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033 - Pourquoi le 1er novembre 1954 ? par Gilbert Meynier
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
MEYNIER Gilbert
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De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (1)Résistances anticoloniales et nationalisme : l’avant 1954 : session thématique (prés. Omar Carlier)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne En reprenant la classique gradation en histoire des causes lointaines aux plus immédiates, cette contribution entend situer le déclenchement de la Guerre d’indépendance le 1er novembre 1954 à la rencontre de plusieurs séries factuelles et de plusieurs échelles temporelles. Le récit ainsi constitué renvoie l’événement que les journalistes français nommèrent la « Toussaint rouge » : À la colonisation de l’Algérie par la France, depuis la conquête entamée en 1830, à son caractère violent, aux spoliations et aux traumatismes qui l’ont accompagnée. Au dépérissement culturel qu’a engendré la colonisation. À la discrimination et au racisme et aux corollaires politico-culturels de cet état de fait. À la naissance de l’idée indépendantiste/nationale, apparue en exil, constituée en 1926, en « Étoile Nord-Africaine »puis en Parti du peuple algérien - PPA (1937) et après la Seconde Guerre mondiale, en Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques - MTLD (1946). Au dépit de non-possession des élites rurales, le plus souvent mises sur la touche par la colonisation. De ce fait, on a pu dire que le peuple algérien fut à ce moment un « peuple-classe » et que la lutte des classes fut donc presque toujours, en même temps, une lutte anticoloniale, contrairement à ce qui a pu exister en d’autres aires du Tiers-monde. Aux blocages coloniaux et à l’incapacité du système colonial à se réformer. À des détonateurs précurseurs qui, de la grande insurrection à vecteurs confrériques de 1871 aux soubresauts du Constantinois de mai 1945 et à la répression consécutive, pérennisèrent dans la masse algérienne le non-dit de la reprise des armes pour chasser les envahisseurs. À la crise du parti indépendantiste MTLD à l’été 1953, où la figure de Messali Hadj fut remise en cause, ouvrant la voie à des militants activistes qui décidèrent d’une rupture par les armes pour sortir du désarroi et de l’impasse.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : ahmed messali hadj (1898-1974), algérie (1830-1962), algérie (1954-1962 - guerre d'Algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, colonisation, étoile nord-africaine, guerre d’indépendance, histoire, mouvement pour le triomphe des libertés démocratiq
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030 - Sociétés coloniales et post-coloniales - restitutions des sessions
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), algérie (1954-1962 - guerre d'Algérie, colonies (administration), colonisation, politique et gouvernement, relations france-algérie
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029 - Histoire du système d’enseignement colonial en Algérie
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Aïssa Kadri (Université François Rabelais (Tours)Enseignement et enseignants dans l'Algérie coloniale : session thématique (prés. Frédéric Abécassis)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Dans l’histoire de l’imposition de l’école française en Algérie, 1883 marque pour de nombreux analystes, historiens et sociologues, une césure entre deux grandes phases qui sont généralement identifiées pour celle antérieure à cette date comme celle du refus scolaire de la part de la population locale et pour la période qui la suit comme celle de la progressive montée d’une demande scolaire qui ne devient véritablement franche qu’à partir de l’entre-deux-guerres.Cependant, s’il est indéniable que l’intervention des lois Ferry a modifié sensiblement le paysage scolaire qui prévalait jusqu’alors en Algérie, en définissant une politique cohérente qui tranche avec celle de la période précédente faite d’hésitations et de tâtonnements, la périodisation qui en découle et qui distingue un avant et un après les lois laïques demeure à notre sens réductrice à maints égards des ambiguïtés qui ont accompagné l’implantation du système scolaire français.L’impact de l’école française repéré surtout à partir du constat unilatéral des seules autorités coloniales est ainsi principalement validé par la mesure statistique : la stagnation ou la progression des effectifs scolaires algériens dans le primaire deviennent à cet égard les principaux indices de la résistance ou de l’adhésion au système scolaire exogène ; or, à considérer le nombre d’étudiants qui sont passés par le système de l’enseignement secondaire et supérieur ou le taux d’analphabétisme relevé pour les années 1960 ou même la part des élèves scolarisés dans le primaire - et ceci au moins jusqu’en 1958- sur celle des enfants en âge d’être scolarisés, le bilan scolaire colonial apparaît dérisoire n’eut été l’infléchissement tardif provoqué par la pression de la lutte de libération nationale.L’histoire de la politique scolaire coloniale n’a jamais été ce lent mouvement de civilisation des populations locales présentes seulement par leur refus : elle apparaît plutôt comme un processus profondément contradictoire dont les déterminants sont à rechercher aussi bien chez les émetteurs de cette politique qu’au niveau de ses récepteurs. Elle se laisse donc apprécier moins en terme d’effectifs algériens qui ont transité par le système de l’enseignement colonial qu’en terme de rapport de communication où ce qu’il importe de saisir, au-delà du contenu de l’émission et dans la perspective de ce qu’est l’école aujourd’hui en Algérie et de ce qu’elle représente, c’est la manière dont le message, ici l’école, est capté, interprété et assimilé à partir des caractéristiques propres de la société réceptrice.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : administration scolaire, algérie (1830-1962), analphabétisme, écoles françaises (algérie), éducation, enseignement (algérie)
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028 - Instituteurs et medersiens en Algérie coloniale
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Abderrahim Sekfali (Université Mentouri, Constantine)Enseignement et enseignants dans l'Algérie coloniale : session thématique (prés. Frédéric Abécassis)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne La saga des maîtres d’école d’Algérie depuis la seconde moitié du XIXe siècle aux années 1960, personnages très emblématiques, demeure un trésor franco-algérien encore méconnu. La présente étude est aussi bien un témoignage de reconnaissance envers les maîtres d’école d’Algérie qu’une contribution historique. Dans la conscience collective des Européens d’Algérie et des Algériens, le maître d’école représente une figure très attachante à laquelle il est fait référence à de nombreuses occasions. Sans aucun doute, cette catégorie socioprofessionnelle a ses particularités : reconnus en tant que « hussards noirs de la République » dès les débuts de la IIIe République, ils sont définis vers la fin du XIXe siècle comme « un agent général de civilisation élémentaire plutôt qu’un maître d’école au sens ordinaire du mot ». Après la Première Guerre mondiale, les instituteurs veulent jouer un rôle politique et social très important en Algérie. Le passé de l’Algérie est rédempteur et sa pierre philosophale a été constituée au cours des générations par le travail honnête, la rigueur de pensée de la grande majorité des membres du corps enseignant du primaire, qui ont su gagner les cœurs et les esprits. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), colonisation, enseignants, enseignement (algérie), instituteurs, madrasa (algérie), medersiens
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027 - Présentation de la session thématique : Enseignement et enseignants dans l’Algérie coloniale
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Frédéric Abécassis (Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines)Enseignement et enseignants dans l'Algérie coloniale : session thématique (prés. Frédéric Abécassis) Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), colonisation, enseignants, enseignement (algérie)
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026 - Les Algériens et leur(s) langue(s) de la période coloniale à nos jours
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Khaoula Taleb-Ibrahimi (Université d'Alger)Société et culture : session thématique (prés. Benjamin Stora)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Les Algériens ont, par leur histoire et leur géographie, toujours été en contact avec l’Autre et ses langues. Le paysage langagier du pays témoigne, par sa diversité et son plurilinguisme, de ces contacts. Nous voudrions dans notre intervention, non pas démontrer l’évidence, c’est-à-dire l’existence de cette diversité, mais observer et décrire les différentes attitudes, représentations et stratégies que les locuteurs algériens vont développer vis-à-vis des langues qui ont marqué/marquent toujours leur espace culturel et surtout tenter d’expliquer en quoi ces représentations ont souvent pris un caractère problématique tant elles sont liées à la question fondamentale de la définition de l’identité algérienne dans ses rapports à l’Autre proche et lointain. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), colonisation, identité, langues (algérie), multilinguisme
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024 - Sportsmen musulmans et nouvelles figures sociales de l’émancipation
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Djamel Boulebier (Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle, Université Mentouri, Constantine)Société et culture : session thématique (prés. Benjamin Stora)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Soumis au code de l’indigénat, pensés comme « sujets » et « non-citoyens », les Algériens ont eu beaucoup de mal à s’approprier les pratiques gymniques et sportives. Les premiers pas, dans ce nouveau monde de la domestication corporelle et des plaisirs sportifs, furent nécessairement difficiles. Dans le rapport colonial le regard de « l’autre » déterminait toutes les relations sociales et disait toute la difficulté du « vivre ensemble ». Pour les Algériens, si les associations gymniques et sportives servirent à la reconstruction du sentiment d’appartenance à une communauté, elles le firent selon des modalités d’émergence et d’évolution telles que définies par les nouveaux espaces de sociabilité produits par la logique coloniale. Le sport, comme fait culturel moderne, se proposait à la fois comme nouveau rapport au corps et nouvelle forme de rassemblement des individus au service d’une nouvelle « liturgie ». Par l’appropriation de cette nouvelle culture, la minorité musulmane citadine allait entamer un double processus d’émancipation. Par rapport à la communauté d’origine, la logique d’accomplissement individuelle, induite par les pratiques sportives modernes, « bousculait » quelque peu la question du statut de l’individu dans le groupe de base. Par rapport au modèle de domination coloniale, les « logiques affiliatives » qu’autorisait ce nouveau mode de rassemblement des Algériens, pouvaient se traduire en fonction des situations et des parcours sociopolitiques propres à chaque animateur associatif, par la conquête d’espaces de liberté même si cette dernière restait in fine sous surveillance. D’où la nécessité de procéder à la reconstruction du processus de pénétration et de diffusion des activités physiques modernes au sein de la communauté musulmane de Constantine. Pour cela deux moments essentiels ont été retenus.Le premier, qui va de 1886 à 1908, sera marqué par ce que nous nommerons le temps de l’adhésion timide de quelques figures musulmanes aux premières sociétés gymniques ou sportives européennes. Quand au second, qui se situerait dans la période 1908-1918, il serait celui des premières expériences d’un associationnisme sportif musulman qui peuvent être lues comme autant de signes d’une société musulmane qui tente de s’organiser, en s’appropriant les nouvelles institutions de socialisation, dans un contexte colonial nécessairement hostile à toute forme d’émancipation de la communauté dominée.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), algérie (civilisation), clubs sportifs, colonisation, émancipation, intégration sociale, musulmans (sports), sportifs, sports
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023 - Religions et statuts personnels : débat et questions
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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Religions et statuts personnels: session thématique (prés. Souad Soufi) Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), algérie (civilisation), histoire, religions
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022 - Quand les missionnaires rencontrent l'islam berbère
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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(1873-1930) : cécité coloniale et malentendus dans l’Algérie de la fin du XIXe siècle par Karima Direche-Slimani (Maison méditerranéenne des Sciences de l’homme)Religions et statuts personnels: session thématique (prés. Souad Soufi) Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne La Kabylie a été, dès la pacification, un terrain d’expérimentations générant une spécificité du paysage politico-administratif et contribuant à des régimes d’exception : type d’organisation militaire, tentatives d’évangélisation, régime civil instauré en 1880, précocité de la politique scolaire, système juridique basé sur le droit coutumier, etc. L’installation des missionnaires, en Kabylie, en 1873, participe d’un vaste projet d’évangélisation de la population lié à une politique d’assimilation propre aux seuls Kabyles. L’exploitation de ce qu’on a appelé par la suite mythe berbère et/ou mythe kabyle - ensemble de représentations quasiment uniques dans les représentations idéologisées que les sociétés coloniales ont eu à produire sur les peuples colonisés - a imposé une vision spécifique de l’islam maghrébin et plus particulièrement de l’islam berbère. Convaincus d’être dans un espace islamisé superficiellement, les missionnaires catholiques ont déployé dans le dernier tiers du XIXe siècle, un activisme apostolique destiné à faire resurgir le christianisme antique, substrat religieux oublié des populations locales. L’analyse du discours et des pratiques missionnaires concernant l’islam kabyle permet de saisir une véritable déformation des réalités sociologiques de la Kabylie de cette fin de siècle.Quand ce ne sont pas les poncifs les plus caricaturaux - liés à la représentation chrétienne de l’islam du XIXe siècle et à une méconnaissance flagrante de cette religion -, c’est le silence qui domine. Silence qui oblitère les réalités musulmanes des sociétés berbères, et qui n’accorde aucune importance ou du moins une importance très limitée aux pratiques religieuses locales - considérées pour la plupart du temps comme des mimétismes mécaniques. Si l’islam ne bénéficie, jusqu’aux débuts des années 1920, d’aucun traitement particulier et d’aucun intérêt curieux, la place réservée au christianisme ancien de l’Afrique du Nord, considérée comme la religion ancienne et oubliée des Berbères, est considérable. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), évangélisation, islam (kabylie), missionnaires (kabylie)
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021 - Le judaisme d’Algérie 1830-1962 au-delà des pressions officielles et des lobbies de mémoire
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Richard Ayoun (Institut national des langues et civilisations orientales)Religions et statuts personnels: session thématique (prés. Souad Soufi) Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne En histoire juive générale, la communauté d’Algérie est considérée comme marginale malgré son passé deux fois millénaire, si elle est comparée aux groupes juifs d’Irak, de France, d’Allemagne, du Maroc et de Pologne. Avant l’établissement de la régence turque d’Alger, en 1516, le Maghreb central a subi le même sort que les autres contrées maghrébines avec les occupations romaine, byzantine, arabe, supportant des populations, des régimes, des religions différents.Sous la domination turque nous possédons plusieurs sources concernant plus particulièrement l’Algérois : les récits des voyageurs chrétiens dans les états de Barbarie, la correspondance des consuls des cours européennes, celle des deys d’Alger avec les États de la Chrétienté, les Archives des Missions de rédemption des esclaves et de la Chambre de Commerce de Marseille, et des poésies hébraïques relatant les événements qui tournent en faveur des Juifs.De 1830 à 1962, le judaïsme d’Algérie, mis en œuvre en milieu colonial et extra-européen, tout en se recommandant de l’expérience française, ne peut être compris comme une simple excroissance du modèle métropolitain d’émancipation des Juifs de ce pays, et nécessite une autre perspective que celle proposée dans les deux pays voisins. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), algérie (civilisation), juifs (algérie)
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