Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
La superfluidité
/ Mission 2000 en France
/ 10-08-2000
/ Canal-U - OAI Archive
BALIBAR Sébastien
Voir le résumé
Voir le résumé
"Peut-on voir au moins une propriété quantique de la matière à l'oeil nu ? Oui, il suffit de regarder de l'hélium liquide à suffisamment basse température. Je montrerai un liquide qui cesse de bouillir, jaillit en fontaine lorsqu'on le chauffe, s'écoule sans viscosité hors des récipients où l'on tente de l'enfermer (d'où son nom de " superfluide ")... J'expliquerai ensuite comment ces propriétés surprenantes ont été associées au comportement collectif quantique des atomes, un phénomène connu sous le nom de " Condensation de Bose-Einstein ". Les différents états de la matière correspondent à différents degrés d'ordre ou de désordre. Lorsqu'un liquide cristallise, par exemple, c'est la position des atomes dans l'espace qui s'ordonne. Lorsqu'un fluide devient superfluide c'est leurs mouvements qui deviennent collectifs. De même qu'un superfluide coule sans viscosité, un supraconducteur conduit l'électricité sans résistance. La superfluidité est semblable à la supraconductivité des métaux. Connue depuis 1937 dans l'hélium, la superfluidité a été découverte en 1999 dans différentes vapeurs alcalines. Nous verrons que la rotation d'un superfluide est très particulière, parce que quantifiée. Dans l'hélium comme dans le rubidium, nous montrerons des images de tourbillons quantiques où la vitesse du fluide est reliée à la constante de Planck. Pour conclure, nous décrirons comment la superfluidité peut servir à mesurer la rotation de la terre, et pourquoi l'on pense que l'intérieur des étoiles à neutrons est superfluide." Mot(s) clés libre(s) : basse température, condensation de Bose-Einstein, conductivité thermique, écoulement d'un liquide, état de la matière, fluide, hélium, mécanique des fluides, mécanique quantique, supraconductivité, tourbillon, viscosité
|
Accéder à la ressource
|
|
Einstein aujourd'hui
/ UTLS - la suite
/ 20-06-2005
/ Canal-U - OAI Archive
BALIBAR Françoise
Voir le résumé
Voir le résumé
Parce qu'il est universellement célèbre, tout le monde croit connaître Einstein. Les physiciens, à cet égard, ne font pas exception à la règle. On va répétant à l'envie les mêmes lieux communs sur l'effet qu'ont eu les découvertes d'Einstein sur le cours de la physique, sur la manière dont il est parvenu à établir sa théorie, ou plutôt ses théories. Pire : on continue à enseigner la physique d'avant Einstein, la physique classique comme s'il n'avait pas modifié le point de vue que les physiciens portent dans leur pratique quotidienne sur leur propre discipline. Dans cette conférence, je tenterai de replacer l'apport d'Einstein dans le contexte de la fin du dix-neuvième siècle ce qui, inévitablement m'amènera à parler des contributions de Poincaré et Lorentz à la théorie dite de la relativité restreinte : Einstein n'est ni cet extra-terrestre venu révolutionner la physique presque malgré elle que l'on a trop souvent dépeint, ni cet imposteur que certains briseurs d'idoles aimeraient faire descendre de son piédestal usurpé. Je soutiendrai la thèse que c'est sur la question des principes, leur définition, leur nécessité et leur force de contrainte que, d'un point de vue épistémologique, l'intervention d'Einstein dans la physique s'est principalement fait sentir. Mot(s) clés libre(s) : Einstein, épistémologie, histoire de la physique, Lorentz, mécanique statistique, Poincaré, théorie de la relativité
|
Accéder à la ressource
|
|
Cristaux quantiques : Pourquoi l'hélium solide devient plus rigide quand il coule ?
/ Département de Physique, ENS Lyon CultureSciences-Physique, Catherine Simand
/ 13-10-2010
/ Unisciel
Balibar Sébastien
Voir le résumé
Voir le résumé
Une conférence de Sébastien Balibar, chercheur au Laboratoire de Physique Statistique
de l'École Normale Supérieure de Paris, présentée dans le cadre des séminaires du département de physique
de l'École Normale Supérieure de Lyon. Sébastien Balibar évoque de nombreux aspects de
la physique de l'hélium liquide (normal ou superfluide) et solide. Il présente quelques propriétés surprenantes des cristaux d'hélium 4, comme
la supersolidité. Mot(s) clés libre(s) : hélium, hélium liquide, superfluide, superfluidité, hélium solide, supersolidité, supersolide, basses températures
|
Accéder à la ressource
|
|
Thermodynamique, le concept d'énergie et ses vicissitudes
/ Mission 2000 en France
/ 26-08-2000
/ Canal-U - OAI Archive
BALIAN Roger
Voir le résumé
Voir le résumé
En un siècle et demi, le concept d'entropie a pris des formes diverses qui ont étendu son champ d'application depuis la physique vers la chimie, l'informatique, la biologie ou l'économie, et permis de dégager progressivement sa signification. L'entropie fut initialement introduite comme une grandeur thermodynamique dont l'augmentation au cours du temps sert à caractériser l'irréversibilité des processus d'évolution. L'élaboration à la fin du XIXe siècle de la théorie cinétique, qui explique les propriétés macroscopiques des gaz à partir de leur structure à l'échelle atomique, conduit à lui donner une interprétation probabiliste : elle s'identifie à une mesure du désordre existant à petite échelle en raison du nombre immense de configurations que les molécules sont susceptibles de prendre, et elle s'exprime en fonction des probabilités associées à ces configurations. En 1948 est créée la théorie de la communication, où la quantité d'information transmise par un message est définie en s'inspirant de l'expression mathématique de l'entropie. Celle-ci acquiert en retour, peu après, son interprétation moderne : c'est l'information qui nous manque à l'échelle microscopique sur un système parce que nous ne connaissons que ses caractéristiques macroscopiques ; ou encore, c'est la mesure de la complexité de l'état du système. Cette interprétation est corroborée par l'analyse des échanges d'entropie qui accompagnent les transferts d'information ; elle confère à l'entropie un caractère partiellement subjectif. Mot(s) clés libre(s) : démon de Maxwell, désordre, deuxième principe, énergie, entropie, fonction d'état, manque d'information, physique statistique, réversibilité, thermodynamique, transformation
|
Accéder à la ressource
|
|
Les multiples visages de l'énergie
/ ENS Lyon CultureSciences-Physique, Gabrielle Bonnet
/ 31-08-2002
/ Unisciel
Balian Roger
Voir le résumé
Voir le résumé
Un dossier très complet sur l'énergie, abordant cette question
d'actualité avec rigueur. Découpé en trois articles, il contient un exposé
historique de l'élaboration du concept d'énergie, les principes physiques
fondamentaux associés à ce concept (premier et deuxième principe de la
thermodynamique, dynamique des processsus irréversibles, hiérarchie des interactions
élémentaires), et une réflexion sur les différentes formes d'énergies s'appuyant sur
des données chiffrées. Mot(s) clés libre(s) : énergie, énergétique, thermodynamique, premier principe, deuxième principe, irréversibilité, entropie, énergie mécanique, chaleur, transport, stockage, réserves, nuisances, processus irréversible
|
Accéder à la ressource
|
|
La physique quantique à notre échelle
/ ENS Lyon CultureSciences-Physique, Gabrielle Bonnet
/ 20-01-2003
/ Unisciel
Balian Roger
Voir le résumé
Voir le résumé
Extrait de "Un siècle de quanta", édité par Michel
Crozon et Yves Sacquin, Les Ulis, EDP Sciences, 2003, pp. 59-89.
À travers un grand nombre d'exemples, cet article montre les effets macroscopiques de la physique quantique. Mot(s) clés libre(s) : physique quantique, quantification, délocalisation, indiscernabilité, laser, semi-conducteur, corps noir
|
Accéder à la ressource
|
|
L'élaboration du concept d'énergie
/ ENS Lyon CultureSciences-Physique, Gabrielle Bonnet
/ 31-08-2002
/ Unisciel
Balian Roger, Simand Catherine
Voir le résumé
Voir le résumé
Premier article du dossier « Les multiples visages de
l'énergie ». Un exposé historique de l'élaboration du concept d'énergie. Ce concept
est l'un des plus abstraits et des plus multiformes de la science. Bien qu'il ne
date que d'un siècle et demi, l'histoire de son élaboration est déjà longue et
tortueuse. Certains épisodes sont éclairants et exhibent d'instructives interactions
entre sciences et techniques. Mot(s) clés libre(s) : énergie, énergétique, thermodynamique, énergie mécanique, chaleur, calorimétrie, machine à vapeur, conservation de l'énergie, entropie, premier principe, deuxième principe
|
Accéder à la ressource
|
|
Conséquences énergétiques des principes fondamentaux
/ ENS Lyon CultureSciences-Physique, Gabrielle Bonnet
/ 31-08-2002
/ Unisciel
Balian Roger, Simand Catherine
Voir le résumé
Voir le résumé
Deuxième article du dossier « Les multiples visages de
l'énergie ». Dans la perspective des applications, rappel des principes physiques
fondamentaux associés au concept d'énergie. Revue de quatre catégories d'idées sur
lesquelles s'appuient toutes les applications pratiques de l'énergie : le premier et
le deuxième principe, la thermodynamique hors d'équilibre et la classification issue
de la microphysique. Mot(s) clés libre(s) : énergie, énergétique, thermodynamique, conservation de l'énergie, entropie, premier principe, deuxième principe, équilibre thermodynamique, système isolé, transfert d'énergie, transformation, joule, watt, réversibilité, irréversibilité, désordre, interaction fondamentale
|
Accéder à la ressource
|
|
Comparaisons des différentes formes d'énergie
/ ENS Lyon CultureSciences-Physique, Gabrielle Bonnet
/ 31-08-2002
/ Unisciel
Balian Roger, Simand Catherine
Voir le résumé
Voir le résumé
Troisième article du dossier « Les multiples visages de l'énergie ».
Une étude chiffrée des conséquences des principes de la physique
sur divers facteurs qui conditionnent l'emploi de l'énergie :
concentration, dégradation, transport, stockage, réserves, nuisances. Mot(s) clés libre(s) : énergie, énergétique, thermodynamique, conservation de l'énergie, entropie, premier principe, deuxième principe, transport de l'énergie, stockage de l'énergie, réserve d'énergie, transfert d'énergie, transformation, réversibilité, irréversibilité
|
Accéder à la ressource
|
|
La théorie des cordes
/ UTLS - la suite
/ 25-06-2005
/ Canal-U - OAI Archive
BACHAS Costas
Voir le résumé
Voir le résumé
La théorie des supercordes propose d'unifier les quatre interactions fondamentales, en décrivant toutes les particules élémentaires comme des différents états de vibration d'une corde. Si les physiciens théoriciens se penchent avec fascination sur cette idée depuis trente ans, c'est parce qu'elle permet de réconcilier la théorie de Relativité Générale d'Einstein, qui décrit notre univers aux échelles astronomiques, avec les principes de la Mécanique Quantique qui régissent le comportement de la matière aux échelles microscopiques. La théorie des cordes est-elle en voie de réaliser le rêve réductionniste d'une description ultime de la nature, qui permettrait de retrouver toutes les lois connues de la physique, ainsi que les valeurs des constantes fondamentales, par un processus de pure déduction logique? Et aurons nous un jour une confirmation expérimentale directe de la structure supposée cordiste de la matière? Si la réponse à ces questions n'est pas simple, c'est aussi parce qu'on maîtrise encore très mal la structure mathématique, fort complexe, de cette très ambitieuse théorie. Mot(s) clés libre(s) : Big Bang, gravitation quantique, interactions fortes, physique des particules élémentaires, physique théorique, quark, spin, théorie des cordes
|
Accéder à la ressource
|
|