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La France et l'Algérie : 130 ans d'aveuglement
/ UTLS - la suite
/ 07-02-2002
/ Canal-U - OAI Archive
WINOCK Michel
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La guerre d'Algérie a durée de 1830 à 1962. Un raccourci provocateur si l'on considère qu'entre la conquête d'Alger en 1830 et les accords d'Evian en 1962, il y eut des périodes de paix et de stabilité. Mais on peut employer une telle formule dans le but de mettre en évidence la durée du conflit. Un conflit qu'il ne faut pas réduire aux dernières années. Il a fallu une longue période à la France pour coloniser la totalité de l'Algérie. Une longue guerre inexpiable et très violente de part et d'autres. Violence fondatrice des rapports entre les deux communautés. Il faut aussi évoquer la violence de la confiscation des terres, la France voulant faire de l'Algérie une colonie de peuplement. Il en est résulté une paupérisation importante de la population musulmane. A cause de ces violences l'Algérie n'a jamais trouvé son statut, « pendant 130 ans d'aveuglement »
Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962), algérie 1830-1871 (Conquête française), colonies françaises, guerre d'algérie, guerre d'indépendance, relations france-algérie
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Le travail des praticiens de la mémoire publique - 2ème Partie: Usages publics de la mémoire
/ Michel KIMMEL
/ 08-10-2015
/ Canal-u.fr
ZIVIE David, BOUDHAR Yasmina, HEIMBERG Charles, ROUSSEAU Frédéric, DE COCK Laurence
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2ème Partie: Usages publics de la mémoire
La table ronde intitulée « Le travail des praticiens de la mémoire publique : l’impact des contraintes matérielles et de la prise en compte du public-cible » s’est tenue le 8 octobre 2015 dans le cadre du colloque interdisciplinaire La Fabrique des mémoires publiques (Université Paul-Valéry, Montpellier, 7-9 octobre 2015). Par « mémoire publique », il faut entendre un mode de rappel d’objets du passé (personnages, événements, œuvres, etc.) où le souvenir est exposé à autrui hors du cadre interindividuel ou familial. Ce partage du souvenir fonde des communautés dans lesquelles chacun est censé s’inscrire. Il y a donc, dans une société, une pluralité de mémoires publiques, dont les rapports avec la mémoire officielle sont complexes.
C’est plus précisément l’impact des impulsions institutionnelles sur la construction de mémoires publiques qui est examiné dans la table-ronde. La réflexion proposée s'appuie sur un dialogue entre diverses disciplines de SHS, mais aussi entre enseignants-chercheurs et professionnels de différents métiers.
La table ronde réunit acteurs et observateurs des acteurs de la mémoire publique : Yasmina Boudhar, muséographe, David Zivie, ancien directeur général adjoint de la mission du centenaire de la Première Guerre Mondiale, les historiens Christian Amalvi (ancien archiviste et conservateur), Laurence de Cock (membre du Comité de Vigilance face aux usages publics de l’histoire), Charles Heimberg (concepteur d’un plan d’études en Histoire pour l’enseignement secondaire en Suisse) et Frédéric Rousseau (expert scientifique pour plusieurs musées ; auteur de travaux sur la muséologie).
La table ronde s’est efforcée de conserver une approche très concrète des pratiques, en s’appuyant sur diverses études de cas (notamment, mais pas seulement : commémoration de la guerre de 14-18, Mons Memorial Museum, enseignement de la Guerre d’Algérie, production d’ouvrages scientifiques sur la mémoire).
Modératrice : Isabelle David (MCF, Université Paul-Valéry Montpellier 3) Mot(s) clés libre(s) : guerre d'algérie, musées, Première Guerre Mondiale, historien, Mons Memorial Museum, commémoration, histoire, mémoire collective, mémoire officielle
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