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Université de Franche-Comté
/ 02-11-2010
Bardey nathalie
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Les petites annonces constituent une porte d’entrée originale pour observer les valeurs et les représentations à l’oeuvre dans une société. Car derrière ces textes minimalistes et utilitaristes, c’est un jeu subtil, fait de relations entre les individus, qui se dévoile. Au-delà de cette forme de communication particulière (ce qu’il faut écrire et taire pour que la démarche initiée aboutisse), c’est in fine une histoire du rapport au travail et à la consommation qui se dessine, c’est l’évolution du sens du mariage qui se donne à voir, ce sont les valeurs communes à chacun et les représentations que les gens se font d’eux-mêmes et des autres qui apparaissent en filigrane. Les demandes et les offres évoquées dans les petites annonces nous renvoient ainsi une image dynamique de la société franc-comtoise des années 1930 au début des années 1980, avec des permanences et des évolutions qui s’inscrivent dans plusieurs niveaux de temporalité. Avec les petites annonces, ce sont les mentalités d’une population qui se révèlent permettant alors d’esquisser une histoire culturelle. L’intérêt de cette source, très peu utilisée par les historiens, ne réside ni dans le spectaculaire ni dans le sensationnel mais dans la subtilité et la nuance parce qu’elle émane directement des gens et exprime leur quotidien sous ses aspects les plus divers.
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Université de Franche-Comté
/ 24-06-2010
Deblock Michel
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Ce travail traite du comportement de la frange du clergé du diocèse du Doubs qui, en 1791, a choisi de se soumettre à la Constitution civile du clergé. Une historiographie cléricale et souvent réactionnaire a par le passé été prépondérante en ce qui concerne l’histoire du clergé pendant la Révolution française, stigmatisant les assermentés, passant en pertes et profits les ex-religieux qui ont contribué, en tant qu’intrus, au service paroissial en l’absence des titulaires. Une abondante documentation nous a permis de resituer les forces en présence, en tension permanente, de souligner la démarche à la fois religieuse et politique de nombreux clercs qui tentent de concilier leur projet pastoral et certains idéaux révolutionnaires. Après la vague d’abdications de l’an II nous assistons à la naissance de l’Eglise nationale du Doubs qui cherche à s’organiser à l’instigation des Evêques réunis : constitution d’un presbytère, élection d’un évêque, refondation d’une pratique ecclésiale à parti de conciles et synodes diocésains. Le concordat voir s’ouvrir un nouveau chapitre de cette aventure avec un clergé que les pouvoirs publics et l’archevêque Lecoz tentent d’amalgamer. Le mouvement s’épuise, ses membres sont acculés à la rétractation sous la pression d’une église ultramontaine adossée aux Bourbons. L’utopie d’un rapprochement entre la sphère religieuse et l’institution républicaine s’éloigne pour longtemps. Nous avons associé à notre étude la communauté des Quatre Terres - territoires très majoritairement d’obédience luthérienne - qui fait partie du territoire doubien. Le sujet se prête à une approche prosopographique qui permet des investigations dans de nombreux champs et donne lieu à une approche chiffrée des problématiques à partir d‘une cohorte de 823 individus. Cela donne naturellement naissance à un répertoire qui constitue le second volume de notre travail.
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