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28e Colloque PromoSciences - Introduction
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28e Colloque PromoSciencesMise en œuvre du cadre national des formations : quelles plus-values ?Accueil conférences avec la présence de Mme Frédérique VIDAL, Présidente
de l'UNS, de Mme Laure CAPRON, doyen de l'UFR Sciences de l'UNS ou M.
Pierre CRESCENZO, Vice-doyen de l'UFR Sciences UNS Chargé de la
Pédagogie, et de M. Christophe MORIN, président de PromoSciences.PrésentationLe Colloque PromoSciences se concentre pour sa 28me édition sur le nouveau Cadre National des Formations. Nous étudierons notamment, dans le cadre des études scientifiques des trois premières années, les thèmes des Accréditations, des Conseils de Perfectionnement, des Équipes Pédagogiques, des Approches Programmes, des liens entre Licences Générales et Professionnelles, etc.Ce colloque se veut un espace autant d'expositions et échanges sur des expériences déjà lancées que de discussions et propositions vers de nouvelles idées et voies. Il reste très attaché à des analyses et approches pragmatiques, indéfectiblement proches du terrain. Il est source de propositions concertées et constructives vers nos instances de tutelle. PromoSciences est une association pour la promotion de la Licence Sciences, Technologies, Santé et la qualité des enseignements scientifiques universitaires. Elle regroupe ainsi des enseignants, des enseignants-chercheurs, des personnels administratifs et techniques, ainsi que des étudiants.Le rôle de PromoSciences :- œuvre pour la promotion, de la qualité et de la spécificité des enseignements scientifiques universitaires en licence Sciences, Technologies, Santé, et de leur développement au contact de la recherche, en relation étroite avec les autres missions de l'université ; - permet, en son sein, de débattre et de favoriser les échanges mutuels et l'information ; - fait des propositions concrètes pour l'amélioration des formations universitaires ; - affirme le lien étroit qui, dans les universités, doit exister entre la formation et la recherche, que cette dernière soit fondamentale ou appliquée ; - réclame et défend la prise en compte, dans la carrière des personnels, des activités liées à l'enseignement et à l'administration au même titre que celles liées à la recherche.Réalisation : Jean-Christophe Vialle, UNS santé - 2015 Mot(s) clés libre(s) : Université Nice Sophia Antipolis, PromoSciences
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28e Colloque PromoSciences - Les nouveautés du Cadre National des Formations
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28e Colloque PromoSciencesMise en œuvre du cadre national des formations : quelles plus-values ? Thème “Cadre National des Formations : de l'évaluation à l'accréditation”. Animé par M. Christophe MORIN.M. Philippe LALLE (Vice-président Formation & Vie Universitaire, Université Claude Bernard Lyon 1) : Les nouveautés du Cadre National des Formations. PrésentationLe Colloque PromoSciences se concentre pour sa 28me édition sur le nouveau Cadre National des Formations. Nous étudierons notamment, dans le cadre des études scientifiques des trois premières années, les thèmes des Accréditations, des Conseils de Perfectionnement, des Équipes Pédagogiques, des Approches Programmes, des liens entre Licences Générales et Professionnelles, etc.Ce colloque se veut un espace autant d'expositions et échanges sur des expériences déjà lancées que de discussions et propositions vers de nouvelles idées et voies. Il reste très attaché à des analyses et approches pragmatiques, indéfectiblement proches du terrain. Il est source de propositions concertées et constructives vers nos instances de tutelle. PromoSciences est une association pour la promotion de la Licence Sciences, Technologies, Santé et la qualité des enseignements scientifiques universitaires. Elle regroupe ainsi des enseignants, des enseignants-chercheurs, des personnels administratifs et techniques, ainsi que des étudiants.Le rôle de PromoSciences :- œuvre pour la promotion, de la qualité et de la spécificité des enseignements scientifiques universitaires en licence Sciences, Technologies, Santé, et de leur développement au contact de la recherche, en relation étroite avec les autres missions de l'université ; - permet, en son sein, de débattre et de favoriser les échanges mutuels et l'information ; - fait des propositions concrètes pour l'amélioration des formations universitaires ; - affirme le lien étroit qui, dans les universités, doit exister entre la formation et la recherche, que cette dernière soit fondamentale ou appliquée ; - réclame et défend la prise en compte, dans la carrière des personnels, des activités liées à l'enseignement et à l'administration au même titre que celles liées à la recherche.Réalisation : Jean-Christophe Vialle, UNS santé - 2015 Mot(s) clés libre(s) : Université Nice Sophia Antipolis, PromoSciences
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Conférence : Les mathématiques de la chauve-souris par Cédric Villani
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Depuis plusieurs années déjà, le mathématicien Cédric Villani sest lancé dans une démarche militante de rencontres avec les jeunes pour redorer le blason des maths et tenter de lutter contre la désaffection à légard des vocations scientifiques. Le 6 novembre, entre 14h et 16h, il a rencontré des lycéens à lUnistra autour dune conférence à lintitulé surprenant et poétique : Les mathématiques de la chauve-souris. On pensait Cédric Villani plutôt amateur daraignées - il en porte une en broche sur son costume -, apparemment, ce nest pas une passion exclusive. Dans son dernier ouvrage Théorème vivant, récemment publié chez Grasset, il raconte son quotidien de chercheur, ses travaux sur léquation de Boltzmann, et lélaboration dun nouveau théorème, qui lui valurent la médaille Fields (léquivalent du prix Nobel pour les mathématiciens) en 2010. Mot(s) clés libre(s) : mathématiques, chauve-souris
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Georges Canguilhem, médecin, philosophe et historien des sciences
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Le docteur Kress nous parle de Georges Canguilhem. Mot(s) clés libre(s) : histoire, philosophe, sciences, médecin
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In memory of Ho Peng Yoke (1926-2014) : contributions to the history of astronomy, alchemy and divination in China
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Organiser: Christopher CULLEN
Chair: Jianjun MEI
Christopher CULLEN: Ho Peng Yoke and the Needham project
QU Anjing : Ho Peng Yoke and Chinese astronomy: his contribution to the field, and some personal reminiscences
Fabrizio PREGADIO : Ho Peng Yoke, Chinese Alchemy, and Daoism
Lisa RAPHALS : Science and Divination Reconsidered: Ho Peng Yoke and the history of Chinese science and mantic practices Mot(s) clés libre(s) : Chine, divination, astronomie, Peng Yok, alchimie
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L'industrie du déni
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Dans certaines
controverses, le statut des données scientifiques est contesté par une
pensée antirationaliste qui considère la science comme une forme de
pensée unique qu'il importerait selon eux de transgresser. Un
exemple quelque peu emblématique est constitué par une thèse de doctorat
d'astrologie soutenue sous l'autorité d'un sociologue connu
mondialement. Cette pensée repose pour l'essentiel sur l'émotionnel et
s'oppose à la pensée rationnelle de la science.
Une industrie du déni s'est mise en place durant les dernières décennies.
On lui donne ce nom car elle vise à dénier leur valeur aux résultats
scientifiques qui vont à l'encontre des intérêts de certaines industries
polluantes, agro-alimentaires, ou encore productrices de tabac ou
d'alcool. Il s'agit de lobbys intervenant dans les médias et auprès des
responsables politiques, de scientifiques et d'historiens recrutés pour
susciter le doute à l'encontre des recherches scientifiques reconnues,
ou encore de linguistes chargés de créer des éléments de langages
permettant de disséminer ce doute dans la population et auprès des
décideurs.
Par exemple, dans les années 90, cette « industrie du doute » est parvenue à faire signer par des chercheurs de renom l'Appel de Heidelberg qui visait à stigmatiser les chercheurs qui alertaient au sujet des causes du réchauffement climatique.
La
finalité de cette industrie du déni est d'empêcher toute régulation au
sujet des produits polluants ou dangereux, tant par la voie législative
que par la voie scientifique. Cette stratégie du déni a pu être
mise à jour à la suite du jugement d'un tribunal américain qui a imposé
au cigarettier Philip Morris de rendre publics des centaines de
milliers d'archives dans lesquelles étaient exposées les méthodes de
cette industrie du déni. On découvre notamment comment ce cigarettier a
recruté un large réseau de scientifiques et d'historiens partout dans le
monde. Ils avaient pour mission de forger une narration des faits qui
serait favorable aux industriels. Mot(s) clés libre(s) : complot, argumentation, défiance, doute, controverse
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La preuve scientifique reste-t-elle toujours insuffisante pour certaines entreprises auxquelles on impute un problème sanitaire ou environnemental ?
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Le statut de la preuve scientifique dans le débat public est aujourd'hui âprement discuté. Ce statut est important parce qu'il détermine la fonction des sciences dans notre société.
Par
exemple, les premières preuves scientifiques de l'origine humaine du
réchauffement climatique datent de 1981. Or, elles sont toujours
contestées en dépit du large consensus qui existe dans la communauté
scientifique. Il en est de même au sujet du rôle des néonicotinoïdes
dans la disparition des abeilles, qui est pourtant bien attesté depuis
1995, mais qui reste contesté, notamment par les fabricants de ces
insecticides.
Pour traiter de ces formes de contestations des résultats scientifiques, François Rastier établit un distinguo entre la controverse scientifique et la polémique anti-scientifique. Mot(s) clés libre(s) : complot, argumentation, défiance, doute, controverse
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La recherche au Centre Alexandre-Koyré
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Adossé au dispositif scientifique et intellectuel de l’EHESS, le
Centre Alexandre-Koyré est un laboratoire de recherche et de formation à
la recherche dont la vocation principale est d’étudier les
configurations historiquement situées dans lesquelles les objets de
« science », de « technique » ou de « médecine » se sont constitués.
Cette ambition commune se décline dans le cadre des multiples domaines de compétence des chercheurs de l’équipe.
Le Centre Alexandre-Koyré a non seulement
accompagné les dynamiques intellectuelles qui ont reconfiguré le champ
des études sur les sciences et les savoirs dans les trente dernières
années, mais en a été l'un des acteurs. Il a contribué à son
enrichissement et à sa diversification en conduisant des enquêtes sur de
nouveaux objets, en promouvant de nouvelles approches et de nouvelles
méthodologies. Une histoire sociale et culturelle, ouverte aux
développements de la sociologie et de l’anthropologie des sciences,
attentive aussi aux reconfigurations de l’ensemble des sciences
sociales, a ainsi réorganisé le périmètre de la recherche. Les
pratiques, les formes matérielles, les lieux de savoir, ont été investis
en même temps que s’élargissait l’éventail des acteurs étudiés. La
problématisation même de la notion de science a permis d’approfondir
l’historicité et le caractère situé des systèmes de connaissance.
Dans le cadre des nouvelles recompositions du
domaine qui émergent de nos jours, la recherche au sein du Centre
Alexandre-Koyré privilégie le déploiement de démarches critiques
concernant les échelles, les outils d’analyse, l’irruption des
non-humains comme objet d’étude, des renouvellements qui, tous, mettent
l’histoire des sciences et des savoirs au défi d’un retour réflexif fort
sur les enjeux historiographiques et épistémologiques de sa pratique.
La recherche au Centre Alexandre-Koyré
s’efforce d’être à la hauteur de ce défi, qu’elle n’a eu de cesse de
relever par le passé mais qui réclame aujourd’hui de nouvelles
opérations intellectuelles.
La réflexivité par l’historiographie,
que les chercheurs du Centre développent par-delà la diversité de leurs
terrains d’enquête, trouve sa matière et sa concrétisation dans les
questions que ces enquêtes permettent elles-mêmes de poser. Elles sont
liées à l’historicité des savoirs et plus généralement à l’inscription
historique des rationalités, aux échelles temporelles et spatiales, aux
choix de périodisation, au statut des matériaux mobilisés comme sources,
aux découpages des objets étudiés, aux répertoires de notions et de
catégories analytiques, etc.
L’un des grands enjeux du renouvellement du domaine concerne la question des méthodes et des échelles de l’analyse.
Les histoires transnationales des sciences y
contribuent de manière décisive. Champ épistémique dont on considère la
portée comme étant universelle, l’histoire des sciences est pourtant
souvent décrite à travers un prisme national. Sous-étudié, le rapport
entre les sciences « modernes » et le reste du monde est communément
conçu en termes d’une diffusion à partir de l’Occident ou de son pendant
agonistique. S’inscrivant dans les débats actuels autour de l’histoire
coloniale, postcoloniale et mondiale, et à la lumière du renouvellement
des objets et approches de l’histoire des sciences, ces perspectives
s’appuient sur les méthodes relationnelles mises au point depuis la
dernière décennie – histoire croisée, connectée, comparée, circulatoire…
– afin d’étudier des phénomènes dans une perspective mondiale attentive
à l’émergence poly-centrée des savoirs et savoir-faire aussi bien que
leur appropriation différenciée selon les lieux.
En outre, au-delà du choix du niveau d’analyse
auquel les enquêtes peuvent se situer, la question des échelles engage
celle des effets d’intelligibilité que produit leur variation. Au
renouveau de la biographie comme genre historiographique fait écho, dans
les recherches menées au Centre Alexandre-Koyré, un déplacement qui
consiste à examiner le biographique comme matériau et l’enquête
biographique comme mode de connaissance dans les études sur les
sciences. La prise en compte du « jeu d’échelles » invite, plus
généralement, à mettre au jour des dynamiques particulières des sciences
et des savoirs qui déclinent les approches entre le macro et le micro.
Les études sur les sciences et les savoirs sont profondément reconfigurées aussi par les approches qui privilégient la dimension visuelle et matérielle des
objets étudiés, dans le cadre d’une réflexion historiographique et de
mise à l’épreuve d’outils méthodologiques,empruntés notamment à
l’histoire des pratiques, aux media studies, à l’histoire de
l’art et du livre, ou à l’histoire culturelle. Les études visuelles et
matérielles des sciences développées au Centre impliquent une
réévaluation de ce qui « fait source » en histoire des sciences et des
savoirs, un domaine qui a longtemps privilégié l’écrit, avec une
attention particulière portée aux supports matériels, dont ceux de la
production visuelle, des techniques de fabrication, d’impression,
d’organisation et de circulation qui y sont liées, mais aussi aux enjeux
épistémiques matérialisés dans des objets et engendrés par leurs
usages.
Les humanités numériques,
enfin, sont un domaine dans lequel le Centre Alexandre-Koyré est engagé
depuis les années 1990. Les activités de recherche en la matière,
étroitement liées à l’élaboration et la mise en œuvre de plusieurs
projets numériques dans le cadre de la plateforme web
développée au sein du Centre, consistent à explorer les contraintes et
les questions méthodologiques liées à la spécificité des corpus
d’histoire des sciences, des savoirs et des techniques. Il s’agit
également, ici aussi, de produire une réflexion critique vis-à-vis des
technologies numériques, en inscrivant notamment les pratiques
numériques savantes dans une histoire longue, renvoyant de manière plus
générale aux techniques et figures de l’érudition. Il s’agit enfin, pour
le Centre Alexandre-Koyré, de travailler à l’intégration des humanités
numériques dans les dispositifs d’enseignement et de formation à la
recherche. Mot(s) clés libre(s) : recherche
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Le Master "Histoires des sciences, technologies, sociétés"
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Les études sur les sciences et techniques ont connu de profonds
développements depuis une quarantaine d'années. Ceux-ci ont affecté la
façon dont historiens et philosophes interrogent tant la production des
savoirs que ses contextes. Ils ont conduit tant à des ouvertures
fructueuses avec les différentes formes d’histoire (sociale, culturelle,
micro-histoire, histoire globale) qu’à des rencontres avec les sciences
sociales (sociologie, anthropologie, études de genre, économie).Ce master propose une formation à l’ensemble de ces
approches. Il vise à inscrire l’étude des sciences dans une perspective
large, au croisement de l’histoire et des sciences sociales.
Il s’agit donc de penser les sciences et les
savoirs dans leurs modes d’existence sociaux et historiques, ce qui
conduit notamment à :
confronter les différentes approches des sciences.
exposer les dynamiques d’élaboration et d’usage des savoirs dans une perspective qui varie.
présenter les interrogations relatives aux
sciences et aux choix technologiques contemporains, qui constituent une
dimension essentielle du gouvernement des sociétés.
assurer aux étudiants un travail collectif sur
les sources, les méthodes et les outils de recherche, ainsi qu'un suivi
personnalisé des parcours.
La mention dispense donc des enseignements en histoire des sciences, histoire des techniques et études sociales des sciences.
Ceux-ci concernent une grande variété de domaines
(des sciences de l’homme aux mathématiques), de périodes (de l’Antiquité
au temps présent) ou de thèmes (des formes de visualisation à
l’expertise en passant par les rapports à l’économie ou au droit).
La formation associe séminaires introductifs et séminaires de recherche spécialisés. Elle comprend :
des enseignements d’histoire des sciences et des techniques par grande période historique.
des enseignements sur les différentes formes de
savoirs et de pratiques savantes – sciences formelles, sciences
physiques, sciences de la vie, médecine, sciences humaines, techniques
et technologies
des enseignements sur la place des savoirs dans
les mondialisations successives, du XVIe siècle à nos jours et sur les
traditions savantes en dehors de l’Europe.
des enseignements sur les sciences et les
techniques en société, la place des régulations économiques et
politiques, l’expertise, le débat public.
Du fait de cette diversité, la mention permet aux
étudiants de réaliser des parcours thématiques assez variés qui peuvent
porter sur une période (par exemple sur la première modernité ou le XIXe
siècle), un domaine (par exemple sur les techniques ou sur les savoirs
de la santé et de la maladie) ou sur une thématique (par exemple le
rapport entre sciences et religion).
Ces parcours ne sont en aucun cas des filières
séparées. Les étudiants peuvent les construire librement à partir de
l’ensemble des propositions d’enseignements en accord avec leur tuteur
et en conformité avec l’esprit du master de Sciences sociales de
l’EHESS.
Les unités d’enseignement (UE) offertes par la mention sont de trois types :
des UE de base, obligatoires, qui s’appuient sur
la lecture de textes fondamentaux permettant une initiation aux grandes
questions historiographiques, aux diverses méthodes d’étude des
sciences et aux grands cadres chronologiques.
des UE dites fondamentales qui introduisent à un domaine ou une thématique précis.
des séminaires de recherche, dans lesquels les
étudiants de master sont en contact avec doctorants et
enseignants-chercheurs travaillant sur un sujet d’intérêt direct pour
leur recherche, en particulier pour le mémoire de M2.
La liste des enseignements sera disponible, début octobre, sur le site du Centre Alexandre-Koyré.
Les étudiants sont encouragés à choisir au moins
une de leurs UE parmi toutes celles offertes par l’ensemble des mentions
de l’EHESS. La mention HSTS a aussi passé deux accords plus
spécifiques :
avec la mention « Santé, population, politiques
sociales » (spps) qui permet aux étudiants inscrits dans chacune des
mentions de choisir 3 ue dans l’autre.
avec le parcours « Travail, techniques et sociétés » (tts) et le parcours « Transfrontières »En savoir plus Mot(s) clés libre(s) : EHESS, master, activités d'enseignement et de recherche
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Quel est le statut de la preuve scientifique dans le débat public ?
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François Rastier traite d'un texte qui décrit un « plan d'action » des entreprises Syngenta et Bayer Crop Science pour traiter du problème de la disparition des abeilles.
Il s'intéresse à un court extrait de ce texte : « Ce
plan résulte de l'incapacité de la Commission européenne à trouver un
accord avec les États membres pour fournir une réponse appropriée au
rapport de l'Autorité européenne de sécurité des aliments sur le risque
théorique de l'usage des pesticides néonicotinoïdes pour la santé des
abeilles ».
François Rastier relève la posture
qu'adoptent les entreprises à l'égard de la Commission européenne : une
posture qui entend, en dernière analyse, exiger de cette commission de
contredire la position de la communauté scientifique au sujet de la
disparition des abeilles, en remettant en question l'importance des
insecticides dans la disparition des abeilles.
Le « risque théorique » qu'évoquent les auteurs s'oppose à la preuve empirique des articles de recherche et renvoie ainsi les résultats scientifiques à de simples hypothèses.
Dans la suite de la séquence filmée, François Rastier montre que les auteurs de ce plan d'action cherchent à minimiser le danger des insecticides
en mettant en avant d'autres causes de la disparition des abeilles.
Leur plan ne fait que retarder la prise de décisions politiques pour
traiter du problème environnemental posé par la santé des abeilles.
On
voit, par cet exemple, que la preuve scientifique peut toujours être
considérée comme insuffisante, notamment par ceux qui défendent des
intérêts opposés aux conclusions des recherches.
Dans ce cadre, les critiques peuvent toujours(1) évoquer des biais dans les protocoles expérimentaux ou dans le traitement des résultats,(2) nier les causalités qui dérangent,(3) évoquer d'autres causes possibles. Ces éléments de langage permettent de constituer un brouillard argumentatif. Mot(s) clés libre(s) : complot, argumentation, défiance, doute, controverse
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