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Université de Franche-Comté
/ 24-11-2008
Pellegrin Maxime
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L’athérosclérose, pathologie inflammatoire artérielle chronique, est à l’origine de la plupart des maladies cardiovasculaires qui constituent l’une des premières causes de morbidité et mortalité en France. Les études observationnelles et expérimentales montrent que l’exercice physique prévient la mortalité cardiovasculaire. Cependant, les mécanismes précisant les bénéfices cliniques de l’exercice sur l’athérosclérose sont encore largement inconnus. Le but général de ce travail a donc été d’explorer, en utilisant un modèle expérimental d’athérosclérose, la souris hypercholestérolémique génétiquement dépourvue en apolipoprotéine E, les mécanismes athéro-protecteurs de l’exercice. La dysfonction endothéliale, généralement associée aux facteurs de risque cardiovasculaire, serait l’une des étapes précoces majeures de l’athérogenèse. Elle est caractérisée par une diminution de la biodisponibilité en monoxyde d’azote (NO) avec la perte de ses propriétés vasculo protectrices, ce qui favorise un climat pro athérogène (stress oxydatif, adhésion et infiltration des cellules inflammatoires dans la paroi artérielle…) conduisant à la formation de la plaque athéromateuse. L’objectif de notre premier travail a donc été d’explorer les effets de l’exercice d’une part, sur le développement des plaques athéromateuses et d’autre part, sur la fonction endothéliale de la souris dépourvue en apolipoprotéine E. Nos résultats montrent que l’exercice réduit significativement l’extension de l’athérosclérose et prévient la dysfonction endothéliale. L’explication pharmacologique montre que l’exercice stimule la fonction endothéliale via, notamment, une plus grande sensibilité des récepteurs endothéliaux muscariniques, ce qui active les événements signalétiques cellulaires récepteurs-dépendants à l’origine d’une bioactivité accrue de NO. Les complications cliniques graves de l’athérosclérose sont induites par la rupture de la plaque instable provoquant la formation d’un thrombus occlusif et l’ischémie du territoire tissulaire en aval. L’objectif de notre deuxième travail a été d’examiner l’effet de l’exercice sur la qualité stabilité de la plaque. Nos résultats indiquent que l’exercice de longue durée stabilise la plaque en augmentant le nombre de cellules musculaires lisses et en diminuant le nombre de macrophages intra-plaques. Nos résultats montrent aussi que la phosphorylation de la eNOS (NO Synthase endothéliale) Akt dépendante n’est pas le mécanisme moléculaire majeur à l’origine de ce bénéfice. Enfin, dans notre troisième travail, nous avons investigué l’effet de l’exercice sur le développement de la plaque vulnérable. Nos résultats montrent, chez un modèle murin de plaque instable (modèle d’hypertension rénovasculaire à rénine et angiotensine II élevés) que l’exercice prévient l’apparition de la plaque vulnérable indépendamment d’un effet hémodynamique. Ce bénéfice serait associé à une diminution de l’expression vasculaire des récepteurs AT1 de l’Angiotensine II. Nos résultats justifient l’importance de l’exercice comme outil préventif des maladies cardiovasculaires.
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