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Actualité de l'animal-machine
/ ENS-LSH/SCAM
/ 15-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
LARRERE Catherine, LARRERE Raphael
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Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession Pensée et identité / sous la présidence d'Olivier FaureOn a pu croire que la théorie cartésienne de l’animal-machine avait perdu toute vertu heuristique, et que l’animal était, depuis lors, considéré comme un être sensible doté d’états mentaux. Or, on assiste avec le développement des techno-sciences, à une nouvelle réification de l’animal.Déjà la zootechnie moderne considère l'animal comme une «machine vivante à aptitude multiple». Certes, il ne s'agit plus de l'automate cartésien : l'animal de la zootechnie est une machine thermodynamique dotée de mécanismes d'autorégulation, un engin cybernétique. On tente d'en améliorer le rendement énergétique, on tend à maximiser l'efficacité de toutes ses fonctions (nutrition, croissance, reproduction).En décomposant ses besoins (glucides, lipides, protides) en éléments simples, appelant des rations alimentaires elles aussi décomposées en éléments simples, on a obtenu une augmentation considérable de productivité … et l’on a recyclé des prions. Si les vaches peuvent devenir «folles» c’est peut-être que ce ne sont pas que des machines thermodynamiques.La génétique contemporaine travaille sur une autre analogie : l’animal n’est plus une machine thermodynamique, mais un programme d’ordinateur, que l’on peut à loisir enrichir d’informations nouvelles. Les biotechnologies prétendent ainsi «fabriquer» des animaux «programmés» pour développer des caractéristiques intéressantes, soit pour la recherche médicale, soit pour la production. L’espoir est même de parvenir à cloner ces animaux transgéniques, et donc de pouvoir les dupliquer à volonté. Pourtant, jusqu’à maintenant, ces «constructions génétiques» sont des bricolages mal maîtrisés, dont on ignore encore largement les effets sur la physiologie et le comportement de l’animal. Combien d’échecs et d’embryons non viables pour un résultat spectaculaire ? S’il y a tant de casse, c’est peut-être que les animaux (comme les végétaux d’ailleurs) ne sont pas réductibles à leur «programme génétique».Enfin, l’animal est en première ligne du programme de naturalisation de l’esprit. L’analogie du cerveau et de l’ordinateur invite à analyser le comportement des animaux comme le traitement, plus ou moins complexe, des informations stockées dans certains lobes de leur cerveau, et de celles qui leur parviennent du contexte dans lequel ils se trouvent. D’une part, ces recherches tendent à établir une continuité entre le fonctionnement du cerveau des mammifères et des hommes – et en ce sens brouillent les frontières entre humain et non-humain. D’autre part, elles ont aidé la robotique à «fabriquer» des automates se comportant comme des animaux domestiques, et brouillent les frontières entre l’animal et la machine.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Amélioration génétique, Animal-machine, Animalité (philosophie), Biologie -- Philosophie, Biotechnologies, Génétique animale, Homme -- Animalité, Identité humaine, Théories du vivant, Zootechnie
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L’homme et l’animal : métamorphose d’une relation / Vinciane Despret, Anne Simon, Gérard Caussimont
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 12-05-2016
/ Canal-u.fr
ALBERT-LLORCA Marlène, SIMON Anne, DESPRET Vinciane, CAUSSIMONT Gérard
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L’homme et l’animal : métamorphose d’une relation / Vinciane Despret, Anne Simon, Gérard Caussimont, in 7ème séance du séminaire "Le passé au présent : les passeurs du patrimoine. 2. Transformation, recréation", organisée par le laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire (PLH) de l'Université Toulouse-Jean Jaurès, sous la responsabilité scientifique de Jean-Yves Laurichesse. Toulouse, Muséum d’histoire naturelle, 12 mai 2016.
Table ronde animée par Marlène ALBERT-LLORCA (professeur émérite d’anthropologie, Université Toulouse Jean Jaurès).
« Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre ». Ce verset de la « Genèse » traduit assez bien la façon dont les sociétés européennes ont conçu leur rapport aux animaux : des êtres bien différents des humains et du Dieu auquel ceux-ci ressemblent, et destinés à être dominés par eux. Nous nous demanderons si, et dans quelle mesure, cette conception de notre relation aux animaux a changé et en quoi ce changement a modifié nos interactions avec eux. En avons-nous fini avec l’idée que les animaux
sont des « bêtes », stupides et corvéables à merci ? Leur reconnaissons-nous des droits ? Et qu’en est-il dans les sociétés extérieures à l’Europe ?
Intervenants :
- Vinciane DESPRET (chef de travaux en philosophie des sciences à
l’Université de Liège),
- Anne SIMON (chargée de recherche en littérature française au CNRS),
- Gérard CAUSSIMONT (membre du Conseil scientifique du Parc National des Pyrénées). Mot(s) clés libre(s) : relations homme-animal, Animalité (philosophie), préservation du patrimoine, protection de la nature
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