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Le spectre des Roms. Racialisation, Europe et démocratie
/ Centre d'Enseignement Multimédia Universitaire - Université de Caen Basse-Normandie, Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Basse-Normandie
/ 24-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
FASSIN Eric
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Cette conférence a été enregistrée dans le cadre du colloque Roms, Tsiganes et gens du voyage qui s'est tenu à Caen les 24 et 25 novembre 2011, organisé par le Centre de Recherche sur les Droits Fondamentaux et les Évolutions du Droit (CRDFED). L'objectif était de mieux connaître les populations concernées et de comprendre comment les politiques publiques et le droit les appréhendent. Derrière ces différentes dénominations se pose la question de l'appréhension de la figure de l'autre, des catégorisations et possibles discriminations que ces dernières induisent. Ont été examinés la liberté d'aller et venir, les droits politiques et sociaux et l'encadrement du droit interne par le droit international et européen.Pour parler des Roms, des tsiganes et des gens du voyage, est-il besoin de compétences particulières ? À écouter les discours publics, apparemment pas. De fait, il conviendrait de distinguer les Roms, un nom mais aussi un groupe parmi d’autres dans le spectre de ces populations stigmatisées, des « Roms », entre guillemets, figure rhétorique dans le discours public actuel, sans grand rapport avec la réalité empirique des personnes sur lesquelles elle n’en a pas moins des effets bien réels. C’est donc, non pas sur les Roms, faute de compétence, mais sur les « Roms », soit la « question Rom », que porte cette communication.Dans un premier temps, on s’emploie à resituer les « Roms » parmi diverses figures de l’autre, comme « l’Islam », les « Noirs », les « immigrés » ou les « enfants d’immigrés », etc. (à distinguer pareillement de l’Islam, des Noirs, des immigrés et de leurs enfants…). Dans ce spectre, l’altérité n’est pas tant liée à des propriétés intrinsèque qu’à une distinction, constamment réactivée, entre « eux » et « nous », qui ne cesse de mettre en scène des figures de l’autre pour dessiner en creux quelque chose comme une identité nationale racialisée – une France (ou une Europe) blanche, de souche.La suite de cette communication s’attache toutefois, non plus à l’interchangeabilité relative de ces figures de l’autre, mais à la spécificité de la « question Rom », autour de deux points – l’un géographique, et l’autre historique – que la controverse de 2010, entre la France et l’Europe, a rendus visibles. D’abord, et c’est l’objet de la deuxième partie, si les discours identitaires et, en miroir, les multiples figures de l’autre traversent aujourd’hui l’Europe, elles n’ont pas la même « valence » dans différents contextes. C’est ainsi que « l’Islam » a bien moins de réalité à l’Est qu’à l’Ouest. En revanche, on pourrait dire que depuis la chute du Mur de Berlin, et avec l’élargissement de l’Europe, le spectre « Rom » parcourt l’Europe entière, jusqu’à devenir une figure négative de son identité.Ensuite, dans un troisième temps, on peut souligner une deuxième spécificité de la question « Rom » aujourd’hui, qui est de nature historique. En effet, l’Europe s’est construite sur les ruines de la Deuxième guerre mondiale, en tirant les leçons du racisme nazi : « plus jamais ça ! » Aussi l’antisémitisme n’a-t-il plus droit de cité. Si le racisme revient, c’est donc, d’ordinaire, sous des formes renouvelées, qui se parent des atours d’une logique démocratique – et singulièrement de ce que j’appelle « démocratie sexuelle » : les « autres » traiteraient moins bien les femmes (voire les homosexuels) que les « nôtres ». Or la « question Rom » ne s’autorise guère de justifications démocratiques. Le spectre « Rom », c’est donc aussi le spectre des années 1930. Mot(s) clés libre(s) : Démocratie, Identité, Minorités, Roms, Ségrégation, Territoire
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Le vote en Afrique. Continuités et ruptures au miroir du multipartisme
/ Canal-u.fr
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2015 et 2016 sont des années de consultations
électorales en Afrique. Ces moments sont exemplaires pour questionner
l’ordinaire de la politique : les institutions, la société civile, ainsi
que les processus de démocratisation et ses violences.
Il s’agira de comparer plusieurs élections, en problématisant les continuités et les ruptures que vit le continent aujourd’hui.
INTERVENANTS
Jean-Nicolas Bach (LAM / Sciences Po
Bordeaux), "Élections et ajustements autoritaires en Ethiopie et dans la
Corne de l’Afrique"
Remy Bazenguissa-Ganga (EHESS), "Réflexions autour des guerres électorales"
Régis Marzin (journaliste indépendant),
"Élections en Afrique en 2016 et avancement du processus de
démocratisation continentale"
Oumarou Barry (spécialiste des médias), Modérateur. Mot(s) clés libre(s) : démocratie, élections, dictature, institutions publiques
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Leçon de journalisme avec José-Luis Balbin
/ Canal-u.fr
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Entretien de Sergio Rochera (EA4376 C.H.E.R.), doctorant Université de Strasbourg) avec José Luis Balbín, personnalité importante de la Transition démocratique espagnole, directeur de lémission de télévision « La Clave », la première à promouvoir le débat contradictoire en Espagne (1973-1985 puis 1990-1993) Proposé par lÉquipe de recherches EA4376 - Culture et Histoire dans lEspace Roman (C.H.E.R.) de lUniversité de Strasbourg. Mot(s) clés libre(s) : journalisme, La Clave, Transition démocratique espagnole
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Les associations et la démocratie : la singularité française
/ Mission 2000 en France
/ 04-05-2000
/ Canal-U - OAI Archive
BARTHELEMY Martine
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"La crise profonde qui affecte la démocratie représentative invite à l'hypothèse d'une discontinuité ou d'une rupture : le politique paraît en recul, et avec lui ses expressions ""conventionnelles"", syndicales et partisanes. Le mise en avant de la ""citoyenneté associative"", répond aujourd'hui à cet effacement. Un regard sur les différentes phases du développement associatif éclaire ce constat. Fruit d'un compromis entre l'idéal républicain et les courants anti-individualistes, le modèle associatif français consacré en 1901 présente une incontestable originalité. Les formes juridiques, symboliques et politiques du ""partenariat"" qui s'instaurent entre l'État et les associations, et la spécificité du modèle originel conduisent au fil du siècle à la production d'une ""idéologie associative"", qui vient légitimer, à partir de la fin des années soixante, le ""boum"" quantitatif des associations. En prenant appui sur la ""société civile"", les associations veulent apparaître, non sans ambiguïté, comme un espace autonome, qui se propose de fonder une alternative au modèle d'action collective dominant dans la tradition républicaine. Les capacités des associations à rénover la démocratie et à reconstruire le lien social, menacé, comportent cependant des limites. Elles tiennent à leur fonctionnement propre, à leur investissement dans la gestion de l'urgence et à l'hétérogénéité des structures et des objectifs (aux dépens du projet politique), autant qu'aux relations ambivalentes que les pouvoirs publics entretiennent avec elles. " Mot(s) clés libre(s) : association, démocratie, sciences sociales
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Les deux gouvernements : la famille et la cité
/ ENS-LSH/SCAM
/ 16-11-2001
/ Canal-U - OAI Archive
FRAISSE Geneviève
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Les discours du politique : Ecole thématique Violence, consensus, sécuritéAprès avoir rappelé le lien qui unit, dans son parcours, la réflexion sur le politique et l'activité politique, Geneviève Fraisse revient sur un dossier qui est le sien, l'égalité des sexes, à travers le thème de la famille et de la cité. Sont notamment abordés les questions de la parité et du PACS. Elle montre comment l'avènement de ce qu'elle appelle la "démocratie exclusive", au lendemain de la Révolution, a produit, non en théorie mais dans les faits, l'exclusion des femmes, puis dissocie les deux concepts traditionnels de gouvernement et de représentation pour montrer qu'il a été paradoxalement plus facile pour les femmes d'accéder au gouvernement qu'à la représentation. Enfin et surtout, elle évoque la façon dont les penseurs (Rousseau, Aristote, Louis de Bonald, Tocqueville, Proudhon, Durkheim, Alain, Fourier) ont envisagé le lien entre famille et politique, entre sphère privée et sphère publique. Rousseau, dans la lignée aristotélicienne, dissocie radicalement les deux sphères ; Louis de Bonald insiste sur les dangers du divorce pour l'Etat ; Tocqueville pointe la contamination du modèle de l'individu démocratique dans la sphère familiale ; Charles Fourier envisage, dans le prolongement de l'égalité, la question de la rivalité entre les sexes... Enfin est évoqué le lien entre construction de l'identité démocratique et confusion des sexes : la structure démocratique permet-elle le maintien des différences sexuelles ? La communication est suivie d'une discussion avec le public.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia /Captation vidéo : Sebastien Boudin, Julien Lopez, Mathias Chassagneux, Son: Samuel Bazin, Montage-Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : démocratie, différences entre sexe, égalité des sexes, femmes et politique, parité, représentation politique
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Les maladies chroniques de la démocratie : quelles sont-elles et comment les soigner ?
/ 15-01-2016
/ Canal-u.fr
WORMS Frédéric
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Nous sommes habitués à parler de « crise » comme si tous les maux de nos sociétés survenaient à la manière des maladies aiguës de nos organismes.
Mais il en est dont il faut sans doute admettre qu’ils sont, ont toujours été, ou sont redevenus, comme des maladies chroniques, c’est-à-dire avec lesquelles il faut apprendre à vivre sans pour autant cesser de les soigner et de les affronter. Quels sont ces maux chroniques ? C’est la première question. Comment les traiter ? C’est bien sûr la seconde. Mais cette métaphore médicale est sans doute plus qu’une image. C’est peut-être sur le modèle d’une politique du soin qu’on doit prendre soin de la politique. À condition de penser pleinement le soin et la politique, ainsi que la démocratie. Mot(s) clés libre(s) : démocratie, société, crise, maladie chronique, métaphore médicale, soin
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Les médias reflètent-ils l'opinion publique ?- Luc Ferry
/ UTLS - la suite
/ 19-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
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Premiers entretiens du jeu de paume L’Université de tous les savoirs et Le Château de Versailles présentent les Premiers entretiens du Jeu de Paume La démocr@tie d’opinionDu siècle des lumières à la démocratie des courts –circuitsVendredi 18, samedi 19 et dimanche 20 juin 2010 Les médias reflètent-ils l'opinion publique ? par Luc Ferry Mot(s) clés libre(s) : démocratie, presse, télévision
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Les métamorphoses de la légitimité.
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, ENS-LSH, Conseil de Développement du Grand Lyon
/ 15-05-2008
/ Canal-u.fr
ROSANVALLON Pierre, WORMSER Gérard
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Alors que la démocratie est considérée comme en panne, certains éléments de vitalité apparaissent. Notamment un décentrement des démocraties par rapport au champ électoral. Il faut alors analyser les différentes formes de légitimité en distinguant légitimité d’impartialité, de proximité et de réflexivité. Mot(s) clés libre(s) : impartialité, réflexivité, ENS Lyon, Gérard Wormser, Les conférences du Grand Lyon 2006-2007, légitimité démocratique, métamorphoses, Pierre Rosanvallon, proximité
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Les oligarchies et le capitalisme d'héritiers
/ UTLS - la suite
/ 17-06-2011
/ Canal-U - OAI Archive
UTLS - la suite
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"Entretiens du Jeu de Paume" vendredi 17 juin, samedi 18 juin et dimanche 19 juin 2011, l'UTLS et le Château de Versailles présenteront à Versailles la seconde édition des Entretiens du Jeu de Paume autour du thème de la séparation des pouvoirs. Les oligarchies et le capitalisme d'héritiersMichel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, sociologues, dernier ouvrage paru Le Président des riches, Zones ( La Découverte), 2010Yann Algan, économiste, professeur à Sciences-Po ParisErnest-Antoine Seillière, président du Conseil de surveillance de Wendel, président d?honneur du MEDEF Mot(s) clés libre(s) : démocratie, politique
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Les sciences sociales entre expertise, critique et action publique
/ Momoko SETO
/ 17-06-2015
/ Canal-u.fr
AUCANTE Yohann, SCHNAPPER Dominique
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Ouverture par Yohann Aucante (CESPRA)
Conférence inaugurale de Dominique Schnapper (CESPRA) Mot(s) clés libre(s) : démocratie, actions politiques, citoyenneté, sciences sociales, nationalité
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