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Démonstration de taille de pierre

/ Sébastien PAGANI / Canal-u.fr
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Une démonstration de taille de pierre par Javier Baena Preysler, Professeur de préhistoire et d'archéologie à l'Université autonome de Madrid.
Mot(s) clés libre(s) : préhistoire, démonstration, archéologie expérimentale, homme préhistorique, outil préhistorique, Muséum national d'histoire naturelle, Archéologie
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Construire dans l'eau : aménagements antiques à interpréter dans la Lagune de Venise

/ Muriel Richard / 22-05-2014 / Canal-u.fr
ZABEO Marco
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Des récentes découvertes archéologiques effectuées dans la Lagune de Venise ont donné une nouvelle impulsion au débat, jamais tout à fait apaisé, sur les origines de la ville des Doges et, plus généralement, sur les dynamiques d'anthropisation des espaces lagunaires antiques. Les données disponibles, nécessairement partielles et lacunaires étant donné le milieu dans lequel les archéologues se trouvent à opérer, ont mis en évidence une réalité archéologique insoupçonnée pour la période antique il y a quelques années. Toutefois les incohérences et les discordances qui divisent la communauté scientifique ne manquent pas. En effet un certain nombre de chercheurs considère la plupart des découvertes comme des simples épandages de mobilier dont la formation ne serait pas forcement attribuable à l'époque romaine. Parmi les vestiges mis au jour, il est particulièrement intéressant d'aborder le cas de certains aménagements constitués généralement d'un coffrage en bois associé à des niveaux de remblai parfois soutenus par des lits d'amphores. L'un des aspects plus problématiques soulevés par ce type d'installations concerne leur datation. En effet, il n'est pas rare de constater, au sein de la même structure, un hiatus chronologique parfois très important entre les différentes composantes structurelles. La fonction de ces aménagements demeure difficile à définir à cause de leur état de conservation toujours fragmentaire. Les profondes mutations morphologiques subies par la Lagune au fil des siècles ne permettent d'ailleurs pas de mettre en relation ces vestiges avec la configuration topographique et hydrographique actuelle. L'existence d'infrastructures antiques consacrées à la bonification et à l'exploitation des espaces lagunaires semblerait tout à fait justifiée si on la confronte avec toute une série de traces d'occupation, souvent liées à l'activité portuaire. Les sources, de leur côté, nous renseignent à propos d'un paysage côtier tout à fait singulier, réglé par le cycle des marées, où les échanges, les commerces et, en général, les activités humaines sont vectorisés par un réseau de cours d'eau en partie naturels et en partie artificiels. C'est d'ailleurs en bordure de la Lagune, non loin de Venise, que l'on trouve l'un des centres majeurs de la Venetia maritima, Altinum, auquel les installations lagunaires sont peut-être strictement reliées. La physionomie amphibie de la ville, déjà stigmatisée par Vitruve et Strabon, a été récemment confirmée par une étude qui, à travers l'analyse d'images aériennes, a mis en lumière un cadre urbain jusqu'à présent juste soupçonné, semblable par ailleurs au niveau du plan et des dimensions à celui d'Aquilée.
Mot(s) clés libre(s) : archéologie
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/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 09-10-2009 / Canal-U - OAI Archive
WALSH Kevin
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Mot(s) clés libre(s) : archéologie du paysage, Néolithique, paléoécologie, paléoenvironnement, pastoralisme préhistorique, société préhistorique
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Occupation de l'espace dans la montagne corse au bas Moyen Age: peuplement et économie / E. Tomas

/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 09-09-2009 / Canal-U - OAI Archive
TOMAS Émilie
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Exemple de l'occupation de l'espace dans la montagne corse au bas Moyen Age: peuplement et économie dans la Pieve de Rostino. Emilie TOMAS. In "La construction des territoires montagnards : exploitation des ressources et mobilité des pratiques", 2e International Workshop on archaeology of european mountain landscape, organisé par les laboratoires GEODE, FRAMESPA, GEOLAB et Chrono-Environnement. Université Toulouse 2-Le Mirail, 8-11 octobre 2009. [seconde journée]La piève de Rustinu est située au coeur de la Corse. Vaste de 97,74 km², elle est encaissée dans la vallée du Golo et se caractérise par un réseau de collines peu escarpées et de hauts sommets aux versants abrupts qui aboutissent aux terrasses alluviales du Golo. L’altitude varie entre 126 m (Bisinchi) et 1650 m (le Monte Goio, Gavignano), avec une moyenne qui est comprise entre 400 et 600 m. Cette microrégion est essentiellement en situation d’ubac et protégée des masses humides venant de l’Est par les puissants massifs du Monte Castellare et de San Petrone. Cette situation est propice au développement de la forêt composée essentiellement de quercus, castanea et pinus. Le Rustinu est depuis dix ans le cadre d’une étude archéologique dont l’objectif principal est l’analyse du peuplement et de l’économie de la fin du Moyen Age. Le programme se décompose en deux volets complémentaires : - des prospections systématiques et une recherche dans les archives corses et italiennes fournissent les éléments nécessaires à l’élaboration d’un catalogue des fortifications, habitats, édifices de culte et voies de communication, mais permettent aussi d’appréhender, au moins dans ses grandes lignes, l’économie de la région ; - fouilles étendues et sondages archéologiques, réalisés dans des sites abandonnés considérés comme représentatifs, donnent quant à eux une image plus précise à la fois de la topographie, de la chronologie et de la culture matérielle de ces établissements, mais aussi de leurs occupants. Ces recherches archéologiques ont permis de mettre en évidence les spécificités de cette espace montagnard de l’intérieur de l’île par rapport aux zones côtières. L’occupation du sol est marquée au milieu du XIVe siècle par l’abandon et la destruction de l’unique castrum de la piève. Les petits habitats ouverts, exploitations isolées et hameaux de quelques maisons, ne connaissent en revanche aucun changement. Ce n’est qu’à partir du XVe siècle que leur nombre augmente sensiblement, même si beaucoup d’entre eux vont très vite disparaître. Ces créations, qui viennent compléter un réseau déjà dense (36 habitats), s’inscrivent dans une lente croissance démographique et semblent principalement destinées à assurer une plus large exploitation des terres. Si la sylviculture occupe encore une place importante dans l’économie locale diversifiée, l’élevage des caprinés, marginale jusqu’au début du XIVe siècle, devient désormais l’activité dominante. Une partie de la production de laine, de lait et de viande, semble alors être destinée à un marché extrarégional, à un moment où la région s’ouvre très largement aux importations ligures et génoises en particulier.
Mot(s) clés libre(s) : archéologie médiévale, Corse (France), économie médiévale, géographie rurale, paléoenvironnement
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Exemple de l'occupation de l'espace dans la montagne corse au bas Moyen Age: peuplement et économie dans la Pieve de Rostino / Émilie Tomas

/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 09-09-2009 / Canal-u.fr
TOMAS Émilie
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Exemple de l'occupation de l'espace dans la montagne corse au bas Moyen Age: peuplement et économie dans la Pieve de Rostino. Émilie TOMAS. In "La construction des territoires montagnards : exploitation des ressources et mobilité des pratiques", 2e International Workshop on archaeology of european mountain landscape, organisé par les laboratoires GEODE, FRAMESPA, GEOLAB et Chrono-Environnement. Université Toulouse 2-Le Mirail, 8-11 octobre 2009. [seconde journée] La piève de Rustinu est située au coeur de la Corse. Vaste de 97,74 km², elle est encaissée dans la vallée du Golo et se caractérise par un réseau de collines peu escarpées et de hauts sommets aux versants abrupts qui aboutissent aux terrasses alluviales du Golo. L’altitude varie entre 126 m (Bisinchi) et 1650 m (le Monte Goio, Gavignano), avec une moyenne qui est comprise entre 400 et 600 m. Cette microrégion est essentiellement en situation d’ubac et protégée des masses humides venant de l’Est par les puissants massifs du Monte Castellare et de San Petrone. Cette situation est propice au développement de la forêt composée essentiellement de quercus, castanea et pinus. Le Rustinu est depuis dix ans le cadre d’une étude archéologique dont l’objectif principal est l’analyse du peuplement et de l’économie de la fin du Moyen Age. Le programme se décompose en deux volets complémentaires : - des prospections systématiques et une recherche dans les archives corses et italiennes fournissent les éléments nécessaires à l’élaboration d’un catalogue des fortifications, habitats, édifices de culte et voies de communication, mais permettent aussi d’appréhender, au moins dans ses grandes lignes, l’économie de la région ; - fouilles étendues et sondages archéologiques, réalisés dans des sites abandonnés considérés comme représentatifs, donnent quant à eux une image plus précise à la fois de la topographie, de la chronologie et de la culture matérielle de ces établissements, mais aussi de leurs occupants. Ces recherches archéologiques ont permis de mettre en évidence les spécificités de cette espace montagnard de l’intérieur de l’île par rapport aux zones côtières. L’occupation du sol est marquée au milieu du XIVe siècle par l’abandon et la destruction de l’unique castrum de la piève. Les petits habitats ouverts, exploitations isolées et hameaux de quelques maisons, ne connaissent en revanche aucun changement. Ce n’est qu’à partir du XVe siècle que leur nombre augmente sensiblement, même si beaucoup d’entre eux vont très vite disparaître. Ces créations, qui viennent compléter un réseau déjà dense (36 habitats), s’inscrivent dans une lente croissance démographique et semblent principalement destinées à assurer une plus large exploitation des terres. Si la sylviculture occupe encore une place importante dans l’économie locale diversifiée, l’élevage des caprinés, marginale jusqu’au début du XIVe siècle, devient désormais l’activité dominante. Une partie de la production de laine, de lait et de viande, semble alors être destinée à un marché extrarégional, à un moment où la région s’ouvre très largement aux importations ligures et génoises en particulier.
Mot(s) clés libre(s) : paléoenvironnement, géographie rurale, archéologie médiévale, Corse (France), économie médiévale
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Carpologie en contexte portuaire romain : économie végétale et environnements des sites de Caska (Ile de Pag, Croatie), du Castélou (Narbonne), et d'Arles Rhône 3

/ Muriel Richard / 23-05-2014 / Canal-u.fr
TILLIER Margaux
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La carpologie, discipline archéobotanique, étudie les graines et les fruits issus des sédiments archéologiques et permet de caractériser l'économie végétale des sociétés passées au sens large (productions, transformations, consommation, modes d'approvisionnement) et dans une moindre mesure l'environnement du site d'étude. Notre étude a porté sur trois contextes portuaires romains de Méditerranée occidentale et centrale, appréhendés comme des objets d'étude privilégiés pour aborder les questions d'économie locale, d'échanges et de commerce. Les sites étudiés présentent des contextes géographiques diversifiés. Le site de Caska (Île de Pag, Croatie, RO G. Boetto et I. Radic Rossi) est localisé en fond de baie marine, le Castélou-Mandirac (Narbonne, RO : C. Sanchez) en contexte fluvio-lagunaire et Arles-Rhône 3 (RO : S. Marlier, D. Djaoui M. El Amouri et S. Greck) en contexte fluvial. Les 17 prélèvements analysés proviennent de structures portuaires immergées (appontement, ponton, probable chaussée de déchargement, dépotoir), datées entre le Ier et le IIe siècle de notre ère. Plus de 18000 carporestes ont été comptabilisés, conservés à 99% par imbibition. Dans la plupart des cas, nous observons une excellente conservation des restes et une diversité taxinomique et anatomique élevées. Les assemblages sont dominés par des taxons à valeur économique, ce qui indique une forte contribution anthropique dans la constitution des assemblages. La vigne, l'olivier et le figuier, taxons indigènes, sont retrouvés de manière récurrente. On note la présence de nombreux autres fruitiers, légumes et condiments, dont la plupart a pu être mis en culture localement. Certains sont introduits durant l'Antiquité, véhiculés via la Méditerranée comme le noyer, le pêcher, le melon/concombre, la gourde calebasse, le mûrier, le prunier et la coriandre. La découverte à Narbonne d'une espèce exogène, le dattier, sous forme carbonisée, permet d'attester directement la pratique d'importations de produits végétaux depuis la Méditerranée orientale. La composition de certains assemblages nous permettra de discuter des possibles productions et transformations de denrées végétales, notamment du raisin et des olives. Les nombreuses plantes sauvages retrouvées sont caractéristiques de différents milieux écologiques (adventices, rudérales, aquatiques, forestières etc.). Les modes d'apports de semences, multiples dans ces types de contexte seront examinés avant de développer les questions relatives à l'économie végétale et l'environnement de ces sites.
Mot(s) clés libre(s) : archéologie
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La découverte des papyrus de Chéops sur le site du port antique de Ouadi al Jarf (Égypte)

/ Isabelle PRIETO / 17-07-2016 / Canal-u.fr
TALLET Pierre
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Interview de Pierre Tallet, Directeur adjoint de l’UMR 8167 Orient et Méditerranée dans l'équipe Mondes pharaoniques qui présente les recherches effectuées par la mission archéologique Ouadi al Jarf (Égypte) et particulièrement la découverte faite en 2013 d'un lot d'archives en papyrus datant de l'époque de Chéops (2550 av. J.-C.).
Mot(s) clés libre(s) : Egypte, Archéologie
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/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 08-10-2009 / Canal-U - OAI Archive
SIMONNEAU Anaëlle
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Mot(s) clés libre(s) : Alpes (ouest), paléoenvironnement, pétrologie en archéologie, sédimentologie
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Le Mas Desports : un établissement portuaire antique et médiéval sur les communes de Lunel et Marsillargues (Hérault)

/ Muriel Richard / 23-05-2014 / Canal-u.fr
SCRINZI Maxime
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L'établissement du Mas Desports est localisé sur une légère éminence bornant l'ancien rivage de la corne nord-orientale de l'étang de Mauguio. Les prospections menées par Cl. Raynaud, F. Favory et J.-L. Fiches en 1987 et 1988 ont mis en évidence sept zones de concentration de mobilier avec une première occupation datée du Néolithique et une réoccupation au milieu IIe s. av. J.-C. jusqu'à nos jours. Desports présente - en sus de son nom- tous les caractères d'un établissement portuaire : topographie d'interfluve, situation sur les axes majeurs de circulation. Ces caractères ont été confirmés et amplifiés par les prospections archéologiques qui ont mis l'accent sur la multiplicité, l'étendue et la hiérarchisation des secteurs occupés, ainsi que sur la densité des fragments de céramique d'importation méditerranéenne. La position centrale du lieu de Portus au sein du peuplement littoral du Languedoc oriental a, en partie, justifié une nouvelle opération de prospection durant l'automne 2012 sous la direction de Cl. Raynaud et M. Scrinzi, afin de compléter et préciser la documentation. Outre une première occupation mal caractérisée entre le Néolithique moyen et final, le site est réinvesti dès le milieu du IIe siècle av. J.-C. comme l'atteste l'analyse du mobilier céramique qui met en avant la prédominance des importations italiques. Les données céramologiques associées à une position du site au niveau de la corne orientale de l'ancienne lagune, constituent des arguments en faveur de l'hypothèse d'un établissement portuaire. Les faibles indices qui matérialisent l'occupation de la seconde moitié du Ier s. av. J.-C. et de la période augustéenne rendent difficile toute interprétation du site à cette époque. L'hypothèse de rétraction de l'habitat a été donc proposée. Entre le milieu du Ier siècle et le IIe siècle, le peuplement s'organise autour de l'habitat principal en bordure de lagune dont la nature reste à éclaircir. Un établissement assez important est tout de même envisagé, du fait de la présence présumée d'un lieu de culte dédié à Jupiter et Auguste, identifié par la découverte en 1842 d'un autel qui leur est dédié. De plus, il se peut qu'il ait gardé sa fonction portuaire présumée d'origine. À la suite d'une occupation qui semble ténue aux IIIe et IVe siècles, le réseau commercial qui se développe en Gaule méridionale à la fin de l'Antiquité, avec les importations africaines et orientales, touche le Mas Desports. Au regard de l'Antiquité, les Ve et VIe siècles marquent l'apogée du site du fait de son étendue, évaluée à plus de 4 ha toutes zones confondues, et de la richesse du mobilier céramique. Ce dernier est dominé par les productions régionales, mais également par les importations nord-africaines et de Méditerranée orientale. Le site constitue, dès le Ve siècle, un établissement portuaire voué à la redistribution des marchandises. Néanmoins, l'éminente quantité de céramiques communes à vocation culinaire, ainsi que les différentes zones de concentrations de mobilier ne doivent pas faire oublier qu'à côté de ses fonctions commerciales, le site du Mas Desports est également un grand habitat où les produits importés de Méditerranée et de Narbonnaise sont consommés. La fin du Ve siècle et la première moitié du VIe siècle constituent la période durant laquelle le Mas Desports semble atteindre sa plus grande activité. Cependant, ces échanges faiblissent dès le milieu du VIe siècle avant de s'arrêter durant le VIIe siècle à partir duquel les données deviennent épisodiques alors que nous perdons toutes traces matérielles témoignant d'une occupation du site entre le VIIIe siècle et la fin du IXe siècle. C'est à la fin du IXe siècle que le Mas Desports présente à nouveau des indices d'occupation avec la mention de l'église Notre-Dame-des-Ports en 897, puis de l'église Saint-Pierre-de-Port en 909. Le nom de Portus que relatent les textes, souligne avant tout une fonction portuaire comme c'était le cas dans l'Antiquité. Cette activité portuaire semble être avérée jusqu'au XIIe siècle, alors qu'à partir du XIIIe siècle, la construction du canal de Lunel marque le déclin du site de Desports qui est relégué à un simple lieu de passage des marchandises. Le Portus et les deux églises sont mentionnées jusqu'au XVIIe siècle, alors que l'église Sainte-Marie est indiquée à l'état de ruine au XVIIIe siècle sur les cartes de Cassini et du canal de Lunel. Portus, aujourd'hui appelé Desports, n'a gardé de son passé portuaire que son nom. Un mas, en lien avec les travaux agricoles de ce secteur, perpétue à présent l'occupation de ce site.
Mot(s) clés libre(s) : archéologie
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Le passé est-il vraiment derrière nous ? aux origines de l'archéologie

/ Mission 2000 en France / 21-04-2000 / Canal-U - OAI Archive
SCHNAPP Alain
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"Nous avons la certitude que le passé est une part de nous-mêmes, une composante si intime et si forte de notre mémoire personnelle et collective qu'une société ou un individu privés de mémoire seraient comme mutilés. Et pourtant nous acceptons cette évidence que la mémoire doit faire une part à l'oubli, car à se charger de trop de souvenirs, elle pourrait nous empêcher de vivre. L'archéologue qui se bat pour conserver quelques traces, souvent infimes, d'un monument menacé, l'ethnologue qui recueille les survivances d'un rituel, le linguiste qui s'acharne à trouver les derniers locuteurs d'une langue en voie de disparition en savent tous quelque chose ; ils ont éprouvé à des degrés divers le difficile équilibre que chacun d'entre nous recherche entre souvenir et oubli.En réfléchissant à la passion des antiquités de ses lointaines origines assyro-babyloniennes et égyptiennes jusqu'à notre curiosité moderne pour le passé, je voudrais tenter de définir les conditions d'exercice de ce que nous appelons l'archéologie. "
Mot(s) clés libre(s) : archéologie
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