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Les repères : identité, réseaux, territoires, les paysages et la diversité culturels
/ Mission 2000 en France
/ 11-04-2000
/ Canal-U - OAI Archive
GRESILLON Michel
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"Sans négliger d'entrer dans le débat (pluridisciplinaire) de la ""perte des repères"", quelles catégories de la pensée peuvent aujourd'hui être avancées pour répondre aux défis posés à la fois par les changements d'échelle et la révolution technique de l'information et de la communication ? Entre lieux/territoires d'appartenance et espaces de projection/réseaux d'affiliation, entre catégories fixes établies (locale, nationale, régionale) ou en devenir (Europe, monde), et processus d'intermédiation qui les traversent et les dynamisent (tout ce qu'introduisent les préfixes ""inter"", ""trans"", ""multi"", ""pluri"") se situent repères de soi et savoirs du monde. C'est aussi l'occasion de discuter des mythes séducteurs (métissage, cosmopolitisme) ou réducteurs (""village planétaire""), d'argumenter contre celui (autrement dangereux) du monoscalaire, ou mal de l'extrémisme de droite dans certains pays d'Europe, et pour de meilleures appréciations de la distance/distanciation critique à l'égard des horizons européen et mondial. Conscience de soi, de pair avec celle de l'autre et celle du monde, l'individu-sujet, citoyen à échelles multiples, a un vaste chantier conceptuel (et pédagogique) devant lui." Mot(s) clés libre(s) : géographie sociale, identité, individu et société, mythe, perte des repères, pluriappartenance, territorialité humaine, Umberto Eco
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Les rythmes urbains de la ville à la non-ville
/ Mission 2000 en France
/ 19-04-2000
/ Canal-U - OAI Archive
MONGIN Olivier
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Ce thème est une invitation à spécifier certains caractères propres à la ville et à mettre en scène des évolutions qui donnent lieu à l'hypothèse de la fin de la ville. S'interroger sur les rythmes urbains permet de mieux saisir la nature de la ville et de prendre en considération les rythmes inédits du monde post-urbain qui est en train de se dessiner. Comment se présente dans ce contexte le discours relatif à l'ordre urbain et à la ville traditionnellement liée à la notion d'urbanité ? Un premier discours renvoie à un savoir global, celui de l'urbaniste, de l'ingénieur, alors qu'un second discours évoque plutôt des fictions, une poétique. Ou bien l'on valorise une approche macroscopique, celle qui associe l'urbain à un plan et à une maquette, celle qui valorise le dessin et le sens de la vue et l'art de l'ingénieur. Ou bien l'on met en avant un imaginaire de la ville, celui des passants, des vagabonds, des passages, un imaginaire qui se confond avec la posture du créateur, du poète et de l'artiste. Ces deux approches, la première marquée par le développement technologique et économique est perçue comme progressiste, la seconde renvoyant à une poétique de caractère nostalgique, ont sous-tendu la grande exposition de Beaubourg de 1994 sur la Ville (Art et Architecture en Europe, 1870- 1993) au sein de laquelle coexistaient, les artistes (écrivains, photographes, cinéastes), les architectes, les ingénieurs et les urbanistes. La ville des artistes et la ville des ingénieurs- urbanistes ? Y a t-il là une opposition insurmontable entre celui qui sent la ville à travers la déambulation subjective qu'elle permet et celui qui réduit la ville à une maquette qu'il dessine objectivement en se mettant à distance. L'un s'aventure dans la ville de l'intérieur, l'autre l'imagine de l'extérieur. Mot(s) clés libre(s) : géographie urbaine, lieux imaginaires, maquettes (architecture), projets d’urbanisme, urbanisme, villes
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Les savoirs géographiques vernaculaires ont-ils une valeur ?
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 08-04-2000
/ Canal-U - OAI Archive
COLLIGNON Béatrice
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Négligés jusqu'au milieu des années 1980 par la géographie savante, les savoirs géographiques vernaculaires ont pourtant une efficacité au quotidien qui témoigne de leur validité. Développés par toutes les sociétés, des Inuits aux parisiens, ils sont adaptés à des situations particulières, ne sont pas transposables et se construisent sur une expérience directe associée à une transmission qui échappe pour l'essentiel aux canaux institutionnels. C'est entre autres par l'élaboration de ces savoirs fins que les sociétés territorialisent leur espace de vie, c'est à dire qu'elles se l'approprient en produisant pour son usage une interprétation efficace, en adéquation avec leurs valeurs. Les savoirs géographiques vernaculaires sont ainsi l'une des médiations par lesquelles se construit la relation entre les hommes et leur milieu. Comprendre comment s'élaborent, évoluent et se transmettent ces savoirs permet aux chercheurs non seulement de comprendre les actions des hommes dans l'espace, mais aussi d'appréhender les modalités ordinaires de production d'informations géographiques sur les territoires. Mot(s) clés libre(s) : échange de savoirs, géographie, savoirs vernaculaires
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Les transformations récentes de Moscou
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, UOH - Université Ouverte des Humanités
/ 01-08-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ECKERT Denis, LE CORRE Sébastien
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Moscou est aujourd'hui la première agglomération Européenne avec près de douze millions d'habitants. Comment Moscou a-t-elle atteint ce rang ? Quels sont ses visages, son organisation spatiale et ses fonctions au sein de la Russie. Après l'effondrement du bloc soviétique, cette ville est aujourd'hui en mesure de rayonner sur le plan international et se retrouve en compétition avec d'autres capitales. Quels sont ses atouts et ses faiblesses pour y parvenir ? (entretien enregistré le 7 juin 2006)GénériqueInterview : Sébastien Le Corre - Réalisation et montage : Bruno Bastard - Cadreurs : Nathalie Michaud et Claire Sarazin - production et moyens techniques : CAM, Université de Toulouse-Le Mirail, 5 allées Antonio Machado, 31058 Toulouse CEDEX 09 Mot(s) clés libre(s) : aménagement du territoire, commerce (Russie), croissance urbaine, économie urbaine, Moscou (conditions économiques), Moscou (géographie économique), Moscou (Russie), politique publique, politique urbaine
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Lieux et itinéraires urbains itératifs dans quelques romans de Claude Simon / Manuel Tost-Planet
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 26-05-2011
/ Canal-U - OAI Archive
TOST-PLANET Manuel
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Lieux et itinéraires urbains itératifs dans quelques romans de Claude Simon / Manuel Tost-Planet. In colloque international "Claude Simon géographe" organisé par l'Equipe Littérature et Herméneutique du laboratoire Patrimoine Littérature Histoire (PLH) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 26-27 mai 2011. Mot(s) clés libre(s) : Claude Simon (1913-2005), géographie (dans la littérature), littérature française (20e siècle)
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L’homme de mer et la pratique nautique: Mémorisation, mesures, questions sociétales et concepts techniques.
/ 16-11-2013
/ Canal-u.fr
MICHEA Hubert
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Sur six grandes périodes, de durées inégales mais
significatives, Antiquité, Moyen-âge, Renaissance, XVIIème, XIXème et XXème
siècles, Hubert Michéa propose de reconstituer les relations entre
les connaissances du moment, les besoins les plus prégnants et la
traduction dans la pratique nautique et plus tard cartographique nautique.
Dans la mesure du possible, il s'attache à
discerner :Observation et mémorisation ; mesures ; concepts
techniques en relation avec les questions sociétales dominantes.
Chaque séquence est illustrée de documents
commentés. Mot(s) clés libre(s) : cartographie, navigation, géographie (histoire)
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/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 08-10-2009
/ Canal-U - OAI Archive
KVAMME Mons
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Mot(s) clés libre(s) : agriculture préhistorique, archéologie du paysage, géographie historique, Norvège, paléoenvironnement
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Occupation de l'espace dans la montagne corse au bas Moyen Age: peuplement et économie / E. Tomas
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 09-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
TOMAS Émilie
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Exemple de l'occupation de l'espace dans la montagne corse au bas Moyen Age: peuplement et économie dans la Pieve de Rostino. Emilie TOMAS. In "La construction des territoires montagnards : exploitation des ressources et mobilité des pratiques", 2e International Workshop on archaeology of european mountain landscape, organisé par les laboratoires GEODE, FRAMESPA, GEOLAB et Chrono-Environnement. Université Toulouse 2-Le Mirail, 8-11 octobre 2009. [seconde journée]La piève de Rustinu est située au coeur de la Corse. Vaste de 97,74 km², elle est encaissée dans la vallée du Golo et se caractérise par un réseau de collines peu escarpées et de hauts sommets aux versants abrupts qui aboutissent aux terrasses alluviales du Golo. L’altitude varie entre 126 m (Bisinchi) et 1650 m (le Monte Goio, Gavignano), avec une moyenne qui est comprise entre 400 et 600 m. Cette microrégion est essentiellement en situation d’ubac et protégée des masses humides venant de l’Est par les puissants massifs du Monte Castellare et de San Petrone. Cette situation est propice au développement de la forêt composée essentiellement de quercus, castanea et pinus. Le Rustinu est depuis dix ans le cadre d’une étude archéologique dont l’objectif principal est l’analyse du peuplement et de l’économie de la fin du Moyen Age. Le programme se décompose en deux volets complémentaires : - des prospections systématiques et une recherche dans les archives corses et italiennes fournissent les éléments nécessaires à l’élaboration d’un catalogue des fortifications, habitats, édifices de culte et voies de communication, mais permettent aussi d’appréhender, au moins dans ses grandes lignes, l’économie de la région ; - fouilles étendues et sondages archéologiques, réalisés dans des sites abandonnés considérés comme représentatifs, donnent quant à eux une image plus précise à la fois de la topographie, de la chronologie et de la culture matérielle de ces établissements, mais aussi de leurs occupants. Ces recherches archéologiques ont permis de mettre en évidence les spécificités de cette espace montagnard de l’intérieur de l’île par rapport aux zones côtières. L’occupation du sol est marquée au milieu du XIVe siècle par l’abandon et la destruction de l’unique castrum de la piève. Les petits habitats ouverts, exploitations isolées et hameaux de quelques maisons, ne connaissent en revanche aucun changement. Ce n’est qu’à partir du XVe siècle que leur nombre augmente sensiblement, même si beaucoup d’entre eux vont très vite disparaître. Ces créations, qui viennent compléter un réseau déjà dense (36 habitats), s’inscrivent dans une lente croissance démographique et semblent principalement destinées à assurer une plus large exploitation des terres. Si la sylviculture occupe encore une place importante dans l’économie locale diversifiée, l’élevage des caprinés, marginale jusqu’au début du XIVe siècle, devient désormais l’activité dominante. Une partie de la production de laine, de lait et de viande, semble alors être destinée à un marché extrarégional, à un moment où la région s’ouvre très largement aux importations ligures et génoises en particulier. Mot(s) clés libre(s) : archéologie médiévale, Corse (France), économie médiévale, géographie rurale, paléoenvironnement
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Orion géographe / Jean-Yves Laurichesse
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 26-05-2011
/ Canal-u.fr
LAURICHESSE Jean-Yves
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Orion géographe / Jean-Yves Laurichesse. In colloque international "Claude Simon géographe" organisé par l'Equipe Littérature et Herméneutique du laboratoire Patrimoine Littérature Histoire (PLH) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 26-27 mai 2011. Mot(s) clés libre(s) : littérature française (20e siècle), Claude Simon (1913-2005), géographie (dans la littérature)
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Patrick Chamoiseau, quelle écopoétique ? / Hannes de Vriese
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 09-10-2014
/ Canal-u.fr
DE VRIESE Hannes
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Patrick Chamoiseau, quelle écopoétique ? / Hannes de Vriese. In "Patrick Chamoiseau et la mer des récits", colloque international organisé par le laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA CREATIS) de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 8-10 octobre 2014. Thématique 4 : Gaïa et la mer des récits 1. L’écrivain antillais, par sa position au point de rencontre entre littératures
américaines, européennes et africaines, apparaît comme un passeur privilégié de genres et d’esthétiques littéraires. L’œuvre de Patrick Chamoiseau le démontre, en brassant le canon littéraire européen, l’esthétique baroque sud-américaine et l’écopoétique, très présente en Amérique du Nord. En s’interrogeant en priorité sur ce dernier aspect, on se demandera non seulement quelle place l’écriture de la nature occupe dans l’œuvre chamoisienne, mais également
comment l’écopoétique détermine l’univers fictionnel, sur le plan de l’écriture et surtout sur celui de la géographie littéraire. Le texte, on le verra, se saisit de l’écopoétique sans se laisser écraser par une présence trop univoque ou monolithique d’une telle influence, qu’il s’agit d’intégrer à un univers créolisé. En relevant les effets d’écho et/ou de dissonance entre une dimension postcoloniale d’une part et une portée écopoétique d’autre part, on visera en
outre à démontrer comment l’écriture de la nature offre à Patrick Chamoiseau un solide ancrage dans les enjeux littéraires et sociétaux d’ajourd’hui. À ce titre, les transformations de la nature dans le microcosme martiniquais se réfère chez Patrick Chamoiseau inévitablement à une échelle mondiale sinon universelle.[Illustration adaptée de "Mystery River", photographie de Mattias Ripp, 2014, publiée sur Flickr]. Mot(s) clés libre(s) : littérature et géographie, littérature française (20e-21e siècles), Patrick Chamoiseau (1953-....), littérature antillaise de langue française, nature (dans la littérature)
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