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Premiers Hommes, premiers outils ?
/ 26-03-2015
/ Canal-u.fr
Pleurdeau David
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Depuis
1959 et la publication des résultats des fouilles d’Olduvai, la communauté
scientifique a admis que les premiers représentants du genre Homo, les Homo habilis, étaient les artisans des premiers outils.
Cependant, les recherches continuant d’être menées, ce paradigme est
aujourd’hui remis en question. Qu’est-ce qu’un outil ? Qui sont les
premiers artisans ? Qu’est ce qui caractérise le genre Homo ? Quels changements comportementaux pour les premiers
représentants du genre Homo ? Toutes ces questions se révèlent être
cruciales puisque la capacité à fabriquer un outil est l’un des quelques caractères
utilisés par les paléoanthropologues pour définir notre propre genre. C'est à
travers un cylce de cours publics que David Pleurdeau, archéologue et
préhistorien au Muséum National d'Histoire Naturelle, va explorer la
préhistoire africaine à travers l'évolution culturelle et comportementale de
l'homme.
Premier volet du cycle de conférences : "Histoire de l'Homme : une préhistoire africaine", pour voir les volets suivants :
2. Le Middle Stone Age, une époque moderne de la pierre en Afrique
3. Diffusion, migration, transition : dynamique des changements comportementaux dans la préhistoire africaine Mot(s) clés libre(s) : préhistoire, outils, comportement humain, archéologie préhistorique, Afrique, restes humains (archéologie)
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Le Middle Stone Age, une époque moderne de la pierre en Afrique
/ 02-04-2015
/ Canal-u.fr
Pleurdeau David
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David
Pleurdeau, archéologue et préhistorien, nous présente la modernité de la
culture matérielle de l'homme durant le Middle Stone Age (MSA). C'est à partir
des années 1920 qu'émerge une terminologie et une reconnaissance de la
préhistoire africaine. La critique de l'eurocentrisme du 19e siècle permet le
développement d'une nomenclature propre en rupture avec la préhistoire
européenne. Durant le MSA, les phénomènes de migration amorcent les dynamiques
de changements comportementaux. Une autre problématique majeure, qui témoigne
d'une complexification du comportement, est également traitée : Quelles sont
les innovations techniques, culturelles et symboliques du MSA ?
Deuxième volet du cycle de conférences : "Histoire de l'Homme : une préhistoire africaine", pour voir les volets précédents et suivants :
1. Premiers Hommes, premiers outils ?
3. Diffusion, migration, transition : dynamique des changements comportementaux dans la préhistoire africaine Mot(s) clés libre(s) : préhistoire, évolution du comportement, archéologie préhistorique, Histoire de l'archéologie
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Diffusion, migration, transition : dynamique des changements comportementaux dans la préhistoire africaine
/ 09-04-2015
/ Canal-u.fr
Pleurdeau David
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Quels facteurs influent la
diffusion, la migration mais aussi la transition culturelle et le changement
comportemental d’Homo sapiens durant
la préhistoire récente en Afrique ? Quel est l’impact du climat
particulier du continent africain sur l’évolution des cultures préhistoriques ?
L’émergence et la diffusion d’Homo
sapiens sont-elles les conséquences d’un changement climatique ? C’est
à partir du Pléistocène récent, vers 130 000 ans qu’une image plus
complète du paléoclimat africain se dessine bien qu’une modélisation à grande
échelle reste difficile. On peut alors essayer de corréler, ou non, ces
variations climatiques avec les différents processus de migration et de changements
comportementaux d’Homo sapiens.
Dernier volet du cyle de conférence "Histoire de l'Homme : une préhistoire africaine", pour voir les volets précédents :
1. Premiers Hommes, premiers outils ?
2. Le Middle Stone Age, une époque moderne de la pierre en Afrique Mot(s) clés libre(s) : afrique, Archéologie, archéologie préhistorique, ostéo-archéologie, migration, domestication, comportement, préhistoire, changement climatique, démographie, climat, génétique, Afrique australe, diffusion, climat (changements)
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/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 08-10-2009
/ Canal-U - OAI Archive
GALOP Didier
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Mot(s) clés libre(s) : archéologie du paysage, archéologie médiévale, archéologie préhistorique, économie préhistorique, géographie historique, géographie humaine, paléobotanique, paleoenvironnement, pastoralisme préhistorique
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La nutrition au Paléolithique
/ 07-04-2014
/ Canal-u.fr
DELLUC Gilles, DELLUC Brigitte
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Dans notre imaginaire, les hommes préhistoriques sont la proie des bêtes
féroces dans un désert glacé. Les préhistoriens se font pourtant
aujourd’hui une idée différente de nos ancêtres, tout particulièrement
des deux derniers d’entre eux, les hommes de Néandertal et de
Cro-Magnon, très proches de nous sur les plans morphologique et
intellectuel. On connaît mieux aussi leur mode de vie et leur
alimentation. Pour l’homme d’aujourd’hui, il y a sans doute des leçons à
en tirer pour lutter contre les maladies de surcharge et, notamment,
l’intolérance au glucose et le diabète de l’âge mûr. La simple
comparaison du régime de nos ancêtres paléolithiques avec le nôtre et
avec celui que recommandent les experts plaide en faveur de la nutrition
préhistorique. Il n’est, bien sûr, pas question de se priver des
apports récents de l’alimentation, comme certains ont voulu le faire. Ce
serait certainement un moyen pour l’homme d’aujourd’hui – et plus
encore pour celui de demain – de vivre mieux et plus longtemps.Toutes les Conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : alimentation, nutrition, archéologie préhistorique
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La tracéologie
/ Sébastien PAGANI
/ 02-05-2016
/ Canal-u.fr
Borel Antony
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En archéologie expérimentale, la tracéologie consiste à étudier les traces d’utilisation visibles à la surface
des objets afin d’émettre des hypothèses sur leur fonction. Mot(s) clés libre(s) : chercheur, archéologie expérimentale, archéologie préhistorique, outil préhistorique, Muséum national d'histoire naturelle, Archéologie
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Premiers indices d'exploitation de cuivre et de fer dans les Pyrénées occidentales / Argitxu Beyrie
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 08-10-2009
/ Canal-U - OAI Archive
BEYRIE Argitxu
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Aux origines de la métallurgie pyrénéenne : premiers indices d'exploitation de cuivre et de fer dans les Pyrénées occidentales Argitxu BEYRIE. In "Constructions des territoires montagnards", 2ème International Workshop on archaeology of european mountain landscape, organisé par les laboratoires GEODE, FRAMESPA, GEOLAB et Chrono-Environnement. Université Toulouse 2-Le Mirail, 8-11 octobre 2009.Les vestiges d’activités minières et métallurgiques se trouvent en abondance à l’extrémité occidentale de la chaîne pyrénéenne, sur l’ensemble du territoire montagnard qui s’étend d’ouest en est de l’océan Atlantique aux vallées du haut Béarn (Pyrénées-Atlantiques). Les gîtes métallifères, souvent modestes mais particulièrement abondants, y ont été exploités pour l’or, l’argent et principalement pour le cuivre et le fer. Les recherches menées depuis une dizaine d’années dans le domaine de l’archéologie minière et de la paléométallurgie permettent aujourd’hui de retracer les grandes lignes de l’histoire minière de l’extrémité occidentale du massif. En révélant l’importance du foyer de production polymétallique installé en bordure de l’océan Atlantique au début de notre ère, les travaux de recherche ont apporté un éclairage inédit sur la connaissance des activités économiques de l’Aquitaine antique. Ils améliorent en outre la compréhension des modes d’occupation et d’exploitation des territoires de haute et moyenne montagne. Cette phase, au cours de laquelle la production métallique se développe de manière sensible, démarre au IIIe siècle av. J.C. et connaît son apogée aux Ier et IIe siècles ap. J.C. Les recherches menées en Béarn dans le domaine de l’archéologie des mines ont également mis en évidence une phase d’activité beaucoup plus ancienne, coïncidant cette fois avec la naissance de l’activité minière en Europe occidentale. Comme le laissaient augurer les résultats des études paléoenvironnementales menées au Pays Basque (D. Galop et F. Monna), la découverte de la mine de cuivre de Causiat en vallée d’Aspe permet de situer le démarrage des activités minières et métallurgiques dans l’Ouest pyrénéen au IIIe millénaire av. J.C. Mot(s) clés libre(s) : archéologie préhistorique, chalcolithique, métallurgie préhistorique (Pyrénées ; France)
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Préhistoire de la pierre taillée. 2. Les outils de pierre / M. Barbaza, F. Briois, N. Valdeyron
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-06-1995
/ Canal-U - OAI Archive
BARBAZA Michel, BRIOIS François, VALDEYRON Nicolas
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Ce film de vulgarisation est un parcours rapide des techniques de fabrication des outillages lithiques. Depuis le façonnage très sommaire des premiers outils de pierre comme le chopper (il y a environ 3 millions d'années) par Homo Habilis, aux armatures microlithiques du mésolitique et au débitage par pression de la période néolithique, c'est toute l'évolution de la technique de fabrication des outils qui est retracée à travers les différentes périodes de l'humanité préhistorique.Les reconstitutions expérimentales de débitage lithique sont exécutées par François Briois.Commentaire dit par : Maurice Petit. Mot(s) clés libre(s) : archéologie expérimentale, archéologie préhistorique, industrie lithique, outils préhistoriques
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Préhistoire de la pierre taillée. 1. De l'éclat à la lame / Michel Barbaza, François Briois
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 01-01-1992
/ Canal-U - OAI Archive
BARBAZA Michel, BRIOIS François
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Dans la diversité des documents de préhistoire, les objets de pierre taillée représentent une des sources essentielles de connaissance. Retrouvés en abondance dans les sites préhistoriques, les outillages lithiques ont permis à l'archéologue de structurer les centaines de millénaires de la préhistoire.L'évolution des méthodes de débitage, étudiées au travers de la reconstitution expérimentale des chaînes opératoires, traduit cependant d'une manière plus satisfaisante, les principales articulations du progrès technologique de l'humanité préhistorique.Les différentes expérimentations sont exécutées par François Briois.Commentaire dit par : Maurice Petit. Mot(s) clés libre(s) : archéologie expérimentale, archéologie préhistorique, industrie lithique, méthode Levallois, outils préhistoriques, pierre (taille)
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Forum Nîmois - Charles GIDE - Henry de LUMLEY - 29-octobre-2015
/ Canal-u.fr
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 29 octobre 2015, à la maison du protestantisme à Nîmes Henry de Lumley.
Henry de
Lumley, c’est un grand honneur pour le Forum nîmois Charles Gide de vous
accueillir ce soir.
Est-il utile
pour notre public averti de rappeler la carrière de l’éminent préhistorien et
paléontologue que vous êtes. Après des études supérieures entièrement tournées
vers les Sciences naturelles, vous êtes entré au CNRS, et vous y êtes devenu
Directeur de recherche de 1955 à 1980.
En 1980 vous
êtes devenu professeur au Muséum d’Histoire naturelles de Paris, puis en 1999,
directeur de l’Institut de paléontologie
humaine de la Fondation Albert premier de Monaco à Paris, adresse où l’on vous
écrit aujourd’hui. Evidemment membre d’ l’Institut de France, vous êtes aussi
Président de l’Institut Teilhard de Chardin.
Vous avez
fondé une équipe de recherche à l’Université de Provence Vos travaux de
fouilles sont multiples et variés, à Terra Amata (sur les pentes du Mont Boron
à Nice), au Lazaret avec ses Homo erectus,
dans la même zone, à Baume Bonne dont le site a été découvert en 1946 par votre
collègue plus ancien Bernard Bottet, avec ses
restes hominiens de 400.000 ans, au-dessus du Verdon.
Surtout,
vous avez travaillé au Caune de l’Arago, à Tautavel, dans les Pyrénées
orientales, où vous avez en 1971, exhumé, analysé et daté, les restes de l’Homme
de Tautavel un pré-néanderthalien, ou Homo erectus, ou Homo Heidelbergensis, entouré
de restes lithiques datant du Paléolithique inférieur, c’est-à-dire 3 millions
d’années. Vous êtes, comme on dit d’un trésor, l’ « inventeur »
de l’Homme de Tautavel, dont vous allez sûrement nous parler dans votre
panorama rétrospectif.
Mais vous avez
aussi participé à l’étude des gravures de la Vallée des Merveilles, et à
l’analyse de la Grotte du Vallonet.
Vos fouilles
ne se sont pas limitées à la France. J’ai lu que vous dirigiez ou veniez de diriger
aussi des fouilles en Géorgie, en Chine et surtout en Ethiopie. Dans ce dernier
pays, vous explorez un site de Kada Gona, avec des restes lithiques de 2,7
millions d’années.
Pour mettre
une touche d’humour dans cette merveilleuse carrière sous-terrestre et
lithique, je vous fais part d’un détail que je viens d’apprendre. Les chimpanzés,
qui sont sans doute parents des premiers australopithèques, et qui vivent au
Sénégal, se nourrissent de galagos qui sont de petits ruminants. Ceux-ci se
cachent dans divers orifices de rochers. Les mâles, alors, renoncent. Seules
les femelles utilisent une branche pour les déloger. La supériorité
intellectuelle des femmes remonte loin !
Bien entendu
vous avez aussi beaucoup publié. J’ai compté 31 publications dont trois sont ce
soir proposées aux auditeurs. Je ne cite jamais les décorations, mais veuillez
considérer que je suis au garde à vous devant vous car vous êtres Grand
officier de la Légion d’honneur.
Une carrière
plus que remplie qui justifie largement votre célébrité.
Vous allez
donc nous exposer ce soir les « Grandes étapes de l’évolution
morphologique de l’homme». Vous allez être notre guide dans ce qui est devenu,
il faut bien le dire un « arbre » paléontologique plutôt compliqué,
enrichi régulièrement de nouvelles trouvailles. Que savions nous, disons il y a
trente/ quarante ans ? Qu’en Afrique, dans ce qui est aujourd’hui le grand
Rift africain, de grands primates s’étaient redressés, avec une locomotion
mixte, capables de marcher, mais grimpant encore. Ce sont les australopithèques
dont la fameuse Lucy fait partie et qui sont les ancêtres d’homo. Sont venus
ensuite Homo habilis, puis, si j’ai bien compris, en Afrique Homo ergaster, un
Homo erectus, plus récent, datant d’entre 2 et 1 million d’années, un hominidés
plus ancien encore que les Homo erectus asiatiques pourtant découverts
auparavant, et qui semblent issus d’homo habilis.
Ensuite
c’est le déroulé classique mais souvent corrigé, discuté de Homo neanderthalis
ou sapiens néenderthalis, qui aurait privilégié l’Europe et daterait de 250.000 ans à 30.000, puis aurait été suivi, mais en partie accompagné de
(ou vaincu par) Homo sapiens sapiens, dont nous serions les représentants les
plus récents.
Des découvertes
fréquentes, avec des moyens de datation de plus en plus précis, apportent
chaque année son lot de corrections ou d’ajouts, si bien que nous sommes tous
un peu perdu, et avons le plus grand besoin du « GPS
anthropologique » que vous allez être ce soir.
Qu’est-ce
que cet « homme de Flores » par exemple découvert en Indonésie, qui
aurait été daté de 800.000 avant notre ère ?
Nous savons
aussi que nous avons tous, en moyenne, 2% des gènes de Néanderthalis, ce qui
prouve la fréquentation, et même plus si affinités, oserais-je dire, avec
Sapiens. Cette fréquentation a-t-elle été spécifiquement française, ce qui une
fois de plus ferait passer notre pays, ou plus exactement l’ouest d’Europe, pour
particulièrement olé-olé.
Mais, cher
Maître, dans votre proposition initiale, vous avez évoqué aussi, à côté de
l’évolution morphologique, celle de la conscience. On ne peut évidemment pas y
échapper s’agissant d’homo sapiens. Vous ne pouvez pas y échapper, étant
président de l’Institut Teilhard de Chardin. L’hominisation s’est accompagnée,
selon ce grand scientifique religieux, d’une prise de conscience solidaire.
Celle-ci n’existe pas chez les reptiles ; elle apparait chez les
mammifères et plus encore chez Homo. L’hominisation dit-il s’accompagne d’une
humanisation. Toutes les pensées, les consciences des hommes, selon Teilhard,
convergent à l’intérieur d’une
noosphère, qui, selon lui, devra emmener l’espèce humaine vers le point
omega. Cette prédiction lui valut de solides ennuis avec l’Eglise.
De cela
aussi nous attendons que vous nous parliez ce soir. On dit que le langage
permit aux hommes, et peut-être déjà, selon votre confrère Yves Coppens, aux
australopithèques, de communiquer en franchissant les obstacles naturels qui
les séparaient. Faites nous franchir, Monsieur de Lumley, les montagnes de
notre ignorance. Nous sommes tout ouïs ! Mot(s) clés libre(s) : paléontologie, archéologie préhistorique, Paléontologie
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