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Cogito - Droit international
/ Serge BONIN, ÆLIÉS Chaire publique de l’Université Laval
/ Canal-u.fr
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Sous la loupe des
chercheurs de l’Université Laval (Québec)
ÉMISSION 3 – DROIT INTERNATIONAL
Nous nous penchons sur les lois régissant le secours des migrants clandestins en eaux internationales. Nous comparons les pays en matière de bien-être animal. Nous voyons comment la protection des dénominations géographiques sur les produits peut influencer le commerce international.
Participants :
Tohouindji Christian Hessou, étudiant au doctorat en droit international
Sabine Brels, étudiante au doctorat en droit international
Zakaria Sorgho, étudiant au doctorat en études internationales Mot(s) clés libre(s) : droit, commerce, animal, bien-être, migrant, international
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Un problème de sécurité publique ? La gestion du loup de l’Antiquité au XXIe siècle
/ Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Basse-Normandie
/ Canal-u.fr
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Jean Marc
Moriceau est professeur d’histoire moderne à l’université de Caen et président
de l’Association d’histoire des sociétés rurales. Directeur-fondateur depuis
1994 de la revue Histoire et Sociétés Rurales, il dirige
la collection "Bibliothèque d'Histoire Rurale" à la Maison de la
recherche en sciences humaines de l’université de Caen. Il anime avec le géographe Philippe Madeline le
séminaire du Pôle rural de la MRSH. En 2010 il devient membre senior de l'Institut Universitaire
de France où il dirige un projet de recherche sur le Loup : « Un
problème d’histoire de l’environnement : la conflictualité entre l¹homme
et le loup de la fin du Moyen Âge aux années 1930 ». Jean-Marc Moriceau est membre d'honneur de la Societa di Storia della Fauna «Giuseppe
Altobello» (société pour l'encouragement des études dans le domaine de
l'histoire de l'environnement, en particulier de la relation entre l'homme et
le monde des animaux). En 2015, il reçoit le Prix Émile Guillaumin pour son ouvrage Secrets de Campagnes. Figures et familles paysannes au XXe siècle, Paris, Perrin, 2014. En 2011, il avait déjà reçu le Prix François Sommer de la Maison de la Chasse
et de la Nature pour L'Homme contre le loup. Une guerre de 2000 ans.
Longtemps la
lutte contre le loup a été vécue comme un baromètre du progrès de la
civilisation. Le loup a été le seul animal sauvage à susciter chez l’homme
autant d’énergie pour le réguler. Depuis les lois de Solon au vie siècle avant J-C, les
sociétés ont forgé une réglementation spécifique pour le contenir, le pourchasser,
puis l’exterminer. Pour s’en protéger les pouvoirs
publics ont mis en place un arsenal répressif sans équivalent. Ils lui ont
même dédié une institution, qui prétend remonter à Charlemagne, et qui
subsiste toujours : la louveterie. Alors que la chasse était l’attribut
des privilégiés, le danger causé par le canidé a occasionné des exceptions à
l’interdiction du port d’armes. Il a suscité des réquisitions à des battues
collectives encouragées même par les autorités à l’échelon national depuis
1583. Et surtout il a suscité une politique de primes de destruction dont on
peut mesurer les modulations et la généralisation selon de multiples
facteurs : le degré de vulnérabilité ressenti à l’égard du loup ;
l’état de la sécurité publique ; les capacités financières des autorités
compétentes ; l’importance de la centralisation administrative ; les
choix des dirigeants. Autour du loup se sont cristallisées des rancœurs sociales
et des conflits de compétence, résultant des antagonismes dans les styles de
vie, les modes d’occupation de l’espace et les singularités de gestion
administrative. Passé la loi de 1882, la IIIe République a mis en
place une politique d’éradication qui, de point de vue des sociétés humaines, a
réussi dans l’Entre-deux-guerres. Après un combat mené depuis plus de deux mille ans, l’homme a eu raison
du canidé sauvage jusqu’à une inversion des options idéologiques qui ont été
les siennes et du statut de l’animal dans la seconde moitié du XXe
siècle. Mot(s) clés libre(s) : environnement, conflit, animal
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L’éradication du loup en Franche-Comté et en Lorraine (XVIIIe –XXe siècles)
/ Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Basse-Normandie
/ Canal-u.fr
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Cette
communication a été donnée dans le cadre du séminaire du pôle rural de
la MRSH, consacré en 2015-2016 aux pouvoirs publics et sociétés rurales.
Cyril Guesnon est membre du pôle rural de la MRSH. Après avoir géré le site internet Homme et loup. 2000 ans d’histoire, il boucle une seconde année de master consacrée au grand prédateur.
Dans une dynamique d’ampleur nationale, Canis lupus disparaît des écosystèmes français au début du XXe
siècle. Depuis des millénaires en concurrence avec les sociétés
humaines en prétendant aux mêmes proies qu’elles, les loups sont chassés
sans relâche. Leur destruction massive est encouragée par l’État au
moyen d’une politique de gratifications accordées pour chaque animal
détruit, documents dont les Archives départementales de Franche-Comté et
de Lorraine regorgent. L’étude de près de 4000 primes octroyées entre
1775 et 1907 dans ces deux régions permet d’observer les différents
aspects d’un phénomène sans équivalent : comment l’homme s’est rendu
maître de son espace aux dépens des animaux. Mot(s) clés libre(s) : animaux, conflits
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Les derniers loups exterminés en France : 1880-1930
/ Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Basse-Normandie
/ Canal-u.fr
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Cette communication a été donnée dans le cadre du séminaire du pôle rural de la MRSH, consacré en 2015-2016 aux pouvoirs publics et sociétés rurales.
Johann Vornières gère le site internet Homme et loup. 2000 ans d’histoire. Il prépare actuellement un Master 1 intitulé Histoire sociale des familles de victimes du loup prédateur en France, du XVIIe au XVIIIe siècle.
C’est en 1882
que le loup est véritablement mis au ban de la République par une loi qui
accroît considérablement les primes de destruction tout en se donnant les
moyens de cette politique publique sécuritaire en instaurant un budget
spécifique, à l’échelon national, au sein du Ministère de l’Agriculture. L’élan
suscité par cette détermination, qui raccourcit en même temps les délais de
règlement des gratifications, stimule les chasseurs et condamne le loup qui
devient une espèce en voie de disparition passé 1900. L’intervention proposée entend
éclairer les racines, les modalités et les conséquences de ce choix. Mot(s) clés libre(s) : animaux, conflits
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La dissection du poussin
/ Bernard Mikolajczyk
/ 16-06-2015
/ Canal-u.fr
Vizioli Jacopo, Sautiere Pierre-Eric
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« La dissection du Poussin » fait partie d’une série de films de biologie qui ont pour sujet les plans d’organisation de modèles animaux représentatifs de grands groupes chez les invertébrés et les vertébrés. Grâce à des images, des animations et des schémas de support cette vidéo montre la démarche de dissection de l’animal ainsi que l’organisation des différents appareils chez les Oiseaux. Mot(s) clés libre(s) : biologie animale, oiseaux, anatomie, dissection, bird, anatomy
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L’abattage du cochon en Voïvodine, décembre 1998
/ 13-12-1998
/ Canal-u.fr
VIVOD Maria
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L’abattage du cochon en Voïvodine, Serbie (ex-Yougoslavie)
La viande du cochon est d’une importance centrale dans la nutrition de la Voïvodine, une région au nord de la Serbie. La viande du cochon est un symbole de démarquage (’tu es ce que tu manges’) entre les groupes ethniques originaires de la région (aujourd’hui minoritaires) et les nouveaux groupes, introduits par une migration volontaire ou forcée après la Deuxième Guerre Mondiale, et une migration qui a eu lieu durant les année 90 d’une population groups fuyant la guerre civile en ex Yougoslavie, venant des différents territoires (Bosnie, Lika, Kordun, Herzégovine, Croatie, Kosovo). Le documentaire a été tourné en hiver 1998 - l’hiver est traditionnellement la saison de l’abattage… Cette dernière fête de l’aliment était utilisée durant les années des guerres et de la dictature comme un moyen de s’approvisionner de la viande pour toute l’année, mais aussi une manière qui avait lieu à huis clos, de souligner l’appartenance ethnique et régionale. L’abattage du cochon est devenu un symbole de la région, le dernier bastion, dans laquelle la politique nationaliste du régime de Milosevic et les changements sociaux survenus durant les guerres civiles ne se sont pas interférés. Les images ont été tournées un peu partout en Voïvodine, dans le village de Budisava, chez une famille de la minorité hongroise, chez une famille serbe dans le village d’Od-aci, et chez une famille du village de Prigrevica, d’origine d’Herzégovine, arrivant à Voïvodine après la Deuxième Guerre Mondiale. La façon de tuer et de consommer le cochon, d’élaborer minutieusement ses produits et d’en faire un art, signifie dans les milieux villageois une fête, une occasion de rassembler la famille venant parfois de loin. Dans les villes, l’abattage du cochon, et les festivals, les compétitions – qui ont lieu dans les villages de Budisava, Voganj, Turija, un peu partout autour de la capitale de la région, Novi Sad – qui sont dédiées à cet art d’élaboration d’un aliment et à la culture populaire de la région portent une signification du retour « aux racines ». La consommation de la viande du porc est liée étroitement avec le sentiment de l’appartenance régionale et ethnique, même avec une notion de combat pour la sauvegarde de l’identité, d’une supériorité provenant du savoir-faire.
Caméra :Pierre SimlerDavid BeztzingerMontage :Zoltàn Szekeres-SzikiMusique : Màtyàs MàrtonPhotos :Pedrag UzelacRemerciements :SCAVUn film de Maria VivodDécembre 1998 Mot(s) clés libre(s) : alimentation, découpe, mise à mort, abattage, cochon, Voïvodine, repas, mort animal, film ethnographique, sang, Serbie, vidéo, cuisine, préparation culinaire
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L'animal, comment en parler ?
/ ENS-LSH/SCAM
/ 15-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
VINCENT Hubert
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Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession Pensée et identité / sous la présidence d'Olivier FaureHubert Vincent s'intéresse ici à la façon dont les ouvrages d'éthologie parlent des animaux. Sa problématique est la suivante : comment et qu'est-ce que bien parler des animaux ? Il avance que les ouvrages les plus intéressants sont ceux qui allient une très solide connaissance du monde animal à un très grand respect des animaux. Il distingue plusieurs niveaux de connaissance des animaux : le "commerce avec les animaux", c'est-à-dire leur fréquentation régulière, la familiarité avec eux ; la connaissance objective et scientifique du mond animal ; un troisième niveau qui allie les deux niveaux de connaissance précédents. Si tous les ouvrages d'éthologie générale soulignent les multiples, étonnantes et complexes aptitudes des animaux, ils le font dans des rhétoriques très différentes. Il oppose ainsi la rhétorique du "simple montrer", qui donne à voir, à la rhétorique "du convaincre". Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Animaux, Animaux -- Moeurs et comportements, Ethologie, Théories du vivant
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Domestication animale et diversité
/ UTLS - la suite
/ 16-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
VIGNE Jean-Denis
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Engagée il y a plus de 10 000 ans au Proche Orient, la domestication animale compte parmi les événements majeurs de l'histoire de l'humanité. Elle s'est accompagnée de profonds bouleversements démographiques et socio-économiques à l'origine des sociétés paysannes dont nous connaissons encore aujourd'hui des modèles assez peu éloignés de celles du néolithique. Quel fut l'impact écologique des ces domestications ? Peut-on distinguer les effets immédiats et les conséquences différées à l'échelle de plusieurs siècles, plusieurs millénaires, conséquences qui ne se révèleraient qu'aujourd'hui. Existe-t-il un lien entre cette mutation économique des sociétés humaines et le grand bouleversement écologique que connaît notre planète depuis quelques décennies ? Les pertes de biodiversité n'ont-elles finalement pas toujours existées puisque les sociétés agropastorales brûlaient les forêts et s'appropriaient les ressources. Ce retour à notre passé peut-il nous aider à mieux gérer l'avenir de notre planète ? On tentera de relier les aspects cognitifs, mentaux, socio-économiques de la néolithisation à l'érosion de la biodiversité dont s'inquiète notre société. Mot(s) clés libre(s) : animal domestique, archéozoologie, biodiversité, commensalisme, domestication, élevage, néolithique
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L'intelligence de l'animal
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 11-02-2000
/ Canal-U - OAI Archive
VAUCLAIR Jacques
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Conférence du 11 février 2000 par Jacques Vauclair. L'étude de la cognition animale, notamment chez les primates, a connu un développement spectaculaire depuis une vingtaine d'années, grâce aux efforts conjugués des chercheurs de terrain (éthologistes et singulièrement primatologues) et des psychologues travaillant en laboratoire. Pratiquement aucun domaine de la connaissance humaine, y compris dans ses manifestations les plus complexes comme le langage ou l'attribution des savoirs, n'est ignoré. Ainsi, les grandes fonctions intellectuelles comme la catégorisation, la représentation spatiale, le raisonnement ou encore la mémoire sont abordées selon une perspective comparative. Un bilan de ces recherches sera présenté. Il permettra d'éprouver la thèse énoncée par Charles Darwin de la continuité mentale entre les vertébrés supérieurs et l'espèce humaine. Les caractéristiques de la pensée animale seront ainsi présentées dans le contexte général des moyens mis en oeuvre par les individus pour s'adapter aux conditions changeantes de leur environnement. Enfin, l'intérêt et les limites des performances cognitives des animaux pour comprendre la nature de l'intelligence humaine seront indiqués. Mot(s) clés libre(s) : animaux, cognition, intelligence, psychologie
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Niphargus, animal cavernicole (1973)
/ Philippe BOUVET, CERIMES, Université Claude Bernard (Lyon I)
/ 03-01-1973
/ Canal-U - OAI Archive
TURQUIN Marie-Josée
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Ce crustacé amphipode est pris comme type biologique pour décrire les adaptations des animaux cavernicoles à la vie hypogée. Divers paysages montrent les lieux et les méthodes de capture de cet amphipode qui colonise les massifs fissurés dans leur ensemble. La morphologie externe de l'animal, les facteurs du milieu (en particulier les ressources nutritionnelles), puis les particularités éthologiques et physiologiques, propres aux animaux troglobies sont ensuite envisagés. Le problème de la spéciation, fruit de l'isolement des populations cavernicoles dans les réseaux hydrologiques, est finalement évoqué.Génériquedirection scientifique : Marie-Josée TURQUIN réalisation : Philippe BOUVET coproduction : SFRS / Université Claude Bernard (Lyon I) Mot(s) clés libre(s) : adaptation, animaux cavernicoles, niphargus
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