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SFSP Lille 2011 – La politique vaccinale en situation controversée durable
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 03-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
TORNY Didier
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Titre : SFSP Lille 2011 – La politique vaccinale en situation controversée durableIntervenant(s) : Torny DidierRésumé : Après une longue période durant laquelle la politique vaccinale a été définie en France sous forme d'obligations, le vaccin antigrippal ouvre en 1969 la voie d'une recommandation à destination des professionnels de santé et de la population. Ce premier exemple sera suivi de nombreux autres (coqueluche, rougeole-oreillons-rubéole...), la couverture vaccinale n’étant aujourd’hui que peu corrélée à son statut règlementaire. Il ne s’agit plus de contraindre à la vaccination, mais désormais de convaincre de ses bienfaits. Cette conviction se fonde en particulier sur l'usage d'une expertise officielle, aujourd'hui incarnée par le Haut Conseil de Santé Publique et plus spécifiquement l'une de ses commissions spécialisées, le Comité Technique des Vaccinations (CTV). Trois évolutions majeures caractérisent la complexification de cette expertise dans la période contemporaine.1/ Une contrainte d’évaluation continue : l’accélération des innovations vaccinales des firmes, la multiplication des données de pharmacovigilance et d’épidémio-surveillance obligent à réexaminer régulièrement son bien-fondé.2/ Une contrainte de justification publique : les avis s’appuient sur des travaux et données cités, des longs rapports de groupe de travail sont rendus publics, les déclarations d’intérêts des experts sont publiques, les avis minoritaires apparaissent.3/ Une contrainte de mise en œuvre : certaines conditions sont nécessaires pour assurer sa faisabilité (disponibilité des vaccins, données d’interaction), d’autres pour sa validité (prix des vaccins, plan nationaux, taux de couverture dans les populations visées)Ces trois contraintes amènent à une mise en débat continue de la politique vaccinale, à l’intérieur des structures d’expertise et, parfois, dans des arènes professionnelles, voire dans l’espace public. La recommandation vaccinale ne se situe donc plus dans un univers consensuel, mais durablement controversé dans lequel la portée et les limites de l’expertise sont redéfinies.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : les expertises en santé publique. Session : place de l’expertise dans l’aide à la décision en matière de politique vaccinale. Animation : François BOURDILLON (SFSP). Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, expertise, vaccination, politiques publiques, obligation, rougeole, HPV, hépatite B, controverses-expertises Mot(s) clés libre(s) : controverses-expertises, expertise, hépatite B, HPV, obligation, politiques publiques, rougeole, santé publique, SFSP Lille 2011, vaccination
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Les Humanités pour quoi faire ? : ouverture du colloque
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-05-2010
/ Canal-U - OAI Archive
Université Toulouse II-Le Mirail
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Les humanités pour quoi faire ? : enjeux et propositions : ouverture du colloque. Colloque international organisé par le laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire (PLH) en collaboration avec le laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA). Université Toulouse II-Le Mirail, IUFM Midi-Pyrénées, 27-29 mai 2010. Intervenants : Nicole Belloubet (Vice-Présidente de la Région Midi-Pyrénées), Daniel Filâtre (Président de l'Université Toulouse II-Le Mirail), Marc Bru (Directeur de l'IUFM Midi-Pyrénées), Jean-Claude Carrière (professeur Université Toulouse II-Le Mirail), Marie-Hélène Garelli (professeur de latin et Vice-Présidente de l'UTM)..Les formations littéraires seraient, nous dit-on, en "perte d'attractivité". Les filières de Lettres, et tout particulièrement les filières de Lettres classiques, seraient de moins en moins adaptées aux nouvelles orientations de l'Université. Elles répondraient mal à un système d'attribution des moyens financiers désormais fondé sur l'activité et la performance. Mais, à ces constats chiffrés, d'autres chiffres et d'autres analyses peuvent être confrontés. Un article du Monde des 18/19 octobre 2009, annonçant une note du Centre d'Études et de Recherches sur les Qualifications (CEREQ) "De l'enseignement supérieur à l'emploi : voies rapides et chemins de traverse", a mis en perspective l'annonce de rénovation de la filière littéraire du lycée. En termes d'insertion professionnelle, les formations littéraires sont du côté de l'efficience : seuls 5% des littéraires sont au chômage trois ans après leur licence et leur "palette d'insertion" est large. Quant aux entreprises, elles commencent à se dire intéressées par les profils littéraires.Alors, quel regard porter sur ces formations ? Il est urgent d'engager un large débat susceptible de déboucher sur des propositions concrètes. Il est urgent de mener, au niveau national, une réflexion impliquant tous les acteurs et rassemblant Université, Lycées, Entreprises et monde du travail. Quelles sont les compétences du littéraire et comment les transférer ? Quels rôles jouent les humanités dans les rapports sociaux et interculturels ? Comment ouvrir les formations littéraires au monde de l'entreprise ? Comment réformer les filières au lycée, les parcours de formation à l'Université ?C'est à ces questions que tentent de répondre, par ces ASSISES des LETTRES, deux équipes de recherches de l'Université du Mirail, PLH et LLA, auxquelles se joignent Lettres, Philosophie, Musique, le CUFR Champollion d'Albi et l'IRPALL. L'IUFM de Toulouse participe activement à la réflexion et à l'organisation de cette manifestation. Théorie et expérience seront constamment sollicitées et confrontées. Les points de vue seront multiples : politiques, philosophiques, historiques, anthropologiques, économiques, pédagogiques. Plusieurs associations, impliquées dans une action de promotion des Lettres depuis de nombreuses années (APLAES, CNARELA, Sauver Les Lettres...) apporteront les éléments d'analyse et de propositions issus de leur riche expérience. Les entreprises seront présentes, pour parler des expériences innovantes d'insertion professionnelle des étudiants en Sciences Humaines : opération Phénix (soutenue par le Medef) qui réunit huit universités et neuf entreprises, Elsa portée par le CNAM et Sciences Po Paris, qui assure la promotion de diplômés en lettres et sciences humaines.Un Livre Blanc rassemblera analyses et propositions pour assurer la poursuite de la réflexion dans les années à venir. Mot(s) clés libre(s) : civilisation classique (étude et enseignement), économie de la connaissance, enseignement (politique publique), enseignement classique (France), enseignement des sciences humaines (débouchés), enseignement supérieur (réforme), langues anciennes (latin et
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