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La restauration des modèles de jonques
/ Yves GLOINEC, Lucia SPODNIAKOVA, DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, MEB/Musée d'Ethnographie de l'Université Bordeaux Segalen
/ 01-01-2011
/ Canal-U - OAI Archive
SPODNIAKOVA Lucia, GLOINEC Yves
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C'est avec l'exposition JONQUES que le Musée d'Ethnographie de l'Université Bordeaux Segalen a ré-ouvert ses portes début janvier 2011. Une occasion de découvrir les collections d'un musée atypique et unique en France et l'un des fleurons de la collection : un ensemble de maquettes de jonques qui constituaient en 1878, les pièces phares du pavillon chinois lors de l'Exposition Universelle.Cette vidéo évoque la constitution du fonds muséal et retrace les différentes étapes qui ont conduit à la restauration des jonques en vue de l'exposition. Mot(s) clés libre(s) : Asie, bâteaux, Bordeaux, ethnographie, jonques, MEB, musée
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Le bâtonnet et l’eau : techniques quotidiennes d’entretien du corps à Dakar Pikine
/ 16-06-1989
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Documents enregistrés en juin et décembre 1986 au Sénégal à Malicka, Pikine et Mbebess
Chapitres :
01 Toilette postmictionnelle masculine
02 Toilette anale aux bâtonnets
03 Toilette anale masculine à l'eau
04 Toilette rapide d'une petite fille de 7 mois
05 Ablution islamique publique à la décharge à ordures Mot(s) clés libre(s) : Sénégal, défécation, décharge, orifice, ablution, Afrique, petite enfance, toilette, Pikine, film ethnographique, Dakar, miction, vidéo, hygiène, Islam, eau
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Le cochon en Galice
/ 21-11-2013
/ Canal-u.fr
SOENGAS Beatriz
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La matanza do porco, l'abattage du cochon en galicien, est pratiqué depuis de nombreuses années dans ma famille. Ce film retrace l'abattage du dernier cochon élevé par ma grand-mère paternelle. On y voit les différentes étapes depuis la mise à mort de l'animal jusqu'à l'élaboration de produits avec la viande du cochon. Ces opérations qui s'étalent sur deux jours, mobilisent la famille mais aussi les voisins qui sont venus prêter main forte. On constate une répartition des tâches clairement définie. Les hommes tuent, préparent l'animal et le découpent. Les femmes s'occupent de nettoyer les boyaux et d'élaborer les différentes charcuteries, ici chorizos et morcillas. Les techniques d'abattage ont changé dans le temps et varient selon les villages. Toutefois, bien que l'abattage du cochon soit une pratique séculaire dans les campagnes galiciennes, elle tend à disparaître.
Mot(s) clés libre(s) : feu, boyau, viande, voisins, préparations culinaires, cuisson, salage, épice, charcutere, chorizo, morcilla, fumage, fumoir, découpe, chalumeau, espagne, famille, vidéo, tradition, sang, film ethnographique, mort animal, cochon, abattage, mise à mort, paille, brûlage, Galice
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Le feu et le gras : utilisation du feu et du beurre de cacao dans les techniques du corps et de la petite enfance à la Réunion
/ 14-04-1999
/ Canal-u.fr
POURCHEZ Laurence
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Les utilisations du feu et du gras dans les soins du corps qui suivent la toilette de l’enfant, façonnage du visage et massage du corps. Mot(s) clés libre(s) : afrique, beurre de cacao, Créole, Sainte-Marie, façonnage, gras, La réunion, petite enfance, toilette, film ethnographique, massage, visage, vidéo, feu, soin
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Le filet de chasse (Ekata, Ogouée-Ivindo, Gabon, 2008)
/ 12-02-2008
/ Canal-u.fr
SOENGAS Beatriz
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La chasse au filet est une technique de chasse collective pratiquée par les Pygmées, à laquelle participent hommes, femmes et enfants. Les filets peuvent mesurer plusieurs mètres. Ils sont attachés aux arbres formant ainsi un cercle dans lequel se trouvent des rabatteurs. Les céphalophes (Cephalophus sp.) sont les animaux qui sont le plus souvent capturés. Le gibier est ensuite distribué entre les participants suivant les règles de partage du groupe.
Les Pygmées Bakoya du Gabon ne pratiquent quasiment plus la chasse au filet (abwema). Cette technique est tombée en désuétude à partir des années 1960. Quelques familles ont gardé leur filet, mais ne les utilisent que très rarement. Certains les ont vendus à des étrangers de passage. Ce film présente Raphaël Benga, chef du village Akebe à Ekata, dans le nord-est du Gabon, un des derniers hommes du village à savoir fabriquer le filet. Il retrace les différentes étapes de la fabrication du filet de chasse (di.oti) depuis la collecte de la ressource végétale jusqu'au tissage.
Réalisation/ CaméraBeatriz Soengas
Son
Damien CrosMontageBeatriz Soengas Mot(s) clés libre(s) : végétal, céphalophe, abwena, di.oti, collecte, tissage, capture, technique, mort, Akebe, filet, gibier, fabrication, animal, vidéo, Gabon, film ethnographique, Afrique centrale, Bakoya, pygmée, chasse, Ekata
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Leçons d'humanité : les récupérateurs d'ordures de Mbebess (Dakar, Sénégal 1986-1996)
/ 01-01-2001
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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01 gamins collecteurs
02 réveil
03 le collecteur et réparateur de claquettes
04 parole de paix
06 l'atelier de stockage
07 la fabricante de patchwor
08 faire boire bébé
09 la cafetière
10 la gargotière
11 divination et thérapeutique
12 à la gargotte
13 l'ancienne ordonnance militaire
14 la gargotière et ses filles
15 la gargotière et ses clients
16 ablution avant la priere
17 bébé et thé
18 bavardage et amulette de ceinture
19 visite de petits talibés-mendiants
20 la petite porteuse d'eau
21 visite du collecteur de rouge et de fer
22 achat d'amulette
23 à la boutique
24 l'homme aux 100 boubous
25 la sourde-muette
26
27 leçon d'amour Mot(s) clés libre(s) : Vie quotidienne, Mbebess, Mbeubeuss, décharge à ordures, Dakar-Pikine, petite enfance, Afrique de l'Ouest, devin-guérisseur, récupérateurs d'ordures, travail, amulette, film ethnographique, Sénégal, alimentation, hygiène, dignité, vidéo, humanité, eau potable, ethnographie, maladie mentale, économie informelle
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Les armes et les défenses de Mamadou Mané Guey
/ Canal-u.fr
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Présentation de ses amulettes, de leurs usages et de ses techniques de protection magiques par un notable, chef de village, mouride et politicien wolof. Mot(s) clés libre(s) : Sénégal, défense, parole, Afrique de l'Ouest, écrit, médecine traditionnelle, amulette, talisman, film ethnographique, ethnographie, réussite, vidéo, amour, corps, Islam, politique
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Les fermiers du miel. Apicollecte et apiculture à Belitung, Indonésie.
/ 12-12-2011
/ Canal-u.fr
CÉSARD Nicolas
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Les Fermiers du miel. Apicollecte et apiculture à Belitung, Indonésie, décembre 2011Avec : Sahali, Zamin, Samsuri, Sar'iCaméra et réalisation : Nicolas Césard Montage : Alain Epelboin et Nicolas Césard Traduction : Pinas, Yanto, YuliRécolte des rayons de l'abeille géante asiatique (Apis dorsata) sur l'île de Belitung (Indonésie). Préparation des enfumoirs (chapitre 2 et chapitre 4), récolte d'un rayon sur arbre (chapitre 2) et récolte d'un rayon sur tronc à miel (chapitre 4), pressage des rayons pour en extraire le miel (chapitre 2 et chapitre 4), consommation des larves (chapitre 4).Sunggau : support artificiel (ici un tronc) sous lequel l'essaim va s'installer et construire son rayon.Sambit : arbre ou branche sous lequel l'essaim va s'installer et construire son rayon.Rendap : ouverture dans la végétation par laquelle les abeilles vont et viennent, située devant le sunggau.Rabas : végétation clairsemée (rendap rabas : ouverture clairsemée de la végétation).Pulas : arbre et fleurs du Syzygium palembanicum. Les arbres fleurissent massivement tous les trois quatre ans dans la région. Les abeilles en font un miel blanc. Gelam : arbre et fleurs du Melaleuca leucadendron. Les arbres fleurissent chaque année pendant plusieurs semaines. Mot(s) clés libre(s) : forêt, essaim, miel, arbre, tronc à miel, rendap, technique, Belitung, ethnozoologie, ethnoentomologie, entomophagie, apicollecte, apiculture, alimentation, vidéo, insecte, Indonésie, Asie du Sud-est, abeille, film ethnographique, larve, rayon, pressage, Apis dorsata
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Les rites de l’enfance à La Réunion : Sévé mayé
/ 20-09-1997
/ Canal-u.fr
POURCHEZ Laurence
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La cérémonie dite des "cheveux maillés", présente à l’île de La Réunion dans la majeure partie de la population, permet d’observer comment, au travers des différentes versions d’un rite de la petite enfance, les réunionnais affirment, par la recherche puis le refus d’une mémoire ancestrale, une nouvelle identité créole. Cette pratique rituelle apparaît comme le support d’une gestion de l’ethnicité particulière qui tient compte des diverses origines des habitants de l’île par la manifestation possible d’ancêtres issus des différents groupes en présence. Mais au delà de ce "marquage ancestral ", la pluralité des communautés concernées exprime la mixité, l’interpénétration des différents groupes, et révèle un processus de créolisation qui reconnaît les données issues des différentes origines ethniques des réunionnais, les intègre et les "mixe" selon un modèle nouveau, original et syncrétique. Mot(s) clés libre(s) : danse, Sévé Mayé, rasage, deviner, malbar, baptème, vierge noire, mixité ethnique, ancêtre, chant, cheveux maillés, rituel thérapeutique, musique, maladie, religion, vidéo, Réunion, syncrétisme, film ethnographique, petite enfance, devin guérisseur, Sainte-Marie
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Les rondes de saint Antoine. Culte, affliction et possession à Puliyampatti (Inde du Sud)
/ 16-06-2004
/ Canal-u.fr
SEBASTIA Brigitte et Christian
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Les rondes de saint Antoine. Culte, affliction et possession à Puliyampatti (Inde du Sud)
auteurs/réalisateurs : Brigitte et Christian Sébastia
Lorsque les patients et leur famille arrivent à Puliyampatti, c’est souvent après un long parcours thérapeutique infructueux auprès des services de biomédecine, des sorciers, des prêtres devins. Les échecs thérapeutiques auxquels s’ajoutent les avis des devins, l’incompréhension des symptômes, le sentiment d’impuissance et le dépouillement financier sont autant de facteurs qui justifient le choix d’un séjour dans ce village dont le saint patron de son église est réputé pour annihiler les effets des maléfices et des esprits possédants. Comme dans de nombreuses sociétés singularisées par des cultes de possession et une forte croyance en la sorcellerie, les Tamouls considèrent que certaines maladies violentes, incurables, incompréhensibles peuvent être infligées par des divinités au tempérament ambivalent ou par des esprits malveillants manipulés par la sorcellerie ou agissant en réaction à des actes transgressifs. C’est notamment le cas des troubles mentaux et psychogènes singularisés par des comportements en inadéquation avec les règles de la vie sociale et familiale. Confrontée à l’émergence de tels troubles, la famille se doit de tout mettre en œuvre pour découvrir rapidement l’origine du mal de manière à rétablir l’ordre social et familial perturbé et à protéger la parentèle. Si l’absence d’amélioration des symptômes après les nombreuses tentatives thérapeutiques corrobore l’origine surnaturelle des troubles, une telle présomption demande à être confirmée de manière à conforter le bon choix du séjour au sanctuaire et à espérer une possible guérison. Cette confirmation est rendue possible par l’orchestration quotidienne de rituels d’exorcisme usant de sévices corporels et d’injonctions dont l’objectif est de conditionner le patient jusqu’à ce qu’il manifeste les signes de possession. Selon la nature des troubles, des patients finissent par répondre au désir de leurs proches en adoptant les gestuelles de possession calquées sur les prouesses des possédés qui les entourent. Dans tous les cas, il s’agit de personnes blessées et traumatisées par un environnement familial et/ou social violent et assujettissant. Et cette première expérience de la possession marque le commencement d’une longue série de manifestations de possession qui tendent à devenir de plus en plus fréquentes et violentes. Même si ces personnes se plaignent des douleurs engendrées par leurs gesticulations et les meurtrissures qu’elles s’infligent, elles considèrent que leurs possessions les soulagent. Le bienfait ainsi ressenti favorise leur adhésion à l’étiologie sorcière prédite par leurs proches.
Doctorat d’Anthropologie de l’EHESS Les rondes de saint Antoine
Cette recherche concerne l’étude d’un sanctuaire catholique fréquenté par des personnes affectées de troubles psychiques interprétés comme résultant d’un acte maléfique ou d’une intervention surnaturelle.
Les thèmes abordés sont:
- L’indigénisation des pratiques religieuses :
Cette étude, déjà au cœur des deux précédents travaux, est complétée par l’observation des pratiques et des rites spécifiques à cet endroit. La singularité des pratiques religieuses est due à la figure du saint qui siège dans ce sanctuaire. Saint Antoine détient la fonction de ‘divinité de famille et de caste’, de ‘divinité de village’ et aussi celles de thaumaturge et d’exorciste.
- Pluralisme médical et psychiatrie :
La médecine occidentale et le système asilaire ont été implantés en Inde par le biais de la colonisation. Leur recevabilité auprès des populations a été très mitigée du fait de craintes engendrées par des pratiques très différentes de celles utilisées par les médecines indiennes savantes et populaires. Malgré ce, le recours en première instance à la psychiatrie apparaît dans plus de la moitié des trajets thérapeutiques des patients rencontrés à Puliyampatti, la thérapie populaire ou religieuse n’étant choisie que par la suite. Quant aux médecines indiennes savantes, elles sont peu sollicitées pour soigner les troubles psychiques, alors même qu’elles possèdent une thérapeutique et une nosographie très élaborée en la matière.
- Les récits de vie et la genèse des troubles
Les récits de vie collectés auprès des patients à Puliyampatti éclairent sur les conceptions des troubles psychiques. Ils font généralement référence au contexte social et aux évènements au sein desquels les troubles sont apparus. Cela invite à s’intéresser aux obstacles auxquelles les individus, notamment les femmes, se sont confrontés durant leur vie sociale : difficulté à respecter les alliances préférentielles qui entraîne des ruptures familiales, violences conjugales physiques et morales, pressions pour obtenir une meilleure dot, une descendance mâle, etc.
- Rituels d’exorcisme et possession
L’observation des rapports entre les patients et leur famille durant les rituels d’exorcisme montre que les premiers signes de possession par des entités malveillantes ne sont pas spontanés mais induits par la pression et les sévices exercés sur les patients. Les patients répondent à cette incitation selon leur pathologie, les personnes déprimées, ayant vécu de nombreux traumatismes, étant plus disposées. Pour ces patients, les manifestations de possession deviennent un exutoire pour évacuer des tensions trop oppressantes, une protection pour échapper à la vie sociale génératrice des troubles, une mise en scène pour attirer les regards, un pouvoir pour inciter la crainte et le respect de l’entourage. Ainsi, définir les intérêts de la possession permet de reconnaître la singularité de la thérapie religieuse par rapport aux systèmes de soin disponibles en Inde.
Pour en savoir plus, consultez : Les rondes de saint Antoine. Culte, affliction et possession en Inde du Sud. Paris, Aux Lieux d’être, ‘Sous prétexte de médecines’.
http://amades.revues.org/396 Mot(s) clés libre(s) : religion, thérapie, divinité, Inde Sud, Puliyampatti, maléfice, Tamoul, sorcellerie, possession, rituel thérapeutique, culte, film ethnographique, maladie mentale, vidéo, Pey
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