La réimplantation d'un membre consiste, selon LAROUSSE, à le "remettre à sa place". Ce geste est donc alternatif à la régularisation d'une amputation Il se heurte toutefois à de nombreux obstacles. Tout d'abord, le traumatisme doit avoir consisté en une section franche, la plus nette possible, ne nécessitant pas un parage aboutissant à une perte de substance trop importante. Enfin les techniques chirurgicales doivent avoir atteint un degré de perfectionnement permettant d'obtenir une réparation des différentes structures anatomiques et notamment la restauration de la continuité des axes vasculo-nerveux. En effet, il faut retrouver une motricité et une sensibilité suffisantes pour obtenir une fonction justifiant les efforts déployés pour conserver le membre. Les bons résultats obtenus au cours des années écoulées ont amené certaines équipes chirurgicales à étendre les indications à la réimplantation non plus d'un membre entier, mais d'une partie de membre avec un succès comparable et qui se maintient plusieurs années après. De manière encore plus déterminante que lorsqu'il s'agit de la réimplantation d'un membre complet, la stratégie doit privilégier l'objectif fonctionnel parfois aux dépens du résultat anatomique. Origine FILMED 1997 - 98 4905 103 Générique Auteur : Chiesa G. - FILMED : 98 4905 103 SCD médecine
Mot(s) clés libre(s) : amputation accidentelle, anatomie, chirurgie, FILMED, moignon, prothèse, réimplantation membre