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La pratique du tatouage vit un temps crucial de son horloge interne. Longtemps, tatoueurs et tatoués occidentaux n'affichèrent pas une préoccupation du « beau » tel qu'entendu par l’art savant. Relié aux dites “basses couches populaires”, l'acte était brut, sa vertu se lisait dans l'audace du fait. Au XIXème et XXème siècles, en France, tandis que le sujet est déjà depuis 3 siècles exploré par les anthropologues et les ethnologues, c’est le milieu judiciaire qui constitue son plus grand « rapporteur ». De la grande école française du tatouage à l’affirmation de son évolution artistique dans la marge, le tatouage reste constitué en une communauté codée face à son actuelle médiatisation.Anne & Julien, commissaires de l’exposition Tatoueurs, Tatoués, journalistes, rédacteurs en chef de la revue HEY !, créateurs de la compagnie de théâtre HEY !
Mot(s) clés libre(s) : identité, criminel, graphisme, fiche d'identité, fatalitas, tatoué, voyou, dimension artistique, art du tatouage, Biribi, Sutherland, dessin, Arts, tatouages, Jean Baptiste Cabri, exhibition, piqueur public, identité relligieuse, Alexandre Lacassagne, Jacques Delarue