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Université de Franche-Comté
/ 13-10-2010
Dieng Malick
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La problématique de la pauvreté occupe une place centrale dans la nouvelle approche du développement en Afrique. Après cinq décennies d’indépendance, la situation actuelle de la pauvreté en Afrique suscite des interrogations. L’évolution des paradigmes dans la stratégie de lutte contre la pauvreté permet d’analyser les mécanismes et les solutions qui lui sont consacrés. Les origines de la pauvreté en Afrique ont été interprétées comme une conséquence du poids historique dont les relations avec les puissances coloniales constituent la principale cause. Cependant, les théories de la responsabilisation faisant état d’un héritage dilapidé, de gaspillage de ressource, de corruption, l’imputent aux africains. Le panorama de la pauvreté au Sénégal offre un contraste saisissant entre les politiques qui lui sont consacrées et les priorités. L’aggravation du phénomène de pauvreté se lit à travers les actes de mendicité, l’exploitation des enfants, l’inégalité sociale, qui sont la conséquence de politiques désastreuses. L’éducation défaillante, le système d’économie informelle, la négligence de l’agriculture, jouent un rôle important dans le processus d’appauvrissement.
L’avènement des documents stratégiques de réduction de la pauvreté, introduisant de nouvelles approches comme la participation et la bonne gouvernance, n’a pas pris en compte l’importance de la dimension de la protection sociale des groupes vulnérables. Ainsi, une nouvelle élite politique, exploitant les faiblesses des systèmes nationaux, ont capturé la plus grande partie des fonds destinés à lutter contre la pauvreté. Les grandes initiatives sénégalaises de lutte contre la pauvreté s’articulent autour de la grande offensive pour l’agriculture et l’abondance, l’éducation, les grands travaux infrastructurels se heurtent à un certain nombre d’effets pervers. Ainsi, l’insouciance de l’élite politique face au fléau de la pauvreté, de la marginalisation de la jeunesse, des fuites de capitaux, des détournements sont des signes révélateurs. En s’arc boutant sur l’aide internationale et l’assistanat comme moyen de lutte contre la pauvreté, le pays souffre de l’inexistence d’espace économique fiable. Les échecs des politiques d’unité africaine, la faiblesse des structures sous régionales, l’absence de résultats du Nepad n’ont pas aidé à la lutte contre la pauvreté. Ainsi, les prémices d’une nouvelle mentalité doit émerger et servir de balises à une véritable politique de lutte contre la pauvreté.
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Université de Franche-Comté
/ 18-12-2009
Creux Gérard
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Cette recherche a pour objectif de comprendre ce qui conduit des travailleurs sociaux à avoir des pratiques artistiques dans le cadre de leur temps professionnel. Concrètement, certains vont, par exemple, faire du théâtre, du chant, des arts plastiques, de la musique avec des personnes en difficulté sociale, handicapées mentales ou physiques. C est à partir d un retour sur l histoire du travail social que le cheminement théorique de cette étude a été construit. En effet, au cours du temps, ce champ a subi plusieurs mutations. S il s est particulièrement professionnalisé, il est surtout passé d une rationalisation reposant sur des valeurs philanthropiques à une rationalisation par finalité qui s appuie davantage sur une logique de résultats et d objectifs, bouleversant de fait les valeurs sur lesquelles les travailleurs sociaux ont fait reposer leur pratique professionnelle, créant au passage un désenchantement du travail social . En se fondant sur les apports théoriques qui définissent l art comme forme de refuge face à la rationalisation du monde, l hypothèse repose sur l idée que les conduites artistiques participent au réenchantement du travail social . Cependant, si elles modifient les rapports entre travailleurs sociaux et usagers, elles montrent également que ces professionnels changent et tendraient à s adapter aux nouvelles conditions du travail social, laissant apparaître un travailleur social cherchant en premier lieu à s accomplir professionnellement et surtout à avoir un temps pour soi avec les usagers au sein même d un temps professionnel.
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