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Le « moment Le Goff » : histoire et sciences sociales
/ 27-01-2015
/ Canal-u.fr
REVEL Jacques, SCHMITT Jean-Claude, TOURAINE Alain, HARTOG François
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Table-ronde
Modérateur : François Hartog, École des hautes études en sciences sociales
Jacques Le Goff, le plus historien des historiens : Alain Touraine, École des hautes études en sciences sociales
Jacques Le Goff : une histoire anthropologique : Marc Augé, École des hautes études en sciences sociales
Les temps de l’historien : Jacques Revel, École des hautes études en sciences sociales
Tout peut faire source : Jean-Claude Schmitt, École des hautes études en sciences sociales Mot(s) clés libre(s) : historiographie, anthropologie historique, Sources historiques
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Vues de l'étranger : le rayonnement de l'œuvre
/ 27-01-2015
/ Canal-u.fr
MONNET Pierre, CASAGRANDE Carla, LETT Didier, PYSIAK Jurek, GEARY Patrick, KLANICZAY Gábor
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Table-ronde
Modérateur : Didier Lett, Université Denis Diderot, Paris 7
Le Moyen Âge de Jacques Le Goff en Italie : Carla Casagrande, Université de Pavie
Jacques Le Goff en Pologne, « c’est-à-dire nulle part » : Jurek Pysiak, Université de Varsovie
Jacques Le Goff en Hongrie : Gábor Klaniczay, Central European University, Budapest
Jacques Le Goff et l'Allemagne, Jacques Le Goff en Allemagne : Pierre Monnet, École des hautes études en sciences sociales
Jacques Le Goff chez les médiévistes de langue anglaise : Patrick Geary, Institute for Advanced Study, Princeton
Intervention enregistrée
Les illustrations des traductions européennes de L'Europe expliquée aux jeunes : Bernhard Jussen, Goethe Universität, Francfort/Main Mot(s) clés libre(s) : historiographie, anthropologie historique, traductions, rayonnement international
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Pour un autre Moyen-Âge : Entretien avec Jacques Le Goff
/ Pierre GAUGE, Marc FERRO
/ 02-07-1992
/ Canal-u.fr
LE GOFF Jacques, SCHMITT Jean-Claude, PHILIPPE Robert, LE ROY LADURIE Emmanuel, NORA Pierre
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En dialoguant avec Robert Philippe, Pierre Nora, Emmanuel Le Roy Ladurie et Jean-Claude Schmitt, Jacques Le Goff parcourt l'itinéraire qui, des marchands et des intellectuels du Moyen-Âge, en passant par la synthèse de la Civilisation de l'Occident médiéval, le purgatoire, la ville, l'imaginaire et la royauté, lui a fait explorer le Moyen-Âge, comme terrain de renouvellement de l'histoire et de ses méthodes en s'efforçant de définir une anthropologie historique. Mot(s) clés libre(s) : historiographie, anthropologie historique, histoire médiévale, Nouvelle histoire
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Le médiéviste
/ 27-01-2015
/ Canal-u.fr
KLAPISCH-ZUBER Christiane, ANHEIM Étienne, BOUCHERON Patrick, PASTOUREAU Michel, BOUREAU Alain, PIRON Sylvain
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Table-ronde
Modérateur : Patrick Boucheron, Université Panthéon-Sorbonne, Paris 1
Les premiers séminaires de Jacques Le Goff : Christiane Klapisch-Zuber, École des hautes études en sciences sociales
L’imaginaire est une réalité : Michel Pastoureau, École pratique des hautes études (IVe section)
Jacques Le Goff et l'expérimentation en histoire : Alain Boureau, École des hautes études en sciences sociales
Jacques Le Goff, historien du temps : Sylvain Piron, École des hautes études en sciences sociales
Jacques Le Goff et le rêve de l'histoire totale : Étienne Anheim, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines
Témoignages filmés
Jacques Le Goff dicte ses livres : Christine Bonnefoy, École des hautes études en sciences sociales
La correspondance de Jacques Le Goff : Aurélien Gros, École des hautes études en sciences sociale Mot(s) clés libre(s) : historiographie, anthropologie historique, Moyen-Âge
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L’homme public
/ 27-01-2015
/ Canal-u.fr
BURGUIERE A., PERROT Michelle, NORA Pierre, POMIAN Krzysztof, HEURGON Édith, LAURENTIN Emmanuel
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Table-ronde
Modérateur : Emmanuel Laurentin, France Culture
Le Goff en livres : Pierre Nora, Éditions Gallimard
Les Lundis de l’Histoire : Michelle Perrot, Université Denis-Diderot, Paris 7
Les Annales de Jacques Le Goff : André Burguière, École des hautes études en sciences sociales
Les engagements polonais de Jacques Le Goff : Krzysztof Pomian, Centre national de la recherche scientifique
Jacques Le Goff en séminaire à la RATP : Édith Heurgon, Centre culturel international de Cerisy Mot(s) clés libre(s) : historiographie, anthropologie historique, engagement, édition, radio
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Forum Nîmois - Charles GIDE - KAHN (2)
/ Canal-u.fr
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 17 septembre 2015, à la maison du protestantisme à Nîmes Jean-François Kahn.L’ « invention des Français » IIème-IVème siècle. La tragédie de l’occident
C’est la deuxième fois que le Forum Charles Gide te reçoit. C’est dire si nous t’apprécions. Je ne vais pas, comme je le fais pour les invités qui viennent pour la première fois, redire ta carrière très mixte d’historien-philosophe-journaliste-politologue, que tout le monde connait déjà. J’irai droit au sujet.
Ta précédente prestation s’appelait « Comment s’en sortir ». C’était une critique au sens philosophique du mot, précisons-le, de la politique actuelle et tu avais donc exposé tes propositions, dont certaines nous avaient secoués, comme tu savais le faire dans tes chroniques de L’Evènement du jeudi puis Marianne.
Aujourd’hui, nous te recevons en historien critique d’une période bien plus lointaine, que les manuels d’histoire traitent peu, celle qui a vu se constituer ce qui devait devenir la France, avant Clovis... En général, les manuels font partir notre bon vieux pays de France de ce piètre souverain. Tu as rédigé deux tomes sous le titre général: « l’Invention des français » et fixé les limites de l’épure : 100- 430 après Jésus Christ.
Une remarque liminaire. Quelques années auparavant Emmanuel Todd et Hervé Le Bras, avaient publié l’ « Invention de la France », analyse anthropologique de notre pays, pour y distinguer les divers types familiaux, mais qui ne remontait qu’au XVII-XVIIIèime siècle, sur la base des archives paroissiales, pour distinguer famille souche, familles nucléaires et famille communautaires. Très intéressant, très fouillé, très utile pour l’économiste, notamment parce que nous français sommes plutôt du type nucléaire (sauf Bretagne, Alpes et Alsace) alors que les familles allemandes sont plutôt des familles souches. Comme les francs étaient des germains, peut-on imaginer que c’est notre gallo-latinité qui a fait de nous un peuple de familles nucléaires, avec tous les problèmes que cela implique. Peut-être t’y intéresseras-tu dans un autre ouvrage à partir de tous les documents que tu as amassés.
Revenons à toi ! La Gaule est alors romaine depuis que César l’a conquise entre 58 et 51 avant jésus Christ, partant de notre région qui l’était, elle, depuis 121 avant Jésus Christ. Mais comme tu le dis fort justement, s’étendant de l’Armorique aux Alpes, du Rhin aux Pyrénées, elle jouissait d’une grande autonomie, unifiée par une langue d’adoption. Chaque année des représentants de toutes les citées gauloises se réunissaient solennellement à Lyon, délibéraient de leurs affaires communes, et, comme on dirait aujourd’hui, « faisaient Gaule »
Tu soulignes aussi, à non moins juste titre qu’ensuite, considérée par Clovis comme son magot, divisé entre ses fils, qui la divisèrent encore, cette France en devenir, éclata en Neustrie, Austrasie Burgondie,…etc, comme, plus tard, quand, à nouveau, après qu’il l’ait réunifiée, les descendants de Charlemagne la redécoupèrent. Pour toi, donc la France a été inventée par les Romains, et elle s’est « inventée » entre 100 et 430 après jésus Christ, avant d’avoir, si j’ai bien compris , à se réinventer après la Guerre de cent ans !.
Tu as sous-titré, un premier tome, qui va de 100 à 180/90, disons de Trajan, qui a donné à l’Empire romain son extension maximale, à Commode. « Du temps de nos folies gauloises ».
Je ne résiste pas à lire ici le résumé de l’éditeur à ce premier tome, car il vaut aussi, en grande partie pour le second. « Entre 600 avant Jésus-Christ et 500 après, dans ce qu'on appelle aujourd'hui la France, que s'est-il passé ? Faites l'expérience, posez la question : au mieux on vous citera la défaite de Vercingétorix à Alésia et le baptême de Clovis. Le reste est comme un immense trou de plus de mille ans. Or, c'est au fond de ce trou, dans ce creuset, qu'en vérité tout se passe : que, d'un invraisemblable capharnaüm de bandes et de hordes, de tribus et de peuples, de cités et de nations, va peu à peu surgir, se cristalliser, s'affirmer quelque chose d'étrange, mille-pattes à mille têtes, qu'on appellera les Français. Aventure improbable, inouïe, parfois démentielle. Nul réalisateur hollywoodien n'oserait imaginer la dramaturgie de cette épopée dont Jean-François Kahn retrace la dynamique et l'effervescence, tant y tonitruent la fureur et l'hilarité, le fracas des armes et le sifflement des intrigues, l'héroïsme des sacrifices et l'ignominie des forfaitures », la fulgurance des intelligences et l'étalement des médiocrités. La France, déjà ! »
Ta conférence de ce soir. La « Tragédie de l’Occident » part donc de l’Empereur Commode (161-192), qui, comme tu le dis avec ton humour habituel , ne l’était pas tant que cela. Il n’eut rien à envier, à Caligula, Néron ou Domitien. Tu as ajouté un sous-titre « Nos ancêtres découvrent le christianisme, le nationalisme, le socialisme, la bureaucratie et l’oppression fiscale », trahissant là, dès le départ, ton parcours historico- politique fondamentalement anachronique mais totalement pertinent qui nous enchante.
Nous allons donc t’écouter avec notre attention habituelle. Mais puisque, ce soir, je suis dans les citations, et qu’il va s’agir d’une critique philosophique du passage d’un peuple du polythéisme au monothéisme, ce qui, dans la Maison du protestantisme revêt un aspect un peu provoquant, je ne résiste pas à lire une autre citation un peu longue d’un autre de nos amis, qui, je n’en doute pas est aussi le tien.
« Le Dieu unique et créateur est un Dieu jaloux et machiste, qui ne supporte pas la concurrence et ne tolère aucun rival ; Il n’aime pas les mariages mixtes, ni le mélange des genres, ni la prospérité des hérésies et, pour cause, puisqu’il se définit comme le seul vrai et que la vérité est unique et l’erreur multiple »
C’est de Régis Debray, dans leur dernier livre commun, « Du ciel à la terre » répondant au philosophe chinois Zhao Tingyang, confucéen, donc ouvert à toutes les religions dont les monothéistes. Comme ton sous-titre, c’est la tragédie de l’Occident, j’ai pensé, que peut-être, tu regrettais que nous n’ayons pas conservé la religion romaine polythéiste.
Quitte à être provoquant jusqu’au bout, moi qui suit plutôt de formation scientifique, je vais aussi citer la réponse du grand mathématicien Laplace, répondant à Napoléon qui lui parlait de Dieu : « Sire, je n’ai pas besoin de cette hypothèse ».
Au demeurant, n’y-a-t-il pas aujourd’hui, mais ce n’est pas propre à la France, une sorte de polythéisme général, au moins sous-jacent, de l’argent, bien sûr, et des sous-dieux auxquels il donne accès, la consommation, la bagnole, les objets connectés, internet, le sexe, le soleil et le bronzage, les jeux…On n’arrêterait pas ! Les églises se vident, les hypermarchés se remplissent. Les mosquées ne sont pleines que parce que trop de leurs fidèles n’ont pas, pas assez à leurs yeux, en tous cas, accès à tous ces dieux matériels ?
Jean François, fut-ce une tragédie réelle que ce passage au monothéisme des années 100-400 ? Ou le mot est-il une simple provocation de ta part ? A toi de nous éclairer ! Mot(s) clés libre(s) : anthropologie historique
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