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025 - Emergence de la culture moderne de l’image dans l’Algérie musulmane contemporaine
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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(1880- 1940) par Omar Carlier (Université Paris 7)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Société et culture : session thématique (prés. Benjamin Stora)Les Algériens n’ont pas attendu les Européens pour exprimer un rapport visuel et esthétique au monde, et développer, inventer, renouveler pour ce faire, des pratiques et des œuvres de toute sorte, populaires ou savantes. En revanche, comme leurs voisins marocains et tunisiens, du moins avant 1830, ils n’ont laissé quasiment aucune place à la reproduction iconique du vivant, et singulièrement à celle de la personne humaine, à la différence des lettrés de haute culture dans les empires ottomans, séfévides et mogols, mais aussi au nord-est de l’Euphrate, dès la fin de l’empire abbasside. Aujourd’hui, la cause est entendue. La question n’est pas de savoir si la reproduction visuelle imagée du vivant est présente en Algérie, ou au Maghreb, puisque les « étranges lucarnes » sont dans la plupart des foyers depuis près de trois décennies. Elle est de savoir où, quand, comment, par qui et pour qui l’Algérie, et notamment l’Algérie musulmane, est passée à l’époque coloniale d’un système de signes à un autre, sous des modalités et à des rythmes propres, en relation avec l’irruption d’une production iconique venue d’ailleurs, nouvelle en partie pour les ressortissants de la puissance occupante elle-même. Pendant plus d’un demi-siècle, l’image figurative reste aux yeux des autochtones étrange et étrangère. Toutefois, toujours plus présent en ville, dans certains lieux publics (les rues marchandes, les places, les cafés et les boutiques), associé à de nouvelles pratiques culturelles (le théâtre, la musique et le sport), et de nouvelles méthodes commerciales (la publicité), le visuel pictural est progressivement approprié par une mince avant-garde « musulmane » d’anciens citadins et de nouveaux urbains. Surtout au tournant du siècle, quand triomphe la presse illustrée, la carte postale, l’affiche. À la fin de l’entre-deux-guerres, l’appropriation a changé d’échelle, de registre, de nature. Le cinéma est devenu le grand vecteur de masse. La photographie, non plus seulement collective mais individuelle, tend à se banaliser, avec une intégration du cliché dans la sphère du privé et de l’intime. On passe d’un environnement subi à un rapport construit. Il faut attendre néanmoins la génération de l’indépendance pour que s’opère le passage de l’urbain au rural, et la décennie 1970 pour que la télévision enveloppe la totalité de la société algérienne dans un nouveau rapport à soi et au monde, au présent et au passé, non sans que demeurent des écarts et des tensions très importants dans la gamme des pratiques, des usages et des représentations. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1880- 1940), algérie (civilisation), communication visuelle, illustrations, images, photographie, télévision
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024 - Sportsmen musulmans et nouvelles figures sociales de l’émancipation
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Djamel Boulebier (Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle, Université Mentouri, Constantine)Société et culture : session thématique (prés. Benjamin Stora)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Soumis au code de l’indigénat, pensés comme « sujets » et « non-citoyens », les Algériens ont eu beaucoup de mal à s’approprier les pratiques gymniques et sportives. Les premiers pas, dans ce nouveau monde de la domestication corporelle et des plaisirs sportifs, furent nécessairement difficiles. Dans le rapport colonial le regard de « l’autre » déterminait toutes les relations sociales et disait toute la difficulté du « vivre ensemble ». Pour les Algériens, si les associations gymniques et sportives servirent à la reconstruction du sentiment d’appartenance à une communauté, elles le firent selon des modalités d’émergence et d’évolution telles que définies par les nouveaux espaces de sociabilité produits par la logique coloniale. Le sport, comme fait culturel moderne, se proposait à la fois comme nouveau rapport au corps et nouvelle forme de rassemblement des individus au service d’une nouvelle « liturgie ». Par l’appropriation de cette nouvelle culture, la minorité musulmane citadine allait entamer un double processus d’émancipation. Par rapport à la communauté d’origine, la logique d’accomplissement individuelle, induite par les pratiques sportives modernes, « bousculait » quelque peu la question du statut de l’individu dans le groupe de base. Par rapport au modèle de domination coloniale, les « logiques affiliatives » qu’autorisait ce nouveau mode de rassemblement des Algériens, pouvaient se traduire en fonction des situations et des parcours sociopolitiques propres à chaque animateur associatif, par la conquête d’espaces de liberté même si cette dernière restait in fine sous surveillance. D’où la nécessité de procéder à la reconstruction du processus de pénétration et de diffusion des activités physiques modernes au sein de la communauté musulmane de Constantine. Pour cela deux moments essentiels ont été retenus.Le premier, qui va de 1886 à 1908, sera marqué par ce que nous nommerons le temps de l’adhésion timide de quelques figures musulmanes aux premières sociétés gymniques ou sportives européennes. Quand au second, qui se situerait dans la période 1908-1918, il serait celui des premières expériences d’un associationnisme sportif musulman qui peuvent être lues comme autant de signes d’une société musulmane qui tente de s’organiser, en s’appropriant les nouvelles institutions de socialisation, dans un contexte colonial nécessairement hostile à toute forme d’émancipation de la communauté dominée.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), algérie (civilisation), clubs sportifs, colonisation, émancipation, intégration sociale, musulmans (sports), sportifs, sports
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023 - Religions et statuts personnels : débat et questions
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Religions et statuts personnels: session thématique (prés. Souad Soufi) Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), algérie (civilisation), histoire, religions
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021 - Le judaisme d’Algérie 1830-1962 au-delà des pressions officielles et des lobbies de mémoire
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Richard Ayoun (Institut national des langues et civilisations orientales)Religions et statuts personnels: session thématique (prés. Souad Soufi) Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne En histoire juive générale, la communauté d’Algérie est considérée comme marginale malgré son passé deux fois millénaire, si elle est comparée aux groupes juifs d’Irak, de France, d’Allemagne, du Maroc et de Pologne. Avant l’établissement de la régence turque d’Alger, en 1516, le Maghreb central a subi le même sort que les autres contrées maghrébines avec les occupations romaine, byzantine, arabe, supportant des populations, des régimes, des religions différents.Sous la domination turque nous possédons plusieurs sources concernant plus particulièrement l’Algérois : les récits des voyageurs chrétiens dans les états de Barbarie, la correspondance des consuls des cours européennes, celle des deys d’Alger avec les États de la Chrétienté, les Archives des Missions de rédemption des esclaves et de la Chambre de Commerce de Marseille, et des poésies hébraïques relatant les événements qui tournent en faveur des Juifs.De 1830 à 1962, le judaïsme d’Algérie, mis en œuvre en milieu colonial et extra-européen, tout en se recommandant de l’expérience française, ne peut être compris comme une simple excroissance du modèle métropolitain d’émancipation des Juifs de ce pays, et nécessite une autre perspective que celle proposée dans les deux pays voisins. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), algérie (civilisation), juifs (algérie)
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Colloque "Civilisation(s) : la Méditerranée et au-delà" 2/3
/ Canal-u.fr
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Enregistrement issu de la deuxième journée du colloque Civilisation(s), qui s'est tenu au MuCEM les 27-27-28 juin 2014.
Ce
colloque international organisé par le Musée des civilisations de
l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), l’Institut national d’histoire
de l’art (INHA) et le Comité français d’histoire de l’art (CFHA), sous
l’égide du Comité international d’histoire de l’art (CIHA) part d’une
interrogation commune aux historiens de l’art et aux anthropologues sur
ce qui définit et constitue les civilisations, les rapports qu’elles
entretiennent entre elles et la part qui revient aux oeuvres d’art et
aux objets de civilisation(s) dans ce contenu et ces échanges.Comment
l’histoire de l’art et l’anthropologie traitent-elles, chacune dans son
champ disciplinaire et/ou en échangeant outils théoriques et méthodes,
de ces questions particulièrement cruciales en un moment de l’Histoire
où, alors que la globalisation met en exergue un discours de
civilisation universelle, se raidissent pourtant les particularismes
identitaires ?Que cette rencontre internationale se tienne au
MuCEM nous a incité à interroger la pluralité des civilisations, leur
étude historique et anthropologique et leur présentation muséale à
partir du cas de la Méditerranée. Cependant les questions qui sont
traitées débordent largement les limites du bassin méditerranéen. Ont
été pourtant privilégiées les propositions qui entretiennent avec le cas
méditerranéen des rapports d’analogie (mer intérieure, monde insulaire,
ports comme villes-mondes,espace de civilisation comme lieu de
rencontre de cultures, etc.) ou posent des points plus généraux de
terminologie ou de méthodologie.Si l’objectif de ce colloque est
de réfléchir aux usages historiographiques du terme « civilisation »,
une série de questions porte sur les références identitaires aux
civilisations dans l’histoire et dans le monde contemporain. Souvent
détournées en crispations identitaires, en Méditerranée comme ailleurs,
ces références n’en sont pas moins révélatrices de regards croisés ou, à
tout le moins, de coexistences stimulantes. On a considéré l’espace
méditerranéen comme espace de partagede civilisation(s). La
dialectique qui anime un tel espace peut-elle être envisagée comme celle
d’une « communauté de traducteurs » ? Comment les paysages naturels et
humanisés, l’architecture, l’urbanisme, les objets et le décor
participent-ils d’imaginaires et de mythes entrecroisés dans la « longue
durée » ?Enfin, la tenue de ce colloque international au sein
du MuCEM, un musée qui se consacre à l’étude et à l’exposition des «
civilisations » de l’Europe et de la Méditerranée, engage à mener une
réflexion de fond sur les distinctions et les recoupements que l’on peut
établir entre « œuvres d’art » d’une partet « objets de
civilisation » qui n’ont pas d’intentionnalité esthétique d’autre part.
Leur considération conjointe, dans un même espace muséographique, comme
preuves substantielles des échanges entre les civilisations, semble
devoir enrichir réciproquement les disciplines qui s’y confrontent. Mot(s) clés libre(s) : histoire de l'art, aylin kocunyan, roberto conduru, paolo girardelli, alesandra mascia, mucem, civilisations, Langues et civilisations, INHA, colloque, algérie (civilisation), afrique du Nord (civilisation), roger benjamin
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