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Université de Franche-Comté, Univerza v Ljubljani. Fakulteta za gradbeništvo in geodezijo
/ 17-12-2010
Fovet Elise
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Cette étude d’archéologie spatiale s’intéresse à l’évolution du peuplement antique dans une zone relativement restreinte, située dans l’arrière-pays languedocien, en marge des pôles majeurs du peuplement régional. Ce travail s’inscrit dans la lignée des recherches consacrées au peuplement ancien du Languedoc oriental effectuées ces dernières décennies. La contribution spécifique de ce travail réside dans une analyse plus poussée du rôle du milieu géographique - physique et humain - dans l’évolution de l’occupation du sol, appréhendée sur la longue durée, du VIIe siècle avant J.-C. au VIIe siècle après J.-C. Deux axes de recherche ont été développés : la caractérisation des ressources agropastorales - en faisant notamment usage des ressources de la télédétection satellitaire -, et la modélisation du réseau de communication - conçue par la méthode des cheminements optimaux. S’appuyant sur un secteur d’étude riche du point de vue de la documentation archéologique (recueillie dans le cadre de programmes de prospection pédestre systématique réalisés entre la fin des années 70 et la fin des années 90), ce travail méthodologique s’intègre dans le programme de recherche ArchaeDyn.
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Université de Franche-Comté
/ 09-12-2010
Brigand Robin
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Cette étude porte sur la dynamique des centuriations d’origine romaine de la plaine centrale de Venise, limitée par la lagune et les Alpes d’une part, les fleuves Brenta et Piave de l’autre. Il s’agit d’évaluer la nature des interactions entre les morphologies agraires héritées de l’arpentage romain et les sociétés historiques, médiévales et modernes, qui intègrent, en le transformant, l’héritage Antique. La compréhension des contraintes environnementales et de l’organisation des ressources en eau est essentielle : elle justifie de l’importance d’une démarche qui prend en compte, dans le cadre d’un Système d’Information Géographique (SIG), à la fois l’étude de la morphologie agraire et l’analyse géomorphologique. Ce travail est structuré en trois points. Le premier prétend à un rappel historiographique mais aussi à une présentation des méthodologies utilisées pour l’étude géographique des formes du paysage vénitien. Le second aborde les plaines alluviales du Brenta et du Piave du point de vue géomorphologique puis sous l’angle de l’étude morphologique des centuriations romaines. Enfin, le troisième propose, sous la forme d’une synthèse, les principaux résultats qui ouvrent sur l’appréhension des dynamiques médiévales et modernes. Ces dernières soulignent que, en Vénétie, la centuriation est avant tout un objet résilient qui doit sa visibilité aux contextes environnementaux originaux de la plaine centrale, mais surtout à la nature des formes de gestion des ressources hydriques durant le Moyen Age et l’époque moderne
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Université de Franche-Comté
/ 30-06-2010
Jouffroy-Bapicot Isabelle
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Cette thèse vise à retracer l’histoire de la végétation du petit massif granitique du Morvan, en relation avec les forçages climatiques et l’impact des activités humaines. L’étude se base sur une dizaine de séquences tourbeuses sur lesquelles, en plus des grains de pollen et spores, les microfossiles non-polliniques présents dans les palynofaciès ont été analysés. Les données se sont révélées très partielles concernant les dynamiques de végétation de la période tardiglaciaire, mais ont éclairé l’histoire locale des reconquêtes forestières holocènes. Elles ont aussi permis de mettre en évidence certaines spécificités, comme la part toujours très réduite des résineux dans la forêt morvandelle avant leur introduction massive au milieu du XXe siècle. Afin de documenter au mieux l’histoire de l’occupation humaine à l’échelle du massif, une attention particulière a été portée à la détermination et la caractérisation des phases d’anthropisation ; ce travail a aussi bénéficié, pour certains sites, de l’apport d’autres proxies (micro-charbons, sédimentologie, géochimie isotopique pour tracer les paléopollutions atmosphériques). Ces analyses ont renouvelé l’histoire de l’occupation de cette zone de moyenne montagne, tout d’abord en révélant une présence humaine pour des périodes très mal connues, comme le Néolithique ancien (5000-4500 cal BC), le premier âge du Fer (800-450 cal BC), le haut Moyen Âge (dès les Ve-VIe siècles). Les données paléoécologiques ont également apporté un éclairage nouveau sur des périodes mieux documentées par les sources archéologiques et historiques. Elles ont notamment illustré le rôle attractif des ressources minières au moins dès la fin du Bronze ancien (vers 1650 cal BC), ainsi qu’à l’époque de la prospérité de l’oppidum éduen de Bibracte sur le Mont-Beuvray (IIe-Ier siècles cal BC).
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Université de Franche-Comté
/ 18-12-2009
Davier Fabien
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La fin du second siècle voit la naissance et le développement en Afrique romaine d une importante communauté chrétienne résidant nota mment à Carthage. Parallèlement, un nouveau courant intell ectuel et littéraire prend son essor autour de nombreux écrivains, dont Tertullien (155-225 ?) serait le précurseur. En effet, cet auteur d origine africaine est considéré comme le premier auteur latin chrétien, et il s intègre dans un vaste mouvement de défense de la foi chrétienne appelé apolo gétique. Jusqu à cette date, le christianisme, en tant que nouveau courant religieux, s était écrit, pensé en grec. Avec Tertullien, qui est un converti, la religion chrétienne s énonce désormais en latin, et progres sivement se met en place une littérature dite patristique autour de Lactance, Cyprien ou Augustin. Ainsi, le christianisme connaît un chan gement culturel majeur, avec l apparition d un latin dit chrétien. La vie et la chronologie des oeuvres de Tertullien nous sont mal connues, et il est difficile de dresser un portrait de l homme et de ses écrits. Cependant, les spécialistes ont depuis le XIXe siècle classé ses trente et un traités en deux grandes périodes : tout d abord, un ensemble de traités catholiques (197-208), puis des écrits plus ou moins influencés par l hérésie montaniste (jusqu en 220 environ). La période dite catholique sert de cadre d étude à ce travail de recherches, qui se propose d analyser les logiques d un discours polé mique chrétien. De par sa formation (avocat, jurisconsulte), ce Père de l Église a eu recours au droit romain pour énoncer la foi chrétienne et ses règles. Il se situe au centre d un processus de normalisation du discours chrétien, avec une transposition de certains concepts issus du droit romain dans le champ du christianisme. La première partie consiste à étudier, grâce à l outil informatique et à des études quantitatives et sérielles, les logiques globales du discours polémique de Tertullien. La seconde partie analyse cette logique identitaire propre aux chrétiens et à leurs communautés. La troisième partie s attache aux termes issus du droit romain, mais transposés dans le champ du christianisme.
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Université de Franche-Comté
/ 29-01-2009
Ouriachi Marie-Jeanne
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Cette étude porte sur une portion du territoire de la cité de Nîmes durant l Antiquité. L espace considéré, de Montpellier et Lattes à l ouest, au Vidourle à l est en englobant les communes qui jouxtent la rive gauche du fleuve , du littoral au sud à Combas et Montpezat, dans la garrigue , au nord, affiche une grande diversité en terme de milieux géographiques. Il présente également la particularité d avoir fait l objet de recherches archéologiques de grande envergure, fouilles conduites sur les agglomérations protohistoriques et/ou antiques, investigations portant sur des petits établissements, annexes agricoles ou petites fermes, fouilles de structures agraires, programmes de prospections systématiques. Il en résulte une richesse archéologique exceptionnelle, que vient compléter un corpus épigraphique comportant quelques 95 inscriptions exploitables. Cette documentation est présentée dans une première partie consacrée à une rapide généalogie de la recherche, afin de mettre en évidence l hétérogénéité des conditions d acquisition des données ; dans un second temps, c est à une analyse critique des deux corpus que nous nous sommes livrée, de manière à en établir à la fois les qualités et les limites. Parce que notre objectif est de cerner les dynamiques qui affectent le peuplement de cet espace durant l Antiquité, et parce que notre documentation nous le permet, nous avons choisi d aborder ce problème sous deux angles complémentaires : celui des hommes, et celui des lieux. Il nous a paru d abord intéressant de faire porter notre attention sur les acteurs de cette histoire, en dégageant des données épigraphiques des indications concernant le statut et la nomenclature, mais aussi la pratique religieuse de la population afin de tenter d évaluer le degré d intégration des population dans le cadre d une cité de droit latin : la question a été posée d un point de vue temporel et spatial, afin de voir si l ensemble des points de l espace considéré s inscrivent dans la même dynamique. Nous avons également posé la question à partir des données se rapportant à l implantation des grandes familles, notamment celles basées dans le chef-lieu de cité, afin de voir comment ces entités s approprient et font vivre l espace de la cité. Cette approche a toutefois due être circonscrite au Haut-Empire, les bornes chronologiques étant imposées par la documentation épigraphique. La question du peuplement a ensuite été abordée du point de vue des lieux occupés par les hommes. Nous avons dans un premier temps posé le problème des phases de création des habitats : cette analyse nous a permis de confirmer l importance, déjà évoquée par les auteurs du programme Archaeomedes, du milieu du Ier siècle dans la mise en valeur des régions de plaine et du littoral, délaissées au cours du 2nd Age du Fer. Notre enquête a porté, dans un second temps, sur l ensemble des établissements : ceux-ci ont fait l objet d une classification permettant d élaborer une typologie, fondée sur leurs caractéristiques matérielles et temporelles. Enfin, pour mettre en oeuvre une approche en terme de réseaux d établissements, nous avons construit un indice de centralité, élaboré à partir des fonctions économiques et symboliques représentées dans les différents lieux habités : cet indice nous a permis d établir une hiérarchie fonctionnelle des établissements et de construire des réseaux à partir d un modèle gravitaire élémentaire. Nous avons alors tenté de montrer comment ces réseaux s organisent et organisent l espace, en mettant en évidence des différences entre Lez et Vidourle, mais aussi entre zones basses et collines. Dans ce cadre de réflexion, nous avons reposé le problème de l influence de Nîmes, située hors zone d étude. Cette approche appliquée à plusieurs moments clés, 100 avant notre ère, 100, 300 et 500 de notre ère, a débouché sur la mise en évidence de phases d évolutions dans le système de peuplement entre la fin de la protohistoire et le haut Moyen Age. Quel que soit le vecteur choisi pour appréhender le peuplement, qu il s agisse des hommes ou des lieux, il apparaît que les changements n affectent pas de manière uniforme l ensemble de la population ou la totalité de l espace. Cette étude confirme le fait que la romanisation se présente comme un processus complexe, en raison de la multiplicité des facteurs en jeu.
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Université de Franche-Comté
/ 28-11-2008
Thivet Matthieu
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L’agglomération de Mandeure-Mathay (Epomanduodurum) constitue la seconde ville de Séquanie, derrière la capitale de cité Besançon-Vesontio, par sa taille, son équipement urbain, sa panoplie monumentale et ses fonctions. Elle st implémentée dans la vallée du Doubs, au débouché de la plaine d’Alsace (« Porte de Bourgogne », dans une zone de passage entre les Vosges et le Jura permettant notamment la communication entre le sillon rhodanien et la plaine du Rhin. Les premières recherches « organisées » sur le site remontent à la fin du XVIIIe siècle, mais c’est au début du XIXe siècle que les édifices majeurs tels que le théâtre (1820) et le sanctuaire (1880) de l’agglomération antique furent découverts. La démarche prospective, initiée à partir de 2003 par ce travail de doctorat, visait à rassembler dans le SIG ArcGIS d’ESRIc, l’ensemble des informations spatialisées fournies par les sources documentaires.
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Université de Franche-Comté
/ 05-11-2007
Sauty Christophe
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L objectif de la thèse est de percevoir l état du peuplement, dans son contexte spatial, aux différentes époques préhistoriques et historiques (de la Préhistoire ancienne à l époque moderne et contemporaine) et de mesurer son évolution dans le milieu particulier de la basse vallée du Doubs, sur un transect qui va de Petit-Noir / Neublans, à la limite du Jura, à la confluence Saône / Doubs en Saône-et-Loire. Une vingtaine de communes sont ici concernées. Ce secteur est celui d une zone humide, profondément marquée par la rivière du Doubs ; un aspect essentiel de la problématique est alors de mieux comprendre la relation que l homme a pu entretenir avec un environnement à la fois difficile (inondation, évolution incessante du cours de la rivière ) et attractif (fertilité des sols, rôle de la vallée comme axe de communication ). Sur ce point, nous nous sommes globalement attachés à définir le cadre dans lequel l homme a pu vivre à différents moments (en recourant à la géologie, la climatologie, pédologie, la palynologie, la microtoponymie, etc.), et, plus particulièrement, à étudier les variations du lit mineur du Doubs au cours des cinq derniers siècles grâce aux cartes anciennes et aux missions aériennes de l IGN. A cet égard, on peut diviser notre secteur en deux parties, l une allant de Petit-Noir à Mont-les-Seurre, à l est, où la rivière a connu une dynamique alluviale intense (méandres, anabranches, tresses et anastomoses) et l autre, entre Mont-les-Seurre et Verdun-sur-le-Doubs, à l ouest, dans laquelle le Doubs semble n avoir que peu évolué, depuis au moins la Protohistoire, comme l indique la reconnaissance de gués assez stables. Placée entre la plaine doloise (le Finage) au nord, la Bresse jurassienne et bourguignonne à l ouest et au sud et les marges bourguignonnes à l ouest, la basse vallée du Doubs est une zone charnière. De même qu elle constitue depuis l époque moderne une zone de contact entre la Bourgogne et la Franche-Comté, elle impliquait déjà dans l Antiquité (âge du Fer et époque romaine), les peuples éduen et séquane dont la limite est à chercher dans notre zone d étude. Située sur l axe fondamental Rhône Saône Doubs Rhin, cette zone fut sans doute parcourue dès le Paléolithique et fut bien occupée, à partir du Néolithique, par des populations agricoles. Pour la Protohistoire et l époque romaine (plus de 600 impacts archéologiques recensés pour cette seule dernière période), notre documentation atteste de la densification du tissu rural, de la montée en puissance du système viaire, du dynamisme des échanges, alors qu au Moyen Age se dessine un nouveau modèle d organisation territoriale et d aménagement de l espace qui anticipe sur les changements à venir. Au total, alors que jusqu en 1950 le nombre de sites connus restait infime dans la basse vallée du Doubs, au point d entretenir là la vision d une zone à priori désolée, pour des raisons d ordre naturel, les prospections conduites depuis les années 1980 permettent de recenser plus de 1000 impacts archéologiques, démontrant aujourd hui que cette zone ne fut en aucun cas un no man s land mais au contraire un lieu extrêmement vivant dès la Préhistoire. Sur toutes ces questions (volume 1), nous avons donc tenté de mobiliser l ensemble des données historiques et archéologiques et ceci explique la place importante des données d inventaire dans la thèse (volumes 2, 3, 4). Au plan méthodologique, la difficulté principale fut, pour nous, moins de trouver, en différents lieux, les séries documentaires nécessaires à la construction du sujet, que d articuler ces différentes séries entre elles ; séries à la fois parallèles et discontinues, fluctuantes dans le temps et l espace, orientant souvent le discours archéologique entre Mémoire et Histoire.
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Université de Franche-Comté
/ 28-06-2007
Viellet Amandine
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Les villages littoraux de Chalain et de Clairvaux représentent une chronologie de près d un millénaire et demi, depuis le néolithique Moyen Bourguignon (vers 4000 av. J.-C) jusqu au néolithique final (vers 2600 av. J.-C.). L excellente conservation des bois, en milieu humide et anaérobie, a permis la datation dendrochronologique directe de plus de 1 100 pièces d architecture de chêne ou de frêne. L objectif principal de ce travail est de présenter les limites et les potentialités de la méthode dendrochronologique pour montrer la vitesse évolutive des outillages, des techniques et des successions culturelles, parfois dans des laps de temps inférieurs à une génération. Afin d évaluer au mieux les limites de la méthode nous avons, dans un premier temps, réalisé un test sur un lot restreint de chênes et de frênes du village néolithique de Chalain 19, avant d étudier tous les bois de cet habitat. Les résultats obtenus ont ensuite été intégrés à une nouvelle synthèse dendrochronologique prenant en compte la totalité des bois datés sur l ensemble des villages des deux bassins lacustres de Chalain et de Clairvaux. Les courbes de croissance utilisées pour la synchronisation et la datation, offre aussi des informations écologiques essentielles que nous avons tenté d exploiter. Utilisée conjointement à l archéologie, la dendrochronologie reste un outil privilégié pour appréhender l écoulement du temps et l impact de l homme sur l’environnement.
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