), histoire, religions
|
Accéder à la ressource
|
|
021 - Le judaisme d’Algérie 1830-1962 au-delà des pressions officielles et des lobbies de mémoire
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
Voir le résumé
Voir le résumé
par Richard Ayoun (Institut national des langues et civilisations orientales)Religions et statuts personnels: session thématique (prés. Souad Soufi) Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne En histoire juive générale, la communauté d’Algérie est considérée comme marginale malgré son passé deux fois millénaire, si elle est comparée aux groupes juifs d’Irak, de France, d’Allemagne, du Maroc et de Pologne. Avant l’établissement de la régence turque d’Alger, en 1516, le Maghreb central a subi le même sort que les autres contrées maghrébines avec les occupations romaine, byzantine, arabe, supportant des populations, des régimes, des religions différents.Sous la domination turque nous possédons plusieurs sources concernant plus particulièrement l’Algérois : les récits des voyageurs chrétiens dans les états de Barbarie, la correspondance des consuls des cours européennes, celle des deys d’Alger avec les États de la Chrétienté, les Archives des Missions de rédemption des esclaves et de la Chambre de Commerce de Marseille, et des poésies hébraïques relatant les événements qui tournent en faveur des Juifs.De 1830 à 1962, le judaïsme d’Algérie, mis en œuvre en milieu colonial et extra-européen, tout en se recommandant de l’expérience française, ne peut être compris comme une simple excroissance du modèle métropolitain d’émancipation des Juifs de ce pays, et nécessite une autre perspective que celle proposée dans les deux pays voisins. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), algérie (civilisation), juifs (algérie)
|
Accéder à la ressource
|
|
007 Langue arabe et logique grecque
/ ENS-LSH/SCAM
/ 11-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
ELAMRANI-JAMAL Addelali
Voir le résumé
Voir le résumé
Session Traduction, langage et pensée philosophique Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) L’histoire du thème des rapports entre la langue arabe et la logique grecque est aussi ancien que le début des traductions du corpus du savoir grec à l’arabe. La fameuse controverse entre le grammairien al-Sirafi et le logicien Matta Ibn Yunus (320H = vers 930) rapportée par al-Tawhidi en a structuré par formulation. Depuis le XIXe siècle la tradition d’études européenne a traité des rapports de la langue arabe et de sa grammaire avec la logique aristotélicienne dans deux perspectives en apparence apposées mais en fait solidaires. L’une s’est efforcée d’établir l’influence de la l’ Organon sur l’œuvre des premiers grammairiens ; l’autre systématisant l’incompatibilité de l’Islam avec la philosophie et la rationalité opposa la logique grecque à la langue et la grammaire arabe. L’étude de cerains textes classiques tels que ceux d’al-Farabi ou d’al-Batalyawsi permet de réduire la trop grande part idéologique prise dans la présentation de ce thème dont les termes sont devenus les symboles d’une opposition irréductible entre l’ « occident » et l’Islam.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : civilisation islamique, civilisation occidentale, échange de savoirs, langue arabe, logique grecque, moyen âge, orient et occident, philosophie arabe
|
Accéder à la ressource
|
|