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Roger Chartier : Crise de l’édition en sciences sociales et publication numérique
/ Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 12-12-2014
/ Canal-u.fr
CHARTIER Roger, De GRAMMONT Gulomar
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historien (Collège de France/EHESS)Discutante : Guiomar de Grammont, Professeure de l’Université Fédérale de Ouro Preto et Commissaire Générale de l’Hommage au Brésil en France Mot(s) clés libre(s) : lecture, sciences sociales, édition, numérique
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"De la sociologie critique faire profession ?"
/ 30-06-2015
/ Canal-u.fr
CHATEAURAYNAUD Francis, KEUCHEYAN Razmig, LAVAL Christian, SAPIRO Gisèle
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De la sociologie critique faire profession ?
Coordination : Ruggero Iori (Printemps, UVSQ/CNRS) et Arnaud Saint-Martin (Printemps,UVSQ/CNRS)
Intervenants :
- Francis Chateauraynaud (GSPR, EHESS), « Les conséquences de la critique. Retour d'expérience depuis la sociologie argumentative et la pragmatique de la complexité »
- Razmig Keucheyan (GEMASS, Paris-Sorbonne), « La nature de la critique : Une approche marxiste en sociologie de l'environnement »
- Christian Laval (Sophiapol, Université Paris Ouest Nanterre La Défense), « En quel sens la science des institutions peut-elle être critique ? »
- Gisèle Sapiro (CESSP, CNRS-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), « Pour une épistémologie critique »
Les récits des origines de la sociologie tendraient à converger : la vocation critique de la discipline relève de l’évidence naturelle à partager dans les limites d’une profession qui teste ainsi ses marges d’autonomie. Déconstruction, dénaturalisation, dé-essentialisation, historicisation, contextualisation, ou tout simplement objectivation : les mots ne manquent pas pour qualifier une forme de raisonnement critique-réflexif, s’autorisant de méthodes, de modes opératoires et de régimes d’enquête. La rupture à consommer avec le sens commun, les prénotions les plus ancrées, les formes de doxa ou l’« idéologie dominante » assurerait ainsi l’espace épistémique d’un questionnement subversif et corrosif en puissance. De fait, ces manières de confronter le savoir dans la réalité sociale définiraient une condition existentielle particulière, celle d’une sociologie engagée autant qu’engageante, fragilisant les allants de soi d’où qu’ils viennent. Si l’affirmation suivant laquelle la sociologie est critique par définition tient du pléonasme, il est néanmoins toujours bon de rappeler à l’ordre un présupposé constitutif de son épistémologie comme ses attendus normatifs : qu’il est dans sa nature d’être contre nature et dérangeante. Témoignent de ce souci un certain nombre d’initiatives et publications récentes visant à réarmer et à disséminer les instruments de défense contre les formes contemporaines de domination.
Bien que leur ancrage dans les fondements des sciences sociales paraisse évident, cela nous n’interdit pas néanmoins d’y réfléchir à deux fois. Car l’exercice de la sociologie critique court le risque d’une routinisation professionnelle et d’une réification acritique de ses postures, de même qu’il importe de savoir comment et pourquoi les savoirs critiques sont pris et repris dans le monde social, sans parler de la récupération ou de l’endogénéisation de la critique par et pour les dominants. Le temps d’une discussion collective, cette session semi-plénière invite donc à dénaturaliser le lien symbiotique établi entre la sociologie et la critique, non pas pour restaurer une image favorable qui rassurerait un entre-soi menacé ou figerait à l’excès une identité professionnelle et intellectuelle, mais bien plutôt pour envisager à nouveau le pouvoir émancipateur de la sociologie.
Plusieurs axes de réflexion pourraient donner lieu à débats :
1) Des manières de faire (de) la sociologie et des modes d’engagement, à la lumière de la vocationcritique de la discipline ;
2) Les continuités et les ruptures d’une discipline depuis l’émergence d’une tradition sociologiquecritique jusqu’aux développements contemporains des théories sociales critiques ;
3) Des cibles et des fins de la critique ;
4) La diffusion et la performativité publiques de la sociologie. Mot(s) clés libre(s) : sociologie, épistémologie, critique, théorie sociale, sociologie critique, performativité
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Le rapport entre les générations
/ Mission 2000 en France
/ 14-05-2000
/ Canal-U - OAI Archive
CHAUVEL Louis
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"Le mot " génération " est l'un des plus rebattus de notre époque au point de lui faire perdre tout sens. Pourtant, il est impossible de penser sans lui les enjeux de long terme (retraites, santé, famille, etc.). En revenant aux définitions du mot, nous pouvons concevoir comment les générations éclairent singulièrement trois aspects centraux du changement social aujourd'hui : - la différentiation sociale, les inégalités entre générations et à l'intérieur des générations ; - le changement des modes de socialisation et d'intégration, avec la déstabilisation du modèle de l'âge adulte ; - le rapport politique et la question de la justice entre les générations dont on constate le manque crucial depuis plus de vingt ans. A force de nier les problèmes sociaux des générations et d'en atténuer les conséquences, nous risquons de nous confronter à des tensions irrémédiables, néfastes à la construction de la solidarité collective." Mot(s) clés libre(s) : changement social, générations, relations entre générations
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Politiques sociales et raison managériale / Michel Chauvière
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 01-07-2009
/ Canal-U - OAI Archive
CHAUVIÈRE Michel
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Intervention de Michel Chauvière (directeur du CERSA / CNRS) dans le cadre du colloque "Le travail social à l'épreuve du management et des impératifs gestionnaires" organisé par l’Université Toulouse II-Le Mirail (Formation Continue, Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités-Sociétés-Territoires, Centre de Promotion de la Recherche Scientifique). Université de Toulouse II-Le Mirail, 1-3 juillet 2009. Mot(s) clés libre(s) : efficacité de l'organisation, gestion, politique publique, politique sociale
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JPEMA 2009 n16 - Prévoyance de la solitude et de la dépendance
/ Canal-U Médecine, CERIMES, Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport
/ 25-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
CLAIRE Christian
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7èmes journées pédagogiques d'éthique médicale d'Amiens. JPEMA 2009 Amiens. Thème : Ethique et vieillissement. Titre : Prévoyance de la solitude et de la dépendance : aspects sociologiques et éthiques.Résumé : Contribution au rapprochement entre le secteur médico-social et médical.Intervenant : Christian CLAIRE.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : APEEM, dépendance, éthique, JPEMA 2009 Amiens, médicalisation, médico-social, prévention, prévoyance, vieillissement
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L'évolution des inégalités
/ Mission 2000 en France
/ 04-06-2000
/ Canal-U - OAI Archive
COHEN Daniel
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"L' histoire du siècle est celle d'une formidable réduction des inégalités au sein des nations industrielles, et d'un élargissement tout aussi considérable des inégalités entre les nations elles-mêmes. Pourtant, à partir du milieu des années 1980, une autre tendance est apparue. Les nations les plus riches ont vu resurgir le spectre d'une augmentation des inégalités, tandis que les pays pauvres les plus peuplés, en Asie, se sont engagés dans un processus de croissance rapide. L'idée a été immédiatement avancée qu'une relation de cause à effet était à l'oeuvre, qu'un phénomène de vases communicants entre le monde riche et le monde pauvre reportait la pauvreté du monde pauvre sur celle du monde riche. L'encre de ces débats n'avait pas encore séché qu'un nouveau changement de direction est apparu dans la deuxième moitié des années 1990. La crise asiatique, tout d'abord, a interrompu brutalement la croissance de ces pays, et fait resurgir nombre d'appréhensions à l'égard de la "globalisation ". Aux États-Unis, par ailleurs, le "miracle" d'une croissance soutenue a fait taire les critiques contre la montée des inégalités dans ce pays, et posé, parfois, en modèle la "nouvelle économie" américaine. Il y aurait beaucoup de naïveté à extrapoler les évolutions des dernières années en une nouvelle tendance qui validerait le phénomène de vases communicants entre les pays riches et les pays pauvres. Mieux vaut reconnaître que deux processus distincts sont à l'oeuvre : le rattrapage des pays en voie de développement, et une nouvelle dynamique des inégalités au sein des pays riches. Le premier terme est-il interrompu par la crise asiatique ? Le second terme est-il inéluctable ? Faut-il se résigner à ce que certains pays (à l'échelle du monde) ou certains groupes (à l'échelle des nations) soient exclus de la prospérité des autres ? Telles sont les questions préalables auxquelles il faut répondre avant de dessiner une perspective d'ensemble sur le destin des inégalités mondiales. " Mot(s) clés libre(s) : capitalisme, inégalité sociale, mondialisation, pauvreté, protectionnisme
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L'évolution des inégalités
/ Mission 2000 en France
/ 04-06-2000
/ Canal-u.fr
COHEN Daniel
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"L' histoire du siècle est celle d'une formidable réduction des inégalités au sein des nations industrielles, et d'un élargissement tout aussi considérable des inégalités entre les nations elles-mêmes. Pourtant, à partir du milieu des années 1980, une autre tendance est apparue. Les nations les plus riches ont vu resurgir le spectre d'une augmentation des inégalités, tandis que les pays pauvres les plus peuplés, en Asie, se sont engagés dans un processus de croissance rapide. L'idée a été immédiatement avancée qu'une relation de cause à effet était à l'oeuvre, qu'un phénomène de vases communicants entre le monde riche et le monde pauvre reportait la pauvreté du monde pauvre sur celle du monde riche. L'encre de ces débats n'avait pas encore séché qu'un nouveau changement de direction est apparu dans la deuxième moitié des années 1990. La crise asiatique, tout d'abord, a interrompu brutalement la croissance de ces pays, et fait resurgir nombre d'appréhensions à l'égard de la "globalisation ". Aux États-Unis, par ailleurs, le "miracle" d'une croissance soutenue a fait taire les critiques contre la montée des inégalités dans ce pays, et posé, parfois, en modèle la "nouvelle économie" américaine. Il y aurait beaucoup de naïveté à extrapoler les évolutions des dernières années en une nouvelle tendance qui validerait le phénomène de vases communicants entre les pays riches et les pays pauvres. Mieux vaut reconnaître que deux processus distincts sont à l'oeuvre : le rattrapage des pays en voie de développement, et une nouvelle dynamique des inégalités au sein des pays riches. Le premier terme est-il interrompu par la crise asiatique ? Le second terme est-il inéluctable ? Faut-il se résigner à ce que certains pays (à l'échelle du monde) ou certains groupes (à l'échelle des nations) soient exclus de la prospérité des autres ? Telles sont les questions préalables auxquelles il faut répondre avant de dessiner une perspective d'ensemble sur le destin des inégalités mondiales. " Mot(s) clés libre(s) : mondialisation, capitalisme, inégalité sociale, pauvreté, protectionnisme
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Perspectives sur les institutions européennes : Quel avenir pour l'Europe ?
/ Mission 2000 en France
/ 09-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
COHN-BENDIT Daniel
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En un certain sens, la construction européenne a débuté, entre autres, suite à une première prise de conscience et une reconnaissance des limites de l'état-nation tel qu'il avait été conçu jusque-là. Face à la réalité d'un continent fracturé et affaibli, l'Europe était la seule réponse qui permettait d'aller de l'avant. On pourrait presque dire que le processus d'intégration européenne -d'abord économique- qui visait à garantir la paix a été "pathologiquement extorqué". La logique utilitariste peut également fonctionner pour expliquer la nécessité d'une Europe forte face au processus de globalisation de l'économie, d'une Union européenne capable de peser notamment dans les négociations de l'OMC. Pourtant, quand nous admettons que nous avons besoin de l'Europe, nous présupposons également des raisons qui ne relèvent pas purement et simplement de la logique de l'intérêt bien compris. Quand on parle d'Europe, on parle aussi d'un système de valeurs, d'un projet conscient et voulu qui oriente la re-définition de soi. Les Européens ont opté pour une Europe fondée sur un projet anti-totalitaire qui tende toujours plus vers l'universalisme. Ils se reconnaissent dans les idées de démocratie sociale, de société solidaire, de commerce éthique, de responsabilité face à l'avenir, de droits inaliénables des citoyens, d'une souveraineté éthique par-delà le particularisme des états-nations... Nous sommes actuellement dans une phase cruciale pour l'avenir des citoyennes et citoyens de l'Europe. Un pas décisif vers la construction européenne doit être fait si nous ne voulons pas que le système implose. Et il serait illusoire de croire que de ce big-bang renaîtrait une constellation de Nations laissées intactes ou que le statu quo serait viable malgré l'élargissement. Il faut une réforme radicale de nos institutions et de leur rôle, il faut instaurer un véritable gouvernement européen affranchi de la tutelle cacophonique des intérêts nationaux, il faut... Il va falloir opter pour une Constitution européenne dont le projet pourrait être réalisé avant l'élargissement. L'Europe renforcée munie d'une constitution digne de ce nom est encore une fois la seule manière de répondre aux faits et à nos idéaux. Mot(s) clés libre(s) : commission, démocratie sociale, environnement, immigration, injustice sociale, mondialisation, monnaie, nation, nationalisme, Russie, sécurité, société solidaire, Turquie
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Approaches, pratices, challenges of mixité in urban contexts: présentation plénière [VF]/ Ian Cole
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 07-07-2011
/ Canal-U - OAI Archive
COLE Ian
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Approaches, pratices and challenges of mixité in different urban contexts : présentation de la plénière / Ian Cole [version française]. In "Mixité : an urban and housing issue? Mixing people, housing and activities as urban challenge of the future", 23ème colloque international de l'European Network for Housing Research (ENHR), organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) à l'Université Toulouse II-Le Mirail, 5-8 juillet 2011. Plénière 4, 7 juillet 2011.This session will address the following questions: How are the concepts of social mixity / ‘mixité’ and social mix implemented in different contexts and by which categories of stakeholders? What representations of the society and the city do they reflect? How do market logics support or constrain policies objectives? How and to what extent do urban practices contribute to ‘mixité’ or on the contrary, to what extent do they reinforce sociospatial disparities?> La communication est traduite en français par Mme Solange Hibbs (directrice du Département Centre de Traduction, d'Interprétation et de Médiation linguistique (CETIM) de l'université Toulouse II-Le Mirail). Mot(s) clés libre(s) : mixité sociale, politique du logement, ségrégation urbaine, sociologie de l'habitat
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/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 07-07-2011
/ Canal-U - OAI Archive
COLE Ian
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Mot(s) clés libre(s) : mixité sociale, politique du logement, ségrégation urbaine, sociologie de l'habitat
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