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Université de Franche-Comté
/ 04-05-2010
Alzahrani Mohammed
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Cette étude est une nouvelle adaptation de la théorie linguistique systémique, créée en 1987 par Sylviane CARDEY, dans laquelle nous proposons un système de règles basé sur les faits et les définitions linguistiques et présenté sous forme de modèle qui prend en considération les principes de la modélisation mathématique. L'objectif de cette thèse est de démontrer aux apprenants de la langue étrangère le mécanisme de son fonctionnement, notamment celui de la grammaire, par des méthodes adéquates et des programmes informatiques soigneusement travaillés pour un style d'apprentissage cohérent. Notre propos porte donc sur une analyse précise et détaillée concernant les règles de la grammaire, ce qui nous permet d'obtenir une matière didactique claire et exhaustive avec laquelle l'apprenant peut étudier le sujet dans sa globalité, en identifiant ses différentes règles et la corrélation entres elles et entre ses domaines. Ce travail est également destiné aux enseignants qui souhaitent enrichir leurs méthodes pédagogiques en les invitant à les développer et facilitant ainsi l'assimilation de la langue dans leurs programmes. Dans un premier chapitre, nous avons exposé la théorie dans un cadre conceptuel dans lequel nous avons expliqué ses étapes avec des exemples issus de la grammaire française en utilisant des tables et schèmes. Ces derniers vont par la suite pouvoir être utilisés dans un cadre pratique, celui de l'enseignement de la grammaire. Nous avons également dans ce but construit un site accessible aux enseignants susceptibles de l'utiliser pour leurs cours. Dans un second temps, après avoir traité la partie théorique, nous avons appliqué la théorie dans le deuxième chapitre sur la conjugaison des verbes arabes. Le corpus que nous avons choisi pour cet objectif est constitué par les 127 verbes modèles du Bescherelle arabe. Dans ce chapitre, nous avons utilisé notre système de règles pour décrire le système de la conjugaison arabe. L'application a également permis de mettre en évidence certains défauts que l'on retrouve dans divers manuels de grammaire linguistiques ou autres.
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Université de Franche-Comté
/ 20-12-2007
Sawadogo Tasséré Emmanuel
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À partir de l étude systématique de t et de me, deux unités morpho-lexicales de la langue mooré ce travail fait ressortir que la forme schématique peut être considérée à la fois comme finalité de l analyse linguistique et outil conceptuel du traitement de la variation sémantique : l objectif de l analyse est de définir l opération fondamentale dont chaque unité morpho-lexicale est la trace, c'est-à-dire sa forme schématique (FS). La FS permet de relier la multitude des valeurs empiriques d une forme à un invariant. C est donc le pôle de stabilisation des variations sémantiques d une forme. Par conséquent, la construction de la FS d une unité morpho-lexicale est à la fois un objectif et un outil conceptuel de traitement de sa variation sémantique. Par ailleurs, pour déterminer l opération dont une forme est la trace, une démarche heuristico-procédurale centrée sur la dyade opérateur-opérande a été appliquée. Au terme de ce travail mené dans le cadre de la Théorie des Opérations Prédicatives et Enonciatives développée par Antoine CULIOLI, la thèse défendue est que d une part, les formes t et me marquent respectivement les opérations de dissociation et de translation et que d autre part, le ton haut que peuvent porter ces unités marque l opération de décrochage. Cette étude révèle également l asymétrie entre opération et opérateur : il faut au moins un opérateur et un opérande pour obtenir une opération. Opérandes et opérateurs se révèlent alors comme des objets discrets qui s ordonnent pour constituer des algorithmes, des suites finies d opérateurs.
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Université de Franche-Comté
/ 20-12-2007
Maintier Serge
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Pour chaque phonème, chaque syllabe prononcée, on constate devant l'orifice buccal un jet tourbillonnaire ayant une dynamique avec des formes et une enveloppe globale bien spécifiques et reproductibles. Ces formes en mouvement ou "morphodynamiques" semblent, entre autres, marquées de l'empreinte des gestes articulatoires qui ont modelé le phonème ou la syllabe. Ces formes aériennes des sons du langage ont été mises en évidence et étudiées dès les années 1962 par la pionnière Johanna Zinke. En 1980, le biophysicien Boris Rybak les a visualisées lui aussi, en strioscopie interférentielle, et nommées "turbulences phonatoires externes". Nous avons vérifié ces visualisations en utilisant le laser et trouvé des corrélations entre la structure acoustique et la structure morphodynamique de ces turbulences phonatoires, chose qui n'avait pas encore été faite auparavant. Depuis les années 90 environ, grâce à l'apport de mécaniciens des fluides dans les modélisations de la glotte, on se rend compte que des processus aérodynamiques turbulents, chaotiques, sontgénérateurs du son, et ne sont donc pas que facteurs de bruit ou de perte d'énergie. En ce sens cette recherche sur les structures aérodynamiques des sons du langage prend toute son actualité, même si nous n'en comprenons pas encore tous les aspects aéroacoustiques. Ces formes aériennes des sons du langage sont d'après nous un pont entre le physique et le physiologique, l'acoustique et la "phonologie gestuelle". Vu la nature dynamique de ces phénomènes, nous présentons nos analyses descriptives dans un film DVD d une heure trente, partie expérimentale de notre thèse.
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Université de Franche-Comté
/ 15-12-2007
Lecolinet Thierry
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Cette thèse traite de la méthode de recherche de termes dans la langue. Comment faire pour rechercher des termes autrement que par l intermédiaire de leur graphie ?
Sur la base d un corpus de termes issus d un étymon mythologique ce travail se propose de présenter un système de recherche par critères, ainsi que la mise en lumière de ces derniers, de termes dans la langue sans passer par la connaissance de leur graphie mais de la forme (nature de ces termes, d où proviennent-ils, comment sont-ils formés) de ces derniers ainsi que de leur sens, leur domaine d usage etc. Pour illustrer ce travail un modèle de système de recherche électronique est proposé, ce logiciel fonctionne sur les bases des critères établis lors de la recherche.
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Université de Franche-Comté
/ 12-01-2007
Khruathong Sombat
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La thèse intitulée vers une analyse micro-systémique en vue d une traduction automatique thaï-français : application aux verbes sériels , s articule en 6 chapitres : Le premier présente les approches linguistiques et informatiques utilisées dansle domaine du traitement automatique du langage. Le deuxième aborde les caractéristiques de la langue thaïe par rapport au français, les problèmes généraux de traduction thaï-français, ainsi que les modèles d analyse du syntagme nominal du thaï. Le troisième concerne un essai d analyse des syntagmes adjectivaux et adverbiaux du thaï. Le quatrième est consacré à notre analyse en vue d élaborer notre modèle pour le traitement automatique des verbes sériels. L hypothèse est née de nos réflexions successives sur les problèmes généraux de notre langue maternelle, le thaï, notamment en ce qui concerne le traitement automatique des langues. Nous avons constaté que les verbes sériels jouent un rôle particulier non seulement dans la formation lexicale, mais aussi dans l ordre syntaxique de la phrase. Nul n est besoin de dire combien ils pourraient faire obstacle à l interprétation du sens, s ils étaient mal analysés. Sur le plan quantitatif, les verbes sériels en thaï ne sont pas nombreux. Pourtant, en emploi pré ou post verbal et nominal, voire au niveau de la phrase, nous trouvons qu ils occupent une place particulière qui mérite d être étudiée. Le cinquième chapitre applique les résultats des chapitres 3 et 4 pour la réalisation d un système de traduction thaï-français en mode interactif : nous démontrons que de telles analyses pour une traduction automatique peuvent être mieux développées en mode interactif car ainsi sont mis en évidence les problèmes qui relèvent de la différence de deux langues éloignées tant dans la formation lexicale que syntaxique. Dans notre conclusion, nous soulignons qu un système de traduction automatique thaï-français pourrait avoir de nombreuses applications notamment dans le cadre de l enseignement du français pour le public thaï ou l enseignement du thaï pour le public francophone.
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Université de Franche-Comté
/ 11-01-2007
Sekunda Gabriel
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L' infinitif forme dans la langue française des structures dotées d une diversité formelle assez importante (phrase indépendante, proposition subordonnée circonstancielle, relative, interrogative ou infinitive, groupe verbal, adjectival, nominal qualifié ou non). Ce mode évoque une simple idée du procès, qui pourtant s enrichit, selon le contexte, de diverses caractéristiques modales, temporelles et autres, portant sur la manière dont ce procès se déroule ou s inscrit dans la réalité. Du point de vue comparatif avec le polonais, les structures en question ont les correspondants qui peuvent : 1. soit garder la forme infinitive; 2. soit exiger à la place de l infinitif une ou plusieurs parmi les formes suivantes : forme finie, nom déverbal (ou, parfois, gérondif), 3. soit permettre le choix entre l infinitif et une autre forme. Afin de faciliter le choix de telle ou telle construction (surtout divergente), nous avons conçu une classification des structures analysées, fondée essentiellement sur des critères sémantiques. Ainsi avons-nous pris en considération, entre autres, la position de l infinitif dans la structure argumentale du verbe recteur et le sens de ce verbe (le concept de la manière, par exemple, exprimé par un verbe comme s empresser, a de fortes chances de se transformer en une construction adverbiale, tandis que le concept de la causalité propre à des constructions analytiques avec le verbe faire tend à se réaliser de façon synthétique par un verbe unique). Sans fournir toutes les possibilités de traduction, notre modèle essaie de respecter la variété et les propriétés des productions langagières réelles.
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Université de Franche-Comté
/ 21-12-2006
Roche Virginie
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Le but de cette étude est de déterminer la représentation en France et en Allemagne de deux genres musicaux, le rap et la techno, et de mettre en évidence les procédés de légitimation et de dénégation de ces musiques. L analyse se base sur différentes sources : le discours interne, produit par les acteurs d un genre et ceux qui l écoutent, et les discours externes, constitués d une dizaine de supports de presse sur la période 1991-2001, partagée en deux synchronies de manière à travailler sur des ensembles homogènes et à mesurer les évolutions. Les deux corpus sont réduits par la méthode d analyse du discours définie par Zellig S. Harris. Le discours interne est vu comme la matrice analytique définitoire - au sens de A. H. Ibrahim - du genre, réduite à un ensemble de propositions qui rendent compte de ses caractéristiques et enjeux. Son fonctionnement est régi par une proposition de base, à laquelle l ensemble des énoncés peut être ramené et qui constitue la forme la plus contrainte de la matrice. Le discours externe consiste en une reformulation - au sens de C. Martinot - plus ou moins partielle de la matrice, dans laquelle il s agit de mesurer les variations syntaxiques, lexicales et énonciatives, par rapport à la matrice de référence et de déterminer ainsi un positionnement propre à chaque locuteur. Au fil de l analyse, on peut suivre la circulation des énoncés à l intérieur des discours externes et entre les champs internes et externes, afin de saisir la configuration particulière qui donne naissance au langage totalitaire. L analyse menée sur les deux genres en Allemagne permet de dégager un modèle de fonctionnement du discours sur la musique, qui peut être appliqué à chaque genre mais également au discours sur la musique en France.
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Université de Franche-Comté
/ 26-11-2006
Patoz Evelyne
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A partir de l’étude du raisonnement et des compétences visuo-perceptives qu’emploie un être humain pour se situer dans l’espace, nous élaborons un modèle théorique permettant à un système informatique de situer un objet dans l’espace au moyen d’indices linguistiques. A cet effet, l’impact de l’activité langagière est étudié dans son rôle de constructeur de la représentation spatiale, mais aussi d’une autre activité cognitive, relevée comme essentielle : la perception visuelle. La perception visuelle reposant en grande partie sur des informations produites en fonction de l’univers des connaissances de l’observateur, l’interprétation qui en est faite conduit à une représentation mentale. La notion de représentation est alors liée à la réalité d’objets dont l’existence est elle-même dépendante des aptitudes perceptives d’un individu donné. La représentation n’est plus alors examinée comme préalable à la construction d’une configuration donnée, mais relative à la perception environnementale. Nous montrons que la génération dynamique d’une représentation spatiale ne dépend en fait que de quelques paramètres, dont le facteur le plus important est l’identification du point de référence. Nous développons une application logicielle, intégrant un module de dialogue, qui permet à un utilisateur de diriger un robot sur une surface, et à celui-ci de rendre compte de l’état du monde dans lequel il évolue.
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Université de Franche-Comté
/ 02-10-2006
Gonzalez Liliana
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Les échanges linguistiques entre étudiants non-natifs colombiens et natifs français, au moyen du courrier électronique : effets sur l’appropriation de la langue étrangère par le non-natif. Cette recherche se fonde sur une expérience des tandems linguistiques courriel effectuée dans la Licence en langues modernes de l’Université Javeriana de Bogota (Colombie). Il s’agit de la mise en relation des étudiants colombiens avec des étudiants français pour permettre à chacun, tout en communiquant, de construire avec un partenaire natif son propre apprentissage. Le but de cette recherche est d’étudier les effets sur l’appropriation de la langue étrangère d’un engagement à long terme. Engagement qui pourrait être favorisé par l’établissement d’une relation interpersonnelle. Notre travail se situe dans le cadre de la communication exolingue courriel : les scripteurs sont conscients de l’existence d’une asymétrie linguistique et culturelle et du besoin d’un ajustement réciproque pour mener à bien l’échange. Cette recherche intègre également une dimension bilingue : chacun connaît la langue de l’autre (espagnol - français). Nous avons mené une analyse conversationnelle à partir des messages échangés entre toutes les dyades du corpus, en centrant notre attention sur la dimension interactionnelle de l’échange et sur l’emploi des stratégies de communication et d’apprentissage utilisées par les scripteurs pour arriver à l’intercompréhension et à l’appropriation des éléments de la langue étrangère. Les résultats montrent que les facteurs affectifs : l’établissement d’une relation personnelle proche et l’engagement des correspondants dynamisent l’échange. L’étude des stratégies a montré, sur un échantillon très réduit d’apprenants, que les opérations de transmission et de construction des savoirs peuvent avoir lieu. En effet, la relation asymétrique régie par un contrat didactique a permis le positionnement de certains natifs en tant qu’experts linguistiques et culturels et de certains non-natifs en tant qu’apprenants, pour réaliser mutuellement un travail sur la langue étrangère. Cela nous encourage à approfondir l’étude de l’appropriation d’une langue étrangère à travers l’interactivité avec un natif car ce dispositif de tandems linguistiques permet à l’apprenant colombien d’être en contact avec une langue vivante, éloignée de celle présentée dans les méthodes de F.L.E.
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Université de Franche-Comté
/ 05-07-2006
Tijani Mufutau Adebowale
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Notre thèse se situe dans le courant des recherches portant sur les stratégies de communication en langue étrangère (PORQUIER, 1979, FAERCH & KASPER, 1980 ; RILEY, 1985 ; BANGE, 1992) et celles menées sur la communication exolingue, entendue comme interaction verbale « caractérisée par des divergences particulièrement significatives entre les répertoires linguistiques respectifs des participants » (PY & ALBER, 1986). Nous avons enquêtés sur les principales difficultés de production et de compréhension orales des apprenants universitaires nigérians de français en interaction avec un locuteur francophone et leurs efforts pour surmonter ces difficultés. Trois différentes méthodes de recueil de données ont été adoptées : le questionnaire, l’enregistrement audiovisuel des interactions exolingues et l’organisation des entretiens rétrospectifs individuels avec les apprenants sur leur expérience avec le locuteur francophone. Pour l’analyse des conduites communicatives des apprenants nous avons porté une attention particulière sur les stratégies dites de « compensation » (RILEY, 1985) ou de « réalisation des buts de communication » (BANGE, 1992) à savoir : le recours à l’alternance codique, la reformulation, l’autocorrection, la création lexicale ainsi que les demandes d’aide explicites et implicites. Nous avons proposé, à la fin, des réajustements pédagogiques nécessaires pour l’amélioration de la compétence de communication orale des étudiants au cours de leur programme d’immersion linguistique au centre inter-universitaire nigérian d’études françaises appelé « Village Français du Nigeria ».
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