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Transgenèse, mutagenèse et génomique fonctionnelle chez les mammifères
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 29-01-2000
/ Canal-U - OAI Archive
METZER Daniel
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Conférence du 29 janvier 2000 par Daniel Metzer. La connaissance des génomes de l'homme et de la souris sera acquise dans moins de cinq ans. Leur comparaison révélera l'existence de dizaines de milliers de gènes, jusqu'alors inconnus, dont la fonction devra être établie. Cela nécessitera des études non seulement au niveau moléculaire et cellulaire, mais aussi à des niveaux de complexité supérieurs représentés par les tissus et organes, et finalement l'animal et l'homme dans leur globalité. La souris est un excellent modèle pour définir les fonctions des gènes humains car elle présente de grandes similitudes génétiques, immunologiques, reproductives, physiologiques et pathologiques avec l'homme. De plus, on dispose actuellement d'outils performants pour manipuler le génome de cet animal. Il est en effet possible, grâce à la transgenèse, d'insérer un gène normal ou modifié dans son génome, et de l'exprimer sélectivement à un endroit donné. On peut également modifier ou altérer un gène défini par recombinaison homologue, et induire des mutations somatiques de ce gène dans des cellules ou tissus choisis, et à un moment défini de la vie de l'animal. L'ensemble de ces techniques, récemment mises au point, permettra d'approfondir les études de la fonction des gènes chez la souris, et d'établir plus facilement des "modèles souris" de maladies humaines. De plus, les techniques de mutagenèse utilisées chez la souris auront des applications en thérapie génique. En effet, il est envisageable de remplacer des gènes mutés, ou de diriger l'expression de transgènes, dans des cellules somatiques déficientes prélevées sur des malades, et de les réinjecter, après la modification génétique, à ces patients. Ainsi, la transgenèse, la mutagenèse et la génomique fonctionnelle devraient avoir de nombreuses retombées positives en santé humaine. Mot(s) clés libre(s) : ADN, gène, génie génétique, génome, génotype, mutagénèse, mutation, phénotype, recombinaison homologue, traduction, transcription, transgénèse, vecteur
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Végétaux : diversité, hybridation
/ UTLS - la suite
/ 15-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
MUGNIER Jacques
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En 1998, le Groupe sur la Phylogénie des Angiospermes (APG) publie une étude phylogénétique des plantes à fleurs en comparant des séquences de l'ADN chloroplastique. Ces taxonomistes moléculaires ne retiennent que les groupes strictement monophylétiques (c'est-à-dire descendant tous d'un ancêtre commun). Autant que possible, ils ont tenu à conserver les noms des ordres et des familles bien connus. Des études portant sur des gènes avec des fonctions différentes, la petite sous-unité de l'ARN ribosomique, le 18S, et les espaceurs internes transcrits, les ITS, ont abouti aux mêmes conclusions. Plus important encore, la classification moléculaire est basée sur des séquences consultables sur Internet (GenBank), accessibles à tous les chercheurs. L'ancêtre vivant des plantes à fleurs (the abominable mystery' de Darwin) est un arbuste de Nouvelle-Calédonie, Amborella. Les Welwitchia et Gnetum sont proches des Conifères et pas des Angiospermes. Les Monocots ont dérivé de plantes de type Magnolia. Les Dicots vraies comprennent les plantes dont les grains de pollen comportent trois pores. Les Dicots regroupent deux vastes ensembles naturels, les rosidées et des astéridées, et à leur base on trouve les Saxifragales et les Ranunculales. Quelquefois, les phénomènes de convergence et de simplification par retour vers un caractère primitif confèrent, à des espèces apparentées, une multiplicité d'apparences, totalement déroutante. Les études moléculaires ne sont pas une fin en soi, mais la première étape pour comprendre les processus de diversification des espèces végétales. Des phénomènes d'hybridation - on parle aussi d'introgression - peuvent survenir et avoir des implications évolutives très significatives. Les études de ces dix dernières années ont montré que l'hybridation et l'introgression, plus répandues dans le monde végétal que ce que l'on imaginait, peuvent conduire à la diversification rapide des espèces. La connaissance des relations phylogénétiques entre les espèces permettra de surveiller les risques de dissémination des transgènes. Mot(s) clés libre(s) : botanique, classification phylogénétique, coévolution, diversité végétale, évolution, gène, hybridation, phylogénie, plante à fleur, taxonomie moléculaire, transgène
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What’s Special About Genes? Causal Specificity, Information, and Genetic
/ Université de Bordeaux - Service Audiovisuel et Multimédia
/ 27-04-2016
/ Canal-u.fr
WEBER Marcel
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Philosophers of biology have recently been debating to what extent such
nucleic acids that are said to carry genetic information (i.e., DNA or
mRNA) really play a special role in development. A recent attempt to
defend such a special role consists in arguing that nucleic acid is what
makes an actual difference (as opposed to potential differences) to the
amino acid sequence of proteins. However, this is not sufficient as
there are often other actual-difference makers involved in protein
synthesis, for example, splicing or post-translational modification
mechanisms. For this reasons, it has been suggested that what
distinguishes nucleic acid is their causal specificity. Causal
specificity has to do with the amount of control that interventions on
the cause variable can exert on the effect variable. However, a
quantitative measure of causal specificity can be used to show that in
many cases the specificity of non-genetic causes is a full match to the
genetic causes.
In this talk, Marcel Weber argue that what matters
biologically is the causal specificity that inheres in possible
interventions that are biologically normal, where biological normality
is defined both in terms of what can happen in a population of organisms
at a non-negligible probability and what is consistent with normal
biological functioning of the rest of the organism. This kind of causal
specificity is higher for genetic causes than for the (known)
non-genetic causes. Mot(s) clés libre(s) : genes, philosophy, Philosophie
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