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Demain, l’écriture
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 07-11-2007
/ Canal-U - OAI Archive
HERRENSCHMIDT Clarisse
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Comment définir l’écriture aujourd’hui ? C’est à cette question que tente de répondre Clarisse Herrenschmidt en apportant des exemples explicites de la transformation majeure de l’écriture et des signes dans les 20 dernières années avec l’émergence des nouvelles technologies et l’usage de plus en plus diffus de l’ordinateur. Cette révolution graphique se traduit par la transformation de l’écriture en information: à un caractère ou une police correspond un nombre traduit par la machine. Contrairement au langage humain, le langage informatique n’est pas ambigu; il est le produit de la logique informatisée et permet par un ensemble écrit de caractères, de mots, de donner des instructions à l’ordinateur. Cette transformation sémiologique en écriture informatique et téléinformatique change notre mode de pensée et nos habitudes de travail. Nous traitons aujourd’hui la langue, les nombres et la monnaie (via la carte bleue) avec le même outil : l’ordinateur. Dès le départ, la machine a été pensé comme un cerveau informatique; l’organe de pensée humain a été externalisé et projeté dans un artéfact qui est une machine à signes. Mais pour Clarisse Herrenschmidt les interrogations sont ailleurs : que vaut la parole humaine ? Les usages de la parole se sont affadis, aplatis, au détriment des variations infinies que propose une langue. Comment allons-nous parler ? toujours de façon plate et dé-symbolisée ou assisterons-nous à un redéploiement des possibilités ?La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2007-2008 sur le thème "Demain, Après-demain". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : écriture, interaction homme-ordinateur, langage humain, langage informatique, linguistique, sémiologie, signe, traitement automatique du langage naturel
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Les illusions de la famille
/ UTLS - la suite
/ 06-01-2005
/ Canal-U - OAI Archive
IACUB Marcela
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L'histoire de la famille des dernières décennies se raconte comme celle d'une épopée ayant libéré femmes et enfants du joug du mariage napoléonien. Egalité entre les époux et entre les enfants, banalisation du concubinage, reconnaissance des couples homosexuels, explosion des familles recomposées et des nouvelles techniques médicales de procréation ; bref, tout un monde débarrassé des injustices et des rigueurs anciennes, permettant à chacun d'organiser son existence selon son désir et ses sentiments. C'est sur ce ton triomphant que l'on vient de fêter le bicentenaire du Code civil, sorte de carcan dans lequel on avait enfermé l'amour, la liberté et l'égalité. Pourtant, lorsqu'on examine ces transformations on s'aperçoit qu'elles sont moins évidentes qu'elles apparaissent sous les dehors de ces discours apologétiques. Les inégalités et les injustices loin de disparaître, n'ont fait que se déplacer. Aux écarts entre les enfants légitimes et naturels se sont substitués ceux qui séparent les enfants biologiques des adoptifs, aux contraintes posés par le mariage, celles qui posent les rigueurs infranchissables de la nature. Les inégalités entre les hommes et les femmes ont changé de contenu créant toujours les conditions pour que ce soient les dernières qui prennent en charge la reproduction au détriment de leur investissement dans les activités productives. Mot(s) clés libre(s) : famille, inégalités hommes-femmes, maternité, paternité, sexualité
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Le couple
/ UTLS - la suite
/ 09-01-2005
/ Canal-U - OAI Archive
KAUFMANN Jean-Claude
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Un fil d'Ariane permet de comprendre les bouleversements de la vie privée qui nous entourent : l'individu. Les rôles assignés sont devenus intolérables (surtout pour les femmes, qui n'occupaient pas les meilleures positions), l'individu étouffe dans les cadres qui lui sont imposés. Il lui faut de l'air, des espaces d'inventivité. Il ne veut pas rater son bonheur, être le seul à en décider. Mais est-il possible d'être heureux sans les autres ? Non, assurément. A mesure que l'individu-roi impose sa nouvelle loi, monte la longue plainte du manque d'amour. Il serait si simple que l'amour emporte dans son envol comme on l'imaginait dans la tradition romantique. Hélas le couple est devenu aujourd'hui bien difficile à construire. Même amoureux, l'individu-roi ne peut s'empêcher d'évaluer ce qui lui arrive, de tester son partenaire. De décider de rompre quand il considère que le bonheur n'est pas suffisamment au rendez-vous. La profonde mutation conjugale contemporaine ne signifie toutefois nullement qu'il y ait désengagement amoureux. Derrière la multiplication des ruptures et la fragilité conjugale grandissante, il faut savoir dégager la quête de vérité qui est à l'oeuvre, à l'écoute des sensations révélées par les événements partagés : l'amour est quotidiennement mis à l'épreuve. Ce qui explique que le mariage ne se situe plus au début des trajectoires conjugales, car il faut vérifier la solidité du sentiment avant de s'engager. Les couples commencent donc aujourd'hui sans papiers, dans un tâtonnant face à face où chacun se cherche en tentant vaguement de deviner un futur à courte portée. C'est un peu plus tard que vient l'idée du mariage. Il est désormais un acte gratuit agissant comme un marqueur symbolique, signalant à tous (et à soi-même) que l'on a décidé de changer d'identité, en quittant le face à face incertain sauvegardant la liberté individuelle, pour s'engager dans un projet d'avenir plus ou moins imaginé comme irrévocable. Le poids de l'institution est même utilisé souvent pour tenter de forcer quelque peu l'avenir. C'est cette nouvelle fonction de marqueur symbolique qui explique le relativement fort maintien du mariage. Mot(s) clés libre(s) : amour, couple, individualisme, mariage, relations hommes-femmes
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Le droit chez Kant (par Jean-François Kervégan)
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 12-01-2012
/ Canal-u.fr
KERVÉGAN Jean-François
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La Révolution française, commence Jean-François Kervégan, a eu un impact considérable sur la philosophie allemande. Cette révolution s'est faite au nom de principes et au nom du droit. C'est une révolution philosophique. Les débats qui l'ont précédée sont nourris de philosophie. De l'autre côté du Rhin, une autre révolution a eu lieu, celle du kantisme. Mais c'est une révolution philosophique. Si bien que Hegel a pu dire des Allemands qu'ils avaient fait en théorie ce que les Français avaient réalisé en pratique.La philosophie juridique et politique de Kant constitue un commentaire spéculatif de la Révolution française. Celui-ci commence par une refonte de la problématique du contrat social.À la différence de ses prédécesseurs, Kant rejette l'hypothèse d'un état de nature ou d'un contrat social primitif. Ni l'un ni l'autre ne sont un objet d'expérience, ils ne peuvent donc être connus. Le contrat social doit être conçu comme la norme rationnelle de toute communauté politique effective. Il représente une idéalité, la condition normative de légitimité de l'autorité politique. Tout doit donc se passer comme si le pouvoir légitime était fondé sur un contrat originaire de chacun avec chacun. La société politique est normativement fondée sur le contrat social. Elle se distingue de toutes les formes d'associations qui ne présupposent pas l'idéalité normative du contrat social. La société politique est une construction normative. L'état de nature s'en distingue car il ne repose pas sur une norme. Cet état de nature n'est d'ailleurs pas exclusif de toute vie sociale.La constitution de la société politique repose sur des principes de droit public. Ces principes sont au nombre de trois : la liberté, l'égalité et l'indépendance. Le premier de ces trois droits et le plus important. Le principe de liberté s'applique à l'homme. C'est un droit antérieur à la société politique mais qui ne prend sens qu'à l'intérieur de celle-ci. Le principe d'égalité juridique des sujets du pouvoir signifie que ceux-ci ont un pouvoir de contrainte mutuelle. Il n'y a pas d'inégalité juridiquement valable. Les privilèges doivent être abolis. Le principe d'indépendance concerne l'indépendance économique des citoyens. Elle est, selon Kant, la condition de leur indépendance politique.Antoine de La TailleProfesseur de CPGE - Philosophie Mot(s) clés libre(s) : contrat social, Völkerbunt, droit cosmopolitique, Staatsbürger, Révolution française de 1789, Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, état de nature, théorie du contrat, pacte social, républicanisme, Etat de droit
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4 - La société de l’harmonie universelle (2)
/ Laure De Scitivaux
/ 16-10-2014
/ Canal-u.fr
LAMASSE Stéphane
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Présentation du site
Mesmérisme, sur lequel sont proposées des ressources pour l’histoire du
mesmérisme (bibliographie, documents d’archives, ouvrages) et de la base en
ligne Harmonia Universalis – prosopographie des membres de la Société.
Mot(s) clés libre(s) : ethnologie, sociologie, histoire des sciences, histoire, anthropologie, Histoire Moderne et Contemporaine, Sciences de l’homme, sciences de la société
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Actualité de l'animal-machine
/ ENS-LSH/SCAM
/ 15-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
LARRERE Catherine, LARRERE Raphael
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Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession Pensée et identité / sous la présidence d'Olivier FaureOn a pu croire que la théorie cartésienne de l’animal-machine avait perdu toute vertu heuristique, et que l’animal était, depuis lors, considéré comme un être sensible doté d’états mentaux. Or, on assiste avec le développement des techno-sciences, à une nouvelle réification de l’animal.Déjà la zootechnie moderne considère l'animal comme une «machine vivante à aptitude multiple». Certes, il ne s'agit plus de l'automate cartésien : l'animal de la zootechnie est une machine thermodynamique dotée de mécanismes d'autorégulation, un engin cybernétique. On tente d'en améliorer le rendement énergétique, on tend à maximiser l'efficacité de toutes ses fonctions (nutrition, croissance, reproduction).En décomposant ses besoins (glucides, lipides, protides) en éléments simples, appelant des rations alimentaires elles aussi décomposées en éléments simples, on a obtenu une augmentation considérable de productivité … et l’on a recyclé des prions. Si les vaches peuvent devenir «folles» c’est peut-être que ce ne sont pas que des machines thermodynamiques.La génétique contemporaine travaille sur une autre analogie : l’animal n’est plus une machine thermodynamique, mais un programme d’ordinateur, que l’on peut à loisir enrichir d’informations nouvelles. Les biotechnologies prétendent ainsi «fabriquer» des animaux «programmés» pour développer des caractéristiques intéressantes, soit pour la recherche médicale, soit pour la production. L’espoir est même de parvenir à cloner ces animaux transgéniques, et donc de pouvoir les dupliquer à volonté. Pourtant, jusqu’à maintenant, ces «constructions génétiques» sont des bricolages mal maîtrisés, dont on ignore encore largement les effets sur la physiologie et le comportement de l’animal. Combien d’échecs et d’embryons non viables pour un résultat spectaculaire ? S’il y a tant de casse, c’est peut-être que les animaux (comme les végétaux d’ailleurs) ne sont pas réductibles à leur «programme génétique».Enfin, l’animal est en première ligne du programme de naturalisation de l’esprit. L’analogie du cerveau et de l’ordinateur invite à analyser le comportement des animaux comme le traitement, plus ou moins complexe, des informations stockées dans certains lobes de leur cerveau, et de celles qui leur parviennent du contexte dans lequel ils se trouvent. D’une part, ces recherches tendent à établir une continuité entre le fonctionnement du cerveau des mammifères et des hommes – et en ce sens brouillent les frontières entre humain et non-humain. D’autre part, elles ont aidé la robotique à «fabriquer» des automates se comportant comme des animaux domestiques, et brouillent les frontières entre l’animal et la machine.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Amélioration génétique, Animal-machine, Animalité (philosophie), Biologie -- Philosophie, Biotechnologies, Génétique animale, Homme -- Animalité, Identité humaine, Théories du vivant, Zootechnie
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Les Tsogho du Gabon, initiation au Bwiti
/ 16-06-2002
/ Canal-u.fr
LE BOMIN Sylvie
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Initiation de jeunes garçons tsogho au culte du Bwiti Mot(s) clés libre(s) : masque, Temple, iboga, harpe, bwiti, initiation, tsogho, culte des ancêtres, arc musical,, tambour, film ethnographique, afrique, danse, vidéo, homme, cérémonie, chant, Gabon, rituel, mythe des origines
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C'est comme ça l'éducation, dressage d'un poulain de trait
/ 08-05-1990
/ Canal-u.fr
LIZET Bernadette
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En 1990, Jean-Claude Perraguin, éleveur, dresse une pouliche. De l’écurie à la cour de ferme et aux champs, la jeune jument apprend le travail, d’abord seule puis dans l’attelée. La parole se combine à la pratique, la démonstration d’un savoir-faire de dresseur s’enrichit d’un portrait de la race percheronne et de l’agriculture dans la grande plaine berrichonne d’avant la motorisation.acteur : Jean-Claude Perraguincaméra : Michel Burnierson : Saadi Kessousmontage : D. Cabreramixage : Bernard Oses & Erwan MoreauRéalisation Bernadette Lizet Mot(s) clés libre(s) : agriculture, Europe, France, maréchal ferrant, percheron, relation homme-animal, éleveur, poulain, cheval de trait, dressage, film ethnographique, vidéo, histoire, Berry
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13 - Filmer les moines (5)
/ Laure De Scitivaux
/ 16-10-2014
/ Canal-u.fr
LUCA Nathalie, BUOB Baptiste, Wanono Nadine
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Huit chercheuses
appartenant à plusieurs équipes du LabEx ont posé leur caméra dans l’Abbaye de
la Trappe en septembre 2013, pour réaliser quatre portraits de moines. Elles
présenteront les résultats de leur travail, dans le champ et hors-champ. Mot(s) clés libre(s) : sociologie, ethnologie, Epistémologie, Philosophie des sciences et des techniques, christianisme, sciences des religions, Sociologie des cultures, sciences de la société, Sciences de l’homme, anthropologie, coutumes religieuse
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9 - Filmer les moines (1)
/ Laure De Scitivaux
/ 16-10-2014
/ Canal-u.fr
LUCA Nathalie, BUOB Baptiste
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Huit chercheuses
appartenant à plusieurs équipes du LabEx ont posé leur caméra dans l’Abbaye de
la Trappe en septembre 2013, pour réaliser quatre portraits de moines. Elles
présenteront les résultats de leur travail, dans le champ et hors-champ. Mot(s) clés libre(s) : sociologie, ethnologie, Epistémologie, Philosophie des sciences et des techniques, christianisme, sciences des religions, Sociologie des cultures, sciences de la société, Sciences de l’homme, anthropologie, coutumes religieuse
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